Il est écrit: TA PAROLE EST LA VERITE(Jean 17.17)... cela me suffit !

FOI ET OBÉISSANCE

ON EXIGE UNE OBÉISSANCE SANS RÉSERVE DU SOLDAT COMME DU CHRÉTIEN (1)

 Comme Jésus entrait à Capernaüm, un centenier vint à lui, le priant et disant : Seigneur, mon serviteur est au lit dans ma maison, atteint de paralysie et cruellement tourmenté. Jésus lui dit : J'irai et je le guérirai. le centenier répondit : Seigneur, je ne suis pas digne que tu entres sous mon toit ; mais dis seulement une parole, et mon serviteur sera guéri. Car moi, qui suis sous la puissance d'autrui, j'ai sous moi des soldats, et je dis à l'un : Va, et il va et à l'autre : Viens, et il vient ; et à mon serviteur : Fais cela, et il le fait.
Alors Jésus dit au centenier : Va, et qu'il te soit fait selon que tu as cru. Et à cette heure même, son serviteur fut guéri.

ÉVANGILE SELON St MATTHIEU 8 : 5 à 10, 13.

Voilà bien un texte pour nous !
Ne s'agit-il pas de la rencontre du Christ avec un soldat, un centurion (aujourd'hui, nous dirions un capitaine) ?

On prétend souvent que la vie militaire est abrutissante. Nombreux sont les Suédois ne pouvant concevoir qu'on puisse être à la fois soldat et chrétien. Un soldat ne peut être chrétien et s'il est chrétien, il n'est pas soldat. Qu'un pasteur puisse être, par exemple, officier de réserve, cela paraît à plusieurs une impossibilité !

L'Évangile nous parle d'un centurion romain qui vint demander aide à Jésus. Et voyez, celui-ci n'a pas un mot de blâme pour son métier de soldat. Sans doute pensait-il que, dans ce monde imparfait, il faut des hommes prêts à maintenir l'ordre les armes à la main.
Non seulement Jésus ne lui adresse aucun reproche - mais, au contraire, Il l'écoute et dit à ses disciples :
« En vérité, je vous le dis : Je n'ai pas trouvé, même « en Israël, une si grande foi. »

Assurément le métier de la guerre est brutal.
Nous n'avons qu'à nous souvenir du ton des conversations, le soir, au quartier, ou de la cruauté et de la haine que la lutte déchaîne sur le front. Cependant, la vie militaire porte aussi d'autres fruits. Parmi les meilleurs il y a la discipline. La discipline est l'alpha et l'oméga du soldat, comme elle est l'alpha et l'oméga du chrétien. C'est pourquoi, plus qu'on ne se l'imagine, il est facile au soldat d'être chrétien.

La vraie discipline se reconnaît à deux choses : à la foi et à l'obéissance.
Une troupe qui n'a pas confiance, c'est-à-dire qui n'a pas foi en son chef, ignore la discipline. Une troupe qui n'obéit pas à son chef, est un troupeau sans discipline.
Toutes deux, la foi et l'obéissance, sont parentes. Quand on a foi en son chef, on lui obéit aveuglément. Mais si l'on n'a pas foi en lui, on ne peut lui obéir pleinement.

La foi a ses racines dans la confiance. Nous savons tous, de notre propre expérience, que lorsque le chef partage nos souffrances et nos peines, lorsqu'il est habile et avisé, nous lui faisons confiance entière, jusqu'à la mort.
Au-dessus de tous les chefs militaires, il y a Jésus. Non seulement il partagea les souffrances de tous les hommes, mais Il les subit à leur place. C'est pourquoi il n'est pas seulement un chef, mais le Sauveur. Des milliers, des millions de soldats en ont fait l'expérience.

Jeudi dernier, en compagnie de quelques camarades, je rendais visite à la mère d'un des lieutenants finlandais que nous avons enterrés ici, cette semaine. Son fils, me disait-elle, lui avait écrit qu'au front il avait retrouvé la foi. C'est là qu'il avait rencontré le Chef suprême, qui décide de la vie et de la mort.

La magnifique résistance des Finlandais a sa source dans leur foi. Souvenez-vous de l'appel d'un de leurs évêques, à l'ouverture des hostilités :
« Rien n'empêche le Seigneur de vaincre avec peu « d'hommes, aussi bien qu'avec beaucoup. »
Et nous avions cru, à ce moment, que leur foi était exagérée ! Nous savons maintenant qu'on ne peut jamais avoir assez confiance en Dieu.

Chers amis ! C'est de Dieu que nous avons reçu l'ordre de venir ici. Nous ne pouvions faire autrement qu'obéir. Plaçons donc avec entière confiance notre avenir dans les mains du Seigneur. Nous croyons fermement qu'Il continuera d'assumer le commandement suprême et nous Lui obéirons avec joie. Amen.



LE CHRIST, NOTRE CAMARADE (2)

Car Dieu ne nous a pas donné un esprit de timidité, mais un esprit de force, d'amour et de prudence.

IIe ÉPÎTRE A TIMOTHÉE 1 : 7.

Le christianisme n'est pas un article d'exposition. Nous sommes tous d'accord là-dessus. Il ne s'agit pas de se faire meilleur que l'on n'est. Mais il ne faut pas non plus se faire plus mauvais que l'on n'est. Pourtant, c'est justement ce que beaucoup croient devoir faire dans notre Corps. On tombe ainsi d'un extrême dans l'autre. De peur de paraître plus chrétien qu'on ne l'est en réalité, on se renferme en soi-même, et l'on manque de courage dès qu'il est question de religion. On jure comme les autres et l'on cache soigneusement, devant ses camarades, tout sentiment élevé.

Ce n'est point ainsi que l'on déploie son drapeau. Un homme doit savoir proclamer ses convictions. Il doit avoir le courage de se montrer tel qu'il est. Il doit avoir le courage, dans le cercle de ses camarades, de couper court à un entretien. qu'il désapprouve. Il doit avoir le courage de stigmatiser une façon d'agir indigne d'un chrétien. Il doit manifester au bon moment ce qui le pousse à croire.

Personne, parmi nous, n'est un chrétien accompli. Nul ne le sera jamais sur cette terre. Mais la plupart s'efforcent de devenir meilleurs. Nous avons nos idéals, pour lesquels nous voulons combattre, nous croyons à la vérité et au droit, - nous avons en Dieu une foi plus, ou moins profonde.

Quand nous manifestons cette foi, que ce soit sans hésitation ! Elle doit croître toujours davantage et trouver son expression dans nos actes, dans notre amour du prochain et dans notre discipline.

Dans nos actes. - On doit voir qu'un chrétien est chrétien. Notre Seigneur Jésus manifestait sa puissance par des actes. Il voulait qu'on reconnût ses disciples à la puissance de leurs actes et non pas à celle de leurs seules paroles. Il est inadmissible qu'un homme, se disant chrétien, soit en même temps faible et indécis. Un chrétien est une force vivante.

Dans l'amour du prochain. - Un chrétien doit être le meilleur camarade qui se puisse être, prêt à aider et à se sacrifier. Il doit être le meilleur soldat, prêt à donner sa vie pour d'autres, volontairement et joyeusement. Sa force ne réside pas dans la haine des Russes, mais dans son amour pour le pays nordique et sa terre natale.

Dans la discipline. - Son attitude doit être irréprochable. Un chrétien n'a pas le droit de pécher, sous prétexte que ses péchés lui seront immédiatement pardonnés. Il doit, au contraire, éviter le péché sous toutes les formes.

Ne sois donc pas un indécis, cher frère en Christ, et n'aie pas honte de ce qu'il y a de meilleur en toi ! Demande à Dieu que cette foi croisse en toi toujours davantage et qu'Il te donne la force de témoigner par tes actes, par ton amour du prochain et par ta discipline, que tu es un chrétien !



DIEU, NOTRE GUIDE

POUR NOUS AIDER, QUAND LA FOI TEND À CÉDER(3)


Il est écrit, dans l'épître aux Hébreux, au sujet de Moïse :

Car il tint ferme, comme voyant celui qui est invisible.

ÉPÎTRE AUX HÉBREUX 11 : 27.

La plupart d'entre nous se souviennent certainement des traits principaux de la vie de Moïse, tels que l'histoire sainte les fait connaître. Nous savons que ce chef d'Israël est né en Égypte et reçut là-bas l'appel à se rendre dans un autre pays. Il devint ainsi le guide de son peuple, avec lequel, à travers mille aventures, il gagna la Terre promise. Les malheurs et les déceptions ne lui furent pas épargnés. Tantôt les armées ennemies semblaient vouloir détruire toutes ses chances de succès, tantôt son propre peuple le décourageait par ses murmures. Mais, parce qu'il « tint ferme, comme voyant Celui qui est invisible », il triompha de tous ces obstacles.

Plus de trois mille ans se sont écoulés depuis que les enfants d'Israël quittèrent l'Égypte. Et, dès lors, beaucoup de choses se sont passées. Des empires immenses sont nés, ont fleuri, puis ont disparu. La guerre et la paix se sont succédé en une chaîne ininterrompue. Générations sur générations sont nées, ont lutté, ont souffert, connu la joie, et puis sont mortes.
Et voici que vient notre tour. Nous aimons à nous croire une génération particulièrement remarquable. Pourtant notre génération est semblable à toutes les autres. Nous ne sommes, nous aussi, qu'un anneau dans la longue chaîne des générations. Et ce n'est point à nous de décider si ce chaînon - le nôtre - est plus important que les autres. C'est au Maître du Monde d'en juger. Notre tâche, à nous, est la même que celle de toutes les générations : administrer de notre mieux l'héritage reçu et le transmettre aux générations suivantes.

Si nous nous efforçons d'exécuter cette tâche de notre mieux, et si nous prenons au sérieux notre devoir, nous pourrons, nous aussi, comme jadis Moïse, constater que cette tâche exige des efforts surhumains. Les difficultés, les déceptions, les tentations et le malheur s'abattront sur nous aussi certainement que nous enregistrerons des progrès, des victoires et de joyeuses surprises.

Plus vite on se rend compte de l'importance de la tâche, plus clairement l'on comprend que nous avons besoin, pour l'exécuter, d'être dirigés par le Maître de la Vie et de l'Histoire. Pour nous aussi, il sera difficile de « tenir ferme ». II faut souhaiter que, lorsque viendront les heures difficiles, Dieu nous donne la force et le privilège de « voir Celui qui est Invisible ! »
Quand nous jetons un regard en arrière, nous nous souvenons certainement de moments où nous eûmes le privilège de « voir Celui qui est Invisible ! »
Nous devons nous réconforter les uns les autres en rappelant ces heures-là.

N'est-il pas vrai que nous avons aussi senti la présence de cet « Invisible » dans notre propre vie ? Nous avons entendu Sa voix et nous avons vu Sa trace. Pour beaucoup d'entre nous, l'appel qui nous a conduits ici a été l'expérience qui leur a fait voir « Celui qui est invisible ! » Ce n'est pas seulement dans notre petite vie personnelle que nous L'avons vu. Nous Le voyons maintenant dans cette lutte que mène la Finlande.

Au milieu de la haine, de la guerre et de leur absurdité, nous sentons la présence d'une Puissance bienfaisante et souveraine, qui prête aux hommes des forces extraordinaires.
Nous voyons « Celui qui est Invisible », derrière le courage et le calme des Finlandais.
Nous l'avons également vu dans un autre domaine :

L'amour que nous témoignent nos bien-aimés. Nous bénéficions de l'incomparable faveur de rencontrer des êtres pleins de bonté, dont la seule existence nous a prouvé que l'amour est la force suprême. C'était peut-être une mère, une épouse, un petit enfant, une grand'mère, ou encore un ami, ou, pourquoi pas, un pasteur !
Dans ces rencontres, n'avons-nous pas été en présence de « Celui qui est Invisible » ?

Nous allons maintenant, comme le fit Moïse, à la rencontre d'un sort nouveau, d'une vie nouvelle, dans un pays nouveau. Attachons-nous à ce que nous avons vu dans nos meilleures heures. Dieu permette que nous soyons tous conduits à Celui dans lequel nous voyons si clairement l'Invisible : Jésus-Christ !
« En Lui habite corporellement la plénitude de la Divinité ».

Il est près de nous en tout temps. Nous n'avons qu'à Lui ouvrir nos coeurs. Alors, un jour, on pourra dire de chacun de nous :
« Car il tint ferme, comme voyant Celui qui est Invisible. » Amen.

Le mois de janvier avait passé dans des préparatifs de toutes sortes. Le recrutement marchait plus lentement que prévu. Une grande partie des Volontaires n'avaient pas une préparation militaire, ni une habileté suffisante dans la pratique du ski, qualité indispensable pour la guerre en Laponie. Il fallut donc faire précéder d'une véritable préparation militaire l'entrée en ligne du Corps des Volontaires.

Enfin, le Groupe I put monter en ligne. On lui confia la tâche de renforcer les troupes qui, sous les ordres du major-général Vallénius, luttaient dans le nord de la Finlande contre des troupes russes bien supérieures en nombre. De Kemi, on fit marcher le Groupe I dans la direction de Rovaniemi, marche entrecoupée d'exercices de combat. Puis, de Rovaniemi, il fut transporté par chemin de fer à Kemijärvi.

Le départ eut lieu le dimanche 3 février. Plus de quarante hommes furent victimes d'accidents et de blessures dues au froid excessif.
Le Groupe II, sous les ordres du lieutenant-colonel Tamm, ne pouvait pas encore être appelé à l'action, son recrutement étant demeuré insuffisant.
C'est pourquoi, le 4 février, soit le dimanche avant le Carême (Esto mihi) l'aumônier parla en deux endroits différents, tout d'abord en l'église de Tornea, et ensuite sur un aérodrome « quelque part en Finlande ».
À la gravité de la lutte qui, dès maintenant, commençait, s'ajoutait l'austérité du temps de Carême.



LA SOUFFRANCE APPROCHE (4)

Ensuite Jésus prit à part les Douze et leur dit : Voici, nous montons à Jérusalem, et toutes les choses qui ont été écrites par les prophètes au sujet du Fils de l'Homme, s'accompliront. Car il sera livré aux Gentils, en se moquera de lui, on l'outragera, on crachera sur lui, et, après l'avoir battu de verges, on le fera mourir ; et le troisième jour il ressuscitera. Mais ils ne comprirent rien à cela ; le sens de ces paroles leur était caché, et ils ne saisissaient point ce que Jésus leur disait.

ÉVANGILE SELON St Luc 18. 31 à 34.

C'est aujourd'hui que commence la Passion, ou ce que l'on appelle le Carême. Depuis les origines, les chrétiens ont toujours célébré avec respect et ferveur le souvenir de la mort du Sauveur et des semaines qui la précédèrent. Ils se rendaient compte que jamais la grandeur du Christ ne s'était aussi clairement manifestée que pendant la période de ses souffrances et de sa mort.

Il est possible que, dans l'histoire du christianisme, on ait parfois trop insisté sur l'aspect de ces douleurs. Il y eut des temps où l'on se complaisait à évoquer la flagellation, la couronne d'épines et les clous de la croix, et où, avec une exubérance toute méridionale, on ajoutait encore des descriptions de membres rompus et de sang qui ruisselle.

Un tel langage nous heurte, nous autres, habitants du Nord, au tempérament plus réservé. Cette hantise sentimentale des souffrances du Christ nous a toujours rebutés. Nous comprenons mieux notre Maître lorsqu'Il s'adresse à nous dans le Sermon sur la Montagne, ou lorsqu'Il chasse les vendeurs du Temple, ou encore lorsqu'Il répond aux propos des pharisiens hypocrites. Nous avons ainsi pressenti sa grandeur, mais nous n'avons jamais bien su comprendre le douloureux récit de la crucifixion.

Reconnaissons toutefois que nous ne nous sommes jamais beaucoup appliqués à le comprendre. Ces termes insolites, cette façon de s'exprimer, si différente de la nôtre, nous répugnaient. Et nous avons, tout simplement, laissé la chose de côté.
Bon nombre d'entre nous étaient infiniment mieux renseignés sur les mystères d'un moteur que sur le Mystère de Jésus-Christ. Le moteur nous intéressait, alors que nous ne portions aucun intérêt au Rédempteur du Monde.
Nous vivions superficiellement. Vivant en paix nous avons eu une vie heureuse. Nous lisions bien, parfois, dans des romans-détectives par exemple, des histoires qui parlaient de sang et de mort. Ou encore, nous allions voir cela au cinéma. Mais, pour nous, ce n'était pas réel.

Cependant, pour les chrétiens des temps passés, la mort et les souffrances étaient une réalité sanglante. Ils ne se bornaient pas à lire des histoires leur parlant de persécutions, de tortures ou de martyre. Non, ils vivaient au milieu des persécutions, au milieu des tortures et en plein martyre.
C'est pourquoi ils comprenaient mieux les luttes, les souffrances et la mort du Christ. Rien de plus naturel, pour eux, que de chanter l'Agneau immolé et le sang qui coulait de la croix.
Les souffrances de Jésus les aidaient à supporter leurs propres souffrances. Sa mort et sa résurrection leur donnaient courage et espoir. Et, parce que Jésus les avait précédés dans les souffrances et dans la mort, ils trouvaient la force de chanter des hymnes, tandis que leurs corps se consumaient sur des bûchers.

Aujourd'hui, nous sommes plus près de tout cela, car nous pouvons dire à notre tour :
« Voyez, nous montons à Jérusalem ! »

Le corps des Volontaires suédois connaîtra les angoisses, la souffrance, la mort et le sang versé. Nous ne pouvons plus vivre superficiellement : que nous le voulions ou non, nous sommes précipités dans le mystère de la souffrance. Et voilà qu'à notre tour nous faisons la belle, la magnifique découverte - que les vrais chrétiens de tous temps eurent le privilège de faire avant nous -, à savoir que le Christ est avec nous dans la souffrance ! Plus encore, Il nous y a précédés. Il nous montre le chemin qui passe au travers de la douleur et de la mort.

Nous apprenons ainsi à comprendre un nouvel aspect de Jésus : il n'est pas seulement notre Maître, qui nous enseigne ce qui est bon. Il est aussi le Sauveur, notre Sauveur, qui nous arrache à notre misère et nous conduit, par la souffrance, à la gloire. La croix, que nous ne comprenions pas jusqu'ici, devient enfin pour nous l'emblème, le symbole de la miraculeuse puissance de Dieu.
Seul Celui-ci peut transformer ce qui paraissait sans espoir en un sujet de joie. La croix - un gibet - devient le signe de la victoire.

Es-tu donc encore assis au bord du chemin, comme le mendiant aveugle dont il est question dans le texte sacré ? Alors hâte-toi et te lève, car en ce moment, Jésus passe.
Il monte à Jérusalem, donner Sa vie pour la vérité et la justice. Crie :
« Jésus, Fils de David, aie pitié de moi ! »

Et tu L'entendras te répondre :
« Recouvre la vue, ta foi t'a sauvé ! »

Et tu Le suivras, où il Lui plaira de te conduire, afin de louer Dieu. Amen.


1. Dimanche le 21 janvier, en l'église de Tornea.

2. Contribution au premier numéro du journal Le volontaire du 28 janvier 1940. 

3. Service divin militaire en l'église de Tornea, la 28 janvier 1940.

4. Prédication du dimanche 4 février, à Tornea et « quelque part en Finlande ».

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