Un petit gamin demandait à un autre dans
la rue
« Dis donc, Jean-Jean, qu'est-ce
que c'est que la responsabilité ? -
Eh ! bien, Paulet, répondit l'autre,
c'est comme ça : si tu as deux boutons
à ta culotte et qu'un des deux file, l'autre
bouton a toute la
responsabilité. »
Seulement, voilà, le bouton n'y peut
rien, s'il file, parce qu'il a été
mal cousu. Mais si l'on compte sur toi, et que tu
files, as-tu le droit de jeter la faute sur autrui
en disant « que tu as été
mal cousu » ?
XXX.
« Ne te demande jamais s'il vaudrait mieux pour toi ne pas vivre. Tâche seulement qu'il ne vaille pas mieux pour les autres que tu n'eusses pas vécu ! »
Aurore.
Il y a dans le lever du soleil je ne sais quoi,
qui, du fond de l'âme, fait monter le
cantique : on voudrait chanter à tous
les échos du ciel un hymne de reconnaissance
et d'amour.
Certes, le spectacle du soleil se couchant
dans la pourpre du soir et embrasant au loin les
montagnes n'est pas moins sublime à voir.
Mais j'y trouve comme un arrière-goût
de tristesse, de mélancolie, qui resserre
l'âme et appelle presque les larmes. Il y a
plus d'humaine poésie peut-être, car
c'est à ce moment que les lointains
souvenirs, les regrets, les rêves de bonheur
reviennent en foule. Mais aussi, à
l'approche de l'ombre, plus encore qu'au sein
même de la nuit, une vague inquiétude
saisit le coeur : on voudrait s'attacher de
tout son être à cette lumière
qui disparaît et que rien ne saurait
retenir.
Le matin, on marche vers le jour ;
c'est l'heure de l'espérance, du cantique
joyeux et pur. Le soir, on marche vers la
nuit : c'est l'heure des songes
mélancoliques, des regrets du passé,
des craintes de l'avenir... Plus vieux
peut-être, et penché vers la tombe, je préférerai
ces
heures mélancoliques du soir, ces adieux du
jour qui s'éteint.
Jeune encore, j'aime mieux les lointains
horizons resplendissant de pureté matinale,
et le soleil levant qui donne l'espoir d'un beau
jour !
ÉMILE JAVELLE.
La pendule ne marque plus les heures. Tous les
rouages sont en bon état, tous les pivots
sont huilés. Tout le mal vient du ressort.
Trop faible, décalé,
brisé ? Il faudra voir ça.
Les hommes valent par l'énergie dont
ils disposent. C'est là leur ressort. Le
brave homme, bon comme le pain (qu'on mange et qui
se laisse manger) n'a pas de volonté :
ce n'est pas un homme.
Comment réagirait-il contre la
pression de l'opinion publique ? Il pense
comme les autres, pleure avec les autres, rit avec
les autres, trompe comme les autres, mouton de
Panurge marchant avec le troupeau le plus
épais.
Homme sans ressort, donc incomplet,
oblitéré, celui qui compte sur les
autres avant de compter sur lui-même, faisant
appel constamment à l'État, à
la commune, à la société de
secours, au protecteur, au coup de piston, au bras
tendu par autrui. Sans ressort, et sans
fierté, roi qui abdique par
incapacité de gouverner.
Le gros problème, c'est de conserver
le ressort aux pendules vaillantes et de le
remettre aux pendules inertes.
C'est de maintenir l'énergie,
l'initiative, l'esprit d'entreprise, d'exploration,
de découverte, du beau risque, chez les
hommes qui ont le privilège de le
posséder. C'est de le développer
encore en vue du bien commun.
C'est de le créer chez les
êtres flasques, veules, moutonniers,
menés aux abîmes par tant de bergers
stupides ou malins.
Car que ferions-nous demain, dans la
cité de nos rêves, avec des
nullités ? Et que serait
l'Humanité sans les hommes ?
Deux gamins conversent sur un pont. L'un d'eux,
réjoui, dit : « J'ai
reçu cinq francs, je vais les mettre
à la caisse
d'épargne. »
L'autre répond : « Pas
si fou ; j'achèterai des bonbons. Quand
nous serons vieux, les autres nous
pensionneront. »
La scène est authentique.
Il y a là un ressort
menacé.
Voulez-vous savoir ce que vaut une
théorie de réforme sociale,
éducative, religieuse ? Demandez, vous
ce qu'elle fait du ressort humain. Si, lentement ou
brusquement, ou sourdement elles le
détendent, le décalent,
l'affaiblissent ou le brisent, elles sont
néfastes. Si elles le soignent, le
fortifient et le tendent, elles sont excellentes.
Si le mieux-être amollit, si les
conditions de la vie, artificiellement
créées, aboutissent à diminuer
l'énergie individuelle, l'initiative, la
fierté légitime d'être soi, ce
mieux-être est funeste, et ces conditions de
vie sont nuisibles.
Et que l'on ne dise pas que ces gros
problèmes ne sont pas de notre ...
ressort.
Nous sommes des hommes et non des rouages de
la mécanique universelle. Notre devoir est
de réfléchir et de nous demander
avant tout ce que nous faisons et ce que d'autres
veulent faire du précieux ressort humain.
Sous la plume d'un grave philosophe, je lisais
naguère la charmante histoire que
voici : « Deux grenouilles
tombèrent, un soir, dans un pot de
crème. L'une, convaincue que c'en
était fait d'elle, se laissa bientôt
choir au fond du vase et y trouva la mort ;
l'autre ne cessa de nager, tant et si bien qu'elle
finit par transformer la crème en beurre,
solide assise d'où, le matin, elle put
rebondir vers la vie. »
Bien entendu, je ne garantis pas
l'authenticité de l'histoire... Mais j'en
apprécie la saveur et la profonde
signification.
Il en est des hommes comme des
grenouilles.
Connaissez-vous ces débuts d'un
illustre tailleur américain ? Il avait
à maintes reprises fait, comme petit
ouvrier, des offres de services à une grande
maison de confection. Quarante fois, il avait
essuyé ou un silence ou un refus. La
quarante et unième, il reçut une
commande, qui fut l'origine de tout son
succès. Agacés, ou amusés
d'une insistance aussi inusitée, les grands
négociants avaient voulu voir ce
qu'était ce quémandeur inconnu et
tenace...
Je me souviens d'un camarade notoirement
incapable, qui, après trois échecs
successifs, finit par obtenir son grade
universitaire. Il avait beaucoup travaillé,
sans doute, mais surtout le jury fut vaincu par une
persévérance aussi rare et aussi
méritoire.
Les résultats obtenus par le
zèle passionné, l'amour du prochain,
la volonté d'aboutir, la foi de tant
d'apôtres de la philanthropie ou de
l'évangile, tiennent du miracle.
Illustrations diverses de la parabole
évangélique qui met en scène
une pauvre, une humble veuve aux prises avec un
juge injuste. Parce qu'elle veut obtenir gain de
cause, qu'elle sait qu'elle y a droit, et qu'elle
ne se lasse pas, elle arrive à ses
fins.
Je crois bien, pourtant, que dans
l'humanité, il y a surtout des gens qui se
laissent couler au lieu de lutter avec
énergie et confiance. Que de passifs, de
résignés, de vaincus d'avance !
« Ce n'est pas la peine, je n'y arriverai
pas ! ... À quoi bon essayer, je
n'aboutirai également pas ... Ça ne
sert à rien... »
Et je pense à la grenouille qui s'est
démenée toute la nuit dans le pot de
crème.
(Gilliat est en train de construire le radeau
qui doit le sauver.)
« L'hiver, les nuées, la
mer assiégeante, on ne sait quel complot de
l'indifférence des choses contre la
témérité d'un être,
enveloppaient Gilliat, le cernaient lentement et le
séparaient des vivants comme un cachot qui
monterait autour d'un homme. Tout contre lui, rien
pour lui. il était isolé,
abandonné, affaibli, miné,
oublié. Gilliat avait sa cambuse vide, son
outillage ébréché, la soif et
la faim le jour, le froid la nuit, des plaies et
des loques, des guenilles sur des suppurations, des
trous aux habits et à la chair, les mains
déchirées, les pieds saignants, les
membres maigres, le visage livide... mais une
flamme dans les yeux.
Flamme superbe : la volonté
visible !
L'oeil de l'homme est ainsi fait qu'on y
aperçoit sa vertu. Notre prunelle dit quelle
quantité d'homme il y a en nous... Les
petites consciences clignent de l'oeil ; les
grandes jettent des éclairs. Si rien ne
brille sous la paupière, c'est que rien ne
pense dans le cerveau, c'est que
rien n'aime dans le coeur. Celui qui aime, veut et
celui qui veut, éclaire et éclate. La
résolution met le feu au regard : feu
admirable, qui se compose de la combustion des
pensées timides.
Les opiniâtres sont les sublimes...
Presque tout le secret des grands coeurs est dans
ce mot : persévérance.
La persévérance est au
courage, ce que la roue est au levier : c'est
le renouvellement perpétuel du point
d'appui. Que le but soit sur la terre ou au ciel,
aller au but : tout est là ! Dans
le premier cas, on est Christophe Colomb.
Dans le second, on est Jésus.
La Croix est
« folle » : de là
sa gloire. Ne pas laisser discuter sa conscience,
ni désarmer sa volonté ; c'est
ainsi qu'on obtient la souffrance et le triomphe.
Les médiocres se laissent
déconseiller par l'obstacle
spécieux ; les forts, non !...
Vous pouvez donner au diacre Étienne toutes
sortes de bonnes raisons pour qu'il ne se fasse pas
lapider. Le dédain des objections
raisonnables enfante cette sublime victoire vaincue
qu'on nomme le martyre. »
C'était au beau temps où j'avais
encore mon père ; la famille
était au grand complet. J'avais surtout une
petite soeur, une compagne inséparable.
Toujours nous marchions ensemble, la main dans la
main. Lorsque nos sentiers rustiques aboutissaient
à une de ces planches étroites qui
sont les ponts des minuscules rivières, nous
nous tenions mieux serrés, de peur que l'un
ou l'autre ne tombât dans l'eau - Et souvent,
grâce à cette précaution, nous
y tombions tous les deux ensemble.
Un jour que j'étais sorti de la
maison tout seul, je commis un acte grave.
Présente, ma petite soeur l'eût
certainement empêché. Un feu que
j'allumai trop près des maisons gagna la
haie d'un jardin, lui-même contigu à
une grange. L'émotion fut extrême et
la punition exemplaire.
Le soir de ce jour néfaste,
j'étais dans mon lit, la conscience
bourrelée de remords, l'estomac
tiraillé par la faim. Quand ma petite soeur
vint se coucher, elle s'approcha de mon lit, essaya
de me consoler, puis, m'embrassant, elle me glissa
dans la main, sans mot dire, une
pomme de terre toute chaude.
Il y a des années maintenant qu'elle
est morte, la bonne petite soeur, mais je n'ai pas
oublié cela. Dussé-je vivre aussi
longtemps qu'un patriarche, jusqu'à mon
dernier soupir, jusque dans la vie
éternelle, je me souviendrai de cette pomme
de terre.
CH. WAGNER.
Après la mort de Mme Renée de
Benoît, un soldat qui avait été
soigné par elle à l'hôpital de
Nevers, le sergent Roche, du 3e Zouaves,
écrivait à sa
mère :
« Comment ne pas avoir d'affection
pour votre fille ! Tout être humain qui
l'a connue, ne peut pas ne pas l'avoir
aimée.
A la déclaration de guerre, je venais
de passer quatre ans au Maroc, loin de tous les
êtres que je chérissais, vivant au
milieu de gens dont le contact était le plus
souvent pernicieux.
La guerre arrive. Les longues étapes
de la retraite de Belgique, faites la plupart du
temps sans vivres et sans sommeil, enfin ma
blessure, tout cela aidant, les mauvaises
pensées qui fomentaient dans mon esprit
m'avaient rendu acariâtre et
méchant.
Eh bien, Madame, votre fille, par sa
bonté, sa douceur, son dévouement
inlassable, était parvenue à me
rendre un peu meilleur. Parfait, non, car je suis
loin de l'être aujourd'hui. Mais lorsque j'ai
des mouvements de révolte, je me
remémore la petite salle de l'hôpital
41, alors qu'étendu dans mon lit, votre
fille, tout en me prodiguant ses soins, me faisait
la morale.
Alors, me rappelant combien elle aurait
voulu me convaincre, j'essaie de devenir
meilleur.
... Ma douleur s'associe à la
vôtre pour regretter celle qui fut toute
bonté et tout sacrifice. »
« Ses yeux avaient un regard droit, franc, inaltérable. » C'est ainsi qu'en une ligne Jules Verne fait connaître le caractère du plus noble de ses héros, Michel Strogoff. ... Après trente années, je revois cette phrase au centre du livre. Elle flamboie dans mon souvenir comme un fier mot d'ordre, comme entourée d'une auréole. C'est une belle phrase, venue du coeur d'un honnête homme.
Dr. R. Burnand.
Je voudrais que vous sachiez le bonheur de
posséder ces deux braves yeux ouverts sur le
monde, et, surtout que, de vos yeux, vous fassiez
du bonheur pour les autres. Mettez dans vos yeux de
la tendresse, de l'amour, de la
fidélité. Souriez à ceux dont
la destinée est sombre.
Parmi vous, il s'en trouve peut-être
qui n'aiment pas qu'on visite leurs poches ou leurs
tiroirs parce qu'ils y cachent des objets
compromettants. Quand on les regarde, ils baissent
les yeux. Ont-ils là aussi quelque chose
à cacher ? Attention ! Tout homme
doit se conduire de telle sorte
qu'il puisse soutenir le regard d'un honnête
homme.
Je souhaite à mon pays que les yeux
de ses enfants soient clairs et francs, sans fraude
ni dissimulation, bons à la douleur,
respectueux à l'âge, qu'ils ne se
détournent pas de ceux qui ont besoin
d'aide, saluent la nature en sa beauté, et
ne voient jamais la patrie humiliée ni
dégradée, mais forte de leur
énergie et belle de leur amour.
Ch. Wagner.
« Mon fils, que tes yeux regardent en face ! » Proverbes.
Vous vous figurez que tout a été
dit, que tout a été fait ? Tant
pis pour vous ! Cela ne prouve qu'une
chose : c'est que vous n'avez jamais
pensé, jamais vécu de votre vie
propre ! Vous avez usé vos forces
à écouter et à regarder vivre
les autres, tout simplement !
Sachez donc que rien n'a été
dit de ce que vous pensez ; que rien n'a
été fait de ce que vous pouvez faire,
Si vous êtes naïf, si vous êtes
quelqu'un.
Là-dessus, reprenez courage, et
exprimez sans crainte votre vie physique et
morale ; tout sera nouveau, si vous êtes
sincère.
Écoutez parler, chanter les
sensations qui naissent en vous, et tâchez de
noter leurs voix au passage. Vous serez neuf si
vous êtes vrai ; parce qu'aucun
être humain ne ressemble absolument à
un autre.
Oui, vivre, vivre ! telle est la
destinée de l'homme. Vivre en dépit
des obstacles ; vivre par-dessus les
obstacles, vivre par l'énergie acquise en
surmontant les obstacles.
Ne demander ni pourquoi, ni comment :
faire ce que l'on peut, donner ce que l'on a,
être ce que l'on est.
Ne vouloir paraître ni un saint, ni un
philosophe, ni un homme de bien, ni un artiste, ni
un sage, ni un savant : être
soi-même et le montrer.
Jeanne de Vietinghoff.
Le bonheur dépend avant tout de ce que l'on est, et ensuite de ce que l'on fait. Ce que l'on a ne vient qu'en troisième ligne.
Conclusion de l'Infirme aux mains de
lumière, un beau petit livre
d'Estaunié. Un homme raconte une promenade
faite autrefois avec sa petite soeur.
... Avisant un bloc de granit, elle exigea d
'y être juchée. Mes épaules
servirent d'échelle. Elle grimpe, atteint la
plate-forme, et pousse un cri :
« Des fleurs que je ne connais
pas ! » Un saxifrage pourpre tombe
à mes pieds. Elle redescend, reprend la tige
merveilleuse, et la considère longuement,
avec un émoi extraordinaire.
Je demande : À quoi bon une si
belle chose, que personne ne pouvait
voir ? » Elle répond :
« C'est pour que le monde soit beau quand
le soleil le regarde ! »
Crée de la beauté, et tu ne
douteras pas qu'il y ait un soleil pour regarder
ton âme !
« Cette parole est dure, qui peut
l'entendre ? » 0 mes frères,
qui voulez tant être heureux, n'ayez pas
méfiance de celui qui vous parle ; ce
n'est pas une prédication d'ascétisme
qu'il vous apporte. Il ne vous envie pas vos joies.
Il ne vient pas assombrir votre vie. Il n'a jamais
voulu dire que la jouissance fût mauvaise. Ce
qui est mauvais, c'est d'en faire notre fin et d'en
devenir les esclaves. La jouissance en
elle-même non seulement est légitime,
elle est bonne. Si nous devons accepter les
douleurs, pourquoi nous serait-il défendu
d'accepter aussi les joies ?
Je n'en voudrais pas retrancher une seule
à ceux que j'aime. À l'adolescent qui
rêve l'amour, la gloire, le succès, je
n'irai pas dire : « Renonce à
l'amour, renonce aux ambitions juvéniles,
tout cela est trompeur. » Je lui
dirai : « Puissent tes rêves
se réaliser et te donner autant de bonheur
qu'une vie humaine en comporte ! Tu fais
maintenant d'eux le but même de la vie et il
te semble que par eux seuls tu peux être
heureux. Je n'essayerai pas de t'enlever cette
confiance qui, à elle seule, est un bonheur.
Il est nécessaire que
chacun fasse pour lui l'expérience
révélatrice.
Pourtant je voudrais te dire une chose, afin
que tu te la rappelles aux jours de lassitude ou de
déception, et que tu ne te laisses pas aller
au découragement : il y a quelque
chose, qui, mieux que le bonheur, mérite
d'être poursuivi. Car le but de la vie n'est
pas en toi, il est plus haut. Attache ton âme
au bien, c'est-à-dire au bonheur des autres.
Fais de ce bien le centre de tes pensées, la
raison d'être de la vie, et tu verras
s'adoucir tes déceptions, se calmer tes
souffrances, s'aviver tes joies, désormais
plus pures, s'assurer ton propre bonheur.
Sans doute, si tu pouvais, dès
maintenant, comprendre, tu t'épargnerais
bien des désappointements, bien des
douleurs, bien des désespoirs. Oh !
comme Je voudrais te faire comprendre ! Mais
quoi ! tu veux vivre, toi aussi ; tu veux
réaliser toutes les énergies de ton
être ; tu réclames le droit
d'être heureux à ta guise. Va, mon
enfant, je n'ai pas le courage de te blâmer,
et je sais qu'il ne servirait à rien
d'essayer de te retenir. Va, mais n'oublie
pas ! ....
HENRI WARNERY.
(Le Chemin d'espérance.)
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