Il est écrit: TA PAROLE EST LA VERITE(Jean 17.17)... cela me suffit !

(5 MARS.)

Le serviteur impitoyable. Pardon divin... pardon humain.


Matthieu 18 : 21-35.

Cantiques proposés :
N° 107. Nous t'implorons, ô bon Père... - N° 108. Ah ! qu'il est beau de voir des frères...


Les personnages que Jésus met en scène dans ses paraboles sont si vivants, si expressifs, qu'ils éveillent toujours soit notre admiration, soit notre indignation. Voyez le bon Samaritain, le père de l'enfant prodigue, le péager ; comme il fait bon penser à ces hommes-là ! Et voyez le pharisien, le juge inique, le lévite, l'ennemi ; quels gens antipathiques ! Le serviteur impitoyable est peut-être le plus repoussant de tous ces hommes. Est-il possible de rencontrer un individu aussi méchant, aussi stupide, aussi ridicule ? Méchant, car on vient de lui remettre une dette énorme, de lui faire un cadeau princier, et il n'a pas pitié de ce camarade chargé de famille. Stupide, car il devait bien penser que son maître apprendrait sa conduite abominable et le punirait. Ridicule, car il est toujours risible de voir des hommes qui s'aplatissent devant leurs supérieurs et qui ensuite se vengent sur leurs subordonnés, comme ces caporaux qui, avec leurs hommes, jouent au colonel pour se rattraper d'avoir dû obéir. J'ai vu des enfants se fâcher tout rouges après avoir entendu cette parabole et s'écrier : « Si nous l'avions tenu, celui-là, c'est bien lui que nous aurions saisi à la gorge ! »

Eh bien, nous le tenons, le serviteur impitoyable ! où cela ? c'est nous-mêmes. Toutes les fois que nous refusons de pardonner à quelqu'un qui nous a fait du mal, nous sommes méchants, stupides et ridicules. Méchants, car nous faisons de la peine à Dieu et à nos frères. Stupides, car nous savons bien que Dieu ne nous pardonnera pas dans ces conditions et qu'il nous punira. Ridicules, car de pauvres pécheurs, à qui Dieu doit sans cesse pardonner de si grosses offenses, ont autre chose à faire qu'à se fâcher et à se croire blessés pour les moindres torts qu'on a à leur égard. Voilà un homme pour lequel Dieu a donné ce qu'il a de plus précieux, son fils, et cet homme serait incapable de pardonner à celui qui lui a fait tort de quelques francs ! Un homme auquel Dieu a pardonné son égoïsme, son orgueil, son mensonge, et il ne sait pas donner en échange le pardon d'une faute beaucoup moins grave ! Un homme qui n'a, pour entrer au ciel, qu'un geste à faire, pardonner, et qui préfère, se rendre malheureux pour toute la vie et pour l'éternité ! Dites si ce n'est pas triste, et dites que vous voulez essayer de pardonner. Il faut s'y exercer quand on est enfant, parce que plus tard c'est toujours plus difficile.

Il faut s'exercer d'abord dans les toutes petites choses, et dans ce domaine le pardon prend la forme de l'oubli. Il ne faut pas gâter ce beau mot de pardon en l'appliquant à des bagatelles qu'il faut savoir ne pas prendre au sérieux et qu'il faut bien vite oublier : un coup de coude qu'on a reçu d'un maladroit, une parole un peu vive entendue d'un impatient, une petite niche pas même méchante, un mot mal compris,

On ne fait pas à ces choses-là l'honneur de s'y arrêter, on les oublie. Il y a un vilain défaut qui s'appelle la susceptibilité et qui consiste précisément à se sentir blessé pour la moindre chose et fâché dès que quelqu'un, par mégarde, vous marche sur les pieds. Le susceptible se rend malheureux en voyant des montagnes là où il n'y a que des taupinières, et en croyant entendre des injures quand ce n'est qu'une parole prononcée sans y faire attention. Il se rend insupportable, car on ne sait jamais avec lui si on ne va pas le froisser ; il faut prendre des précautions pour lui adresser la parole et mettre des gants pour le toucher. Surtout entre frères et soeurs, qui vivent continuellement ensemble et ne peuvent éviter certains frottements, la susceptibilité complique beaucoup l'existence.

Passons à des choses plus graves et pour lesquelles il vaut la peine d'employer le mot de pardon. Là encore, il y a bien des cas où nous avons de la peine à pardonner et où il n'y aurait pas même besoin de pardon, tout simplement parce qu'on ne nous a pas offensé. C'est nous qui l'avons cru, à tort. C'est surtout vrai quand on nous rapporte certains propos qui ont été tenus sur notre compte. Nous voilà blessés, et une brouille s'ensuit. Or sommes-nous bien sûrs que les choses ont été dites comme elles nous ont été rapportée ? Savons-nous aller simplement au soi-disant offenseur pour lui dire  : est-ce bien vrai que tu as dit cela de moi? Souvent il sera encore plus surpris que nous des propos qu'on lui a mis sur les lèvre  ; ou bien, s'il les a tenus, ce n'est pas du tout dans l'intention de nous nuire, ni avec le ton méchant que leur a donné le rapporteur. Il suffit d'une simple, et franche explication pour dissiper le malentendu. Nous pensions qu'il fallait pardonner, et voici, il ne fallait que s'entendre. Et c'est peut-être nous qui aurons à demander pardon d'avoir pu croire si facilement du mal d'un ami. Dans tous les cas, il faut savoir exactement si vraiment on a voulu nous offenser.

Nous voilà maintenant au coeur du sujet : on nous a offensés, on nous a fait tort. Nous avons été calomniés, dépouillés, blessés. Que faire ? Pardonner. Mais je ne peux pas oublier ! Il ne s'agit pas d'oublier. Pardonner, c'est plus que, cela. C'est (l'étymologie est peut-être fantaisiste, mais le sens est très clair) « donner par-dessus », accorder plus d'affection qu'auparavant à celui qui a fait le mal, penser à lui avec plus d'amour encore, prier pour lui et profiter des occasions pour lui faire plaisir, pour lui rendre un service. C'est faire comme Jésus qui, voyant que les hommes ne l'aimaient pas, a donné sa vie pour eux et les a ainsi forcés à l'aimer. Le vrai pardon vient du coeur (v. 35).

Pardonner, ce n'est pas seulement dire qu'on pardonne. Que de fois on entend dire : J'ai pardonné, je n'y pense plus. et on s'aperçoit qu'au fond celui qui parle ainsi n'a pas pardonné du tout et y pense toujours. On a pardonné, mais quand même on ne se salue pas et on ne se donne pas la main. On a pardonné, mais à toute occasion on lance une parole méchante à l'égard, de l'offenseur, on cherche malgré tout à se venger. On a pardonné, mais on ne peut pas aimer. Or pardonner, c'est aimer, aimer celui qui nous a offensés plus que s'il ne l'avait pas fait, et le lui témoigner.

Pardonner, c'est très difficile, c'est même ce qu'il y a de plus difficile au monde, et quand Jésus a placé dans sa prière « comme nous pardonnons », il savait bien ce qu'il faisait, il savait que lorsqu'on est parvenu à pardonner, tout le reste est gagné et tous les autres défauts sont facilement vaincus. Il faut trois choses pour y arriver, la réflexion, la prière et l'action.

Réfléchissons à l'offense qu'on nous a faite, non pas pour agrandir notre blessure, ruminer notre chagrin et préparer notre vengeance, mais devant Dieu, et pensons ceci : d'abord toi-même tu as besoin du pardon de Dieu, tu lui as fait souvent de la peine, tu as commis des actes qu'il condamne et pour lesquels il pourrait te punir. Dieu ne t'a pas puni, il t'a pardonné, il t'a remis ta dette. Ensuite toi-même tu as besoin du pardon des hommes, tu n'es pas si parfait que tu n'aies jamais fait de tort ou de peine à quelqu'un, tu serais bien fâché si on te gardait toujours rancune et si on se vengeait de toi ; tu trouves que ceux que tu as offensés, ont été bien prompts à se fâcher, et bien durs de te refuser le pardon ; tu ne voudrais pas être comme eux. N'as-tu peut-être pas, autrefois ou récemment, fait de la peine justement à la personne qui maintenant t'a blessé ? N'as-tu pas provoqué l'injure ou le dommage par ta manière d'être ? Et puis, pense encore ceci : c'est que ceux qui font le mal sont malheureux, ils ne peuvent pas prier, ils souffrent, quand même ils ont l'air satisfaits. Et encore, pense à Jésus. Quand tu auras bien réfléchi, tu te diras que tu veux pardonner.

Il ne suffit pas de vouloir, il faut pouvoir. Et tu ne peux pas ! Alors prie. Demande simplement à Dieu de t'aider à pardonner. Demande-lui pardon de ce que ton coeur est si dur qu'il ne peut pas faire ce que Jésus a fait. Laisse un instant de côté dans ta prière l'offense qui t'a été faite pour ne penser qu'à tes torts envers Dieu. Tu verras qu'il n'attend pas que nous ayons pardonné pour nous accorder son pardon. Il le donne tout de suite. Mais tout de suite aussi son amour nous presse de pardonner et nous donne la force de le faire. Le pardon de Dieu transforme notre coeur et nous rend capables de faire ce qui nous paraissait impossible. Il a tout de suite remis la dette à son débiteur. Mais cela allait de soi que le débiteur devait remettre sa dette à son camarade. Pardonner est impossible à l'homme, mais tout est possible à Dieu. Demandons-lui, nous verrons comme cela nous deviendra facile.

Tellement facile que notre première pensée, après avoir prié, sera de faire un acte d'amour en faveur de celui qui nous a offensé. Voilà que tout naturellement nous prions pour lui, pour que Dieu le bénisse. On peut prier pour une personne sans l'aimer, mais on ne peut plus haïr ceux pour lesquels on a prié. Dieu nous a inspiré, l'acte que nous allons accomplir, la parole que nous allons dire, l'attitude que nous devons prendre. Allons vite, et, agissons. Et si celui qui nous a fait du mal ne veut pas de notre pardon, et s'il méprise notre affection ! Qu'importe. Jésus a donné son pardon sans savoir si les hommes en voudraient. Il est possible qu'on ne voudra pas du nôtre, nous continuerons à aimer, et sans paroles, puisqu'on n'écoute pas, nous témoignerons par nos actions, que notre pardon est complet et véritable. Plus tard, nous en verrons les fruits. La méchanceté ne résiste pas à l'amour.

Ne voulons-nous pas essayer ? Il cri résultera trois grandes bénédictions:

Bénédiction dans nos rapports avec Dieu ; celui qui pardonne fait plaisir à Dieu. Il ne faut pas se représenter Dieu comme un être perdu dans les nuages, qui n'a pas de sentiments, de joies ou de peines. Notre Dieu aime, donc il souffre. Il souffre de voir les hommes se haïr et se battre. Il a tant souffert cette année à cause de la guerre. Il souffre de penser que le sacrifice de son Fils est inutile pour tant d'hommes. Il a de la joie, une joie immense, toutes les fois qu'un pécheur se convertit et qu'un de ses enfants fait une bonne action. Pensons à cela, c'est si beau de faire plaisir à Dieu, de lui aider à faire son oeuvre d'amour dans le monde. On ne peut pas lui aider mieux qu'en pardonnant parce qu'ainsi on donne titre idée à ceux qui ne le savent pas de ce qu'est son pardon. Quand on pardonne, on est comme un représentant, une image du Père qui veut pardonner. Nous aimons Dieu, ne lui faisons pas de chagrin, il en a déjà tant ! Pardonnons, et il nous bénira. (v. 31. La tristesse des gens de la maison).

Bénédiction dans notre vie personnelle. Il n'y a rien qui gâte la vie comme la rancune ou l'amertume. Quel poids de moins sur le coeur quand on parvient à aimer. Par le pardon, notre âme se fortifie. On croit souvent le contraire, on dit : Pardonner, c'est être faible, un homme fort ne pardonne pas. Comme c'est faux ! Voyez Jésus, le trouvez-vous plus faible parce qu'il a pardonné à ses ennemis ? est-ce qu'il vous fait l'effet d'un lâche ? L'auriez-vous trouvé plus fort s'il avait maudit ses bourreaux ? Quand, au dernier repas, il tendait à Judas le morceau trempé, est-ce qu'il a été faible et lâche de ne pas l'invectiver ? Quand Pierre l'a renié et trahi, est-ce que Jésus a été un lâche en lui rendant son amour ? Il n'y a pas d'acte plus viril, plus vaillant, que celui qui consiste à pardonner. Notre coeur se dit : par ton naturel, tu es porté à haïr, à détester, à te venger. Tu vas briser ce naturel, être maître de toi, être fort, et tu pardonneras. Ainsi tu te mettras au-dessus du péché.

J'ai connu un jeune Belge qui fut jeté à la porte par son père à l'âge de douze ans. Abandonné à lui-même, il mena une vie lamentable, allant jusqu'au vol et à la prison, gardant dans son coeur une haine terrible pour ce père dénaturé. Lorsqu'il eut rencontré Jésus et se fut donné à lui, il comprit qu'il devait tuer cette haine. Longtemps il lut et relut son Évangile, mais quand il arrivait à des paroles de pardon, il ne pouvait pas continuer. Même il déchira la feuille où se trouvent ces paroles : « Père, pardonne-leur car ils ne savent ce qu'ils font. » La haine lui brûlait le coeur. Un jour, son coeur fut rempli par un autre sentiment, il se fiança à une jeune fille pieuse que Dieu avait placée sur sa route. Il comprit alors l'immense amour de Dieu qui lui avait pardonné tous ses péchés puisqu'il lui donnait, à lui, misérable, une femme si bonne. Alors il écrivit à son père une lettre magnifique pour l'inviter à son mariage et lui raconter son bonheur. Trouvez-vous que ce garçon a été un lâche ? Je puis vous dire au contraire qu'il a été un vaillant et en a donné les preuves.

Bénédiction enfin pour les autres. L'enfant prodigue revient à la maison paternelle. Son pas est hésitant, ses lèvres tremblent. Il sait bien ce qu'il veut dire, mais comment sera-t-il accueilli ? Si le père était arrivé avec rudesse, avait refusé son pardon, peut-être que le pauvre garçon découragé serait reparti. Si le père avait fermé sa porte, l'enfant était perdu. Mais quand il voit le regard de son père, ses bras tendus, son coeur se fond, et il est sauvé. Beaucoup attendent ainsi, ils savent qu'ils ont eu tort. Mais ils n'osent pas demander pardon, ils craignent d'être mal reçus. Le salut de leur âme dépend de la manière dont celui qu'ils ont offensé les traitera. Un regard dur, une parole méchante, ils partiront pour toujours. Le long regard d'amour qui pardonne avant même d'avoir entendu la parole du repentir fera fondre leur coeur. En pardonnant, nous aidons Dieu à sauver les âmes.

Remarque. - On trouvera peut-être que j'ai pris le sujet par son petit côté et traité trop légèrement la question du pardon de Dieu. Cette question n'est pas à la portée des enfants dans toute son ampleur, car ils n'ont pas encore le sentiment du péché entraînant la condamnation totale et la nécessité de l'expiation. La mine était assez riche en restant sur un terrain qui leur est familier.

PAUL VITTOZ.




Pour les petits.

Aujourd'hui j'ai à vous raconter une histoire bien attristante, l'histoire d'un méchant serviteur et du châtiment qu'il eut à souffrir.

1. Raconter la parabole (Mat. 18 : 23-34) en laissant de côté pour le moment les versets 21, 22 et 35. Expliquer les expressions faire rendre compte, talent (5000 Fr.), dette acquittée, remettre la dette, denier (70 cent.), bourreau (ici : gardien impitoyable des esclaves au travail). - Le méchant serviteur à qui une dette énorme avait été remise, et qui ne voulut pas remettre une toute petite dette à son compagnon de service, fut emprisonné et obligé de travailler sous la surveillance de gardiens sévères, jusqu'à ce qu'il eût payé tout ce qu'il devait. N'était-ce pas bien fait ?

2. Voici encore une autre histoire tout aussi triste : c'est celle d'un méchant garçon qui avait pris un jour de l'argent dans la bourse de sa maman et était allé chez le confiseur acheter du chocolat et des caramels pour les manger en cachette. Il fut découvert et allait être puni sévèrement ; mais il se jeta aux genoux de sa maman, lui promit qu'il ne le ferait plus, et elle lui pardonna. Bientôt après, il vit que son petit frère lui avait pris une estampe de peu de valeur et la lui avait un peu déchirée. Aussitôt, comme un furibond, il se mit à le battre en criant : « Pourquoi m'as-tu déchiré mon estampe ? Tu m'en donneras une autre. » La maman accourut en entendant les cris et les pleurs, et le voyant agir si méchamment envers son petit frère après avoir obtenu lui-même le pardon d'une faute beaucoup plus grave, elle le saisit et lui donna une bonne fouettée. N'est ce pas que c'était bien fait, puisqu'il avait agi comme le méchant serviteur !

3. Écoutez maintenant ce que dit le Seigneur Jésus après

avoir raconté aux apôtres la parabole du serviteur impitoyable, - car c'est une parabole, c'est-à-dire une comparaison qu'il leur fit un jour que Pierre demandait combien de fois il fallait pardonner. Il leur dit : C'est ainsi que mon Père céleste vous traitera (comme le roi traita le méchant serviteur), si chacun de vous ne pardonne pas à son frère de tout son coeur (v. 35). - Votre roi à vous, mes enfants, c'est le Père céleste. Vous avez tout reçu de lui, vie, parents, jambes, bras, tête, mémoire, vêtements, nourriture. Il est donc juste que vous lui obéissiez en toutes choses ; cependant que de péchés qui l'offensent et méritent le châtiment ne commettez-vous pas chaque jour : jurements, mensonges, paresse, gourmandise, colère ! C'est pourquoi vous devez lui dire dans votre prière : Pardonne-nous nos offenses. Mais si, après avoir demandé pardon, vous vous vengez de celui qui vous fait le moindre mal, si vous lui rendez le coup qu'il vous a donné peut-être sans le vouloir, lui déchirez son cahier parce qu'il a déchiré le vôtre, alors vous ressemblez au méchant garçon qui battait son petit frère, au méchant serviteur qui étranglait son compagnon de service. C'est pourquoi vous devez promettre à Dieu de ne jamais vous venger, de toujours pardonner, et lui dire : Pardonne-nous nos offenses comme nous pardonnons à ceux qui nous ont offensés. Vous en souviendrez-vous ?

L. N.

Partie de l'élève.

SUJET : Le serviteur impitoyable. Pardon divin... pardon humain
(Mat. 18: 21-35.)
Versets à apprendre :
Ne devais-tu pas avoir pitié de ton compagnon, comme j'ai eu pitié de toi ? (Mat. 18:33.)
Si vous ne pardonnez pas aux hommes, votre Père ne vous pardonnera pas non plus vos offenses. (Mat. 6: 15.)
Pardonne-nous nos offenses, comme nous pardonnons à ceux qui nous ont offensés. (Mat. 6: 12.)

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