Il est écrit: TA PAROLE EST LA VERITE(Jean 17.17)... cela me suffit !

CHAPITRE VII

Du Purgatoire

M. le Curé. - Ce matin le ciel s'éclaircit, mais quel orage nous avons eu la nuit dernière ! Notre dernier entretien m'avait tellement bouleversé que, comme en un cauchemar affreux, les éclairs et la foudre m'ont représenté avec une acuité extraordinaire les tourments des âmes dans le Purgatoire.

M. A. - Je crois que la nouvelle de la mort de votre ami M. le curé de V.... qui nous est parvenue aussitôt après notre entretien, a contribué à votre surexcitation.

M. le Curé. - Cela est vrai ... Je n'ai pu me remettre de l'émotion que j'ai eue à la pensée qu'on me demanderait de prier pour lui !... C'était un saint homme, pieux, charitable et bon et généreux... lui, en Purgatoire ! C'est à douter de la miséricorde de Dieu !... Mais je m'oublie...

M. A. - Puissé-je vous rassurer ! La Parole de Dieu ne parle jamais de ce lieu de souffrances où les âmes des justes sont censé achever d'expier leurs péchés avant d'entrer en paradis (1).

M. le Curé. - Je ne puis partager vos doutes. Le dogme du Purgatoire est plus que chrétien, il est universel. Platon et Virgile ont parlé clairement de ce lien intermédiaire entre le ciel et l'enfer (2) ...

M. A. - Ce dogme est romain et non chrétien et vous avez besoin de l'appui du paganisme pour l'établir.

M. le Curé. - Nous ne devons pas chercher à revendiquer pour le christianisme le privilège de la nouveauté ; comme s'il s'agissait d'une invention humaine... Nous trouvons les dogmes chrétiens épars dans toutes les religions de la terre, mais défigurés par la superstition ... Dans le christianisme seul, ils deviennent l'objet raisonnable de notre foi et la règle féconde de nos moeurs. C'est la croyance universelle du genre humaine, corrigée et vérifiée en Jésus-Christ (3).

M. A. - Avec une pareille conception vous faites de Jésus un simple réformateur qui corrige et vérifie ; vous oubliez que Notre Seigneur est le fondateur de la religion unique révélée de Dieu... Même, en admettant que le dogme divin du Purgatoire se trouvât épars dans les croyances mythologiques, vous nous devez de montrer quand et comment Jésus-Christ a corrigé et vérifié cette antique croyance !

M. le Curé. - Avant d'ouvrir la Bible consultons la tradition. Au second siècle, le Pasteur d'Hermas parlait des prières pour les morts ; Clément d'Alexandrie et Origène adoptaient les vues de Platon (4).

M. A. - Le Pasteur d'Hermas est reconnu unanimement comme apocryphe ; les docteurs dont vous parlez partageaient les idées du philosophe grec avec les manichéens, hérétiques, et les fameux oracles Sybillins, non moins hérétiques.

M. le Curé. - ilsprofessaient cette même foi, mais corrigée et vérifiée par Jésus-Christ...

M. A. - J'en doute car, ni saint Cyprien au IIIe siècle, ni Épiphane au IVe ne connaissent ce dogme christianisé, ils le combattent même énergiquement : « Le Purgatoire, s'écrie Épiphane, c'est une invention des hérétiques Simoniens...
Arius est l'inventeur des prières pour les morts. » (5)

M. le Curé. - Saint Augustin a un langage plus noble pour approuver notre dogme.

M. A. - Les théologiens romains invoquent à faux son autorité. Le docte évêque d'Hippone a eu quelques idées erronées sur le sort des âmes après la mort, mais il dit expressément :
« Le Purgatoire consiste dans les mortifications de cette vie et il ne faut pas entendre par ce mot un lieu où les morts souffrent des châtiments... Il n'existe pas de lieu mitoyen. » (6)

M. le Curé. - Nos papes en ont jugé autrement. Eux seuls font autorité. Grégoire le Grand (555) décrit le Purgatoire dans ses « Dialogues ».

M. A. - Comparez sa description avec celle de Virgile dans l'Enéide, vous serez frappé de leur ressemblance ! Claude, évêque de Turin, au IXe siècle, malgré les écrits des Papes, interdit dans son diocèse les prières pour les morts.

M. le Curé. - Ce fut un cas isolé. Le pape Jean XVIII décréta la validité des prières et des messes payées pour les défunts.

M. A. - C'est frappant ! Tous vos dogmes, toutes vos doctrines romaines paraissent éclore au moyen âge ! Ainsi c'est en 1001, peu après la prédiction de la fin du monde faite par le clergé, que le Saint-Siège recommanda la fête des Trépassés...

M. le Curé. - Il fallait arracher les âmes aux conquêtes du paganisme. Le peuple aime les fêtes, les païens célébraient une fête des morts le 2 novembre... par opposition l'Eglise dans sa sagesse a institué la sienne.

M. A. - Cinquante ans plus tard les prières en faveur des âmes du Purgatoire devinrent très populaires.

M. le Curé. - Grâce aux merveilleux exaucements de prières obtenus par Milon. Pierre Damien, le pieux moine d'Ombrie, a vu sortir du Purgatoire l'âme du pape Benoît VIII, délivrée après les prières d'Odilon de Cluny, né en Auvergne en 962.

M. A. - Je suis convaincu de la sincérité de Pierre Damien, mais une vision n'est pas un fait.

M. le Curé. - Avez-vous des faits qui établissent que le Purgatoire n'était pas la croyance de l'Eglise chrétienne ?

M. A. - Certes ! Au moment où s'est produit le grand schisme d'Orient le Purgatoire ne pouvait pas être un article de foi puisque l'Eglise orthodoxe ne le possède pas !

M. le Curé. - Cela n'a rien de surprenant : le dogme n'était pas défini ; le Concile de Florence en 1439 a comblé cette lacune.

M. A. - Le Concile de Trente n'a pas osé ne pas en parler. Il s'en est occupé très peu et très vite dans sa dernière session. Très embarrassé il s'est contenté de donner un décret vague et même confus et, chose très importante à noter, il n'a pas prononcé l'anathème sur quiconque rejette le Purgatoire. C'est le seul de vos dogmes qui soit dans ce cas (7).

M. le Curé. - La question était délicate : on ne savait où placer le Purgatoire. Grégoire-le-Grand l'avait mis dans le vent dont le mugissement représentait sans doute pour lui le gémissement des âmes ... ou bien dans la fumée des bains ou dans les rivières ... D'autres, docteurs ou évêques, le plaçaient sous la mer Méditerranée où, par ses deux ouvertures, l'Etna et le Vésuve, on voyait le feu qui consumait les âmes et on entendait leur effrayante clameur... (8).

M. A. - On aurait pu parler aussi de saint Patrick, qui, au IVe siècle, en Irlande avait vu dans une grotte les âmes du Purgatoire et leurs tourments !...
Mais j'ai hâte de connaître la croyance du Purgatoire corrigée et vérifiée par Notre Seigneur. À quelle page me faut-il ouvrir mon Paroissien ?

M. le Curé. - Il est nécessaire de commencer par la prière pour les morts, rapportée dans le livre des Maccabées :
« Le vaillant Judas Maccabée ayant fait une collecte de douze mille drachmes d'argent les envoya à Jérusalem afin d'y offrir un sacrifice pour les péchés des morts, car il avait de bons et religieux sentiments touchant la résurrection (et s'il n'avait eu aucune espérance que ceux qui étaient morts à la guerre dussent revivre, en vain aurait-il fait faire des prières pour eux) ; mais il considérait la glorieuse récompense qui attend ceux qui meurent saintement. C'est donc une sainte et salutaire pensée de prier Dieu pour les morts, afin qu'ils soient délivrés de leurs péchés. » (9).

M. A. - Observons d'abord.....

M. le Curé. - Que le livre des Maccabées est apocryphe... C'est ce que disent les protestants !

M. A. - Saint Jérôme, le traducteur de la Bible latine, saint Cyprien, se défient de l'authenticité de ce livre ; le Concile de Laodicée (365), saint Augustin, les 630 évêques du Concile de Chalcédoine ont refusé de le recevoir dans le Canon (10).

M. le Curé. - Cinquante évêques réunis à Trente, prélats, prêtres ou laïques, ont pensé autrement. Le premier et le second Maccabée sont placés parmi les livres canoniques (11).

M. A. - Il vaudrait la peine d'écrire une « histoire des variations des Conciles », elle serait éloquente pour démontrer le peu d'unité de la foi de l'Église catholique romaine !
Bien qu'apocryphe, interrogeons ce fameux. passage du livre des Maccabées.

M. le Curé. - Alors notre cause est gagnée !

M. A. - Le héros de l'indépendance juive, Juda Maccabée, ne priait pas pour que les morts aient un soulagement de leurs souffrances dans le Purgatoire, mais pour qu'il plaise à Dieu de leur accorder une résurrection bienheureuse, parce qu'il considérait la glorieuse récompense qui attend ceux qui meurent saintement.

M. le Curé. - Votre observation est judicieuse mais elle ne peut suffire. Dans quel but immédiat Juda agissait-il ainsi ?

M. A. - Persuadé que dans sa lutte contre les oppresseurs du peuple Juif, il défendait la cause sacrée du peuple élu, et qu'il agissait au nom de Jéhovah, il croyait que la gloire éternelle serait réservée de droit à ceux qui perdraient leur vie dans cette guerre sainte.
En parlant de résurrection glorieuse il excitait le courage de ses guerriers, comme Urbain Il réveillait l'ardeur des Croisés par la promesse d'une indulgence plénière.

M. le Curé. - En résumé le passage des Maccabées, apocryphe, et le fait qu'il présente un cas spécial, isolé, ne permet pas de le maintenir comme base du dogme du Purgatoire ou de la prière pour les défunts. L'Écriture sainte doit compléter ailleurs les données de cet important article de notre foi.

M. A. - J'attends toujours que vous me placiez en présence du dogme corrigé et vérifié par Jésus-Christ.

M. le Curé. - J'avoue que l'Évangile n'en parle pas ; il est souvent question de peines éternelles, de vie éternelle, mais le purgatoire n'est pas mentionné. Toutefois, nous possédons le témoignage de saint Paul :
« Dieu a exalté Jésus-Christ et lui a donné un nom au-dessus de tout nom, afin qu'au nom de « Jésus tout genou fléchisse dans le ciel, sur la terre et aux enfers (12). »
Il est évident que les âmes du purgatoire fléchissent aussi les genoux.

M. A. - Oui, si le purgatoire existe ! Mais ici, il n'est pas mentionné, ni indiqué ; l'apôtre désigne trois endroits bien distincts : le ciel, la terre, les enfers .....

M. le Curé. - Le purgatoire est prouvé néanmoins par les textes nombreux de l'Écriture, qui affirment que Dieu rendra à chacun selon ses oeuvres ; de telle sorte que ceux qui meurent étant coupables, même des moindres fautes, n'échappent pas au châtiment (13).

M. A. - Vous mettez toujours en question l'oeuvre de Notre-Seigneur. Le cri sublime poussé sur Golgotha : « Tout est consommé ! » n'est pas encore parvenu à vos oreilles ni à celles de vos fidèles. Vous leur réservez toujours une mort sans espoir.
Il n'en est pas moins vrai que les textes auxquels vous faites allusion envisagent non le purgatoire mais le jugement dernier (14).

M. le Curé. - Et le texte de saint Pierre ? Jésus est allé prêcher aux esprits en prison, c'est-à-dire dans le purgatoire (1 Pierre 3-19).

M. A. - Nous aurions beaucoup à dire sur ce texte si curieux emprunté au livre d'Énoch ; qu'il nous suffise de remarquer que l'apôtre n'a en vue que ceux qui avaient été incrédules au jour de Noé et que pour les autres, pour nous par conséquent le Christ est mort une fois pour nos pêchés. Cela exclut toute idée d'un état moyen des âmes souffrant pour un temps en expiation de leurs péchés (15).

M. le Curé. - Croyez-vous que la mort de Jésus a expié les péchés des incrédules du temps de Noé et les nôtres, d'une manière définitive ?

M. A. - Écoutez plutôt :
Jésus-Christ n'est le médiateur du Nouveau-Testament qu'afin que, mourant pour expier les transgressions qui n'avaient pu être effacées sous le premier (Testament), ceux qui sont appelés à l'héritage céleste reçoivent l'effet des promesses divines, en Jésus-Christ Notre Seigneur (16).

M. le Curé. - Je veux être de bonne foi et avouer que tous les textes invoqués par les théologiens catholiques romains ne prouvent rien en faveur du purgatoire.

M. A. - Si bien que ce dogme fameux du paganisme n'a pas été enseigné par Notre Seigneur, mais que, au contraire, la croyance populaire a été vérifiée et corrigée afin d'obtenir sa suppression.

M. le Curé. - J'attends à mon tour que vous m'en donniez la preuve.

M. A. - Jésus n'a pas aboli la loi, mais il l'a accomplie, donc, puisque le Deutéronome prohibait tout rapport, de quelque nature qu'il soit, avec les morts, Notre Seigneur n'a pas pu recommander de prier pour les morts (17).

M. le Curé. - Votre point de départ est plus solide que le nôtre. Vous n'invoquez pas un livre apocryphe !

M. A. - Étudions maintenant les paraboles de Jésus, relatives aux fins dernières. L'humanité est toujours séparée en deux fractions : d'une part les justes appelés à la vie éternelle ; d'autre part les méchants, rejetés, et condamnés aux peines éternelles ; il n'est jamais question d'un état moyen, d'un purgatoire.

M. le Curé. - Mon paroissien est-il de votre avis ?

M. A. - Voici la parabole du filet :
« À la fin du monde les anges viendront, et sépareront les méchants du milieu des justes ; et ils les jetteront dans la fournaise du feu (18). »

M. le Curé. - Jésus ne pouvait parler de purgatoire à ce moment puisque ce lieu de souffrances ne doit durer que jusqu'au jugement général (19).

M. A. - Prenons alors la parabole des serviteurs.
Le Maître dit aux bons serviteurs : « Entrez dans la joie de votre maître » ; et à celui qui n'a pas travaillé : « Jetez ce serviteur inutile dans les ténèbres extérieures : là sera le pleur et le grincement de dents (20). »

M. le Curé. - Ces « ténèbres extérieures » ne seraient-elles pas le Purgatoire ?

M. A. - Je réponds avec l'abbé Glaire : les ténèbres extérieures désignent l'enfer (21).

M. le Curé. - N'avez-vous rien de plus catégorique encore ?

M. A. - J'ai une preuve décisive, mais en dehors du Paroissien.

M. le Curé. - N'importe, dites-là.

M. A. - C'est la parabole du Mauvais riche.
Abraham dit à cet égoïste « enseveli dans l'enfer » : « Entre nous et vous, il y a pour jamais un grand abîme, de sorte que ceux qui voudraient passer d'ici à vous ou de là venir ici ne le peuvent pas (22). »

M. le Curé. - Je me rends ! L'exemple est on ne peut plus probant, car il est pris au cours même de la vie actuelle.... le mauvais riche est allé tout droit en enfer et non dans le purgatoire. Et Lazare ? Ce n'était pourtant pas un saint !

M. A. - Il a été porté par les anges dans le sein d'Abraham ...

M. le Curé. - Ne serait-ce point le purgatoire ?

M. A. - Le sein d'Abraham ! Vous n'oseriez pas dire, que le grand patriarche était dans le purgatoire ! L'abbé Glaire estime que c'était un lieu de repos des âmes des saints, jusqu'à ce que le Sauveur leur eut ouvert le ciel par sa mort.

M. le Curé. - Vous me gagnez à votre croyance, mais permettez-moi une dernière objection. Que ferez-vous des âmes pieuses qui n'auront jamais pu acquérir la Sainteté parfaite et qui mourront après leur vie de péché ?

M. A. - Votre dogme, vous ai-je dit, vous fait oublier l'oeuvre du Sauveur :
« Jésus-Christ nous a purifiés de nos péchés (23). » Les âmes pieuses purifiées par le sang de l'Agneau de Dieu jouissent de la vie éternelle. De quelle utilité serait un état moyen où il nous faudrait purger quoi ?... Puisque nos péchés sont effacés...

M. le Curé. - Je prends un cas extrême : le mourant a été un misérable toute sa vie. Au dernier moment la foi en Jésus-Christ illumine son âme..., est-il sauvé sans avoir à expier ses fautes ?
J'ai assisté pendant une nuit entière un criminel condamné à mort. La seule pensée qui a paru l'émouvoir c'est que Dieu miséricordieux le châtierait dans le purgatoire et qu'après cela il serait sauvé...

M. A. - N'a-t-il point douté de vos paroles ?

M. le Curé. - Il est vrai que jusqu'à la seconde fatale il a hésité... Jugez donc si je lui avais dit que s'il avait la foi il irait tout droit en paradis !

M. A. - Vous auriez atteint plus sûrement son coeur. Au lieu d'une parole humaine, d'un dogme de la foi catholique romaine, vous auriez dû lui apporter une parole divine, un pardon complet acquis à un grand prix. Il aurait fallu lui rappeler la scène sublime de Golgotha où Jésus disait au brigand crucifié à ses côtés :
« En vérité je te le dis, aujourd'hui, tu seras avec moi dans le paradis (24). »

M. le Curé. - Je n'y avais point songé... Et si le malheureux m'avait dit : « Vous n'êtes pas le Christ, vous », j'aurais pu lui répondre : « Non, mon ami, mais Jésus-Christ est le même, hier, aujourd'hui et dans tous les siècles... »

M. A. - N'est-ce point plus beau, plus consolant que la doctrine du purgatoire ? Un riche peu scrupuleux mais pour lequel on payerait bien irait plus vite au ciel qu'un honnête homme pauvre pour lequel la famille ne pourrait point payer de messes !

M. le Curé. - Je connais les abus de notre dogme et j'en souffre. La doctrine de Notre-Seigneur est supérieure à celle de nos Conciles. Elle oblige les âmes à travailler ici-bas à leur salut avec crainte et tremblement, au lieu de compter sur le purgatoire et sur les messes des morts. ..
Je vous tends fraternellement la main et je puis dire sans crainte : je partage votre foi et je condamne celle de Rome... L'Anathème du Concile de Trente n'a pas été prononcé !
« 0 mourants que le départ effraye, ne craignez pas ! Je puis rendre moins terribles vos derniers moments ! J'élèverai votre âme plus haut que la terre, toujours plus haut, jusque dans le ciel, où vous entendrez la douce voix du Sauveur vous dire : Aujourd'hui, tu seras avec moi, dans le paradis. »


(1) Exp. cat. Clerm., P. 128. 

(2) Platon, Gorgias ; Phédon. - Virgile, Enéide, livre VI.

(3) Auguste Nicolas, Études philosophiques sur le Christianisme, tome Il, p. 441. Paris, Pousseilgue, 1881.

(4) Similitude VI. Vision IV et passim. - Stromates, Livres IV et VI. E.

(5) Epiph. Hoeres. XXI; LXXV.

(6) August., Cité de Dieu, Liv. XXI, ch. 13 ; Liv. XXII, ch. 17 ; Sur la Vanité du Siècle, ch. 1er ; Contre hérét, ch. 43, ad quod vult Deus.

(7) Concile de Trente. Dernière session sous Pie IV, 3 décembre 1563. 

(8) Cardinal Bellarmin. Histoire du Concile de Trente de Sarpi et de Pallavicini. 

(9) La drachme d'argent ou rebah, équivalait à 0 fr. 83 de notre monnaie. - Il Maccab. 12-42 à 46. Exp. cat. Clerm., p. 128. P. R. Pour les Anniversaires, p. 963.

(10) August. Contra secund. Gaudent, Ep. I, cap. 31. Laodicée, Canon 60. Énumération des livres canoniques.

(11) Concile de Trente, IV, sess. sous Paul Ill, 8 avril 1546 1er décret.

(12) Philipp. 2-10. P. R. Le dimanche des Rameaux, p. 323.

(13) Nouveau-Testament, abbé Glaire, p. 821. - Textes qui établissent les dogmes catholiques.

(14) Math. 12-36. On rendra compte de toute parole oiseuse au jour du jugement. Math. 12-32. Le siècle à venir, selon Marc 3-28, signifie jamais. La parabole, Math. 5-25-26, s'élève contre le danger des procès et n'a rien à faire avec le purgatoire. Luc 12-58, présente la même leçon appliquée au jugement dernier, la prison ne peut représenter autre chose que l'enfer. 1 Cor. 3, 13-15 Le feu dont parle saint Paul, selon le témoignage des Pères, ce sont les épreuves du chrétien en cette vie qui sont un creuset de purification, et si l'on veut qu'il soit question d'un feu capable d'éprouver l'oeuvre de chacun, ce n'est pas du purgatoire dont il s'agit, mais du jour de la venue du Christ ; le jugement dernier soumettra à l'épreuve du feu l'oeuvre de chacun.

(15) Abbé Glaire.

(16) Hébr. 9. Le dimanche de la Passion, p. 307.

(17) Deut. 18-11.

(18) Math. 13-47 à 50. P. R. Commun des Vierges, P. 558.

(19) Exp. cat. Clerm., p. 129.

(20) Matth. 25-14 à 30. P. R. Commun d'un confesseur Pontife, p 533 La citation du Paroissien s'arrête au verset 24.

(21) Note sur Matth. 8-12. Voyez P. R. IIIe dimanche après l'Épiphanie, p. 265.

(22) Luc 16-19 à 31.

(23) Hébr. 1-3. P. R. Nativité de Notre Seigneur, P. 216.

(24) Luc 23-43. 
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