Il est écrit: TA PAROLE EST LA VERITE(Jean 17.17)... cela me suffit !

VII - L'offrande du croyant

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Ils se sont donnés premièrement eux-mêmes au Seigneur, et ensuite à nous, selon la volonté de Dieu (II Cor. VIII, 5).

Quel trésor de vérités que ce seul verset ! Comme la rose ouvre ses pétales à la lumière du soleil, ainsi s'ouvrent sous la lumière du Saint-Esprit les quatre principes contenus dans ce passage : Consécration ; Transformation ; Révélation ; Ministère.


CONSÉCRATION

Ils se sont donnés premièrement eux-mêmes au Seigneur.

IL n'existe pas de mains aussi sûres que celles de Dieu pour façonner et garder nos vies. Il a fait le plan de ces vies en Jésus-Christ dès avant tous les âges. Il connaît leur force et leur faiblesse ; il sait comment les former utilement pour leur but ; il sait la place qu'il leur a préparée ; il connaît les limites et les capacités de ces vies ; il sait comment elles peuvent le mieux ici-bas glorifier son nom, avancer son règne et acquérir ainsi une influence éternelle. Sachant cela, les Macédoniens n'essayèrent pas de façonner ces vies à leur manière et selon leurs désirs et leurs plans particuliers, pour en remettre les fragments à Dieu après des années d'erreurs et de désappointements. Ils remirent ces vies à Dieu premièrement, avant de les avoir gâtées par tous leurs essais malheureux.

Ceci nous rappelle l'heure critique que traversa un jeune ami, il y a de cela peu d'années. Brillamment doué, aimable, pur de coeur, rempli de nobles pensées, il était arrivé à la bifurcation de la route. C'était, d'une part, la vocation terrestre qui s'offrait à lui, avec ses prix éblouissants et la satisfaction des plus grandes ambitions. L'autre voie était celle de la consécration au Seigneur, avec tous les sacrifices, le travail et le renoncement qui y sont compris. Là, dans sa chambre, sous les rayons d'un brillant soleil qui pénétraient par la fenêtre et baignaient son corps incliné, le jeune Hugh Beaver choisit cette dernière voie et se donna lui-même premièrement au Seigneur.

Trois courtes années après, nous entourions son cercueil, contemplant sa douce figure, déjà pâle et rigide. Nous nous rappelions la beauté de sa vie de serviteur de Dieu, la puissance de ses prières, la grande influence qu'il avait exercée sur les jeunes gens de son collège, et son ministère à Northfield, où des centaines de jeunes femmes cultivées étaient assises aux pieds de ce jeune maître, l'Esprit de Dieu agissant par lui jusqu'au fond de leurs âmes ; et nous réfléchissions à tout ce que les personnes influencées par cette jeune vie eussent perdu, si notre ami s'était donné au monde au lieu de se donner à Dieu. À cette heure solennelle, nous comprîmes tout à nouveau la nécessité pour chaque enfant de Dieu de se donner à lui premièrement.

Combien coûteuses sont les erreurs que nous commettons à cet égard ! Cette vie que nous ne pouvons vivre qu'une fois ; cette vie durant laquelle chaque expérience manquée est synonyme de perte éternelle ; cette vie, le dépôt le plus précieux qui puisse être remis à la garde d'un homme, nous osons, en y portant nos mains, la détourner de sa destination éternelle pour nous en servir dans un but égoïste ! Qu'un enfant essaie de faire fonctionner le mécanisme délicat et compliqué d'une grande locomotive, dont il ne connaît absolument rien, la grande machine part à l'aventure, semant la ruine et la destruction sur son passage. De même, quand nous voulons disposer de nos vies, sans égard pour les droits que le Seigneur a sur elles, nous ne pouvons attendre que les conséquences les plus amères : déceptions, plans frustrés, obscurité, perte de la présence de Dieu, souffrances de toute nature, banqueroute physique, mentale, spirituelle. Puis après des années de fautes et d'erreurs, nous remettons à Dieu le reste de nos vies pour en faire ce qu'il peut.

Et pourtant même alors combien le Seigneur est bon ! Que sa grâce est infinie, son amour tendre ! Sans un mot de reproche, il daigne prendre ce qui reste en plaçant tout le passé sous l'aspersion du sang de Jésus. Il emploie au mieux ce que nous lui livrons et il sait encore en tirer sa gloire au delà de ce que nous pouvons penser. Souvenons-nous toutefois que, si ces années de désappointements et de souffrance ont été nécessaires pour nous amener à lui, et qu'il n'a pu obtenir dans notre vie qu'un résultat relatif, le mieux reste toujours d'imiter les Macédoniens, qui « se sont donnés premièrement eux-mêmes au Seigneur » et ensuite à l'oeuvre préparée par eux « selon la volonté de Dieu. »


TRANSFORMATION

Soyez transformés. (Rom. XII, 2)

Chez les Macédoniens comme chez tous les enfants de Dieu, la consécration est suivie de transformation. Quand ils remirent leurs vies entre les mains de Dieu, ils furent remplis de l'Esprit de Dieu. Point n'est besoin de trop lire entre les lignes pour discerner chez eux cette grande vérité qu'annonce notre texte. Remarquez les mots de plénitude et de transformation : « Vous abondez dans la foi, la parole, la connaissance ; la promptitude de la bonne volonté ; votre abondance, votre libéralité ; au delà de leur pouvoir ; remplis de joie ; etc. »

Comme c'est clair et comme c'est conforme à l'amour de Dieu, à la volonté de Dieu, à la parole de Dieu, que tous ses enfants reçoivent comme les Macédoniens une vie de plénitude ; que ceux qui ont reçu l'Esprit lors de leur nouvelle naissance reçoivent sa plénitude à leur consécration. La parole de Dieu abonde en textes démontrant le désir de Dieu d'accorder sa plénitude à ses enfants. « Heureux ceux qui ont faim et soif, car ils seront rassasiés » ; « soyez remplis de l'Esprit » ; « et nous avons reçu de sa plénitude » ; « ils furent tous remplis du Saint-Esprit » ; « afin que vous soyez remplis de la plénitude de Dieu. » Et le Seigneur lui-même dit : « Je suis venu afin qu'ils aient la vie et qu'ils l'aient même avec abondance » ; « l'eau que je lui donnerai deviendra en lui source d'eau, qui jaillira jusqu'à la vie éternelle. » Et encore (Actes II, 17), le Saint-Esprit dit par Pierre : « Je répandrai de mon Esprit. » La volonté de Dieu pour notre vie en Christ n'est pas la parcimonie, mais l'abondance ; ce n'est pas la pauvreté, mais la richesse ; ce n'est pas la faiblesse, mais la force ; ce n'est pas la rareté, mais la plénitude.
Comme la source de la montagne répand ses flots rafraîchissants ; les tuyaux de l'orgue leurs flots de mélodie ; les cieux, leurs ondées bienfaisantes, de même la volonté de Dieu répandra la plénitude de l'Esprit sur ses enfants. Mais remarquez (verset 18) sur qui cet Esprit est répandu : « Je répandrai de mon Esprit sur mes serviteurs, c'est-à-dire mes esclaves. » C'est donc sur ses serviteurs, sur ses esclaves, ceux qui lui sont complètement consacrés et qui ont absolument renoncé à leur volonté pour faire la sienne ; c'est sur eux que l'Esprit sera répandu dans toute sa plénitude de vie, de lumière et de puissance. Sur Jésus, Dieu répandit son Esprit « sans mesure ». Mais de sa plénitude nous le recevrons, sinon au même degré, certainement dans sa même force, si auparavant nous nous livrons complètement à Dieu, en lui disant comme il l'a fait : « Voici, je viens pour faire ta volonté. »

Deux hommes se promenaient au crépuscule sur les rives d'un fleuve. L'un dit, citant le mot d'un ouvrier devenu célèbre dans le travail du règne de Dieu : « Le monde n'a pas encore réalisé ce que Dieu pourrait faire d'un homme qui lui serait complètement consacré. » Son compagnon, s'arrêtant, lui dit : « Répète cela. » Et avec une nouvelle emphase, son ami répéta : « Il reste encore à réaliser aux yeux du monde ce que Dieu serait capable de faire au moyen d'un homme qui lui serait complètement consacré. » Levant sa main dans le demi-jour, Dwight L. Moody, car c'était lui, dit : « Par la grâce de Dieu, je serai cet homme. » Et il partit pour faire une oeuvre de Dieu, telle que peu d'hommes en ont produit. Voilà le secret de la force du grand évangéliste. Complètement consacré à la volonté de Dieu, il fut transformé et rempli de l'Esprit de Dieu, et ainsi rendu capable de faire l'oeuvre de Dieu. « Un homme de Dieu, à la place voulue de Dieu, faisant l'oeuvre de Dieu à la manière de Dieu », voilà la désignation caractéristique de Hudson Taylor quant à la place que tout vrai serviteur de Dieu doit occuper dans la vie.

M. F.-B. Meyer aussi parle du temps de sa vie où, jeune étudiant, il comprit cette vérité grâce au ministère de M. Studd. Il parle du besoin intense que son coeur éprouvait d'une vie plus profonde en Christ, et il raconte comment le jeune étudiant de Cambridge insista sur le devoir et le privilège de pouvoir consacrer sa vie au Seigneur et sur la nécessité d'une confiance absolue en l'Esprit du Seigneur pour être transformé par lui. Et le grand prédicateur de Londres continue à relater comment il se rendit dans un bois, s'agenouilla dans le sanctuaire silencieux de la nature ; comment il livra sa vie à Dieu en toute simplicité, puis rentra chez lui, se fiant désormais au Saint-Esprit pour la direction de sa vie. Cet acte de foi et d'obéissance ne fut suivi d'aucun fait extraordinaire. Aucune extase ne lui fut donnée. Mais il réalisa dès ce moment la présence et la puissance de Dieu en lui et sa vie fut un déploiement merveilleux de la vertu divine. La consécration fut suivie de transformation. La foi complète fut suivie de plénitude. Son abandon à Dieu lui valut le ministère riche et béni qui attache au nom de ce serviteur un parfum de paix et de bénédiction pour des multitudes d'enfants de Dieu affamés de vérité.

« Jeunes gens, disait un saint homme, le missionnaire Georges Bowen, à des étudiants qui l'entouraient, la présence spirituelle de Jésus-Christ dans mon coeur est plus réelle que votre présence, à vous qui êtes assis devant moi. » La présence du Christ est-elle aussi réelle pour nous que pour ce pieux serviteur de Dieu ? Est-elle aussi réelle pour nous que les hommes et les choses qui nous entourent ? Sa vie nous remplit-elle comme la vie du monde remplit les gens du monde ? Sinon, pourquoi pas ? Notre Seigneur nous révèle, dans Jean XIV, 21, le mystère de sa vie abondante. Il dit bien clairement : « Je me manifesterai moi-même à vous. » C'est son plan, son désir, sa pleine volonté de remplir ses enfants de sa plénitude. Et quel en est le secret ? « Celui qui garde mes commandements, je me manifesterai à lui. » Et « c'est ici mon commandement, que vous vous aimiez les uns les autres ». Et « personne n'a un plus grand amour que de donner sa vie pour ses amis ». Le plus grand commandement du Christ, c'est l'amour, l'amour du prochain. C'est pourquoi celui qui garde ce plus grand commandement sera le plus près de Dieu. Or, l'amour suprême consiste à donner nos vies comme il a donné la sienne. Il en résulte que le don de notre vie à Dieu est la manifestation suprême de notre amour. Et comme notre consécration se perfectionne à mesure que la volonté de Dieu nous est toujours mieux révélée, ainsi il manifestera d'une manière toujours plus complète la plénitude toujours grandissante de son Esprit en nous. C'est dans la mesure où nous vivrons sa volonté que nous serons remplis de sa vie. En nous rapprochant de l'une, nous nous rapprochons de l'autre ; en faisant l'une, nous sommes remplis de l'autre. Si nous sauvons notre vie, nous perdons la plénitude de la vie de Christ. Mais en renonçant à notre propre vie, nous gagnons sa vie divine. Les Macédoniens avaient appris ce secret. Que le Seigneur veuille aussi nous l'enseigner !


RÉVÉLATION

D'abord au Seigneur et ensuite selon la volonté de Dieu.

Après s'être donnés eux-mêmes à Dieu, la volonté de Dieu à l'égard de leur vie leur fut révélée. Il en est toujours ainsi pour les enfants de Dieu. Après la consécration, la transformation ; après la transformation, la révélation. La consécration est suivie de la plénitude de la vie, et celle-ci apporte la plénitude de la lumière. Ce qui empêche la lumière de Dieu d'éclairer le plan de nos vies, ce n'est pas l'insuffisance de notre entendement, c'est notre volonté rebelle et insoumise.

Dieu a son plan pour chaque vie dans son royaume. Dans Eph. II, 10, il nous dit que « nous avons été créés en Jésus-Christ pour les bonnes oeuvres qu'il a préparées afin que nous y marchions. » Pour son Fils Jésus-Christ, Dieu avait un plan parfait dès avant la création du monde. Il connut ce plan ; il s'y consacra ; il y marcha non seulement jour par jour, mais heure par heure, durant toute sa carrière terrestre. « N'y a-t-il pas douze heures par jour ? » dit-il montrant ainsi que non seulement sa vie lui était mesurée jour par jour par le Père, mais que chaque heure dont il disposait faisait partie d'un plan parfait, s'étendant à tous les détails de sa vie. Et si Dieu avait un plan parfait pour Jésus, notre Seigneur, il en a un aussi pour chacun de ceux qui, à leur régénération, sont créés en Christ. S'il y a un plan pour le divin Chef du corps, il doit y en avoir un pour chaque membre de ce même corps. Et par la grâce de Dieu nous sommes de ces membres. Ainsi donc de toute éternité l'architecte divin a déposé dans les archives des cieux un plan parfait pour la vie de chacun de ses enfants dès son commencement et à travers son existence éternelle dans les âges à venir. « Il n'y eut jamais dans tous les siècles deux personnes absolument pareilles. Je suis unique. Je n'ai point de modèle. » Combien c'est vrai pour vous qui êtes enfants de Dieu. Votre Père a pour vous un plan de vie nouveau, distinct de celui de tout autre être humain dans l'univers. Aucun homme ni aucune femme au monde ne peuvent faire l'oeuvre préparée par Dieu pour vous. Il y aura une lacune dans la gloire du ciel, dans les fruits qu'elle doit porter, si vous ne trouvez pas le plan divin créé pour votre vie en Jésus-Christ et si vous n'y marchez pas. Pourquoi donc tant d'enfants de Dieu sont-ils ignorants de ce plan ? Pourquoi n'ont-ils jamais vu les bonnes oeuvres dans lesquelles ils sont appelés à marcher ? Voici notre réponse sous la forme d'une image.

Un homme arrive dans un grand établissement industriel pour y chercher un emploi. Il s'assied sur une borne dans la rue et passe là tout le matin. Vers midi, il s'approche du directeur et se plaint qu'on ne lui ait pas montré le travail qu'il devait faire. Le directeur va répondre au paresseux qu'il lui montrera le travail qu'il a pour lui aussitôt qu'il sera venu offrir son temps, son savoir et ses talents. « Car, ajoute-t-il, nous ne montrons pas nos plans et nous n'assignons pas de travail à personne à moins qu'il ne vienne se mettre à notre disposition. Jusqu'alors vous ne pouvez pas vous attendre à ce que nous vous montrions le travail que nous avons pour vous. » N'est-ce pas là manifestement la raison pour laquelle tant d'enfants de Dieu ne connaissent pas la volonté de Dieu à l'égard de leur vie ? Tant qu'ils ne se sont pas consacrés, qu'ils n'ont pas offert leurs services, il ne peut leur montrer le travail qu'il a pour eux dans sa vigne, il serait déraisonnable de s'y attendre. Mais dès qu'ils présentent leurs corps en sacrifice vivant, mettant volonté, temps, capacités et talents à sa disposition, il est trop heureux de leur dévoiler son plan d'amour pour le ministère de la vie qui lui est offerte. « Si quelqu'un veut faire ma volonté, il connaîtra. »


MINISTÈRE

Premièrement... au Seigneur, puis à nous.

À chacun des enfants qui se sont consacrés à lui, Dieu révèle d'abord le plan de sa vie, puis il l'y introduit, habituellement par un début insignifiant,

Cela fut vrai pour les Macédoniens. Premièrement au Seigneur, à qui ils s'étaient donnés : puis à nous pour l'oeuvre qui devait leur être montrée. Dans ce cas, c'était simplement le secours à apporter aux saints. Cela est vrai pour nous tous. Voyez le cas de Paul : Il commence par la question de la consécration : « Qui es-tu ? » et la réponse : « Je suis Jésus, je suis ton Seigneur. » Puis vient la question du ministère : « Que veux-tu que je fasse ? » Et enfin la réponse, l'ordre de faire une chose bien simple : « Lève-toi, va dans la ville et là je te montrerai ce qu'il faut que tu fasses. »

Prenez ensuite le cas de David. Représentez-vous le prophète entrant dans la maison du jeune berger pour l'oindre roi d'une grande nation. Quel honneur merveilleux pour un si jeune homme, d'être appelé dans l'obscurité de son humble métier pour devenir le chef de son peuple. Quel moment solennel pour le jeune David, quand la main du prophète reposant sur lui, l'huile coula sur son front penché et que la conscience de la présence de l'Esprit de Dieu toucha son coeur d'une nouvelle grâce. Moment de consécration, de transformation et de révélation d'un plan de vie merveilleux, miséricordieux et étonnant. Nulle grande vision, pas de voix du ciel, point de buisson ardent. Nous pouvons nous le représenter se demandant à lui-même : « Est-ce bien la réalité ? Suis-je vraiment roi d'Israël ? Pourquoi me laisse-t-il ici ? Pourquoi ne me place-t-il pas sur le trône ? Pourquoi dois-je attendre ? » Puis il arriva quelque chose. Le jeune berger dut porter des provisions à ses frères au camp. Que cet incident parait ordinaire et insignifiant. Et c'est justement par ce chemin que Dieu le conduisit à la place qui lui était destinée. C'était le premier échelon de l'échelle d'or qui devait l'amener sur le trône. Il rencontra ses frères, il entendit les insultes prétentieuses du géant, son coeur fut puissamment saisi par l'Esprit de Dieu, et nous savons ce qui s'en suivit.

Il en est de même pour nous. Nous consacrons nos vies à Dieu. Nous recevons paix, puissance et bénédiction. Mais il n'en résulte aucun changement sensible immédiat. Nous continuons à garder les moutons, à suivre la charrue, à être assis à notre pupitre, à poursuivre notre tâche quotidienne. Nous nous demandons ce que cela signifie. Dieu a-t-il vraiment une oeuvre à nous faire faire ? Nous la montrera-t-il enfin ? Nous la fera-t-il trouver ? Puis il nous arrive quelque chose comme à David. Une porte s'ouvre pour le service, peut-être petite, modeste. Ce sera un banc à surveiller, une réunion à diriger, une humble place de service à remplir pour Dieu. Mais, à mesure qu'elle se présente, il y a maintenant dans notre coeur un zèle nouveau pour l'accomplir. Nous avons conscience d'un appel de Dieu, si humble soit-il. Instinctivement nous comprenons que la chose a plus d'importance pour notre vie que son insignifiance ne le donnerait à croire. Nous obéissons. Dieu bénit. Nous continuons. Les occasions se multiplient ; les bénédictions grandissent, le fruit apparaît ; la joie du service est en nous et peu à peu nous réalisons avec bonheur que Dieu nous conduit dans l'oeuvre de notre vie.

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