- La Parole de Dieu - La prière - La foi
Je comprends toujours mieux l'importance sans limite des instants consacrés à Dieu le matin - c'est la vie de notre âme. Renée de Benoit.
Charles Moreillon acceptait sans réserve l'autorité de la Parole de
Dieu, inspirée par le Saint-Esprit. Elle fut la puissance de son
ministère, le secret de son intimité avec Dieu, le fondement solide
sur lequel La Maison fut bâtie. Son amour pour les Saintes Écritures
se développa sans cesse.
Dans l'introduction de son cours sur la Bible nous
lisons :
- Nous ne chercherons pas à prouver la vérité et la
puissance du Saint Livre. C'est la tâche du Saint-Esprit de le révéler
à qui il veut (1
Cor. 2. 7-11). Nous ne pensons pas qu'il soit nécessaire de
prendre la défense de la Parole de Dieu comme si elle ne pouvait se
défendre elle-même. On reconnaît l'arbre à ses fruits et des faits
sans nombre et irréfutables prouvent la puissance de la Parole divine
sur les âmes des croyants. Mais nous voulons dire à haute voix que
nous acceptons la Bible comme un don de Dieu dont
le prix est inestimable et que nous désirons la sonder pour la mieux
connaître, la mieux aimer et la mieux mettre en pratique.
- Dieu nous parle comme un Père, mais comme Il est esprit
et que le péché nous empêche plus ou moins d'entendre sa voix
spirituelle, Il nous a donné sa Parole écrite, afin que nous puissions
lire ce que nous n'entendons pas.
- En nous donnant les Écritures, le Père a voulu révéler
son amour paternel et rédempteur tel qu'Il l'a témoigné au monde perdu
dans son péché en lui donnant son Fils pour le sauver (Jean
3. 16).
- « Ce sont les Écritures qui rendent témoignage de
moi », dit le Christ (Jean
5. 39). Jésus est donc le centre et la moelle des Écritures, Il
en est inséparable. Il est la Parole de Dieu vécue, la Bible est la
Parole de Dieu écrite.
- La Parole écrite nous conduit à la Parole vivante, ce
même Jésus, la Parole faite chair, nous conduit à la Parole de Dieu
écrite. Il nous révèle par le Saint-Esprit tout ce qui le concerne
dans les Écritures. « Alors Il leur ouvrit l'esprit, afin qu'ils
comprissent les Écritures (Luc
24. 44-45). »
- Jésus est Lui-même l'accomplissement de la Parole
écrite, et quand Il dit sur la croix : « Tout est
accompli », Il déclare pour le moins avoir accompli tout ce qui
est annoncé dans les Écritures concernant le salut.
- La volonté du Père à l'égard de la Parole est qu'en la
sondant nous allions par elle à Jésus pour avoir la vie (Jean
5. 39-40).
« Ces choses ont été écrites afin que vous croyiez
que Jésus est le Christ, et qu'en croyant vous ayez la vie en son nom
(Jean
20. 31). »
- En nous nourrissant de la Parole de Dieu, nous nous
nourrissons du Sauveur Lui-même.
- Il faut bien comprendre, écrit-il, que pour être
continuellement dans la pensée, dans l'amour et dans la volonté du
Seigneur, nous devons demeurer dans sa Parole. C'est cette Parole qui
donne du poids à la vôtre et lui donne la force d'un témoignage. C'est
un moyen de vaincre Satan, non seulement en nous mais auprès de ceux
qui sont aux prises avec lui et auxquels le Seigneur nous demande de
parler (Apoc.
12. 11).
Charles Moreillon avait l'habitude de consacrer à la
lecture de la Bible, à la méditation et à la prière plusieurs heures
avant le premier déjeuner. Il savait qu'il faut avoir été seul avec
Dieu avant d'entrer en contact avec les hommes et recevoir de Lui une
grâce renouvelée de jour en jour pour être gardé dans la paix au
travers du travail, des difficultés, des combats de la vie
quotidienne. Il considéra la communion avec Dieu dans la retraite du
cabinet comme le premier des devoirs, le plus grand des privilèges et
comme la source de toute activité fructueuse.
Pour pouvoir apporter le pain de vie aux autres, il faut
s'en être nourri soi-même. « Un homme ne peut donner que ce qu'il
a reçu d'En haut. »
- Un des triomphes de Satan est de nous faire croire que
nous faisons plus pour le Seigneur en travaillant pour Lui qu'en nous
nourrissant de Lui. Il faut vivre abondamment du Seigneur pour pouvoir
ensuite consacrer le temps qui nous reste à son service.
M. Moreillon aimait à faire la comparaison
suivante : Pour qu'un arrosoir soit utile au
jardinier, il faut qu'il ait été rempli au goulot de la fontaine.
C'est lorsqu'il déborde qu'il peut être employé à apporter la vie aux
parterres desséchés. Il faut, de même, être tout rempli de la grâce de
Dieu pour pouvoir apporter la vie aux âmes assoiffées que Dieu met sur
notre chemin.
Heureux ceux qui, comme Charles Moreillon, ont su éviter
le danger de se laisser absorber par une activité dévorante au point
de négliger la seule chose nécessaire.
Une lettre adressée à Soeur Cécile en vacances au Ried,
montre l'importance qu'il attachait à un temps de repos et de calme au
milieu de la vie si active de La Maison.
- Nous désirons ardemment que vous jouissiez pleinement
de votre séjour de repos, puisque selon la Parole, il est bon
d'attendre en repos la délivrance de l'Éternel. Ce repos n'est pas
l'inaction, ou la stérilité, ou la mort. C'est l'attente, le calme, le
silence, grâce auxquels la voix du Seigneur se fait mieux entendre. De
même qu'un enfant entend mieux la voix de son père lorsque les autres
enfants se taisent, de même nous entendons avec plus de clarté la voix
d'En haut lorsque nous nous laissons mourir à tout ce qui est voix du
monde, à ce qui est humain, à tout ce qui est « moi ».
C'est une grande action que d'arriver à ce silence, à ce
calme où nous ne pensons plus à nous-mêmes. Satan qui connaît les
grands et heureux effets qui peuvent en résulter pour nos âmes, se
démène pour nous troubler, nous distraire, nous rattacher, ne fût-ce
que par un fil aux choses du monde, ce qui suffit pour retarder et
empêcher la mort du « moi » et la plénitude finale de la vie
du Seigneur en nous.
D'autre part, soyons persuadés que nous ne pouvons pas
par nous-mêmes obtenir ce silence intérieur, ce
repos parfait ; c'est l'oeuvre du Seigneur seul, qu'il
n'accomplit en nous qu'en réponse à un désir profond et permanent.
C'est la fusion de notre âme à la sienne, la pénétration de notre être
entier par sa présence spirituelle qui nous sanctifie et nous unit
intimement à Lui.
D'aucuns se demandent : La prière est-elle vraiment
exaucée ! Qu'ils montent un jour à La Maison de Burtigny, ils y
trouveront d'abondantes preuves que Dieu répond aux prières et exauce
ceux qui s'attendent à Lui.
Trop de faits positifs, frappants, répondent d'une
manière merveilleuse aux prières pour qu'on puisse parler de
coïncidence et de hasard ; une seule conclusion s'impose :
c'est qu'il y a un Dieu puissant qui entend et exauce.
S'appuyant sur la Bible, Charles Moreillon savait
traduire les ordres de Dieu en actes d'obéissance et ses promesses en
prières, pour en réclamer l'accomplissement.
Prières d'adoration, de louange, d'intercession, demandes
pratiques, définies, qui recevaient des réponses et des exaucements
précis. « Celui qui demande reçoit. »
Il parlait à Dieu avec la simplicité d'un enfant qui
s'adresse à son père. Il intercédait dans le silence du sanctuaire
comme un homme parle à son ami et plaidait la cause qui lui était
chère : La Maison n'était-elle pas l'oeuvre de Dieu ;
N'est-ce pas Lui qui en avait la charge ? Ces orphelins
n'étaient-ils pas les siens ? Ne s'est-Il pas appelé Lui-même le
Père des orphelins ? Ce qu'il a dit ne le fera-t-Il pas ? Un
monde incrédule et une église à demi-croyante n'étaient-ils pas là
pour voir comment le Dieu vivant ferait honneur à sa Parole ?
Dans toutes les difficultés et les heures de crise que
traversa La Maison, c'est la prière qui fut le grand remède.
- Il ne suffit pas de prier, écrit Ch. Moreillon, il est
plus important encore de croire à l'infinie bonté du Père et de
s'attendre à ce qu'Il nous exauce. Aucune prière n'a de force sans la
foi. La foi est la puissance de la prière.
Jésus ne dit jamais à ceux qu'Il rencontre :
Pries-tu ? mais : crois-tu ? La prière suit tout
naturellement l'acte de foi. Avant de prier il faut donc prendre le
temps de croire et de répéter : « Je crois en toi, Père, je
crois en toi, Jésus », jusqu'à ce que vous ayez la certitude de
la présence de Dieu à qui vous parlez. Cela semble un détail, mais il
est capital. Sans cette présence vos prières retombent à terre comme
un morceau de plomb.
Satan cherchera toujours à nous décourager, à nous faire
renoncer à prier lorsque nous n'y trouvons pas de plaisir comme si
cela ne servait à rien. Il ne craint rien autant que la prière
persévérante et voudrait nous faire abandonner la partie avant
l'exaucement.
- Si nous voulons être un instrument puissant dans la
main du Seigneur, donnons à la prière une plus grande place, plusieurs
heures par jour si possible. Un manque de puissance révèle toujours un
manque de prière.
« Apportez à la maison du trésor toutes les dîmes...
Mettez-moi de la sorte à l'épreuve, dit l'Éternel, et vous verrez si
je n'ouvre pas pour vous les écluses des cieux et si je ne répands pas
sur vous la bénédiction avec abondance (Mal.
3. 10). »
- Plus d'une fois, après avoir prié, Charles Moreillon
eut l'assurance intérieure que Dieu lui avait accordé ce qu'il avait demandé
et il pouvait le bénir avant même d'en avoir l'exaucement.
« ... Si nous demandons quelque chose selon sa
volonté... nous savons que nous possédons la chose que nous Lui avons
demandée (1
Jean 5. 14, 15). »
Un fragment de lettre nous montre ce que pensait M.
Moreillon au sujet de la prière pour la famille.
- Je voudrais vous montrer la puissance de la prière,
dans le désir de vous encourager à persévérer jusqu'à ce que vous
soyez exaucée.
« Crois au Seigneur Jésus, et tu seras sauvé, toi et
ta famille (Actes
16. 31). » Prions dans le secret, comme nous le dit Jésus,
sans le dire à ceux pour lesquels nous prions, et notre Père nous
récompensera publiquement. Prenez l'habitude de vous attendre à voir
le Seigneur vous exaucer. Seulement son exaucement est conforme à sa
volonté et non à la nôtre ; nous n'avons donc qu'une chose à
faire, c'est de ne vouloir que ce que veut le Père. Or, ce qu'Il veut,
c'est le salut par Jésus-Christ des hommes les uns par les autres, des
maris par leurs femmes, des enfants par leurs parents, des frères par
leurs soeurs et réciproquement. Si, pour nous, la famille n'est pas la
portion de l'humanité que le Père nous donne à sauver par l'Évangile,
c'est que nous n'avons pas encore compris la beauté et la sainteté de
la famille telle que le Père nous l'enseigne par sa Parole.
- En ce qui concerne la conversion de telle personne,
ayez assez de foi en l'amour de votre Père céleste pour croire, avec
une certitude absolue, à sa réalisation au temps marqué.
- Restez persuadés que toute prière faite avec humilité,
confiance, charité et persévérance doit trouver un
jour son exaucement.
- Prier, dit Charles Moreillon, c'est écouter le
Saint-Esprit prier en nous (Rom.
8. 26). (Voir appendice b.)
Les écrits d'Andrew Murray eurent une très grande
influence sur le développement religieux et sur la vie de prière de
Ch. Moreillon. Il en recommanda souvent la lecture. Le 23 octobre
1902, il eut le privilège de rencontrer, à Berne, ce grand chrétien.
Au sujet de la prière, il le questionna sur ce qui était le plus
important de demander à Dieu. « Ce dont nous avons le plus besoin
pour aider les autres », lui répondit Murray, et il ajouta :
« Ce doit être toute notre joie de savoir que nous sommes à Lui
et que nous pouvons faire quelque chose pour Lui ».
Charles Moreillon crut Dieu, il le prit au mot, mettant sa main sur
les promesses de sa Parole et disant : - Tu l'as dit, je le
crois. « J'ai cette confiance en Dieu qu'il en sera comme il m'a
été dit (Actes
27. 25). »
Il ne douta point par incrédulité au sujet des promesses
de Dieu... ayant la pleine conviction que ce qu' « Il promet, Il
peut aussi l'accomplir (Rom.
4. 20, 21) ».
Il fit l'expérience de l'immuable fidélité de Dieu et
donna une preuve éclatante que Dieu est vivant, qu'il écoute les
prières faites avec foi et que ce n'est pas un vain mot que de se
confier en Lui.
Quel repos de s'appuyer sur le Dieu vivant, d'oser croire
à la parole de Celui qui prend soin du moindre passereau et qui a
dit : « Ne craignez pas, vous valez plus que beaucoup de
passereaux (Matth,
10, 31) ».
« C'est pourquoi je vous le dis, ne vous inquiétez
pas pour votre vie de ce que vous mangerez ... ni pour votre corps de
quoi vous serez vêtus... regardez les oiseaux du ciel... considérez
les lis des champs... votre Père céleste sait de quoi vous avez
besoin... ne vous inquiétez donc pas du lendemain, le lendemain aura
soin de lui-même (Matth.
6. 25-34). »
Dieu n'a-t-il pas dit : « Je ne te délaisserai
point, je ne t'abandonnerai point (Hébr.
13. 6) » ?
« Lui, qui n'a point épargné son propre Fils, mais
qui l'a livré pour nous tous, comment ne nous donnera-t-Il pas toutes
choses avec Lui ? (Rom.
8. 32) »
« Ne crains point, crois seulement (Marc
5. 36). »
Quelqu'un disait un jour : La vie par la foi doit
être une vie fatigante, pleine d'angoisses et d'anxiétés. Que de
soucis pour nourrir, vêtir, élever tant d'orphelins sans avoir rien
devant soi, ni compte en banque, ni carnet d'épargne ! N'est-ce
pas être continuellement dans la crainte que de vivre ainsi au jour le
jour dans l'incertitude du lendemain ?
Pour ceux qui connaissent la bénédiction qui découle de
cette vie de la foi et qui savent se décharger sur Dieu de tous
soucis, cette vie est au contraire la plus sûre, la plus glorieuse, la
plus bénie, celle qui vous apprend le mieux à connaître le Dieu
vivant, à vivre dans sa dépendance et son intimité.
Sans doute La Maison a passé par l'épreuve de la foi. La
délivrance tardait parfois ; bien souvent il n'y avait plus un
centime en caisse, il fallait s'attendre continuellement à Dieu, mais,
jamais La Maison ne manqua du nécessaire, le secours fut toujours
accordé quoique souvent au tout dernier moment.
À tous les besoins de La Maison, le Seigneur a répondu à
sa manière et à son heure.
Au jour de l'épreuve, Charles Moreillon glorifia Dieu par
une confiance indéfectible. Dans les moments d'obscurité, et lorsque
tout appui visible lui manquait, il resta ferme dans la foi. Dieu
permet l'épreuve afin de fortifier la foi. « Afin que l'épreuve
de votre foi, plus précieuse que l'or périssable (qui cependant est
éprouvé par le feu), ait pour résultat la louange, la gloire et
l'honneur lorsque Jésus paraîtra (1
Pierre 1. 7). »
- La Maison traverse souvent de grandes difficultés,
écrit Ch. Moreillon, mais nous savons que la maison bâtie sur le Roc
n'est pas ébranlée, bien qu'elle ait reçu autant que l'autre, les
assauts de la pluie, des vents et des torrents débordés.
- Nous sommes continuellement éprouvés et abondamment
bénis, mais tout est admirablement combiné pour nous montrer que la
volonté du Père est de nous affermir en Christ et nous apprendre à ne
jamais compter que sur Lui.
La foi aura un jour une glorieuse récompense.
« Lorsque le Seigneur viendra, Il sera en ce jour-là
glorifié dans ses saints et admiré dans tous ceux qui auront cru (II
Thess. 1. 10). »
Jamais Charles Moreillon n'a cherché à se délivrer
lui-même. Dans un pressant besoin d'argent cela pouvait être une
tentation que de le faire savoir à un ami chrétien dont il connaissait
l'intérêt pour La Maison, mais il ne l'a jamais fait. Renonçant à
toute équivoque, à tout compromis en ayant recours aux hommes, il a
voulu démontrer la fidélité de Dieu en ne s'appuyant que sur Lui seul.
Il ne fit aucun appel au public. Il veillait à ce que
nulle imprudence ne vint révéler au dehors les
moments difficiles qu'il pouvait traverser.
Il fit l'expérience que Dieu agit sur l'esprit et le
coeur de ses enfants, en sorte que ceux qui ne savaient rien des
difficultés immédiates de l'oeuvre étaient poussés par une impulsion
intérieure à envoyer le secours à l'heure voulue. La réponse à la
prière s'adaptait avec une telle exactitude aux sommes nécessaires,
qu'il était impossible de parler de hasard ; l'incrédule lui-même
devait reconnaître qu'il y a vraiment dans les cieux un Dieu qui
écoute et qui exauce les prières.
Quelques pages du journal de La Maison nous révèlent ce
que peuvent être l'épreuve et l'attente de la foi.
15 février 1900. - Nous sommes éprouvés dans notre foi,
nous n'avons presque plus rien, mais nous gardons confiance.
16 février. - Dieu continue à nous éprouver.
17 février. - Il ne nous reste plus rien du tout mais la
caisse du Seigneur n'est point fermée. Nous attendons avec calme et
confiance. « La main de l'Éternel n'est point trop courte pour
délivrer, ni son oreille trop dure pour entendre (Esaïe
59. 1). »
18 février. - Nous avons reçu 1 franc dans la journée.
19 février. - Le Seigneur continue à nous éprouver en ne
nous envoyant rien, mais nous ne cessons pas d'espérer.
21 février. - Reçu 5 francs d'une personne inconnue. Béni
soit notre Dieu.
23 février. - Nous avions demandé au Père de nous envoyer
de l'argent pour aujourd'hui, et ce matin nous recevons 126 francs.
Nos coeurs débordent de reconnaissance.
29 février. - Nous avons reçu aujourd'hui 500 francs en
souvenir de reconnaissance pour la naissance d'un fils.
Nous voulons répéter avec le cantique :
Que ta main me dispense - Joie ou douleur,
Paisible en ta présence - Garde mon coeur.
En toi pour toutes choses - Se confiant,
À tes pieds se repose - Ton faible enfant.
Quelques mois après. - Le Seigneur nous a richement bénis ces derniers temps, et nous sommes confondus devant tant d'amour.
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