Il est écrit: TA PAROLE EST LA VERITE(Jean 17.17)... cela me suffit !

CHAPITRE V

LE TÉMOIGNAGE DES MISSIONS

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Tout témoignage venant de ceux qui prêchent l'Évangile aux païens est ici d'un grand poids, car la rigide logique qui veut expulser le miracle du christianisme moderne, ne nous paraît pas étendre au paganisme cet esprit de prohibition. En effet si l'on admet que les miracles appartiennent aux premiers temps du christianisme et non à son développement ultérieur, n'est-on pas obligé de reconnaître que les missions en pays païens sont aujourd'hui le berceau du christianisme pour ces contrées-là ? Il n'y a guère de différence entre Paul à Malte et Judson aux Indes. L'un et l'autre sont des messagers de l'Évangile envoyés à des peuples idolâtres et superstitieux. Ceci étant admis, pourquoi ne serait-il pas permis à Judson de faire dans quelque maison des Birmans ce que fit Paul lorsqu'il entra dans la maison de Publius, qu'il imposa les mains à son père malade et le guérit ? (Act. 28 : 1, 8). Et si on dit que les miracles ne sont plus nécessaires à présent que nous avons l'histoire de l'Eglise chrétienne et l'influence de grandes nations chrétiennes pour soutenir et prouver la vérité de l'Évangile, qu'on se souvienne que c'est là ce que ne possèdent pas les païens, et qu'ainsi les miracles, étant inhérents aux premiers jours du christianisme, devraient apparaître de nouveau dans le champ de la mission. C'est bien en effet ce qu'ont admis plusieurs auteurs, et nous sommes heureux, par exemple, de voir qu'un théologien aussi éminent que le professeur Christlieb de Bonn, se range très franchement à cette opinion, lorsqu'il dit après avoir admis la force de l'argument qui s'oppose aux miracles en pays chrétiens :

« Notre époque se signale pourtant par la fondation de nouvelles Églises. L'oeuvre des missions, est en apparence au moins, plus étendue qu'elle ne le fut jamais ; aussi les miracles ne devraient pas être absents de ce domaine-là, et en effet ils ne le sont pas. Nous ne pouvons donc pas dire qu'il ne se fasse plus de miracles de nos jours. L'histoire des missions modernes offre des exemples de faits miraculeux qui rappellent les temps apostoliques. Ces deux époques présentent les mêmes obstacles à surmonter dans le monde païen, et pour convaincre l'esprit obscurci de l'homme, il faut que les mêmes manifestations de puissance divine viennent confirmer la vérité de l'Évangile. Nous pouvons donc nous attendre à des miracles dans ces cas-là. »

Ensuite, comme s'il craignait moins d'être accusé de crédulité que d'être taxé de scepticisme, il cite plusieurs exemples auxquels il croit pouvoir ajouter foi. Ceux-ci ne sont que des échantillons de centaines d'autres qu'on pourrait également citer, si l'on n'était arrêté par l'excessive réserve et la timidité avec laquelle tant de chrétiens abordent ce sujet. Avec le sentiment de défiance qui prévaut généralement à cet égard, comment attendre que les témoins de faits surnaturels soient pressés d'en parler, quoiqu'ils soient très certains de ce qu'ils ont vu.

Voici néanmoins quelques exemples de guérison divine dans le champ des missions. les trois premiers se trouvent dans l'ouvrage du Dr Christlieb dont nous venons de parler.

« Lisez ce que raconte Hans Egède, le premier missionnaire évangélique au Groënland. Avant de pouvoir parler la langue des esquimaux, il leur avait fait voir des gravures représentant les miracles de Christ, mais comme beaucoup de gens qui au temps de Jésus, ne recherchaient que la guérison du corps, ils le pressèrent aussitôt de leur prouver la puissance du Rédempteur du monde en guérissant leurs malades. Après avoir beaucoup prié et soupiré devant le Seigneur, il se décida à leur imposer les mains avec prière ; et voici qu'au nom de Jésus-Christ ils furent guéris ! Le Seigneur employa ce moyen visible pour se révéler à ce peuple trop dégradé et matériel pour saisir directement les grâces spirituelles. »

« Dans une mission allemande au Sud de l'Afrique, en 1852, un natif, véritable chrétien, rencontra un ancien ami qui était devenu impotent des deux jambes, Saisi d'un sentiment particulier de confiance et de foi, il se retira dans le hallier voisin pour prier, après quoi allant tout droit à l'impotent, il lui dit : Le même Jésus qui a fait marcher autrefois le boiteux, peut le faire encore aujourd'hui. Je te dis donc au nom de Jésus : Lève-toi et marche ! Avec une foi d'enfant, l'impotent se leva et se mit à marcher au grand étonnement de tous ceux qui le connaissaient. »

Citons encore un trait remarquable concernant le missionnaire allemand Nommensen qui travaillait dans l'Île de Sumatra.

« Un païen qui cherchait à faire mourir Nommensen avait secrètement mêlé un poison mortel au riz préparé pour le dîner du missionnaire. Celui-ci le mangea sans défiance, tandis que le païen le surveillait s'attendant à le voir tomber mort ; mais la promesse de Marc XVI, 18, s'accomplit en sa faveur, et il n'en éprouva aucun mal. Cette preuve évidente de la puissance merveilleuse du Dieu des chrétiens convainquit le païen qui fut converti. Ce ne fut que lorsqu'il avoua lui-même son crime à Nommensen que celui-ci sut de quel danger il avait été préservé. »

Les doctrines qui avaient été négligées et rejetées finissent par se faire accepter quand elles se trouvent dans la Bible et qu'on étudie ce qu'en dit l'Écriture. Cette promesse de Jésus « Voici les miracles qui accompagneront ceux qui auront cru » (Marc 16 : 17), doit donc nécessairement s'accomplir çà et là en dépit des coutumes et des préjugés. Et d'ailleurs ce texte qui concerne directement les missions en pays païens ne saurait manquer de frapper les prédicateurs indigènes. Sans connaître l'art de subtiliser les déclarations de l'Écriture, ils ne trouveront rien de mieux que de recevoir à la lettre ce que Dieu nous dit là. Oh ! que ne verrons-nous pas lorsqu'un chrétien qui n'a pas appris à douter réclamera de Dieu l'accomplissement de quelqu'une de ses promesses. C'est alors que nous entendrons parler de miracles frappants (1).

Un missionnaire qui a travaillé plusieurs années en Chine, raconte que les Chinois devenus chrétiens savent très bien découvrir dans le Nouveau Testament les promesses de guérison miraculeuse et y recourir pour être guéris. Ceci l'avait amené lui-même à changer d'opinion à cet égard et voici ce qu'il écrit :

« Pleinement convaincu que les dons de l'Esprit ne devaient pas être retirés à l'Eglise, j'ai la certitude que notre foi doit les réclamer aujourd'hui. Le salut que tous doivent rechercher est un salut qui affranchit du péché et de la puissance de Satan dès ici-bas. Dès qu'on en viendra à le reconnaître, on s'assurera ainsi la possession de toutes les grâces qui résultent de la vie, de la mort et de la résurrection de Jésus-Christ. La guérison divine fait partie de ce salut-là tout aussi bien que la prédication de l'Évangile. Le ministère de guérison ne saurait donc être retranché des devoirs du missionnaire. »

Voici l'expérience qu'en a faite un missionnaire très considéré chez les Karens :

« Comme je voyageais dans le district de Pégou, je me sentis pressé de dévier de mon chemin pour aller jusqu'à un village où se trouvaient quelques chrétiens. À peine entré chez l'un d'eux, je vis arriver un Karen qui m'était inconnu mais qui me salua comme un chrétien. Il me dit aussitôt qu'ayant appris mon arrivée, il venait me demander d'aller prier près de son fils qui était très malade et près de mourir. Pour appuyer sa demande il citait Jac. V, 14, 15. Naturellement je me rendis aussitôt chez lui, accompagné des trois ou quatre chrétiens de la maison où je venais d'entrer. Le malade avait quatorze ou quinze ans. Il était tellement estropié et impotent par suite d'un état scrofuleux que jamais il n'avait pu marcher et qu'il devait se traîner péniblement sur ses genoux et ses mains. Depuis plusieurs semaines, il était si affaibli par la maladie qu'il ne pouvait plus se soulever et qu'il avait toute l'apparence d'un mourant. Nous priâmes pour lui, chacun à notre tour et le malade ajouta aussi quelques mots. Six ou sept frères prièrent pour lui ; après quoi nous le quittâmes en lui laissant une fiole de médecine venant de notre petite pharmacie. Six mois après, son père vint à la ville et me dit que son fils était guéri, si bien guéri que jamais il n'avait été aussi bien, qu'il marchait sur ses pieds et que les familles païennes n'hésitaient pas à dire qu'il avait été sauvé par nos prières.
- Et vous-même, lui dis-je, qu'en pensez-vous ?
- C'est Dieu qui l'a fait, c'est Dieu qui l'a guéri, s'écria-t-il, puis il ajouta : Ceci n'est pas chose nouvelle pour moi. J'ai assisté plus d'une fois aux guérisons obtenues par votre beau-père, lorsqu'en réponse à ses prières, Dieu guérissait les malades. C'est pour cela que je vous ai demandé de venir prier près de mon fils. À présent le voilà guéri ! »

Dernièrement d'autres missionnaires ont publié le récit de leur propre guérison en réponse à la prière de la foi dans des cas de maladies sans espoir. Nous n'en citerons qu'une ici, celle du Rev. Albert Norton, récit adressé au Dr Stanton de Cincinnati. Après avoir décrit la terrible maladie qu'il eut à Elichpoor, aux Indes, en 1879, un abcès au foie qui s'était ouvert dans le poumon droit, et qui le faisait cruellement souffrir, état compliqué aussi par une fièvre intermittente de malaria, il ajoute :

« Je ne pensais plus qu'à mourir sans souffrir, lorsque je fus saisi d'un vif désir de vivre encore pour ma famille et pour prêcher les trésors incomparables de l'Évangile. Cette pensée me vint aussitôt : Pourquoi Dieu ne te guérirait-il pas ? Ma chère femme était la seule âme croyante du voisinage, avec un ignorant Kerkou qui demeurait alors à dix-huit milles de nous. À ma demande, elle prit de l'huile et m'en oignit, puis joignit ses prières aux miennes pour demander à Dieu de me guérir sans retard. Pendant que je priais à haute voix et sans éprouver de changement dans mon corps, j'eus la certitude que Dieu avait entendu et exaucé nos prières. Nous nous mîmes donc à louer Dieu tout de suite et bientôt la vive douleur du côté droit et la fièvre m'avaient quitté. Je pus aussitôt lire la Bible et chercher quelques passages dans mon Nouveau Testament grec. Ni douleur, ni fièvre ne reparurent et depuis ce moment les forces me revinrent rapidement. Peu de jours après, je pus marcher et parcourir sans fatigue un kilomètre. Pendant ma maladie je n'ai usé d'aucun remède et je n'ai eu d'autre médecin que Jésus. À lui soit louange et gloire ! Pourquoi trouver étrange qu'il guérisse nos corps ?

N'est-il pas écrit de lui : « Il a pris nos infirmités et il s'est chargé de nos maladies ? » (Mat. 8 : 17). N'est-il pas dit de notre Seigneur que « c'est lui qui guérit toutes nos maladies, » aussi bien « qu'il pardonne toutes nos iniquités. » Ps. 103 : 3.) (Le grand Médecin, par Rev. W.-E. Boardman).

Souvenons-nous pourtant que dans ces cas-là, lorsque Dieu a étendu sa main pour guérir, son but principal était de favoriser la prédication de l'Évangile. Les miracles sont « les signes » qui accompagnent l'Évangile, mais n'en sont pas la substance même. Leur but est de confirmer la Parole de Dieu bien plutôt que de soulager le corps. Et c'est là ce qui permet de croire qu'ils doivent se voir encore en pays païens.

L'aveugle lit sa Bible au moyen de lettres en relief qu'il touche de ses doigts ; de même pourquoi Dieu ne donnerait-il pas plus de relief à son Évangile en l'accompagnant de signes et de miracles pour se faire connaître aux païens qui ne peuvent pas encore discerner spirituellement ce qu'il est. Que pourrait-on objecter à ce mode d'évangélisation qui n'est autre que le mode primitif et apostolique selon ces mots : « Et eux, étant partis prêchèrent partout, le Seigneur opérant avec eux, et confirmant la parole par les miracles qui l'accompagnaient. » (Marc 16 : 20). Ce n'est pas pour la satisfaction de la chair, mais pour la gloire de Dieu et l'avancement de la vérité que Dieu opère des guérisons, que « l'Éternel découvre le bras de sa sainteté aux yeux de toutes les nations. » (Esa. 52 : 10). Selon son bon plaisir, il atteint le même but par des miracles de tout autre genre, comme par exemple lorsqu'il a doué les martyrs d'une force surnaturelle qui leur faisait dominer la souffrance (2).
Perpétue et Félicité allant au-devant d'une mort cruelle avec sérénité et joie et se déclarant publiquement insensibles à la douleur, voilà ce qui fit impression sur les païens et les attira irrésistiblement à la vérité. Ceci n'est autre qu'un miracle de guérison d'un autre genre, c'est la main du Seigneur dépouillant la mort de ses souffrances au lieu de lui arracher ses victimes. Toujours notre prière doit être que « la parole du Seigneur se répande et soit glorifiée » (2 Thes. 3 : 1), soit par notre vie, soit par notre mort, soit par notre guérison, soit par notre patience à souffrir. Mais Dieu soit loué de ce qu'il veut voir ses enfants en bonne santé et non pas malades. Les prêtres de Bahal cherchaient à se le rendre favorable en « se faisant des incisions avec des épées et des lances » (1 Rois 18 : 28), tandis qu'Elie venait de manifester ce qu'était son Dieu en rappelant à la vie le fils de la veuve de Sarepta et en le rendant à sa mère. (1 Rois 17 : 17-24). Les idolâtres qui s'imposent dans leur culte tant de supplices et de tortures ont besoin d'apprendre que notre Dieu est un Dieu qui donne la vie et non la mort.

Oh ! puissent les païens apprendre à connaître Christ comme le divin Guérisseur ! N'est-ce pas là le voeu qu'on forme pour eux quand on lit les récits des maladies répugnantes dont ils souffrent et des tromperies, des traitements cruels que leur imposent leurs médecins ? Outre la tyrannie de mauvais prêtres, toute nation païenne subit encore le joug « d'inventeurs de mensonges, tous médecins de néant. » (Job 18 : 4).

Comment imaginer et décrire la joie d'un païen qui, après avoir vainement cherché à apaiser sa conscience, finit par trouver Christ et le pardon de ses péchés ! Voici ce que s'écriait un pauvre Fidjien : « Grand-Esprit décharge-nous du poids de nos péchés. Si nous les portions sur l'épaule, nous pourrions les décharger nous-mêmes, mais c'est sur nos coeurs qu'ils pèsent et toi seul, tu peux nous en délivrer ! » De quel prix fut pour cet homme la révélation qui lui présenta Christ, « celui qui a porté lui-même nos péchés en son corps sur le bois. » (1 Pier. 2 : 24). Et que n'éprouverait pas un malade en pays païen s'il pouvait prendre possession de cette autre déclaration divine « Il s'est chargé de nos maladies » (Mat. 8: 17). Lorsque « de la plante du pied jusqu'à la tête, rien n'est en bon état, que ce ne sont que blessures, contusions et plaies vives » et qu'après avoir dépensé tout son bien en frais de médecins trompeurs, ces plaies « n'ont été ni pansées, ni bandées, ni adoucies par l'huile » (Esa. 1 : 6), quelle gloire ce malade ne rendrait-il pas à son Dieu-Rédempteur, s'il pouvait savoir que Jésus guérit, s'il pouvait entendre de sa bouche ces mots : Sois guéri de ton mal. » (Marc 5: 34)

Y aurait-il présomption à attendre de grands résultats de la prédication de l'Évangile parmi les païens, si elle était accompagnée des « miracles » promis dans Marc 16 : 17, 18 ? La maladie est l'ombre noire qui accompagne et suit le péché et nulle part ceci n'est aussi évident que chez les peuples païens. Si l'on voyait çà et là cette ombre noire écartée par la main du Seigneur, ne serait-ce pas le moyen certain de leur faire recevoir l'Évangile ? Dieu nous garde de vouloir en ceci ce que lui-même ne voudrait pas donner ; mais souvenons-nous que l'ordre d'aller évangéliser le monde mentionne aussi les signes qui doivent accompagner la prédication. Nous voyons là le baptême, « ce signe » qui rappelle la mort et la résurrection de Christ, aussi bien que notre justification, et pourtant que de rudes combats se sont livrés dans l'Eglise pour qu'il y fût maintenu. Nous voyons là tout aussi clairement la guérison des malades, « ce signe » qui nous parle d'un Christ glorifié et à jamais vivant, et pourtant que d'hésitations et de perplexités il fait naître en nous !
Oui, il est là, « mais qui est suffisant pour ces choses ! » (2 Cor. 2 : 16.). Oserions-nous répéter franchement, à propos de nos frères missionnaires qui travaillent au milieu de prêtres hostiles et de tribus sanguinaires, cette prière des apôtres : « Seigneur, vois leurs menaces et donne à tes serviteurs d'annoncer ta parole avec une pleine assurance, en étendant ta main pour qu'il se lasse des guérisons, des miracles et des prodiges par le nom de ton saint serviteur Jésus. » (Act. 4 : 29, 30). Si nous ne pouvons pas encore prononcer cette prière, ne pouvons-nous pas au moins nous joindre à celle-ci qu'inspirèrent à un pieux commentateur les derniers mots de l'Évangile de saint Marc : Crions au Seigneur qu'il fortifie ses messagers fidèles, afin qu'ils puissent « imposer les mains aux malades » et qu'avant le retour de Christ s'accomplissent largement cette promesse : « et les malades seront guéris. » (Marc 16 : 18).


(1) Mais comme les temps modernes abondent en témoignages de ce genre, je ne vois pas pourquoi on voudrait restreindre ce don aux temps anciens tout en admettant qu'à l'origine de l'Eglise chrétienne il y eut des miracles en plus grand nombre que plus tard, et que leur but était d'appuyer la formation de l'Eglise en dépit de l'opposition du monde, je ne puis rien voir qui nous oblige à croire que cette promesse de Christ ait cessé d'être en vigueur. C'est pourquoi si Christ est annoncé de la manière dont il doit l'être, aux peuples qui ne le connaissent pas, il n'est pas douteux que cette promesse ne s'accomplisse encore, car c'est à ces peuples-là que s'adressent particulièrement les miracles. Nous savons que « Dieu ne se repent pas de ses dons et de son appel » (Rom. 11 : 29). mais plutôt que de nous accuser nous-mêmes de négligence et d'incrédulité à cet égard, nous aimons mieux jeter tout le blâme sur Dieu. Hugh Grotius 1583-1645. 

(2) Il faut ranger le martyre au nombre des miracles, car il outrepasse la force de la nature humaine. (Bacon.) 
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