A mes enfants et petits enfants bien aimés,
pour qu'ils n'oublient jamais que la vie est cachée avec le Seigneur Jésus Christ en Dieu (Colossiens 3.3)

Cet ouvrage n'est pas issu de réflexions basées sur la philosophie ou la pensée humaine, mais reposant sur la vivante et permanente Parole de Dieu, la Bible. Il a pour but, d'une part, d'effleurer l'immense contraste entre Christ homme parfait et ce que nous sommes, des hommes pécheurs, et d'autre part d'éclairer les yeux de nos coeurs sur les deux natures que chaque croyant possède. L'une est façonnée pour le monde, sans aucune perspective céleste, la seconde a la Vie de Dieu, communiquée par l'Homme Christ Jésus chef d'une nouvelle race.

Nous précisons pour ceux qui tendraient à qualifier les chrétiens de présomptueux qu'il n'y a aucune forfanterie ni prétention dans le fait qu'ils se déclarent ¨citoyens du ciel¨ . De telles affirmations ne procèdent pas d'eux, mais de la Parole même de Dieu. Cependant tout croyant sait que c'est uniquement par la grâce du ¨Dieu de toute grâce¨ (1 Pierre 5.10) qu'il possède un tel avenir, une espérance glorieuse.

‘L'homme…Quel cas doit-on faire de lui ‘' est une question qui se trouve dans la Bible, le Livre des voies de Dieu. C'est un passage du livre du prophète Esaïe qui dans son entier exprime explicitement la pensée de Dieu envers l'homme déchu. La première partie du verset, ¨Finissez-en avec l'homme¨ en est ainsi la réponse divine. Elle définit les dispositions, que le Créateur, dans sa souveraineté absolue, a prises envers l'homme. Si pour Dieu la question est résolue, elle a été réglée à la croix de Christ, elle concerne particulièrement chaque croyant, quant à l'attitude et au jugement qu'il doit appliquer vis à vis de sa vieille nature, car chaque croyant est porteur de deux natures : une terrestre, l'autre divine.
L'homme s'est un jour éloigné de son créateur après avoir manifesté un désir d'indépendance en enfreignant un commandement vital : « De l'arbre de la connaissance du bien et du mal, tu n'en mangeras pas ; car au jour où tu en mangeras, tu mourras certainement » (Genèse 2).

La volonté de Dieu après la désobéissance de sa créature était de le réhabiliter, mais non plus sous le même titre d'homme. Non point pour une sorte d'amélioration de la nature, mais pour créer des hommes nouveaux, parce que nés à nouveau. (Jean 3.8).
Dés lors il fallait une nouvelle race d'homme, capable d'intégrer une vie sur la terre dont le sol est maudit, une vie nouvelle exempte de défauts, en plein accord avec la pensée et la sainteté de Dieu.
Aucun homme ne correspondait avec un tel projet, car cela dépasse toute capacité pour l'humain qui est de nature ‘souillé de la plante des pieds au sommet de la tête¨. En vertu de la nature du Tout-Puissant, il n'y avait alors qu'une solution pour rendre réalisable un tel dessein. La réussite de ce plan passait par la venue de Dieu lui-même, dans la Personne du Fils, l'Héritier de toutes choses, le resplendissement de la gloire de Dieu, l'empreinte de sa substance : l'Homme Christ Jésus.

La venue de Christ ne pouvait que confirmer la condamnation de l'homme coupable, et son rejet de la scène à venir. Il fallait en finir avec l'homme dont le souffle est dans les narines (Esaïe 2. 22), le nouveau chef de race, Christ, entraînant à sa suite un homme, des hommes, une multitude d'hommes au souffle nouveau, celui de l'Esprit !
Alors nous pouvons rendre grâce à Dieu car Il fait cas de l'homme, en unissant à Christ des hommes sanctifiés par son œuvre à la croix.

Dans son introduction à la Bible J.N.Darby mentionne ¨ la première grande idée qui imprime son caractère sur la révélation de Dieu est celle de deux Adam¨, donc de deux hommes. Ils sont aussi distincts l'un de l'autre Le premier qui devint ‘une âme vivante', le second ‘un esprit vivifiant' le premier homme est tiré de la terre, poussière, le second est venu du ciel (1 Corinthiens 15. 47).
Béni soit le Dieu et Père de notre Seigneur Jésus Christ, qui, selon sa grande miséricorde, nous a régénérés pour une espérance vivante par la résurrection de Jésus Christ d'entre les morts. (1 Pierre 1.3).

Le croyant possède donc deux natures : Celle qui est née de la chair et qui, de ce fait ne peut plaire à Dieu, et celle qui née de l'Esprit ne peut pécher, parce qu'elle vient de Dieu.
Bien des croyants n'entrent pas dans la réalité des deux natures du chrétien, soit par ignorance, soit parce qu'ils considèrent que dés la conversion, le croyant n'est plus concerné par la vieille nature. C'est une hérésie évidente, qui est en totale opposition avec les enseignements de la Parole de Dieu. Nous aimerions que par les versets et passages cités tout au long de ces lignes, ils examinent de plus prés ce sujet de toute importance.