Il est écrit:
TA PAROLE EST LA VERITE  (Jean 17.17)
Cela me suffit...
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Il est écrit:
TA PAROLE EST LA VERITE
(Jean 17.17)
Cela me suffit...



LA CLÉ DU BONHEUR



7.

Un divin Sauveur.
(Matt. 16, 6 ; Jean 6, 69.)

 Nous nous occuperons, dans ce chapitre, de ceux qui, désireux de suivre la vérité, ne peuvent cependant croire à la divinité du Christ. Il y a beaucoup de passages propres à éclairer sur ce point. Le Nouveau Testament tout entier proclame cette doctrine :

Dans I Cor., 15, 47, l'apôtre dit : « Le premier homme, qui est de la terre, est terrestre ; mais le second Adam, qui est le Seigneur, est du ciel. » Dans la première Ep. de Jean 5, 20: « Nous savons que le Fils de Dieu est venu et nous a donné l'intelligence afin que nous connaissions Celui qui est véritable ; et nous sommes dans Celui qui est véritable, savoir en son Fils Jésus-Christ. C'est Lui qui est le vrai Dieu, et la vie éternelle. »

Et encore : « Et ceci est la vie éternelle, qu'ils te connaissent, Toi le seul vrai Dieu, et Jésus-Christ que tu as envoyé. » (Jean 17, 3.)
« Le souverain sacrificateur se tint au milieu et questionna Jésus en disant : Ne réponds-tu rien ? Qu'est-ce que ceux-ci disent de toi ? Mais il garda le silence et ne répondit rien. Le souverain sacrificateur le questionna de nouveau et lui dit : Es-tu le Christ, le Fils du Très-Haut ? Et Jésus lui dit : Je le suis, et vous verrez le Fils de l'homme assis à la droite de la puissance de Dieu, et descendant sur les nuées du ciel. Alors le souverain sacrificateur déchira ses vêtements et dit : Qu'avons-nous besoin d'autres témoins ? Vous avez entendu ce blasphème, qu'en pensez-vous ? Et ils le condamnèrent tous à être mis à mort. »

Voici ce qui m'a conduit, pour ma part, à croire à la divinité du Christ : je ne savais où le placer, ni que faire de Lui s'il n'était pas Dieu lui-même. Dans ma jeunesse, je considérais Christ comme un grand homme, je le mettais au rang de Moïse, de Joseph et d'Abraham. J'allais même plus loin, et le considérais comme le meilleur de ceux qui ont vécu ici-bas.

Mais je découvris qu'il avait des prétentions plus hautes. Il se dit l'Homme-Dieu ; il prétend être divin, et être descendu du ciel. Il a dit : « Avant qu'Abraham fût, Je suis. » (Jean 8, 58.) Je ne pouvais comprendre cela, et je fus réduit à cette conclusion à laquelle je défie tout homme sincère de ne pas arriver comme moi, que Jésus-Christ a été un imposteur, ou qu'il est vraiment l'Homme-Dieu, « Dieu manifesté en chair ».

Il n'était pas un imposteur, dit-on, mais un halluciné : il croyait à sa propre divinité. Comme s'il était possible que Jésus-Christ, qui nous a révélé la vérité sur tant de mystères, pût être aveugle à ce point sur son propre compte ! Je ne puis imaginer une conception du Christ plus misérable que celle-là.

Peut-on lire la vie de Jésus-Christ et ne pas reconnaître aussitôt l'absurdité de la supposition qu'il fut un imposteur ? Un imposteur a généralement de bonnes raisons pour l'être. Quelles étaient celles de Christ ? Il savait que ses prétentions le conduiraient à la croix ; que son nom serait maudit ; que beaucoup de ses disciples devraient mourir pour sa cause.

Presque tous les apôtres furent immolés, ils furent considérés durant leur vie comme la balayure du monde. On ne se condamne pas à une longue hypocrisie sans de puissants motifs, et personne n'en saurait trouver pour expliquer l'imposture supposée de Jésus-Christ.

Nous lisons dans Jean 5, 21: « Car comme le Père ressuscite les morts et leur donne la vie, de même le Fils ressuscite qui Il veut. Car le Père ne juge personne, mais il a donné au Fils tout pouvoir de juger, afin que tous honorent le Fils comme ils honorent le Père. Celui qui n'honore pas le Fils, n'honore pas le Père qui l'a envoyé. »

Remarquez ceci : par la loi mosaïque tout blasphémateur était condamné à mort ; or, si Christ n'était qu'un homme, les paroles ci-dessus sont absolument blasphématoires. « Celui qui n'honore pas le Fils n'honore pas le Père. » Aucun prophète n'a osé, en parlant de lui-même, tenir un langage semblable. Et c'est pour avoir ainsi parlé que les juifs le mirent à mort. (Matt. 26, 63. 66 ; Jean 10, 24. 33.)
Or, si Jésus-Christ n'était qu'un homme, les Juifs eurent raison de le tuer, selon la loi que Dieu leur avait donnée. Voici ce qui est écrit au livre du Lévitique 24, 16: « Et quiconque blasphémera le nom de l'Éternel, sera certainement mis à mort, et tout le peuple le lapidera : soit l'étranger, soit celui qui est né au pays, quiconque blasphémera le nom de l'Éternel, sera mis à mort. » C'est d'après cette loi que les juifs le condamnèrent et ils ne sont pas coupables, s'il n'était vraiment pas le Fils de Dieu. Comment Jésus pouvait-il n'être qu'un homme, comment serait-il le meilleur des hommes, en tenant le langage suivant : « Tout ce que le Père a est à moi ; c'est pour cela que je dis qu'il prendra ce qui est à moi et vous le donnera. »

Jamais un doute sur sa divinité n'est entré dans mon esprit depuis ma conversion.

Un homme qui avait longtemps vécu dans le péché, et à qui l'on demandait de prouver la divinité du Christ, répondit : « Une preuve ! Mais il m'a sauvé ; il me semble que celle-là doit suffire. »

Notre Christ est VIVANT. Bien des personnes semblent ignorer qu'Il est sorti du tombeau. Elles adorent un Sauveur mort, comme Marie, qui disait : « On a enlevé mon Seigneur, et je ne sais où on l'a mis. » (Jean 20, 13.) Voilà l'embarras de ceux qui doutent de la divinité de Jésus.
Lisez encore dans Matthieu 18, 20: « Là où deux ou trois sont assemblés en mon nom, j'y suis au milieu d'eux. » Comment peut-il être là s'il n'est qu'un homme ?
Matt 28, 18: « Jésus vint et leur parla et leur dit : « Toute puissance m'est donnée dans le ciel et sur la terre. » Quel langage, dans la bouche d'un simple homme ! Même chapitre, verset 20... « Leur enseignant d'observer toutes les choses que je vous ai commandées ; et voici, je suis toujours avec vous, jusqu'à la fin du monde. » Comment pourrait-il être avec nous, s'il était mort comme tous les autres, et gisait encore dans le tombeau ?

Mais, dira-t-on, Élisée lui aussi, n'a-t-il pas ressuscité des morts ? - Remarquez que dans les rares occasions où des hommes ont tiré des morts hors du sépulcre, ce fut par la puissance de Dieu. Ils invoquaient son secours. Mais lorsque Christ était sur la terre, Il n'avait pas besoin d'invoquer le secours du Père pour ramener des morts à la vie. Quand il entra dans la maison de Jaïrus, il dit : « Jeune fille, JE te le dis - ce Je est important - Je te le dis, lève-toi. » (Marc. 5, 41.)

Il avait le pouvoir de donner la vie. « Jeune homme, Je te le dis, lève-toi » dit-il au fils de la veuve de Naïn. Il parle, et le mort se lève. De même pour Lazare : « Heureusement, a dit quelqu'un, que Jésus appela Lazare par son nom ; autrement tous les morts qui étaient à portée de sa voix auraient répondu à son appel. »

Dans Jean 5, 25, Jésus dit : « En vérité, en vérité, je vous dis que l'heure vient, et qu'elle est déjà venue, que les morts entendront la voix du Fils de Dieu, et ceux qui l'auront entendue, vivront » Quel blasphème, s'il n'eût pas été véritablement le Fils de Dieu !

Encore une preuve de sa divinité : c'est que jamais un homme juste et bon ne s'est laissé adorer, excepté Jésus. Quand on l'adore, il ne reprend pas celui qui agit ainsi. Dans Jean 9, 38, nous voyons que l'aveugle guéri rencontre Jésus et lui dit : « Je crois, Seigneur. Et il l'adora. » Et le Seigneur le laissa faire.
Apocalypse 22, 6, 9: « Il me dit ensuite : Ces paroles sont certaines et véritables, et le Seigneur, le Dieu des saints prophètes, a envoyé son ange, pour déclarer à ses serviteurs ce qui doit arriver dans peu. Voici, je vais venir bientôt : heureux celui qui garde les paroles de la prophétie de ce livre ! C'est moi, Jean, qui ai vu et qui ai ouï ces choses. Et après les avoir ouïes et vues, je me jetai aux pieds de l'ange qui me les montrait, pour l'adorer. Mais il me dit : Garde-toi bien de le faire, car je suis ton compagnon de service, et celui de tes frères les prophètes, et de ceux qui gardent les paroles de ce livre. Adore Dieu. »

Remarquez que cet ange même ne permet pas à Jean de l'adorer. Un ange du ciel ! Si Gabriel lui-même descendait au milieu de nous, ce serait un péché que de l'adorer, ou toute autre créature céleste. (Voyez, au chapitre 14e des Actes, l'histoire de Paul et Barnabas refusant les honneurs divins à Lystre.)

ADORE DIEU ! Si Jésus-Christ n'est pas Dieu manifesté dans la chair, nous sommes - chacun de nous - coupables d'idolâtrie. « Alors tous ceux qui étaient dans la barque vinrent et l'adorèrent, en disant : Tu es véritablement le Fils de Dieu. » (Matt 14, 33.) Et Jésus ne les blâma point. Voyez encore Matt. 8, 2. et 15, 25. Il y a beaucoup d'autres passages, mais ceux-ci suffiront, je l'espère, pour prouver que le Nouveau Testament enseigne la divinité de notre Seigneur Jésus-Christ

D.L. M


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