Cantiques proposés :
N° 37. Saint-Esprit, source de vie...
N° 38. Oh ! viens sur nous
répandre...
Histoire d'un Papou
chrétien.
L'Église des Frères Moraves a
eu le privilège de travailler à
l'évangélisation des Papous de
l'Australie dès 1849. C'est au sud de ce
continent qu'elle a poursuivi une oeuvre
missionnaire bénie, jusqu'au moment
où il fallut se retirer, les derniers
survivants de la race aborigène étant
morts.
Le missionnaire Hagenauer quitta la station
de Ramahyuk au commencement de notre siècle,
après avoir travaillé pendant 50 ans
et avec un dévouement inlassable parmi ceux
qu'il a en la grâce d'amener aux pieds de
Jésus-Christ, leur Sauveur. En attendant,
cependant, une nouvelle porte s'était
ouverte sur la presqu'île de York. Depuis
1891 les Moraves s'y sont établis, soutenus
financièrement par les Presbytériens
de l'Australie. La mission du North-Queensland a
obtenu et obtient encore de merveilleux
succès aux stations de Mapoon, de Weipa et
d'Auroukoun.
C'est en automne 1849 que les missionnaires
Spieseke et Taeger quittèrent Londres. Ils
arrivèrent à Melbourne le 25
février 1850. On les accueillit de la
façon la plus encourageante et c'est avec
ardeur qu'ils se mirent à l'oeuvre sur les
rives du lac Boga. Les indigènes avec
lesquels ils entrèrent en contact se
trouvaient dans un état
d'infériorité physique et morale
indescriptible. On est allé jusqu'à
nier chez eux l'existence d'une âme
immortelle. « Auriez-vous cru au
succès d'une mission parmi les
Papous ? » demandait-on au pieux
gouverneur de la Colonie de Victoria.
« Jamais, à moins d'un. miracle du
ciel ! » répondit-il.
Parmi ces indigènes, victimes de
leurs vices, maltraités sans scrupules par
les blancs, on ne rencontrait que polygamie,
infanticide, anthropophagie, toutes les hontes du
paganisme le plus cruel et le plus infâme,
jointes aux maladies repoussantes
contractées dans les rapports avec
d'ignobles représentants de la civilisation
européenne.
Mais les premiers efforts de la mission
demeurèrent sans résultat. Nous ne
pouvons entrer ici dans l'examen des causes qui
décidèrent Taeger à abandonner
le travail entrepris sous des auspices
encourageants. Au mois de décembre 1856,
lui-même et ses compagnons d'oeuvre
rentrèrent dans la
patrie. « L'Église, qui n'avait
jamais vu d'infidélité pareille,
frissonna sous le coup de l'opprobre. Elle, dont on
avait vanté la persévérance
aux postes perdus, traversa une heure de profonde
et salutaire humiliation, écrit feu E.-A
Senft. Ses directeurs protestèrent
ouvertement contre l'erreur des missionnaires. Sans
promettre de la réparer, ni cacher les
grandes difficultés d'un nouveau
commencement, ils se déclarèrent
prêts à faire la volonté du
Seigneur. Et Dieu, pardonnant les faiblesses
humaines, confia, une seconde fois, l'Australie
à l'Église morave. »
À peine une année s'était-elle
écoulée, qu'on vit repartir Spieseke
avec Frédéric-Auguste Hagenauer. Ils
débarquèrent en 1858 à
Melbourne, puis ils allèrent
s'établir, non plus sur le lac Boga, mais
dans le district de Wimméra, dans le
voisinage de la petite ville d'Horsham.
À l'heure où ils abattirent le
premier arbre pour la construction de leur maison,
deux jeunes indigènes, Young Boney et Old
Charley se joignirent à eux, disposés
à prêter aux missionnaires le secours
de leurs bras.
Les noirs des environs, en effet, loin de se
montrer hostiles, donnaient aux missionnaires des
preuves de confiance et de soumission.
Boney et un de ses compagnons qui portait le
nom de Pepper, érigèrent
auprès des blancs une hutte d'écorce.
Certes ! leur nature païenne, le
péché sous tous ses aspects
reprenaient souvent le dessus. Se laissant emporter
par leurs passions ils participaient aux danses
nocturnes, aux abominations du paganisme le plus
affreux, mais ils se sentaient toujours de nouveau
attirés vers ces blancs qui leur donnaient
l'exemple constant de l'amour, de la douceur, de la
fidélité au travail.
Pepper fit de rapides progrès aux
leçons que les missionnaires donnaient
à quelques indigènes. Il se rendit
très vite utile dans les
différents travaux matériels
qu'exigeaient la construction et
l'aménagement de la station. Ses
maîtres pouvaient lui donner le
témoignage qu'il était
obéissant, humble, toujours prêt
à rendre service. Mais son
développement spirituel ne se fit pas sans
soubresauts.
Un jour on vit arriver 70 à 80
indigènes à la station, tous
désireux d'entendre les missionnaires.
Pepper les groupa sous un grand pin. Lorsque le
missionnaire eut terminé son allocution, il
engagea même son élève à
prononcer le « Notre
Père. » Tous avaient
écouté avec attention ; M.
Hagenauer pouvait se déclarer satisfait.
Mais voici que, la nuit étant venue, les
indigènes s'empressèrent d'organiser
un « corroboré », danse
païenne sauvage et
répugnante !
Le missionnaire se précipita au
milieu d'eux, les supplia de s'arrêter, mais
ce fut en vain et, assis à l'écart,
il ne put que prier pour ces malheureux. Le
dimanche suivant toutefois, il se forma une
nouvelle assemblée écoutant les
exhortations pressantes de M. Hagenauer. Cette fois
encore les noirs disparurent entraînant avec
eux Pepper et Boney. Les deux jeunes hommes ne
revinrent à la station qu'au lever du
soleil !
On se représente aisément la
douleur du missionnaire. Celui-ci ne leur
ménagea pas les reproches qu'ils avaient
mérités, mais il sut aussi toucher
leurs coeurs encore si peu affermis. Les deux
coupables reconnurent leurs torts. Peu
après, 80 des participants au
« corroboré » revinrent
à leur tour et malgré de nouvelles
exhortations de la part de M. Hagenauer, ils se
livrèrent à de nouvelles orgies
dès la nuit suivante. Ils se
fâchèrent même, lorsque le
missionnaire leur interdit de s'emparer des
vêtements et des vivres appartenant à
Pepper et Boney ; ils allèrent
jusqu'à vouloir détruire la hutte de
ces amis.
Pepper et son camarade furent obligés
de fuir. Cette fois encore les
sauvages cédèrent aux supplications
de M. Hagenauer, ils promirent de changer de
conduite, et dès le lendemain 65 d'entre eux
assistèrent au culte du matin !
Quant à Pepper, il passa encore par
bien des hauts et des bas. Malgré tout ce
qu'il avait déjà reçu,
malgré toute l'affection de son père
spirituel, il se laissait envahir parfois par un
esprit de révolte, de paresse et par une
humeur si sombre qu'il fallut l'éloigner
pendant quelque temps. Retombé très
bas à cette époque de sa vie, Pepper
reconnut son péché, mais on ne
distinguait pas encore chez lui une sincère
repentance.
Le 18 janvier 1860, toutefois, au moment
où le missionnaire Spieseke expliquait
à un groupe de noirs la parabole du bon
Berger, Pepper, ne se contenant plus, poussa cette
exclamation : « Que cela est
doux ! » Et le soir, entrant dans la
chambre du missionnaire, il ajouta : "Laisse
moi parler de l'état de mon âme !
Je ne me comprends plus. J'ai pleuré sur mon
péché ; cette nuit j'ai
crié de détresse. Et quand, tout
à l'heure, je suis descendu à la
rivière pour y puiser de l'eau, je me suis
souvenu et je n'ai pu me défaire de l'image
de Jésus luttant dans le jardin
jusqu'à verser des gouttes de
sang. » On comprend quelle fut la joie du
missionnaire, et que, s'agenouillant avec Pepper,
il rendit grâces au Seigneur et lui demanda
de nouvelles lumières et de nouvelles forces
pour cette âme touchée à
salut.
À peine saisi par l'Esprit de Christ,
le jeune indigène se sentit pressé
à rendre témoignage à son
tour. Un jour on le trouva entouré de
cinquante Papous auxquels il annonçait le
Sauveur. Il luttait, afin de rester ferme au sein
des ombreuses tentations qui l'environnaient. Et
lorsque de nouvelles danses se
préparèrent, lui-même, 4 jeunes
gens et quelques vieillards tinrent bon. Aucun
d'eux ne quitta la station.
Peu à peu les missionnaires
arrivèrent à la conviction que le
moment était venu de préparer Pepper
au baptême. À plusieurs reprises il en
avait exprimé le désir. Ce qui
s'était passé en lui n'avait pas
été le feu de paille d'une
émotion momentanée, mais le
début d'une oeuvre qui devait aller
s'approfondissant sous l'influence de
l'Esprit.
On fixa le 12 août pour le
baptême de Pepper. Le même jour on
voulait procéder à la dédicace
de la chapelle d'Ebenézer. Beaucoup d'amis
chrétiens et de nombreux aborigènes
accoururent, désireux d'assister à
une fête comme jamais encore on n'en avait
célébré dans ces parages. Le
premier Papou allait être admis dans
l'Église chrétienne !
Le pasteur Chase de Melbourne
prononça un émouvant discours sur
Jean 6. 35. Puis le missionnaire Spieseke baptisa
Pepper, auquel fut donné le nom de
Nathanaël. « Jusque tard dans la
nuit, écrit M. Senft, ces lieux
qu'illuminaient les rayons de la grâce
divine, retentirent des cantiques de louanges
d'hommes heureux. »
Il n'est point dans notre intention de
parler du développement heureux qu'a pris la
mission morave parmi les Papous dans l'Australie
méridionale, ni de la fondation de Ramahyuk
dans le Gippsland. Nous nous bornons à
suivre Nathanaël Pepper dans sa
carrière de chrétien. Ne nous cachons
pas que celle-ci ne saurait être
comparée à une ascension constante
vers la lumière. Nathanaël ne fut pas
un saint et ses progrès dans la vie
chrétienne subirent à plusieurs
reprises des arrêts douloureux. Mais il a
fini par atteindre le but qui lui était
proposé, et les missionnaires ont pu lui
rendre un excellent témoignage à
l'heure de sa mort. Il ne faut pas oublier qu'une
situation particulière
lui était faite en tant que premier
chrétien d'une Église
indigène. Certes ! les missionnaires
furent assez sages pour ne pas le mettre en avant,
mais il est assez naturel que Nathanaël
attirât l'attention d'amis et
d'étrangers en passage. Quoi qu'il en soit,
il dut se rendre compte à plus d'une
occasion qu'il portait son trésor dans un
vase de terre fragile et impur et que pour lui,
comme pour tout autre disciple de Christ, il n'y a
qu'un chemin qui conduise à la
félicité. Ce chemin est celui du
renoncement et de la mort à soi-même,
et de la lutte sans trêve ni repos contre la
chair et ses convoitises.
Au début de sa carrière
chrétienne, ses maîtres ne purent
assez relever l'oeuvre de la grâce divine
opérée dans cette âme.
Nathanaël prouvait qu'à l'école
de Jésus-Christ, il était capable de
résister aux nombreuses tentations qui
l'assaillaient de toutes parts. Il suivait joyeux
son chemin ; il avait renoncé à
son existence antérieure de vagabond. Il
prouvait d'une manière touchante son
attachement à ceux qui lui avaient
annoncé le salut en Jésus-Christ. Il
faisait de si rapides progrès à
l'école, qu'il fut bientôt capable de
lire couramment la Bible et d'aller la faire
connaître à ses compatriotes.
Un de ses frères se décida
à venir s'établir auprès de
lui le missionnaire alla jusqu'à lui rendre
le témoignage qu'il était un
« sel » parmi les
indigènes. Il les engageait à rentrer
en eux-mêmes, à
réfléchir à leur état
misérable et aux grandes
vérités
évangéliques.
Un commerçant de Melbourne
arrivé à Ebenézer y fut
charmé de l'accueil que lui fit
Nathanaël Pepper et des connaissances que cet
indigène avait acquises.
Un voiturier demanda un jour au missionnaire
s'il se rendait à Ebenézer. Lorsque
celui-ci se fut fait connaître,
l'étranger lui dit : « Bien,
veuillez alors saluer Pepper et remettez-lui ce
paquet.
J'ai
appris avec joie qu'il est devenu un disciple de
Jésus. Je lui ai acheté. un livre en
souvenir. Dites-lui que je prie beaucoup pour
lui. » Cet homme ne voulut pas dire son
nom, mais lorsque Nathanaël eut reçu le
livre, il s'écria :
« Oh ! c'est Jim, c'est un brave
homme qui nous a beaucoup parlé de
Jésus. »
À l'époque du premier amour
succéda toutefois une phase au cours de
laquelle Pepper se montra moins zélé,
vexé surtout de ce que ses compatriotes ne
l'écoutaient pas comme il le
désirait. Et cependant, grâce à
son ministère, on put baptiser un second
Papou à Ebenézer.
M. Hagenauer parle alors de patience et de
support dont il faut user envers lui. Pendant son
absence Nathanaël a eu recours aux conseils
d'un sorcier païen, mais il s'en est
profondément humilié. Les plaintes se
multiplient cependant. « Nous avons fait
de tristes expériences, écrivent les
frères d'Ebenézer, le 12 novembre
1862 ; Nathanaël en particulier a
cessé, de lutter contre les mauvais
penchants de son coeur ; il a presque eu le
dessous. » Mais ils ne vont pas
jusqu'à douter de l'amour du jeune
chrétien pour son Sauveur, et ils
s'exhortent mutuellement à ne pas perdre
courage à son sujet, mais à le
traiter avec toute la prudence qu'exige son
cas.
Le 21 mai 1863 Pepper épousa une
jeune fille papoue. Heureux dans son nouvel
état, il y eut un nouvel
épanouissement de sa vie religieuse. Les
missionnaires ne se plaignirent plus de lui. Un
retour définitif à la foi joyeuse et
victorieuse ne se manifesta qu'à partir de
1864, année où le jeune époux
contracta la tuberculose.
« Nathanaël est alité, il ne
se relèvera probablement pas de sa maladie,
écrit le missionnaire Hartmann, mais son
âme est saine et pleine de vie. Il n'a pas
peur de mourir, il se réjouit d'être
auprès de son Sauveur. L'amour de Dieu en
Christ le remplit. Ah !
s'écrie-t-il, si seulement je pouvais encore
mieux l'aimer. Il est si bon et il m'aime
tant ! Nous prions que Dieu nous le
conserve ; cependant, que sa volonté
soit faite et non la nôtre. »
Quelques semaines plus tard, M. Spieseke ajoute ces
mots : « Je puis dire que la foi
confiante de ce jeune homme a contribué
à nous encourager et à nous
édifier. »
Ce qu'on osait à peine croire se
produisit cependant. Nathanaël, après
avoir perdu le poumon gauche, se remit. Ce fut un
vrai miracle. Bientôt il se leva et
commença même à travailler. Sa
femme, tombée malade à son tour, se
guérit aussi. Et l'expérience qu'ils
venaient de faire contribua à les affermir
tous deux dans la vie chrétienne.
Nathanaël participa dès lors bien
souvent à la présidence des cultes du
soir, et les rapports de la mission ne firent que
discrètement mention de lui.
Or voici qu'en 1867 la nouvelle se
répand que 4 jeunes chrétiens, parmi
lesquels Nathanaël Pepper, ont dû
Être exclus de la Cène et de la
participation active aux cultes, à cause de
fautes très graves ! Quelle douleur
pour les missionnaires, quelle humiliation avant
tout pour Pepper ! Heureusement que celui-ci
ne s'endurcit pas, mais qu'il reconnut franchement
son péché et la justesse du
châtiment qui lui avait été
infligé.
Avec le secours de Dieu, il fit humblement
pénitence, et cette nouvelle crise lui
profita à salut. Elle devait être
suivie d'une grande épreuve, de la mort de
Rachel, sa femme chérie. Plus ou moins
délicate, on l'avait placée dans un
hôpital où elle s'endormit plus
rapidement qu'on ne l'aurait cru, après
avoir beaucoup prié. Toutes ces
épreuves contribuèrent à faire
de Nathanaël la personnalité
chrétienne, forte et sanctifiée telle
que les missionnaires l'ont connue dès lors.
Pour lui faire du bien et lui donner
l'occasion de se relever entièrement, on lui
proposa d'aller s'établir à la
station de Ramahyuk. C'est avec bonheur qu'il
accepta cette proposition. En 1869 Nathanaël
Pepper partit pour cette station fondée par
M. Hagenauer trois ans auparavant. Dès son
arrivée il fut un aide précieux du
missionnaire. Nathanaël se bâtit une
maison, vrai modèle de propreté et de
goût ; il se remaria en 1870 avec une
jeune chrétienne, nommée Louise, qui
avait servi chez le missionnaire. Elle fut une
épouse modèle. Dans les cultes il
parlait avec chaleur et conviction,
prononçant d'excellentes prières. Il
faisait des visites dans les familles
indigènes, encourageant les uns, exhortant
les autres. À plusieurs reprises
Nathanaël entreprit des voyages
d'évangélisation dans la brousse. On
le fit parler à l'occasion de fêtes
des missions dans les villes voisines.
Le succès qu'il remportait un peu
partout n'avait plus le pouvoir de lui nuire. Il se
connaissait trop bien pour ne pardonner toute
gloire au Seigneur. Peu à peu, cependant,
d'inquiétants symptômes de son
ancienne maladie reparurent ; il vit augmenter
un état de dépérissement qui
l'obligea à garder le lit, et le 7 mars 1876
il eut la joie d'être recueilli dans les bras
de son Sauveur.
Nathanaël Pepper a été
une lumière au sein de son peuple.
Doué et toujours prêt à rendre
service aux missionnaires et à ses
compatriotes, il était aimé et
chéri de tous. L'humilité, la
fidélité et un grand besoin d'ordre
le caractérisaient. Il avait un don
remarquable pour la prière. Il se
connaissait bien lui-même, et dans le
sentiment de sa faiblesse, il s'appuyait uniquement
sur celui qui avait pardonné ses
péchés. La nuit avant sa mort, il fit
venir, l'un après l'autre, tous les
habitants de Ramahyuk et les exhorta à
chercher le Seigneur et à demeurer
fidèles. Lorsque M.
Hagenauer prononça une dernière
prière à son chevet, il éleva
soudain la main et s'écria :
« Je vois Jésus ! »
puis il s'endormit en paix.
Nathanaël Pepper n'a pas
été un saint. Mais, pécheur
ayant trouvé grâce, il a rendu un
vivant témoignage qui a produit beaucoup de
bons fruits.
AUG. BRINDEAU.
Aujourd'hui
est la fête de
Pentecôte,
célébrée cinquante
jours après Pâques en
souvenir du grand événement
qui eut lieu cinquante jours après
la résurrection du Seigneur
Jésus-Christ. - Raconter
brièvement les faits. (Actes, chap.
2.) - On vous a raconté, et vous
vous souvenez comment les apôtres,
en particulier saint Paul (rappeler les
dernières leçons),
annoncèrent ensuite
l'Évangile et travaillèrent
ainsi à la venue du règne de
Dieu dans le monde. - Malheureusement il
est loin d'y être établi
partout, c'est pourquoi nous ne devons pas
cesser de le demander à Dieu par
nos prières, ainsi que Jésus
nous l'a recommandé en nous disant
de prier chaque jour : Que ton
règne vienne.
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