Il est écrit: TA PAROLE EST LA VERITE(Jean 17.17)... cela me suffit !

(13 AOÛT.)

Bénissons Dieu !


Psaume 34

Cantiques N° 1 et 12.


D'après la suscription, ce psaume a été composé par David, après qu'il se fut réfugié chez les Philistins pour échapper à Saül, et qu'il eut contrefait l'insensé devant Abimélec, pour éviter un nouveau danger de mort. Mais le passage où se trouve relaté cet épisode, 1 Sam. 21 : 10-15, parle du roi Akisch de Gath. On a fait valoir contre l'historicité de la suscription cette différence de nom. D'autres ont répondu que le nom d'Abimélec est un titre commun à tous les rois philistins, comme Pharaon était le nom général des rois d'Égypte.

Le ton du psaume est calme ; si ce poème a véritablement trait à l'épisode susmentionné, il a dû être écrit passablement après l'événement ; les émotions ont fait place au travail tranquille de la méditation. Notre psaume, en effet, est un de ceux qu'on appelle alphabétiques, parce que chaque petit verset ou demi-verset commence par une lettre spéciale selon l'ordre alphabétique ; on arrive ainsi à 22 versets. Tels sont les psaumes 25, 34, 111, 112, 119, 145, auxquels il faut ajouter les 9e et 10e qui ensemble parcourent la série alphabétique.

Cette disposition littéraire était faite sans doute en vue de faciliter la mémorisation de ces morceaux plutôt sentencieux et méditatifs, et ce caractère de l'enseignement semble bien apparaître aussi dans notre texte, v. 12 : Venez, enfants, écoutez-moi...

De tout ce qui précède et de bien d'autres observations sur les psaumes, il résulte que les suscriptions doivent toujours être prudemment contrôlées, vu qu'elles paraissent avoir été ajoutées généralement bien après la composition du psaume.

Les psaumes alphabétiques se prêtent moins facilement aux divisions que les autres, sans doute à cause même de leur structure spéciale. Cependant on peut distinguer ici deux parties : d'abord v. 2-11, où domine la reconnaissance ; puis v. 12-23 où domine l'enseignement.

1. Vers. 2-11. Je bénirai l'Éternel ! - C'est une résolution et non pas seulement une intention. Le ton ferme et décidé apparaît dans l'indication qui accompagne : en tout temps, et dans la répétition de la pensée sous une nouvelle forme : Sa louange sera toujours dans ma bouche.

Lorsque nous venons de recevoir une grâce de Dieu, au moment où nous échappons au danger, nous voulons bien volontiers bénir le Seigneur ; mais au bout de quelque temps, cette reconnaissance diminue, s'assoupit, se meurt. Peut-être le psalmiste en a-t-il fait l'expérience et veut-il se prémunir contre cette faiblesse. En tout cas, il rassemble toutes ses énergies pour bénir Dieu non seulement aujourd'hui, mais en tout temps. La bonté de Dieu a été si grande dans le passé qu'elle reste un sujet de louange inépuisable ! Elle est si fidèle dans le présent, si assurée dans l'avenir, que toujours et en tout temps, dans les jours lumineux et dans les jours sombres, le fidèle pourra bénir Dieu. On sent que ce sera une plénitude dans la durée, parce que c'est une plénitude dans l'intensité : Que mon âme se glorifie en l'Éternel ! Voilà le mot de celui qui a tout trouvé en Dieu et qui lui consacre toute sa vie !

Cette louange de Dieu, le psalmiste désire la prononcer assez haut pour que tout le monde l'entende, à commencer par les malheureux ! Qui, plus que le pauvre et le misérable, a besoin de connaître le secret du bonheur, la délivrance qui vient de l'Éternel ? Que les malheureux écoutent donc et qu'ils se réjouissent !

Le sentiment du psalmiste s'exalte ; il interpelle non seulement les malheureux, mais tous ceux qui l'entourent et, comme soulevant les âmes, il s'écrie : Célébrez avec moi l'Éternel ! Il y a dans ce mouvement une force spirituelle remarquable. Prier et rendre grâces pour soi-même, face à face avec Dieu, c'est déjà quelque chose de grand ; mais ce qui est plus grand, c'est de pouvoir entraîner les autres dans les mêmes effusions du coeur. Ce résultat n'est obtenu que par une reconnaissance débordante.

Le psalmiste motive dans une seconde strophe (v. 5-7) son chant de bénédiction et son appel dans le même sens adressé à son entourage. Il a fait une expérience bénie : J'ai cherché l'Éternel et il m'a répondit !

Quel encouragement pour tous ceux qui cherchent ! Jésus dira plus tard : Cherchez et vous trouverez. C'est une loi du monde spirituel aussi sûre que les lois du monde matériel ! Il faut chercher Dieu ; dans l'Ancienne Alliance, ce mot se comprenait bien, puisque Dieu ne se révélait que partiellement, que progressivement. Mais ce mot se comprend tout aussi bien dans la Nouvelle Alliance, où le fidèle doit vaincre beaucoup de difficultés en lui et hors de lui pour parvenir jusqu'à Dieu : fausses idées, mauvaises dispositions, obstacles des péchés à confesser, des fautes à réparer, crainte de l'opinion publique, et tant d'autres choses ! Dieu ne se cache pas, il tend continuellement à se faire connaître. C'est l'homme qui se cache dans ses ténèbres et qui doit faire effort pour en sortir et pour marcher à la rencontre de Dieu qui l'appelle.

Quand le psalmiste a cherché, Dieu a répondu, Dieu a délivré. Et cette expérience est si réelle, si certaine que maintenant elle peut-être généralisée ; cette loi se vérifiera toujours, quand on tourne vers Dieu les regards, quand un malheureux crie. La science examine quelques cas et en tire une loi ; pourquoi n'en serait-il pas de même dans le domaine spirituel, où nous avons affaire avec le Dieu fidèle, le Dieu créateur de toute loi physique ou morale ! Oui, l'expérience viendra toujours à l'appui des affirmations du psalmiste : pas de confusion, mais un visage rayonnant de joie, le salut dans toutes les détresses !

Dans une troisième strophe (v. 8-11), le psalmiste proclame encore la bonté du Dieu qui délivre. L'ange de l'Éternel campe autour de ceux qui le craignent. Rappelons que le mot hébreu traduit par ange signifie d'abord et tout simplement envoyé, messager ; diverses opinions se sont fait jour sur le sens à donner à ce mot « l'ange de l'Éternel » : 1° une apparition de Dieu sous forme visible et passagère ; 2° un être particulier et spirituel, un ange quelconque ; 3° un personnage unique et toujours identique, un ange créé qui représente Dieu ; 4° un être d'essence divine qui serait la première manifestation de Christ (1 Cor. 10 : 4-9).

À chacun de choisir ce qui lui semble bon et peut-être selon les passages et selon les écrivains sacrés. Dans tous les cas, c'est une intervention divine, et, dans notre texte, plutôt un envoyé quelconque de l'Éternel qui vient protéger le fidèle. Sa protection équivaut à un camp d'armée, elle nous met à l'abri des assauts les plus formidables. Quelle merveilleuse confiance en Dieu !

Aussi le coeur pieux déborde-t-il de nouveau et s'écrie-t-il: Sentez et voyez combien l'Éternel est bon ! Pour comprendre le psalmiste, il faut faire la même expérience que lui, il faut sentir (goûter, comme on peut aussi traduire) ; après seulement, on verra, on comprendra. Le fait est primordial, il est source de l'idée ; l'expérience est plus riche que l'explication ; la vie, plus importante que la connaissance. La doctrine doit jaillir de l'expérience religieuse ; il faut d'abord goûter, alors on peut parler en connaissance de cause.

Gardons-nous donc d'un esprit léger, frivole, frondeur n'allons pas juger avec précipitation, comme si nous avions tous les droits, toute l'autorité, toute la science. Premièrement le respect, l'humble désir de connaître Dieu : Craignez l'Éternel ! Tout est dans cette attitude ; à celui qui se courbe humblement devant le Seigneur, il ne manquera rien, ni pour le corps, ni pour l'âme. Les lionceaux Peuvent souffrir de la faim, mais ceux qui cherchent l'Éternel ne seront privés d'aucun bien.

Il. Vers. 12-23. Écoutez-moi ! - Le psalmiste exhorte à rechercher la justice de Dieu. Il s'adresse à ses fils, à tous ceux qui, plus jeunes que lui ou moins expérimentés, peuvent être appelés par lui : mes enfants.

L'enseignement qu'il veut leur donner est la crainte de l'Éternel. Si cette crainte a été qualifiée de « commencement de la sagesse » (Ps. 111 : 10 ; Prov. 9 : 10), c'est qu'elle renferme les premiers éléments du sentiment religieux : dépendance envers Dieu, respect de sa volonté, crainte de son jugement et de sa puissance. L'amour de Dieu, la paix du coeur, le zèle et la joie peuvent disparaître, sans que l'on devienne incrédule ou impie. Mais si la crainte de Dieu est foulée aux pieds, c'est l'impiété avec ses conséquences terribles. La crainte de Dieu est comme l'unique sol sur lequel peuvent germer et fleurir l'amour, la paix et la joie.

Et c'est bien la pensée du psalmiste dans cette première strophe (v. 12-15). Il cherche l'homme qui aime la vie, il l'appelle (v. 13). Qui désire être heureux ? Que celui-là agisse dans la crainte de l'Éternel. D'abord la crainte réprime ; il faut veiller sur sa langue et se garder de toute mauvaise parole. Mais il faut plus encore que la purification des lèvres, il faut celle du coeur, il faut celle de la conduite. Éloigne-toi du mal, c'est le premier effort à faire, puisque nous sommes par nature dans le mal. Fais le bien, c'est le second pas, ou, si l'on veut, l'effort parallèle au premier. On échappe au mal dans la mesure où l'on s'attache au bien, car l'homme ne peut-être sans rien faire, il n'y a pas de zone neutre entre le bien et le mal, c'est l'un ou l'autre.

Ce double effort doit être soutenu par le désir de la paix: Recherche la paix. Il y a dans la paix du coeur, comme un sûr régulateur de la situation morale, car, comme le dit souvent la Bible : « Il n'y a pas de paix pour le méchant » (Es. 48 : 22).

Dans une deuxième strophe (v. 16-19), l'enseignement tourne en promesse. L'Éternel est juste, il vient au secours des hommes droits, aussi vrai qu'il châtie les méchants. Quand, le fidèle crie, Dieu voit, Dieu entend (Ps. 94 : 9). Il est vivant, il s'intéresse à ses créatures ; il est attentif à leurs cris. Bien plus, il est amour et se plaît à venir en aide à ceux qui souffrent : Il est près de ceux qui ont le coeur brisé. Ordinairement, il semble dans la douleur que le ciel est noir, vide, froid ; que Dieu est loin, absent. Comme l'affirmation divine est différente ! C'est alors que Dieu est près, tout près ; mais les pleurs du coeur naturel troublent la vue et empêchent de le voir. Il faut un effort de l'homme et une grâce d'en haut pour reconnaître que Dieu est là, tout près.

L'Éternel voit, entend, est attentif, s'approche et surtout délivre. Il n'est pas dit : L'Éternel dispense les justes de toute épreuve, mais simplement « les délivre », ce qui est fort différent. Il sauve, c'est donc une intervention qui va jusqu'au bout, à la seule condition que l'esprit de l'homme, au lien de se raidir et de blasphémer, soit brisé, s'humilie jusqu'à l'abattement (v. 19).

La troisième strophe (v. 20-23) réitère ces promesses. Le malheur n'a pas les mêmes conséquences pour le juste et pour le méchant. Tandis que le malheur tue le méchant (v. 23), ce même malheur se borne à atteindre le juste ; mais l'Éternel le délivre de tout. Il garde les os du fidèle, aucun n'est brisé. La plus belle illustration de cette promesse est apparue en Jésus (Jean 19 : 36).

En définitive, Dieu accorde à ses bien-aimés pleine sécurité. Il délivre (ou rachète) leur âme et leur donne un refuge inviolable.

ILLUSTRATION

Vers. 8. L'ange de l'Éternel campe autour de ceux qui le craignent (voir Gen. 32 : 1-2 ; 2 Rois 6 : 14-23).
Dans son livre La vie parmi les Battacks, le missionnaire von Asselt raconte ce qui suit :
J'étais assis, un matin, dans la véranda de notre maison, lorsqu'un païen m'aborda, me salua et s'assit en face de moi. Après m'avoir regardé un moment, il me dit : Où sont les gardiens qui, la nuit, protègent ta maison ? - Je n'ai point de gardiens, je ne sais ce que tu veux dire, répondis-je. - Il me regarda avec surprise et reprit : N'as-tu pas placé des gardiens autour de ta maison ? - Non, répondis-je. - Mais, du moins, ne les connais-tu pas ? - Non. - Alors puis-je faire des recherches dans ta maison ? - Pourquoi pas ? Entre seulement.

Pendant que j'attendais tranquillement, il entra, visita toute la maison ; ma femme le vit regarder sous les lits et derrière les rideaux où nos habits étaient suspendus ; il parcourut toutes les chambres et revint.
Ce fut à moi de le questionner ; il me raconta ce qui suit:

« Lorsque tu es arrivé chez nous, nous avions des sentiments hostiles et rôdions autour de ta maison pour t'assassiner. Mais chaque fois que nous approchions, nous voyions une double rangée de gardiens qui l'entouraient. Un de nos meilleurs guerriers, l'ayant appris, se moqua de nous :
Vous n'êtes que de vieilles femmes, dit-il. Je vous y conduirai la nuit prochaine.
Il faisait clair de lune, lorsque nous nous acheminâmes vers ta hutte ; arrivés à quelque distance, notre chef, sabre au poing, nous crie : Si vous êtes des hommes, en avant !
Mais, tout à coup, il se retourne : Vous avez raison, dit: il y a une double rangée de gardes, serrés les uns contre les autres, tout autour de. la maison. Il faut s'en aller ! »

Aux nouvelles interrogations du païen, je répondis:
Ne vous ai-je pas dit dès le commencement que je ne suis pas un envoyé du roi de Hollande, mais que c'est le Dieu du ciel et de la terre qui m'a envoyé vers vous pour vous indiquer le chemin de la vie ?

Je courus chercher ma Bible et lui dis : Vois dans ce livre ; Dieu envoie des anges pour nous protéger, afin que dans votre folie païenne, vous ne nous massacriez pas. - Mais comment se fait-il que tu ne les aies pas vus ? dit-il avec étonnement. - Vois-tu, mon ami, ce livre est la Parole de Dieu et nous croyons ce qu'il nous dit, même sans le voir. Seulement vous ne pouvez pas lire cette Parole, c'est pourquoi Dieu vous a fait voir les choses elles-mêmes. (Feuille religieuse du canton de Vaud.)

Vers. 9. Goûtez et voyez combien l'Éternel est bon !
Dans une usine de Pittsbourg, trois ouvriers impies, travaillant sur une plate-forme haute de cent pieds, avaient affiché devant eux un écriteau biblique que l'un d'eux avait reçu à une réunion religieuse : Goûtez et voyez combien le Seigneur est bon ! Heureux ceux qui se confient en lui ! - Chaque fois qu'ils passaient au-devant, ils crachaient contre cet écriteau. Ils desservaient un haut fourneau, d'un côté jetant les matériaux au feu, de l'autre entretenant la flamme qui consumait les gaz empoisonnés qui sortaient de la fournaise par un tuyau. Cette flamme s'éteignit un jour ; deux ouvriers tombèrent asphyxiés. Le troisième n'avait qu'une chance de salut : rallumer la flamme. Ayant trouvé une allumette, il prit l'écriteau, y mit le feu, jurant à Dieu de se convertir, s'il le sauve de la mort. Le papier enflammé rallume les gaz délétères, mais l'homme tombe sans connaissance. Quelques minutes après, le secours vient par l'ascenseur. Les deux premiers étaient morts, mais lui survécut et put réaliser son serment.

G. PERRET-GENTIL.




Pour les petits.

Les enfants orgueilleux aiment à se glorifier, ce qui les rend insupportables. Il n'en était pas ainsi de David ; grand roi, grand capitaine, vaillant héros, de belle figure, il était cependant humble ; on le voit bien en lisant ses psaumes, spécialement le psaume 34 que nous lirons ensemble aujourd'hui. Au lieu de s'y vanter lui-même, il rend gloire à Dieu, qu'il nous enseigne et nous exhorte à glorifier à notre tour. Comment ?

1. Par nos louanges (v. 2-4). - Exaltez avec moi l'Éternel, dit David, célébrons tous son nom (au lieu de l'employer en jurant, à l'exemple des hommes mal élevés, grossiers, impies). Ce sont les louanges de Dieu que vous chantez à l'école du dimanche ; exemple : Gloire, gloire à l'Éternel (cant. 4). Je chercherai ta céleste puissance (c. 16). Grand Dieu ! nous te bénissons (c. 1). Les petits Suisses aiment à chanter leur belle patrie ; à combien plus forte raison ne doivent-ils pas chanter celui qui l'a créée et les y a fait naître ! Vous le pouvez aussi à la maison, où vos parents ont du plaisir à vous entendre ; dans vos courses, ce qui les rend moins fatigantes. C'est aussi louer Dieu que de le bénir de remercier) pour ses bienfaits, et David dit : Je bénirai l'Éternel en tout temps, donc certainement le matin, le soir, à ses repas. Voilà un bel exemple.

2. En comptant sur sa protection (v. 5-11). - David avait été souvent exposé à de grands dangers. Petit berger, il avait du combattre le lion et l'ours qui attaquaient ses moutons. Plus tard il fut en présence du géant Goliath. Bientôt il dut s'enfuir à travers les montagnes pour échapper au roi Saül qui était jaloux et voulait le tuer. Il dut même un jour se réfugier chez un roi des Philistins, et alors que se passa-t-il ? - Raconter le fait mentionné au verset 1er du psaume 34 (voir 1 Sam. 21 : 10-15 ; 22: 1). - Mais Dieu avait répondu à ses prières et l'avait secouru. Peut-être avez-vous été aussi quelquefois dans la détresse : vous aviez perdu votre chemin, ou un chien menaçait de vous mordre, ou un char de vous renverser, ou un méchant enfant de vous faire du mal (interroger les élèves au sujet de leurs petits chagrins, qui ne sont pas petits pour eux). Eh bien, vous avez été délivrés de vos peines ; c'est Dieu qui vous a secourus, peut-être même sans que vous ayez prié ; à plus forte raison vient-il au secours de ceux qui le prient ! « Quand un malheureux crie, l'Éternel entend, et il le sauve de toutes ses détresses ». C'est sa gloire d'être puissant pour secourir ses enfants, et vous le glorifiez en comptant sur son secours.

3. En obéissant à ses commandements (v. 12 -23). - « Venez, mes fils, dit David, écoutez-moi ! Je vous enseignerai la crainte de l'Éternel ». Il ne dit pas « la peur » (comment avoir peur du Père céleste, qui a pour nous le plus grand amour ?), mais la crainte, semblable à celle du brave enfant qui aime et respecte ses parents et craint de leur désobéir. Comme eux, Dieu ne veut pas que vous soyez menteurs, trompeurs, querelleurs ; il veut que vous vous détourniez de tout ce qui est mal et vous appliquiez à ce qui est bien, parce qu'il vous aime et prévoit tous les malheurs qui résulteraient de votre désobéissance. - Si vous avez la crainte de Dieu, ses yeux seront sur vous pour vous bénir et ses oreilles attentives à vos prières. Quand vous aurez du chagrin, il sera près de vous, il vous consolera, il vous protégera, il vous délivrera. Et si, après avoir fait une faute, vous en êtes affligés, il vous pardonnera. Il n'en est pas ainsi du méchant.

Répétez maintenant quelles sont les trois manières de glorifier Dieu : en le louant, en comptant sur sa protection, en obéissant à ses commandements. Si vous le glorifiez ainsi sur la terre, vous pourrez un jour, avec les anges, le glorifier dans le ciel.

L. N.

Partie de l'élève.

SUJET : Bénissons Dieu.
Psaume 34.
Versets à apprendre :
L'ange de l'Éternel campe autour de ceux qui le craignent, et il les arrache au danger. Sentez et voyez combien l'Éternel est bon ! Heureux l'homme qui cherche en lui son refuge ! (Ps. 34 : 8, 9.)
Les lionceaux éprouvent la disette et la faim, mais ceux qui cherchent l'Éternel ne sont privés d'aucun bien. (Ps. 34 : 11.)
Je bénirai l'Éternel en tout temps. (Ps. 34 : 2.)

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