Récapitulons rapidement ce qu'ont
exposé les chapitres
précédents quant à la
théorie, au témoignage et à la
pratique de la doctrine qui nous occupe.
Quant à la théorie :
Est-il bien de réclamer de Dieu un miracle
de guérison ? Voici ce que
répond un auteur éminent.
« Demander à Dieu d'intervenir
ici-bas, ou le prier d'opérer un miracle,
c'est lui demander une seule et même
chose. » (Jellet. Efficacité de la
prière, p. 41). Ceci revient à dire
que le miracle nous fait voir l'action directe,
immédiate de Dieu bien distincte de son
action médiate par le moyen des lois
naturelles : Pourquoi donc
hésiterait-on davantage à demander la
guérison du corps que le salut de
l'âme ? L'un et l'autre sont des
miracles qui nous sont également promis
d'une manière claire et certaine par la
Parole de Dieu.
Toute hésitation à
demander la guérison du
corps nous paraît venir de ce que
généralement on ne saisit pas la
relation qui existe entre la rédemption de
Christ et le corps de l'homme. Il est reçu
de croire que « le vase
d'argile » n'a rien à attendre de
l'Esprit saint, ni guérison, ni
beauté. On voit dans la vie de l'homme
ici-bas celle de l'aigle enfermé dans une
cage. L'âme emprisonnée dans le corps
se débat contre les barreaux, impatiente de
s'envoler au loin. Tout cela peut être plein
de charme en poésie, mais ne vaut rien en
théologie.
Sans doute l'Écriture nous dit
que « dans cette tente, nous
gémissons, accablés, » mais
ce n'est pas nous dire que notre sentence de mort
doive nous consoler de tout et que le suprême
bonheur consiste à quitter le plus tôt
possible notre « tente »
terrestre. Il nous est dit que nous devons aspirer
non à être
« dépouillés mais, à
être revêtus, afin que ce qu'il y a de
mortel soit absorbé par la vie. »
(2
Cor. 5 : 4). C'est la
rédemption du corps et non sa destruction,
c'est sa résurrection et non sa mort, que
l'Évangile nous présente comme but et
triomphe assuré. Et pourtant ce n'est plus
là ce que croient de nombreux
chrétiens.
L'Évangile nous assure que
Jésus « transformera
notre
corps vil en le rendant semblable à son
corps glorieux »
(Phi.
3 : 21) ; mais
cette
belle promesse a été remplacée
par l'opinion très répandue
qu'à la mort, l'âme est à
jamais débarrassée du corps qui la
gênait. En se bornant à voir dans la
mort la délivrance, on perd de vue la
doctrine de la résurrection. C'est là
ce qui a lieu pour une foule de chrétiens
qui s'attachent. à la pensée de
quitter le corps pour être avec Christ au
lieu de saisir la victoire finale, lorsque Christ
viendra « rendre la vie à nos
corps mortels par son Esprit qui habite en
nous. »
(Rom.
8. 11).
On comprend que pour les
chrétiens qui tiennent la mort en haute
estime, la maladie, qui en est le premier ministre,
soit également accueillie avec respect. Et
voilà pourquoi, quoiqu'on n'aime
guère à être malade, un grand
nombre de personnes redoutent pourtant de demander
à Dieu la guérison. Elles
craindraient d'avoir l'air de se révolter
contre la volonté de Dieu et de rejeter le
moyen bienfaisant que Dieu dans sa
miséricorde leur fournit pour leur
avancement spirituel. Ceux qui pensent ainsi
devraient étudier les Écritures et se
convaincre que toujours, elles nous parlent de la
maladie comme étant
l'oeuvre du diable. Depuis le jour où
« Satan sortit de devant l'Éternel
et frappa Job d'un ulcère malin »
(Job
2: 7) jusqu'au moment où
le Sauveur vint délivrer « une
fille d'Abraham que Satan tenait liée depuis
dix-huit ans »
(Luc
13 : 16), toujours
« celui qui a la puissance de la mort,
c'est-à-dire le diable »
(Héb.
2 : 14) a fait
subir à notre race maudite, les
avant-coureurs de sa condamnation à mort
dans la maladie, dans la souffrance et le
déclin du corps. Malheur à ceux qui
se laissent tromper par lui et qui accueillent
comme « leur portion » ces
avant-coureurs de la mort plutôt que de
saisir pour leur guérison les signes
avant-coureurs de la pleine
rédemption !
Et si l'on allègue que souvent
Dieu permet la maladie pour le bien de ses
serviteurs, comme aussi il permet qu'ils tombent
dans le péché pour leur humiliation,
nous répondons qu'il est impossible
d'admettre que ni la maladie, ni le
péché puissent être l'agent de
Dieu. Voyons plutôt là ce que dit
d'une manière originale un ancien
théologien : « Dieu permet
parfois que ses saints soient affilés sur la
meule du diable. » Nous croyons que la
prière :
« Délivre-nous du malin, » comprend
toute intervention de Satan et nous promet la
délivrance de la maladie aussi bien que
celle du péché, la délivrance
de la souffrance, conséquence et peine du
péché, aussi bien que celle du
péché même.
Mais, demande-t-on encore, si ces
promesses et ces grâces sont si positives,
comment se fait-il que les cas de guérison
accordés à la prière de la foi
soient si rares ?
C'est sans doute parce que la
prière de la foi est très rare aussi,
et parce que, même lorsqu'elle a lieu, elle
ne rencontre aucun appui de la part de l'Eglise
dans son ensemble. De telles grâces devraient
résulter de la foi et des prières du
corps entier des croyants. C'est ainsi qu'il en
était au commencement. Quand Pierre fut
tiré de prison, « l'Eglise ne
cessait d'adresser pour lui des prières
à Dieu. »
(Act.
12 : 5). Quand Paul
demanda et reçut la guérison du
père de Publius, sa prière
était l'expression de la foi unanime de
l'Eglise entière.
(Act.
28 : 8). Mais il n'est pas
facile à la prière individuelle d'un
croyant isolé de remonter le courant des
sentiments contraires de la majorité. Que
pourra obtenir, par exemple, une âme qui se
trouve seule à demander par ses
prières le réveil
d'une Église envahie par
l'indifférence et
l'incrédulité ? Dans ce cas-ci
elle pourra sans doute s'appuyer de la
promesse : « A plus forte raison le
Père céleste donnera-t-il le
Saint-Esprit à ceux qui le lui
demandent. »
(Luc
11: 13). Toutefois il manque
encore ici cette condition essentielle :
« Ils étaient tous d'un accord
dans un même lieu. »
(Act.
2 : 1).
Pour faire avancer un grand vaisseau,
suffira-t-il qu'un seul homme déploie au
vent son mouchoir de poche, tandis que tous les
matelots se refusent à ouvrir les
voiles ? La foi d'un seul chrétien
pourra-t-elle prévaloir et l'emporter sur
l'absence d'adhésion de toute
l'Eglise ? Quelques cas de
bénédictions pourront bien se
manifester isolément çà et
là, mais de vastes manifestations de la
puissance divine ne pourront se voir partout. Ne
sait-on pas que si l'on communique à un bloc
de glace une somme de chaleur insuffisante pour le
fondre, tout ce calorique se dissipe et se
perd ? Il en est de même de la
foi ; elle ne peut être efficace et
produire de bons effets dans l'Eglise quand elle
est débordée par cent fois plus
d'incrédulité.
Mais il y a plus encore : Dans ce domaine-là,
comme en tout
autre, Dieu se réserve d'agir en souverain
et selon « qu'il l'a arrêté
en son conseil. »
(Esa.
14 : 27). Il peut, selon
les cas, juger bon que tel malade soit
aussitôt guéri en réponse aux
prières des croyants, tandis que pour tel
autre, il vaudra mieux que la guérison soit
différée un certain temps.
Nous ne saurions donc trop insister sur
la nécessité d'être
sincèrement et entièrement soumis
à la volonté de Dieu lorsqu'on
implore de lui cette grâce-là, aussi
bien que toute autre grâce divine. Il nous
dit que « toutes choses concourent au
bien de ceux qui aiment Dieu »
(Rom.
8 : 28), mais nous ne
devons pas en conclure que toutes opèrent de
même. Il y a des bénédictions
et des épreuves, des joies et des peines,
des plaisirs et des douleurs, des santés
florissantes et des maladies, des progrès et
des rechutes, mais toutes ces expériences
doivent concourir à notre plus grand bien.
Telle est la véritable signification de
cette promesse. Et si nous rappelons que Dieu
surveille et dirige tout cet ensemble complexe de
faits providentiels, et qu'il prévoit
l'effet final que doit amener chacun des actes de
sa Providence, nous reconnaîtrons qu'il
importe de ne présenter
nos requêtes que dans un esprit de soumission
à la volonté de Dieu.
Lorsque saint Augustin pensa à
quitter l'Afrique pour passer en Italie, sa pieuse
mère redoutant pour cette nature ardente les
séductions de Rome, pria le Seigneur avec
larmes de l'empêcher de partir.
Néanmoins il partit et ce fut à Milan
qu'il trouva le salut de son âme. Voici ce
qu'en dit saint Augustin lui-même dans ses
Confessions. « Tu refusas, Seigneur,
d'exaucer sa prière ce jour-là, afin
de lui accorder ce qu'elle te demandait sans cesse
pour moi. »
Ceci nous fait bien comprendre ce que
nous cherchons à établir : Dieu
retarde parfois la guérison que nous lui
demandons, parce qu'il eut commencer par nous
donner la santé de l'âme, le salut que
nous lui demandons habituellement. Il se peut aussi
qu'il permette la mort terrestre afin de sauver son
enfant et de le mettre à l'abri dans les
demeures de la vie éternelle. Que nous
sommes peu capables de savoir ce qui nous vaut le
mieux ! Isaac Barrow qui devint un
éminent théologien était si
méchant dans son enfance que son
père, un père chrétien, avait
demandé à Dieu dans le cas où
il lui plairait de lui ôter un de ses
enfants, qu'il choisit son fils, Isaac.
Que n'eût pas perdu l'Eglise, si
cette prière avait été
exaucée !
On raconte aussi que la mère de
Charles 1er, agenouillée près du
berceau de son fils condamné par la
médecine, refusa toute consolation, ne
demandant que la guérison de l'enfant. En
effet sa vie fut épargnée, mais que
sa mère eût pensé et
prié différemment si elle avait pu
prévoir qu'un jour sa tête tomberait
sous le glaive du bourreau. Ces faits sont propres
à faire réfléchir ; ils
nous enseignent jusqu'où peut aller la
prière de la foi en fait de guérison
divine, c'est-à-dire qu'elle doit toujours
être soumise à la souveraine et sage
volonté de Dieu. La même règle
s'étend à toute prière
d'intercession.
Voici l'objection qu'a faite un membre
du clergé : Avec de telles convictions
quant à l'efficacité de la
prière pour la guérison des malades,
comment se fait-il que vous ayez encore des malades
dans votre troupeau ?
Nous répondons par cette autre
question : Avec vos convictions sur
l'efficacité de la prière pour la
conversion des âmes, convictions
basées sur les déclarations de
l'Écriture, puisqu'elle dit :
« Dieu, notre Sauveur, veut que tous les
hommes soient sauvés et parviennent à
la connaissance de la
vérité » (1
Tim. 2 : 4), comment se
peut-il qu'il reste encore des pécheurs non
convertis dans le rayon de votre
ministère ? Et pourtant tout pasteur ne
voit-il pas avec douleur qu'un petit nombre
seulement de ceux qu'il cherche à convertir
se convertissent réellement. Mais faut-il en
conclure que si tous ne veulent pas écouter,
se repentir et se convertir, on ne doive plus
prêcher, avertir et reprendre
« afin d'en sauver au moins
quelques-uns ? »
(1
Cor. 9 : 22). Non,
certainement. Croyons plutôt que quel que
soit le nombre des conversions, notre devoir est de
chercher de toute façon à
« en sauver quelques-uns. »
N'est-ce pas là aussi ce qu'il faut admettre
quant à la promesse de guérison pour
les malades.
C'est bien en effet ce qu'on admettrait
sans peine s'il s'agissait de soutenir une
théorie généralement
accueillie ; mais quand l'évidence et
l'opinion courante se réunissent du
même côté, elles n'ont pas de
peine à faire pencher la balance, tandis que
si le témoignage d'un fait isolé doit
lutter avec un lourd contrepoids
d'incrédulité et de
préjugés, il faut du temps pour qu'il
parvienne à s'élever au-dessus des
idées reçues. Si l'histoire de saint
Augustin, de Luther, de Livingstone, de Fox, ou de
Dorothée Trudel. se trouvait dans les
Évangiles, comme on serait prêt
à en défendre l'authenticité!
« Sans doute, » dites-vous,
« parce que les Évangiles sont
inspirés et qu'ainsi il nous est impossible
de douter des faits qu'ils rapportent. »
Oui, mais ce sont les miracles, qui ont
été donnés autrefois pour
prouver la vérité de l'inspiration
des Écritures et non pas l'inspiration pour
accréditer les miracles !
Les premiers miracles ont
été admis sur l'inspiration d'hommes
et de femmes comme nous, qui après les avoir
vus, en ont parlé à d'autres. C'est
à mesure que leur authenticité a
été reconnue, qu'ils ont servi
à prouver la vérité du
christianisme. Il nous est facile, à nous,
de dire que les faits rapportés par les
Évangiles sont surnaturels, parce que tout
le système auquel ils se rattachent est
surnaturel, mais c'est seulement retourner la
question. Les premiers chrétiens ne
pouvaient pas raisonner ainsi, puisque les
prémisses sur lesquelles nous nous fondons
n'existaient pas encore de leur temps. Les miracles
du Nouveau Testament ne purent s'accréditer
que de la même manière que tout fait
contemporain, par le témoignage
d'honnêtes et véridiques
témoins qui racontèrent avec
loyauté ce qu'ils avaient vu. Si donc nos
théologiens veulent traiter de sottes
inventions les faits racontés par saint
Augustin, Luther et Baxter, qu'ils prennent garde
de frayer ainsi la voie à l'école de
Hume, car leurs élèves glisseront
sans peine et très logiquement du refus de
croire aux miracles modernes au refus de croire
à tout autre miracle.
Ce n'est pas selon leur âge que
les miracles acquièrent de la valeur. Un
miracle moderne a autant de droit au respect qu'un
ancien miracle pourvu qu'il soit tout aussi
authentique. Comment serait-il possible d'admettre
que Dieu ait fait de grands miracles il y a
dix-huit siècles et de ne pas admettre que
le même Dieu voulût en faire tout
autant aujourd'hui. Prenons garde d'autoriser ainsi
l'opinion trop répandue qui ne voit que des
mythes dans les anciens miracles. Faut-il donc voir
les miracles au travers du prisme de
l'antiquité pour en reconnaître la
valeur. Souvenons-nous qu'au temps de Jésus,
les Juifs furent repris non pas de n'avoir pas cru
aux miracles faits neuf cents ans auparavant par
Élie et Élisée, mais de
n'avoir pas cru aux prodiges opérés
de leur temps. Les croyants qui défendent
aujourd'hui les miracles du
Nouveau Testament se comptent par centaines et ce
n'est pas là qu'est le danger pour le
christianisme ; c'est
l'incrédulité quant aux miracles
d'aujourd'hui et de demain qui ravage actuellement
l'Eglise. L'incrédulité, reflet du
rationalisme et du libéralisme, voudrait
rejeter à tout prix notre plus
précieux héritage. Combien de gens ne
voient dans la régénération
que l'amélioration de l'ancienne nature par
la culture intellectuelle au lieu de
reconnaître là une miraculeuse
communication de vie divine.
Que de gens aussi ne voient dans le
retour glorieux de Christ qu'une nouvelle phase
à attendre du kaléidoscope de
l'histoire. Pour le grand nombre aussi, Satan n'est
que le symbole concret du mal. En niant l'existence
des puissances infernales, on en vient à ne
plus croire non plus à ce qui est
surnaturel. Pour d'autres encore l'inspiration
n'est qu'un degré supérieur
d'exaltation intellectuelle et la
résurrection n'est plus qu'une
élimination, c'est-à-dire
l'affranchissement spirituel qu'amène la
dissolution chimique du corps après la mort.
Quand on lit tout ce qu'ont osé dire
là-dessus des professeurs chrétiens
ces dernières années, on tressaille
d'épouvante et on s'écrie avec
Edward Irving :
« Oh ! quel serpent plein d'astuce
et d'adresse que l'esprit du
libéralisme ! Il va mettre à
mort nos enfants. Il en a déjà
« tué ses dix mille. »
Cette ville est malade à mort, elle succombe
aux morsures mortelles qu'elle en a
reçues. » Gardons-nous de suivre
le courant moqueur qui se raille des prodiges et
des miracles, de peur que nos yeux et nos oreilles
ne deviennent incapables de discerner toute
manifestation divine qui pourrait s'offrir à
nous.
Quant au côté pratique de
cette discussion, on se demande si l'exemple des
malades guéris par la foi au grand
Guérisseur peut être aujourd'hui de
quelque utilité pour prouver la
vérité du christianisme. Autant que
nous avons pu l'observer, ce sont les malades
guéris qui éprouvent avec force les
effets de ce genre de guérison, car il est
presque toujours accompagné pour eux d'une
consécration marquée et d'une onction
extraordinaire du Saint-Esprit. De tous les malades
guéris dont j'ai eu connaissance en grand
nombre, il n'en est pas un seul qui n'ait
reçu une effusion frappante de la puissance
du Saint-Esprit. Si ceux qui s'opposent encore
à cette doctrine avaient pu être
témoins des guérisons que nous avons
vues depuis plusieurs
années, nous croyons que les plus
inflexibles d'entre eux ne voudraient au moins pas
tirer de leur illusion ces malades si heureux
d'être guéris et de savoir qu'ils le
doivent à la main du Seigneur posée
sur eux.
Voilà ce qui nous paraît
être le verdict de la loyauté quant
à cette question. Nous ne demandons pas
qu'en fait de doctrines chrétiennes, la
première place soit donnée à
la foi en la guérison miraculeuse ;
nous reconnaissons que le salut est bien plus
important encore que les miracles ; mais nous
soutenons que le miracle doit avoir sa place aussi
comme reflet des choses plus élevées
qu'il nous amène à mieux
saisir.
Un jour que l'empereur Théodosius
avait rendu la liberté à tous les
prisonniers de son empire, il s'écria :
Plût à Dieu qu'il me fût
possible aussi d'ouvrir toutes les tombes et de
rendre la vie aux morts ! Et nous, lorsque
nous voyons aujourd'hui le Seigneur affranchir un
malade de l'emprisonnement de la maladie, et
surseoir la sentence de mort pour ceux qui en
étaient depuis longtemps menacés, ne
devons-nous pas voir là le gage de ce qu'a
promis de faire notre Rédempteur, le gage de
la résurrection qui fera sortir de la tombe tous
les
prisonniers au jour où il « rendra
la vie à nos corps mortels par son Esprit
qui habite en nous ? »
(Rom.
8 : 11). Ne sera-ce pas
aussi pour nous l'écho de cette autre parole
du Seigneur : « Retournez à
la forteresse, captifs pleins
d'espérance ! Aujourd'hui encore, je le
déclare, je te rendrai le
double. »
(Zac.
9: 12).
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