Il est écrit: TA PAROLE EST LA VERITE(Jean 17.17)... cela me suffit !

CHAPITRE V

L'Évangile Foursquare.

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« Ne méprisez pas ce mot ! Il nous a été, donné par Dieu, ai-je entendu dire M. Jeffreys au cours d'une réunion ». Et pour tous ceux qui parlent l'anglais, pour les autres aussi, le mot Foursquare est la bannière qui rassemble les chrétiens qui se réclament d'une expérience de Pentecôte. Là où ceux du dehors parlent de « pentecôtisme », les convertis de ce mouvement répondraient qu'en réalité, leur doctrine, c'est l'Évangile Foursquare. « The miraculous Foursquare Gospel », Le miracle de l'Évangile Foursquare, c'est le titre d'un des rares ouvrages qu'ait publiés M. Jeffreys.

Foursquare signifie carré. L'autel des holocaustes était carré (Exode 38: 1), et la nouvelle Jérusalem de la vision avait la forme d'un carré (Apocalypse 21: 16). Ce symbolisme du carré signifie d'abord la solidité de la révélation biblique. M. Jeffreys aime l'expression : Foursquare on the word of God, on pourrait traduire : se carrer sur la Parole de Dieu. La Bible est acceptée avec une foi entière, elle est l'autorité suprême et sans appel. Le grand effort du mouvement de Pentecôte est de retrouver le sens de la Bible elle-même, et non une doctrine élaborée à l’aide de la Bible. « Vous n’êtes pourtant pas les seuls à prêcher la Bible en Angleterre, disais-je un jour à m. Joseph Smith ? Il y a tel et tel autres mouvements... — Oh, reprit-il, il y a tels amis qui prêchent leurs propres doctrines et qui se servent de la Bible pour les confirmer ». C'est une boutade, mais qui a un sens. L'autorité de la Bible, dans le Foursquare, est plus une réalité vivante et vécue qu'une théorie. Quand M. Jeffreys, au début d'une prédication, veut, selon les habitudes anglo-saxonnes, détendre un peu l'auditoire, il rappelle qu'il a été amené à la conversion par un frère darbyste. (Les darbystes se sont beaucoup opposés à son oeuvre, dans le développement de laquelle ils voient une machination de Satan). George Jeffreys jeune se croyait bon chrétien parce qu'il avait été élevé dans une famille pieuse. Mais le frère darbyste revenait sans cesse à la charge en disant : « Et que faites-vous de la Parole de Dieu ? ». Ainsi le jeune homme comprit la nécessité de la nouvelle naissance. Mais quand il fut, non seulement converti, mais inspiré, il revint vers son ami darbyste qui fut horrifié de ce développement imprévu. Et le jeune évangéliste de lui rétorquer : « Et que faites-vous de la Parole de Dieu ? ». D'aplomb sur la Parole de Dieu, c'est le premier sens du message Foursquare.


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L'Évangile de ces croyants est Foursquare ensuite, parce qu'il se compose de quatre affirmations fondamentales :

- Jésus sauve
- Jésus guérit
- Jésus baptise du Saint-Esprit
- Jésus revient bientôt.


Jésus sauve.
À la base de tout le message, se trouve l'appel à la conversion. « Il faut que vous naissiez de nouveau » (Jean. 3: 7). Tous les maux des Églises, leur sommeil spirituel, leurs doctrines nouvelles qui critiquent la Bible, tout cela vient au fond de ce que le message de la conversion est laissé dans l'ombre.
C'est pour souligner ce point que les chrétiens Foursquare sont si attachés au baptême par immersion. Le vieux procès débattu entre Calvin et les Anabaptistes n'est pas clos. Dans quelle mesure le protestantisme est-il biblique s'il admet avec l'Institution que les enfants peuvent être régénérés non par la Parole de Dieu, qu'ils n'entendent pas, mais « par la vertu du Seigneur, à nous secrète et admirable, mais à lui facile et aisée ? ». Quoi qu'il en soit de ce point difficile, il est clair que la plupart des protestants, même s'ils ont été régénérés par leur baptême, comme le veut l'Église anglicane, ou par une vertu, secrète antérieurement à leur baptême, comme le veut Calvin, n'en ont aucune connaissance pratique, et vivent sans spiritualité et sans communion personnelle 'avec Dieu.
Le Foursquare est aujourd'hui, par son message de la nouvelle naissance, l'héritier direct de Wesley, de Finney, ou de Spurgeon, et le frère jumeau de l'Armée du Salut.

La conversion foursquare est essentiellement un miracle. Là volonté libre de l'homme n'est pas supprimée, mais elle ne pourrait rien sans l'action de l'Esprit, et dans la parole du prédicateur et dans le coeur de l'auditeur. Aussi prêche-t-on aux inconvertis, essentiellement Jésus-Christ et Jésus-Christ crucifié. C'est cette parole, qui, vivifiée par l'Esprit, agira sur l'esprit du pécheur ou de l’indifférent, le fera naître de nouveau et l’unira au corps de Jésus-Christ. On ne fait pas l’analyse de la conversion qui a été quelquefois proposée : d'abord on éveillerait la repentance, puis on présenterait la grâce. La repentance est partie intégrante de la grâce, elle est donné avec la grâce. Elle n'est pas un état psychologique par lequel il faudrait obligatoirement passer, elle fait partie de l'acte même par lequel on naît de nouveau. De cette notion très surnaturelle de la conversion, découlent et la grande audace des prédicateurs que n'effraie jamais le scepticisme des milieux où ils veulent pénétrer, et le caractère très joyeux de leur message. La conversion est une délivrance qui s'opère pendant les réunions et les campagnes. On ne s'attardera pas à se lamenter sur l'horreur du péché passé, on se réjouira plutôt du commencement nouveau qui est posé puisque les messagers de Dieu sont venus avec la puissance de l'Esprit. L'Évangile est une bonne nouvelle.

Jésus guérit
Le second angle du carré est la guérison divine. On dit ordinairement guérison par la foi, mais les croyants Foursquare ont renoncé à cette expression pour ne pas être confondus avec le Scientisme, ou des procédés psychologiques ou psychothérapiques.
La guérison à Laquelle ils croient est l'oeuvre de Dieu même, par l'Esprit. Le croyant prie, et Dieu exauce la prière de la foi. Il n'y a pas place pour l'interposition d'une théorie pseudo-scientifique. À travers toute l'histoire de l'Église, de nobles âmes ont cru à la guérison divine. Mais on semble souvent faire un grief au Foursquare de mettre, comme on dit, le physique sur le même plan que le spirituel, d'avoir une doctrine vulgaire, bonne pour nourrir la crédulité des foules superstitieuses et égoïstes. Il ne s'agirait plus, semble-t-on alléguer, de servir Dieu, mais de faire servir Dieu à l'homme, et encore pour ce que l'homme a de plus grossier, les besoins de son corps. Nous voudrions supplier les chrétiens de prendre garde et de ne pas juger si vite. Car des intérêts spirituels de la plus haute importance sont ici en jeu. Nous ne pouvons pas traiter maintenant ce problème à fond ; voici seulement quelques indications qui aideront à la méditation de ces problèmes.

1. — Tout d'abord est-il juste de tenir le corps pour méprisable en lui-même ?
Il est création de Dieu, et création merveilleuse. Plus que cela, le corps est de nature spirituelle, il fait pour ainsi dire partie de l'esprit de l'homme qui, sans lui, ne pourrait, ni s'exprimer ni agir sur le monde créé.
Il y a une équivoque sur le mot spirituel. Beaucoup de personnes l'emploient comme un synonyme de abstrait, invisible. Il y aurait la matière et l'esprit, le sensible d'une part, le spirituel de l'autre. Si l'on n'est pas spiritualiste, en ce sens, ces personnes vous accusent de matérialisme. Mais précisément, ce sens du mot spirituel n'est pas chrétien. L'homme en réalité est un tout indissoluble. La Bible nous dit de glorifier Dieu dans nos corps et dans nos esprits qui lui appartiennent. Il peut y avoir, et il y a effectivement, un spirituel concret, dans lequel le corps a sa place. Ainsi l'Évangile de Jésus est spirituel, mais il repose sur l’incarnation du Fils de Dieu dans un corps d’homme.
La Croix est spirituelle, mais elle comprend le sacrifice que Jésus a fait de son corps.
Le salut est spirituel, cependant, il a pour base le sang versé par amour pour nous.
L’immortalité est spirituelle, et la résurrection du corps en fait partie intégrante.
Dans le même sens donc, la guérison du corps peut être entièrement spirituelle, et c'est bien pour cela que Jésus l'a pratiquée.

2. — En second lieu, remarquons encore qu'il y a une sagesse divine qui n'est pas la sagesse humaine.
Si vous annoncez l'imposition des mains aux malades, les gens viendront, nous dit-on, pour leur corps et non pour leur âme. Cela est bien vrai, mais Dieu doit le savoir : et pourtant les apôtres et les évangélistes du livre des Actes pratiquaient ainsi. Ne serait-ce pas qu'il y a dans les guérisons miraculeuses un contenu spirituel qui risque d'échapper à un jugement superficiel ? C'est ce que nous croyons.
La maladie, loin d'être une chose physique et grossière, est un état qui a des répercussions profondes sur l'esprit de l'homme. Elle est une expérience, une forme de vie nouvelle, qui est riche de secrets. Elle révèle au plus orgueilleux sa faiblesse ; au plus indifférent, elle donne une soif de secours. Que dirons-nous si Dieu, dans sa miséricorde infinie, veut montrer aux hommes, par un langage concret, qu'Il sait répondre aux créatures qui sentent leur faiblesse ? Vois-tu d'un mauvais oeil que je sois bon ? Voulons-nous que l'Évangile soit difficile à comprendre, accessible seulement au raisonnement ? Pourquoi Dieu ne prêcherait-il pas par des actes ? Il est possible que ces actes de miséricorde ouvrent la porte des coeurs et les dispose à comprendre tout d'un coup ce que c'est que le salut par grâce. Dans tout miracle, il y a une parabole, un enseignement. Et comme tout cela devient réel quand la chose s'accomplit sous mes yeux, voire dans mon propre être ! Tel est sûrement le sens spirituel des miracles du livre des Actes, et, chose merveilleuse, c'est aussi le fruit des campagnes des évangélistes Foursquare. Loin que la guérison nuise aux âmes, tout comme dans la Bible qui nous dévoile après tout le plan divin, elle ouvre à l'Évangile total des portes qui sont grandes et d'un accès efficace.

3. — Enfin, on accuse l'Évangile Foursquare de jeter un blâme sur les chrétiens qui ont souffert patiemment et glorifié Dieu dans la maladie.
Incompréhensible reproche sur des lèvres chrétiennes, car il rejaillirait tout droit sur le Seigneur Jésus lui-même : qu'on relise à cet égard non seulement les guérisons individuelles du Seigneur, mais les passages où on Le voit guérissant tous les malades sans distinction. Il y en a huit dans saint Matthieu seul, sans compter les parallèles (Matthieu 4: 23 ; 8:16 ; 9:35 ;12:15 ; 14:14 ; 14:36 ; 15:30 et 21:14). Quoiqu'il en soit, la guérison divine ne jette de blâme sur personne ; Ceux qui la pratiquent, professent avant tout la soumission totale à la souveraineté de Dieu. S'il y a guérison, c'est l'oeuvre de Dieu : peut-on le blâmer ? Et si le chrétien est conduit à souffrir longtemps, que Dieu soit encore glorifié.
Oh ! comme nous voudrions supplier les chrétiens de ne pas parler à la légère de la maladie ! Nous avons, entendu à ce sujet des paroles qui nous déchirent encore le coeur. Certes il est beau de voir Dieu glorifié dans la souffrance, par un croyant qui se soumet et obéit avec joie. Loin de moi la pensée de rabaisser ce témoignage merveilleux. Mais qu'il y a de souffrances horribles cachées dans ce mot de maladie. Que de vies brisées, que de déceptions, que d'amertumes ! Notre belle jeunesse serait-elle faite pour la tuberculose, les foyers qui se fondent pour le cancer ? Que d'héritages affreux dans les tares qui résultent du péché des parents ! Quand de pauvres êtres cherchent la guérison, ne les accusons pas de grossièreté.

Songeons aussi combien la maladie est lamentable quand il s'y joint la pauvreté et le souci du pain pour soi et pour les siens. Il y a une certaine satisfaction dans l'homme moderne à posséder de belles cliniques et des infirmières, des médecins et des chirurgiens en renom, qu'il est de bon ton de nommer comme des célébrités, sans mettre Monsieur devant leur patronyme. Si j'ai, comme on dit, les moyens de me faire soigner, oh ! que je prenne garde quand je suis tenté de dire que cette pauvre femme est grossière parce que, dévorée de soucis et de peines, elle va demander à Dieu la guérison de son enfant infirme. Les assurances sociales, me dira-t-on, et les hôpitaux, lui donneront le bénéfice de toute la médecine des riches. Outre que celui qui parle ainsi n'irait peut-être pas de bon gré lui-même à l'hôpital, croit-on sérieusement que les lois humaines peuvent remplacer le surnaturel de l'Évangile ? Il y a quelque chose de vrai dans tout ce qui revêt le nom de social, y compris le christianisme social, qui a été une protestation légitime contre une orthodoxie religieuse beaucoup trop théorique. Mais il faut aller jusqu'au bout du christianisme social ; il faut admettre celui que Dieu même a institué, et où le bien des créatures est assuré, sur la base du sacrifice de Jésus-Christ, par la prière exaucée, et, dans certains cas, selon que Dieu le juge bon, par le miracle. Pour ma part, j'ai eu une révélation d'une extraordinaire intensité spirituelle pendant que M. Jeffreys imposait les mains aux malades dans une réunion, à Brighton. Ce jour-là j'ai compris, comme je ne l'avais jamais fait auparavant, ce que l'Évangile veut dire quand il parle de LA COMPASSION DU SEIGNEUR JÉSUS. J'ai reçu ce jour-là un trésor qu'aucune objection abstraite ne peut me faire renier.

Jésus baptise du Saint-Esprit et Jésus revient bientôt.
Venons-en aux deux derniers angles de notre carré. Du troisième, Jésus baptise du Saint-Esprit, nous ne dirons rien ici, car nous voulons consacrer notre prochain chapitre à ce sujet. Reste enfin : Jésus revient bientôt.
La doctrine du retour personnel de Jésus à la fin des temps a été remise en lumière dans la chrétienté évangélique surtout depuis un siècle. J.N. Darby et ses disciples, les frères de Plymouth, ont beaucoup contribué au renouveau de cette espérance à laquelle on sait que Luther attachait déjà une grande importance. Elle n’est pas restée le privilège des Darbistes ou plymouthistes, et nombreux dans les Églises sont ceux qui ont étudié de plus près la partie apocalyptique des Écritures. Certes les Églises traditionnelles sont loin de s'attacher toutes à cette doctrine. Comme toujours, les outrances de certains scrutateurs de l'Apocalypse ont détourné : d'elle bien des esprits sincères. D'autre part, il y a bien des théologiens qui voient dans l'idée du retour du Christ, une hypothèse périmée, née dans l'enthousiasme du christianisme primitif, mais démentie par les faits.

L'adoption de cette doctrine comme un des angles fondamentaux de l'Évangile peut être regardé comme une conséquence de l'autorité attribuée à la Bible. Le Réveil de Pentecôte s'efforce de voir toutes choses comme les voyait l'Église primitive, puisqu'à celle-ci furent confiées les règles éternelles de la foi. Mais il y a plus encore qu'une raison de fidélité biblique.
Tout d'abord les croyants baptisés du Saint-Esprit se sont trouvés stupéfaits que des grâces si grandes devinssent si simples et comme à la portée de tous. Comment se fait-il qu'on n'y ait pas pensé plus tôt ? Il n'y avait qu'à prendre la Parole de Dieu au mot, et Dieu, en qui il n'y a ni changement ni ombre de variation, se montre disposé à agir pour nous comme pour l'Église primitive ! Que cette foi au baptême ait été mise en eux, ils l'ont regardé aussi comme une grâce. C'est Dieu lui-même qui a pris l'initiative de cette effusion de l'Esprit. Ne serait-ce pas un signe de l'approche de la fin des temps ? Avant l'achèvement de cette économie, Dieu manifesterait puissamment sa volonté de sauver par l'Évangile de Jésus. Le mal grandit, l'incrédulité s'affirme, les nations s'abîment dans les guerres et les révolutions. Parallèlement à ce mystère de l'antéchrist, Dieu donnerait des grâces toutes spéciales à l’Église, afin qu'elle puisse tenir ferme et accomplir son oeuvre de salut.
Tous les mouvements de Réveil depuis et y compris la Réforme ne s'orientent-ils pas vers cette restauration sans cesse plus puissante d'un christianisme semblable à celui des origines ? Ainsi s'expliquerait que les grâces surnaturelles, si indispensables au début, le soient encore aujourd'hui, parce que c'est la fin. S'emparant d'une image des prophètes hébreux. M. Barratt intitule un de ses livres : La pluie de l'arrière-saison. La Bible promettait la pluie de la première et de l'arrière-saison (Joël 2: 23) : la Pentecôte des Actes, c'est la première pluie. Nous sommes dans les temps de la seconde.

La prédication du retour de Jésus dans l'Évangile Foursquare n'a rien de l'allure sombre et dure qu'elle a parfois revêtu ailleurs. La note qui domine, c'est l'espérance et la joie. « Heureux jour ! Est-ce aujourd'hui le jour du couronnement ? chante un beau cantique ». C'est l'amour pour Jésus qui s'exprime ici avant tout, le désir de Le voir face à face. Il y a aussi, croyons-nous, quelque chose de très sainement chrétien dans le fait que l'espérance de ces croyants vise beaucoup plus à la résurrection du dernier jour qu'à l'immortalité de l'âme auprès du Christ dans la période intermédiaire qui sépare la mort (le sommeil terrestre) du croyant, du retour du Sauveur à la fin des temps. On pourrait soulever le même problème du spirituel que tout à l'heure.

À notre sens, la résurrection des corps est spirituelle, et elle a une valeur à tous points de vue supérieure au stade d'esprits désincarnés sur lequel la Bible donne très peu de lumières. Selon une feuille populaire, notre état après la mort (le sommeil) et avant le retour du Sauveur, c'est un passage de la troisième classe d'ici-bas à une seconde beaucoup plus enviable : mais ce n'est pas encore les premières. Il faut attendre la résurrection.
Sur ce point, comme sur les précédents, l'Évangile foursquare remet en valeur ce qu'il y a de tellement réel, de concret, de simple et de profond à la fois, dans le message de Jésus et des apôtres. Il est certes à l'opposé de toutes les subtilités de la théologie du XIX° siècle, et d'un christianisme abstrait, purement intellectuel, purement logique ou même purement moraliste. Mais les simples croyants qui ont pris le mot Foursquare pour drapeau, n'auraient-ils pas atteint à des vérités infiniment plus profondes, — parce que divines et révélées, —que notre sagesse humaine ?

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