NOTRE PÈRE...
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Pardonne-nous
comme...
2 ème
partie:
Remets-nous nos dettes comme nous aussi
nous...
Alors que le Seigneur
Jésus enseignait ses disciples à
accorder le pardon à tous ceux et toutes
celles qui les avaient offensés, et ceci
autant de fois que ces derniers et dernières
viendraient à eux, nous parlerons
aujourd’hui d’un autre aspect du
pardon.
Celui-ci se concrétise par un
geste
généreux qui va
encore bien plus loin que les
sentiments profonds que l’on peut exprimer
sincèrement envers celui qui nous a fait
tort. Il va plus loin dans le sens où
nous allons
perdre
quelque chose
alors que
l’autre, celui qui nous a fait un
préjudice, s’en trouvera enrichi.
Cette réflexion fait suite à diverses
traductions de Matthieu
6: 12.
- L’une d’entre elles nous invite
à demander à Dieu de nous pardonner
de la même manière que nous le faisons
vis-à-vis de notre frère.
- L’autre nous conduit à prier Dieu
pour qu’il nous remette nos dettes dans la
même mesure que nous le faisons à
l’encontre de nos frères. Savons-nous
le faire?
Donne-nous
aujourd'hui le pain
qu'il nous faut; et remets-nous nos
dettes, comme nous aussi nous
remettons
à nos débiteurs... Matthieu
6: 11-12
C’est intentionnellement que j’ai remis
en avant le verset traitant du pain quotidien
qu’il nous faut demander. Je l’ai fait
afin de bien réaliser qu’un jour nous
pourrions être en manque de
l’indispensable et
qu’à cause de cette
situation nous pourrions nous
endetter.
Tout en espérant que nous n’en
arrivions jamais à cette
extrémité, sachons être
reconnaissants envers Dieu pour le pain qu’il
nous permet d’avoir chaque jour. C’est un
effet de sa grâce que beaucoup n’ont
jamais connu et que d’autres veulent
ignorer!
Si la nourriture pour le corps est essentielle pour
vivre, nous avons aussi besoin de vivre en paix
avec Dieu. Cette
paix
ne peut provenir que de lui,
elle est encore l’effet de sa
grâce et de son amour à
l’égard des hommes. Amour et
grâce qui se sont manifestés au
travers de son Fils Jésus qui a payé
notre
dette.
Il nous
était
impossible de pouvoir régler
l’énorme facture que notre
péché
réclamait de la part de Dieu: la sanction du
péché étant la mort du
pécheur!
Même en acceptant de mourir volontairement
nous ne pourrions résoudre le
problème de notre péché pour
obtenir la vie éternelle. Le sacrifice
d’un pécheur (même le sacrifice
de sa “propre” personne) est en
abomination à l’Éternel, donc
inutile de chercher une mort physique qui ne
saurait libérer de la condamnation qui
pèse sur l’ensemble de
l’humanité.
Être séparé de Dieu pour
toujours ne saurait être le désir
d’une âme bien pensante!
Qui voudrait passer volontairement
l’éternité dans un lieu
où il n’y aura que des grincements de
dents et des larmes, un lieu qui a
été préparé pour le
diable et les esprits mauvais ainsi que pour les
rebelles à l’Évangile?
Personne! Et pourtant une grande majorité
fonce à tombeau ouvert vers les
“flammes éternelles”!
Pour passer loin de ce lieu de perdition, il
fallait donc que quelqu’un payât,
à notre place, l’énorme dette
que nous avions envers Dieu.
Jésus l’a fait en offrant sa vie pour
sauver la nôtre! Il l’a fait, et son
geste, pour autant qu’il soit accepté,
nous permettra d’avoir l’assurance du
salut, l’assurance de vivre
éternellement dans la présence de
Dieu là où la mort n’aura plus
d’emprise sur les vivants, là où
Dieu essuiera toutes les larmes. (Apocalypse
21: 4)
Ainsi nous avons dorénavant une
quittance qu’il
nous est possible de
présenter à l’accusateur de nos
âmes chaque fois qu’il voudra nous faire
douter de l’amour de Dieu et du salut
qu’il nous a accordé.
Il va sans dire que ce précieux don ne nous
autorise pas à vivre n’importe
comment!
En effet le possesseur de cette grâce est
tenu de montrer, par sa conduite, qu’il est
bien en possession de ce cadeau céleste. Il
est impératif qu’il porte du fruit pour
la gloire de son nouveau Maître. Étant
passé du royaume des ténèbres
au Royaume de la lumière, il serait
inconcevable qu’il n’y ait pas de
différence visible entre avant et
après!
Vivre comme auparavant démontrerait que
notre soi-disant engagement à suivre le
Seigneur, n’a été fait que du
bout des lèvres, n’a été
qu’un engagement de principe sans que le coeur
soit ouvert au Saint-Esprit pour qu’il ait la
liberté de transformer notre être
intérieur.
Tout sarment qui est en moi et qui ne
porte
pas de fruit, il le retranche; et tout sarment qui
porte du fruit, il l'émonde, afin qu'il
porte encore plus de fruit. Jean
15: 2
... tout arbre donc qui ne produit pas de bons
fruits sera coupé et jeté au
feu.
Matthieu
3: 10
Lorsqu'une terre est abreuvée par la pluie
qui tombe souvent sur elle, et qu'elle produit une
herbe utile à ceux pour qui elle est
cultivée, elle participe à la
bénédiction de Dieu; mais, si elle
produit des épines et des chardons,
elle
est réprouvée et près
d'être maudite, et on finit par y mettre le feu.
Hébreux
6: 8-9
Inutile de nous précipiter pour faire des
oeuvres afin de prouver notre appartenance, car
tout ce que nous pouvons faire de nous-mêmes,
avec de bons sentiments, n’entre pas
forcément dans les plans de Dieu. Regardons
le roi David qui voulait construire un temple
à l’Éternel et nous verrons que
les meilleures intentions, même
approuvées par des hommes de foi (le
prophète Nathan), sont loin
d’être en accord avec la volonté
divine. (Lire
1 Chroniques, chapitre
17)
Par contre, il nous appartient d’être
disponibles pour accomplir les bonnes oeuvres que
Dieu a préparées pour que nous les
accomplissions. (Éphésiens
2:
10)
Il nous appartient aussi, et certainement avant
tout, d’avoir un comportement
moral qui
démontre que nous sommes
enfants de Dieu et qui contribue à mettre en
valeur les oeuvres qui nous sont données de
faire.
Si nous avons de la haine envers notre prochain, il
va de soi que tout ce que nous pourrons accomplir
sera entaché par ce sentiment! Si notre
coeur est fermé à la douleur,
à la peine de nos frères et soeurs
qui vivent dans notre proximité, nous ne
pourrons pas prétendre accomplir de bon
coeur des oeuvres de charité pour des
missions lointaines!
Lorsque les bons sentiments proviennent d’un
coeur qui aime le Seigneur, il ne fait aucun doute
qu’ils seront pleinement employés pour
l’avancement du royaume de Dieu et qu’ils
permettront à celui qui s’abandonne
entre les mains divines de ressentir davantage les
effets de la grâce.
En prenant l’exemple du pardon que nous
accordons au frère repentant nous faisons
barrage à l’ennemi de nos âmes
qui ne peut plus semer ses graines d’amertume
dans notre coeur, ses graines de rancoeur qui, par
leur croissance, étoufferaient la joie de
notre salut..
C’est donc bien en pardonnant celui qui vient
à nous, qu’il soit païen ou non,
que nous serons le mieux à l’aise dans
notre vie.
Nous le serons d’autant plus que rien
n’empêchera Dieu de nous pardonner
lorsque nous constaterons, qu’à notre
tour, nous avons besoin de ce pardon suite à
un accident de parcours.
Tout ayant
été accompli à la
croix pour que
nous
soyons pardonnés et
ayant nous-mêmes la bonne attitude envers nos
semblables, il va de soi que notre Père
céleste, lié par SA parole, nous
accordera la liberté et nous redonnera la
joie de notre salut.
Maintenant si nous prenons la pensée
qu’exprime Darby, ainsi que de nombreux autres
traducteurs,, en parlant de dettes, nous entrons
dans un domaine où la prudence est de mise.
En effet l’argent est un domaine brûlant
que Satan emploie volontiers pour alimenter son
oeuvre de destruction.
Quant aux dettes! Les circonstances dans lesquelles
elles se sont produites nous obligent à
demander à
Dieu
le discernement afin de ne pas être
manipulés par
ceux qui n’ont pas su gérer leur vie et
à ne pas fermer sa porte à celui qui
est tombé dans la misère sans
qu’il en ait la responsabilité
principale.
Pour ces raisons nous ne ferons qu’un survol
de cette plaie (l’endettement) tout en
demandant au Seigneur qu’il nous conduise
à agir selon SA volonté, au cas par
cas, afin que nous ne tombions pas dans un
légalisme dangereux.
Remets-nous
nos
dettes, comme nous aussi nous
remettons
à nos débiteurs...
Cette pensée se trouvait déjà
dans l’Ancien Testament et devait
s’exercer envers les enfants
d’Israël (sous certaines conditions).
Dans le Nouveau Testament, le meilleur exemple que
nous avons est celui de la parabole des deux
débiteurs qui utilise des traits de la vie
quotidienne pour nous enseigner la pensée de
Dieu et quel comportement nous devrions avoir
lorsque nous nous trouvons dans des circonstances
similaires. ( Matthieu 18; 23 et suivants)
Témoignage
Tout comme l’apôtre Paul, je pourrais
dire à mon tour que j’ai connu un homme
qui...
C’était
il
y a plus de 20 ans en arrière, cet homme,
enfant de Dieu, s’est trouvé dans une
position financière particulièrement
difficile en raison d’un manque de
sagesse.
Malgré cela, il remit une dette qu’un
frère avait contractée à son
égard. Par la suite, il quitta la
région et s’installa dans une autre
ville et eut à coeur de mettre sa vie en
ordre devant les hommes. Il avait contracté
de nombreuses dettes en voulant obtenir tout de
suite ce qu’il ne pouvait décemment pas
avoir.
La convoitise est toujours un mauvais guide qui
précipite dans un gouffre financier ceux et
celles qui sont attentifs à ses appels.
Il prit donc contact avec chacun de ses
créanciers leur indiquant sa nouvelle
adresse tout en expliquant qu’il
était
chrétien et qu’il désirait
mettre sa situation en ordre avec chacun
d’entre eux.
C’est ainsi qu’une banque réduisit
des 4/5 ème le montant dû, tandis
qu’un autre créancier agissait aussi en
diminuant fortement le montant
réclamé, et qu’un autre annulait
purement et simplement la dette.
C’était il y a
plus de 20 ans, allez-vous dire! Aujourd’hui
le monde a changé et il est impossible que
de tels dénouements se reproduisent!
Il est vrai que le monde n’est plus le
même et qu’il s’est engagé
encore plus profondément dans le mal, mais
Dieu
demeure le
même
et il peut
toujours
étendre sa main pour que sa grâce se
concrétise dans la vie matérielle de
ses enfants.
Le point de départ, pour être au
bénéfice de cette grâce,
est:
- L’attitude
personnelle que nous pouvons avoir à
l’égard de la Parole de
Dieu.
Allons-nous
oser la mettre en pratique?
- Ensuite, c’est
notre propre comportement face à
autrui qui va
servir
de levier pour faire bouger le bras de Dieu.
Non pas que nous ayons autorité sur lui,
mais simplement en agissant d’une façon
conforme à sa pensée, nous allons
déclencher un “mécanisme”
qui va mettre en branle toute une suite
d’événements qui travailleront
ensemble pour notre bien.
Il est bon de rappeler et de s’en souvenir
dans les moments difficiles que:
Nous
savons, du reste, que toutes choses concourent au
bien de ceux qui aiment Dieu, de ceux qui sont
appelés selon son dessein. Romains
8: 28
Nous savons... mais nous oublions chaque fois que
nous nous lamentons sur notre sort!
En temps qu’enfants de Dieu, nous avons le
privilège d’avoir en nous les
mêmes sentiments qui étaient en
Christ. Le voulons-nous?
Ayez
en
vous les sentiments qui étaient en
Jésus-Christ. Philippiens
2: 5
Celui qui dit qu'il demeure en lui (Jésus) doit marcher aussi
comme il a marché
lui-même. 1 Jean 2: 6
C’est donc un devoir de notre part de
pardonner, de rendre libres les
esclaves, de
soulager
celui qui est
opprimé. En
résumé, il nous appartient de
manifester l’amour de Dieu envers notre
semblable.
S’il semble plus facile de pardonner notre
frère que de lui remettre sa dette, pensons
que tout
appartient
à Dieu et que
nous
restons ses
débiteurs, des
débiteurs appelés à
gérer le
mieux
possible ce qu’il a mis entre nos mains!
Le problème des dettes est insurmontable
sans le secours de Dieu.
S’il est facile de dire un peu
partout que l’on doit, par exemple, effacer
l’ardoise de certains pays, il faut bien se
rendre à l’évidence que ceux qui
manifestent cette opinion n’ont souvent rien
à perdre.
De la même façon nous ne pouvons pas
nous impliquer pour autrui ni conseiller les autres
si nous ne sommes pas capables d’aider notre
frère qui est dans les ennuis financiers et
si, de surcroît, nous insistons pour
qu’il nous rembourse le plus rapidement
possible ce que nous lui aurions
prêté!
Alors que nous vivons dans le temps de la
grâce, il ne semble pas qu’il y ait une
législation particulière qui nous
autorise à agir d’une façon
plutôt que d’une autre vis-à-vis
de notre débiteur.
La seule
loi qui
semble être en vigueur est celle de
l’amour et de la compassion.
Mais là
encore, il est bien difficile de pratiquer ces
sentiments envers celui qui s’est mis dans les
dettes volontairement pour avoir succombé à
diverses tentations. Raison pour laquelle ceux qui
ont la possibilité de prêter doivent
le faire avec sagesse afin que le capital de Dieu ne soit pas gaspillé pour
satisfaire des convoitises qui seront, par la
suite, des pierres d’achoppement qui pourront
créer des frictions entre frères.
Le meilleur
principe
à adopter pour
celui qui a peu, est de se contenter de ce
qu’il a, tout en rendant grâce à
Dieu pour tout ce qui est en sa possession, sachant
qu’il y a en plusieurs qui n’ont pas le
minimum pour le jour d’aujourd’hui.
Dieu étant attentif au besoin de
ses
enfants, il ne
fait
aucun doute que celui qui vit très
modestement ne sera pas oublié, et
qu’en conséquence il ne devrait pas
avoir besoin de se mettre dans les dettes pour
avoir le minimum vital. (sans oublier qu’il
peut être permis des situations difficiles
afin d’apprendre à connaître la
fidélité d’un Père qui
cherche le bien de son enfant)
Mieux
vaut le pauvre qui marche dans son
intégrité, Que celui qui a des voies
tortueuses et qui est riche. Proverbes
28: 6
C'est, en effet, une grande source de gain que la
piété avec le contentement...
1
Timothée 6: 6
En dehors de cela, nous qui avons plus que
l’indispensable, nous pouvons ouvrir largement
notre coeur à celui qui a faim et qui veut
emprunter de nous. Mieux encore! Nous pouvons,
selon notre possibilité, lui donner ce dont
il a absolument besoin plutôt que d’en
faire notre débiteur. (Parfois il est
préférable de donner 50¤
plutôt que de prêter 100¤
qu’on ne reverra jamais et qui seront une
source d’animosité)
Il
faut.... se souvenir des paroles du Seigneur
Jésus, qui a dit qu'on est plus heureux de
pouvoir donner que d'être appelé
à recevoir. Actes
20: 35 (Version David
Martin)
Dans la situation présente, il est vrai
qu’il vaut mieux être celui qui donne
que celui qui reçoit. En donnant nous
montrerons que Dieu nous a particulièrement
bénis et qu’à notre tour, par sa
grâce, il nous a fait les dispensateurs de
ses bienfaits envers les pauvres qui sont parmi
nous (les vrais pauvres). Nous le ferons
d’autant plus facilement envers les
frères dans la foi qui passent par des
moments pénibles!
N’en n’a-t-il pas appelé certains
à en soutenir d’autres
jusqu’à ce qu’ils reprennent des
forces? Le monde des chrétiens
engagés pour Christ peut aussi avoir de
grands besoins de base (sans pour autant qu’il
soit contraint de se mettre dans les dettes) car
l’Évangile de notre Seigneur
Jésus, n’a jamais été un
Évangile de prospérité
matérielle!
Même si nous devons prêter à
celui qui nous demande... :
Donne
à celui qui te demande, et ne te
détourne pas de celui qui veut emprunter de
toi. Matthieu
5: 42
Ne
refuse pas un bienfait à celui qui y a
droit,
Quand
tu as le pouvoir de
l'accorder. Proverbes
3: 27
Heureux l'homme qui exerce la miséricorde et
qui prête. Qui règle ses actions
d'après la justice. Psaume
112: 5
Le méchant emprunte, et il ne rend pas; Le
juste est compatissant, et il donne. Psaume
37: 21
... Nous devons aussi user de sagesse afin de ne
pas rendre un mauvais service à notre
demandeur qui doit prendre conscience qu’en
augmentant le fardeau de ses dettes, il ne fera que
s’enfoncer davantage dans le malheur.
Malheur
à celui qui augmente
le fardeau de ses dettes! Habacuc
2: 6
Dans cette suite de textes, nous voyons que si
l’on doit avoir le coeur sur main et
satisfaire au besoin du pauvre dans la mesure de
nos moyens (Quand
tu as le pouvoir de
l'accorder), nous devons
agir avec sagesse et justice (Heureux... qui
règle ses actions d'après la
justice) en
n’encourageant pas les
“assistés” à rester dans la
dépendance d’autrui et en prenant garde
d’éviter les larmes de crocodile du
méchant (Psaume
37:21) qui
tentera de nous émouvoir
afin que l’on puisse satisfaire ses
désirs.
Si
quelqu'un ne veut pas travailler, qu'il ne
mange pas non plus. 2
Thessaloniciens 3: 10
(Il n’est pas dit
"ne peut
pas" travailler,
mais
ne "veut
pas"!)
Ajoutons encore, qu’avant de compter sur la
bonté des frères ou de chercher une
aide auprès des services
sociaux, il est
primordial de s’attendre à
Dieu pour
recevoir
SON secours. Un secours qui peut se
manifester de différentes façons:
- Par un don anonyme
- Par le fait qu’une personne ait à
coeur de venir apporter son offrande
- Et aussi par le moyen que Dieu mettra entre nos
mains et qu’il fera fructifier.
... tu sais que ton serviteur craignait
l'Éternel; or le créancier est venu
pour prendre mes deux enfants et en faire ses
esclaves....
Élisée lui dit: Que puis-je faire
pour toi? Dis-moi, qu'as-tu à la maison?
Elle répondit: Ta servante n'a rien du tout
à la maison qu'un vase d'huile... (Lire
2
Rois, 4: 1-7)
La suite de cette anecdote nous montre que la femme
en question a pu se sortir de son impasse
après avoir vendu l’huile que Dieu lui
avait donnée chaque fois qu’elle
présentait un vase pour qu’il se
remplisse.
Lorsque nous sommes à bout de ressources,
nous avons le grand privilège de demander
conseil à notre Père céleste
tout en confessant notre impossibilité
à nous sortir de notre impasse, voire de
notre bourbier. Sachons mettre entre ses mains nos
incompétences et nos erreurs
éventuelles.
Dans cet enchevêtrement inextricable
où pauvreté, richesses,
aumônes, dons, prêts et dettes
s’entrelacent, il est bien difficile de faire
la part des choses et de vivre en bonne conscience
si cette dernière n’est pas soumise
à la volonté de Dieu.
Raison pour laquelle il faut principalement retenir
le grand message que notre Seigneur
bien-aimé a voulu nous donner pour que nous
le mettions en pratique, ce message qui parle de
réciprocité et qui met en avant:
Le fait que Dieu, durant
notre parcours
terrestre, agira
envers nous comme nous agissons envers les
autres:
Avec
celui qui est bon tu te montres bon,
Avec
l'homme droit tu agis selon la droiture,
Avec
celui qui est pur tu te montres pur,
Et
avec le pervers tu agis selon sa
perversité. 2
Samuel 22: 26-27
Un message de l’Ancien Testament qui cadre
tout à fait avec une partie du “Notre
Père”
Pardonne-nous
nos offenses,
comme nous aussi nous
pardonnons
à ceux qui nous ont offensés
Matthieu
6: 12
(Version Segond).
Remets-nous nos dettes, comme nous aussi nous
remettons à nos débiteurs... (Version
Darby)
Les principes du monde étant en totale
opposition avec l’enseignement de la Parole de
Dieu, aussi en ce qui concerne le domaine de
l’argent, nous ne devrions pas écouter
les voix enchanteresses de certaines sirènes
publicitaires qui tentent de nous attirer dans
leurs filets afin que le superflu devienne
indispensable!
Pour terminer ce message un peu particulier, je
voudrais parler d’un autre domaine où
l’argent peut devenir une plaie infecte, un
domaine où la Parole de Dieu nous met en
garde. Plusieurs savent aujourd’hui (avec
retard) que ce n’est pas pour rien
qu’elle nous invite à la plus grande
prudence lorsque des tiers sont engagés dans
nos affaires financières, des engagements
où il sera pratiquement impossible au
lésé de se remettre d’aplomb en
cas de banqueroute.
En effet, il y a des personnes qui demandent
à leur prochain de les cautionner afin
d’obtenir un prêt bancaire. N’ayant
aucun bien qui puisse couvrir leurs dettes en cas
de fiasco, ils
s’appuient sur la parole et les biens
d’une tierce personne
qui sera consentante pour les couvrir
pour le cas (improbable à les entendre)
où ils tomberaient en faillite.
Mais la Bible nous fait comprendre que l’homme
intelligent ne cautionne pas son prochain pour
couvrir ses dettes.
L'homme
dépourvu de sens prend des engagements,
Il
cautionne son prochain. Proverbes
17: 18
Ne sois pas parmi ceux qui prennent des
engagements, Parmi ceux qui cautionnent pour des
dettes... Proverbes
22: 26
Lorsque je pense à
ceux qui ont précipité leur
bienfaiteur dans les dettes jusqu’à la
fin de leurs jours, je me demande, lorsqu’il s’agit de
chrétiens engagés dans la
foi, comment ils
peuvent encore regarder en face celui qu’ils
ont dépouillé.
(Généralement ils ne peuvent plus,
ils le fuient!)
Et comment osent-ils, après la liquidation
de leurs biens, “recommencer” une
nouvelle vie sans se préoccuper de celui qui
paie toujours le prix fort pour avoir
mal placé
sa
confiance; celui
qui
a eu l’inconscience d’engager les biens
que Dieu avait mis à sa disposition
sans se
soucier de
connaître la volonté de Celui qui
connaît le nombre de nos
cheveux. Comment
peuvent-ils vivre dans une nouvelle opulence sans
que leur conscience ne les travaille!
Cette
conscience
est-elle, elle aussi, tombée en
faillite?
Si
quelqu'un d'entre vous manque de sagesse, qu'il la
demande à Dieu, qui donne à tous
simplement et sans reproche, et elle lui sera
donnée. Jacques
1: 5
Seigneur,
nous te
supplions de nous accorder la sagesse qui convient
afin que l’argent ne devienne pas une arme
entre les mains de l’ennemi, une arme qui
serait utilisée pour nous déchirer
les uns les autres. Qu’au nom de
Jésus-Christ ,tu nous aides à aimer
notre prochain comme tu nous a aimés et
être prudents comme les serpents, et simples
comme les colombes (Matthieu 10:16) aussi dans le
domaine des biens matériels.
© J-M Ravé 18 juin
2005
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