Il se transporta de là vers la montagne, à l'orient de Béthel, et il dressa ses tentes, ayant Béthel à l'occident et Aï à l'orient. Il bâtit encore là un autel à l'Éternel, et il invoqua le nom de l'Éternel.
1. D'autel en autel.
Job nous dit en parlant de l'homme :
« Sa vie est courte, sans cesse
agitée. Il naît, il est coupé
comme une fleur. »
(Job
XIV, 1, 2.) Cette parole
s'applique à toute vie d'homme, et à
cet égard il n'y a pas de différence entre l'impie
et l'enfant de
Dieu. À ne regarder qu'à
l'extérieur, Abram ne fut point une
exception à la règle de l'universelle
agitation. Sa vie fut jusqu'au bout un voyage, un
pèlerinage. Les quelques feuillets de la
Genèse qui nous parlent de lui nous le
montrent se dirigeant ici, allant là, posant
ses tentes, les levant, etc. On peut dire qu'il
n'est jamais chez lui. Ainsi que nous l'avons dit,
celui qui demeure cinquante ans dans le même
endroit n'est pas plus qu'Abram à l'abri du
mouvement des choses. Considérez votre
passé : Vous avez un certain temps
coulé des jours tranquilles, puis le vent
d'orage s'est subitement levé et vous a
secoué ; au moment peut-être le
plus inattendu la tempête a amoncelé
autour de vous les grosses vagues en fureur.
L'agitation demeure la loi de l'existence, donne
à toute vie d'homme un caractère
ondoyant et changeant.
Où sera, dans ces conditions,
l'unité de notre vie ?
Hélas ! chez la plupart, cette
unité fait défaut. Chez le grand
nombre les heures lumineuses et les jours sombres
se succèdent sans rime ni raison, comme les
vues d'un kaléidoscope. La plupart ne savent
pas ce que c'est que l'unité de la vie.
Demandez-leur s'ils ont un but, pourquoi l'homme
est en ce monde, ils vous regarderont avec
étonnement. Ils vous répondront comme
répondrait un cheval ou un chien, si on lui
posait la question, et s'il recevait pour un
instant le don de la parole.
L'homme qui marche par la foi a une
unité dans sa vie ; il a devant les
yeux un but. Celui-ci est la cité dont Dieu
est l'architecte et le fondateur. L'unité de
la vie d'Abram est sa communion avec Dieu. Il
marche avec Dieu. Et la présence de Dieu
répand dans une existence morcelée
une admirable harmonie.
Dans la société d'un ami
spirituel, ce que l'on voit en voyage devient
intéressant, tout vous instruit, tout vous
charme. Dans la société du grand Dieu
des cieux et de la terre, de Celui qui est le
Père des esprits, tout gagne pareillement en
intérêt, tout prend une voix :
même les choses inanimées, même
les pierres du chemin. Ce que le
monde appelle petit deviendra grand à vos
yeux, tandis que ce que le monde admire, l'or, les
dignités, le plaisir, se rapetissera
singulièrement. Lecteur, savez-vous ce que
c'est que marcher ainsi, dans la
société du Dieu vivant ?
Ce qui montre qu'Abram avait
réellement trouvé, en Dieu
l'unité de sa vie, c'est que partout
où il s'arrête, il bâtit des
autels. Il en élève un dans la
chênaie de Moré : « Et
Abram, lisons-nous dans la Genèse,
bâtit là un autel à
l'Éternel. » Au verset suivant
nous lisons à propos de son voyage à
Béthel : « Il bâtit
encore là un autel à
l'Éternel. »
(Gen.
XII, 7-8). Ne trouvez-vous pas
que la précision avec laquelle
l'Écriture note l'érection de ces
monuments a quelque chose de frappant ? C'est
la minutie avec laquelle quelqu'un décrirait
l'endroit où il a caché un
trésor. L'auteur de la Genèse
énumère évidemment avec
satisfaction les divers monuments religieux
dressés par Abram. Nous en rencontrons au
reste d'autres dans le récit de la vie du
patriarche. Ne dirait-on pas des pierres milliaires
posées sur la route du pèlerin, en
marquant les étapes ? Les monuments en
question nous rappellent les haltes pendant
lesquelles le patriarche a adoré, a joui
quelque temps de l'avant-goût du grand sabbat
du peuple de Dieu.
Le mot autel évoque dans l'esprit
l'image de quelque chose qui s'élève
vers le ciel. Il n'importe que l'autel soit de
bois, de pierre ou de terre ; il domine le
sol, il dirige le regard en haut. Aussi
plaçait-on volontiers les autels sur des
collines, pour les couronner. C'est sur eux que
s'offraient les sacrifices. Ceux-ci, qu'ils fussent
sanglants ou non sanglants, étaient un
symbole de l'offrande de l'âme. C'est dans
les sacrifices, près des autels, que le
coeur pieux exprimait sa reconnaissance à
Dieu et lui disait : « Jusqu'ici tu
m'as secouru. » C'est là que
l'âme angoissée, pleurant ses fautes
appelait sur elle la faveur de la
miséricorde divine et disait à
Dieu : « Pardonne-moi ; deviens
pour moi un asile ! » C'est
là que s'accomplissaient de nouvelles
consécrations au Seigneur, qu'on lui
répétait :
« Je m'offre tout de nouveau à
toi, mon Dieu ; je mets mon âme et mon
corps à ton service. »
En dressant des autels, Abram prenait encore
en quelque sorte possession, au nom du Dieu vivant,
de la terre promise. Les missionnaires du
moyen-âge, lorsqu'ils
pénétraient dans un pays nouveau,
taillaient, en forme de croix, le premier arbre
qu'ils rencontraient sur leur route et cette croix
façonnée par eux était
à leurs yeux la bannière de
Jésus-Christ, plantée sur la terre
idolâtre. Quand naguère des matelots
abordaient dans quelque île inconnue, ils
avaient soin d'arborer le pavillon de leur pays.
C'est le pavillon de Jéhovah sur Canaan
qu'Abram déploie en édifiant ses
autels.
Ce qu'Abram exprimait en outre
c'était sa foi, une foi inébranlable
dans l'accomplissement de la parole du
Tout-puissant. Dieu lui avait promis qu'il lui
donnerait ce pays. Promesse invraisemblable,
promesse incroyable, impossible à
réaliser à vues humaines ! Aussi
bien les autels du patriarche semblent-ils crier
à la critique, au doute, à
l'incrédulité, un
énergique : Silence ! Ils semblent
dire à tous au nom d'Abram :
« J'ai cru en dépit des
apparences. Je me confie à mon Sauveur et
mon Dieu, malgré tous les
obstacles. »
Rien d'étonnant dès lors
à ce qu'Abram éprouvât en de
pareils lieux un vif sentiment de la
présence de l'Éternel. Il aurait pu
dire, comme Jacob, après la vision de
l'échelle montant aux cieux :
« C'est ici la maison de
Dieu, » ou comme le même patriarche
après sa lutte avec l'ange :
« J'ai vu Dieu face à face et mon
âme a été
sauvée. » De ces autels visibles,
Abram s'est élevé jusqu'à
l'autel invisible des cieux, jusqu'à ce
sanctuaire des cieux qui est le siège
particulier de la gloire du Créateur.
Mon cher lecteur, votre pèlerinage
est-il aussi semé d'autels dressés
à Dieu, je veux dire d'actes de
reconnaissance envers lui, de consécration
à son service, de prières, de
cantiques, d'élévations de votre
âme vers le Rédempteur
ressuscité, d'oeuvres à son
honneur ? Vous êtes heureux, si vous
pouvez me répondre par un oui
sincère.
En revanche, je vous plains, si vous n'avez
élevé jusqu'ici à Dieu que de
rares autels, si les sentiments dont ceux-ci sont
l'expression, ne sont qu'exception dans votre
existence. En ce cas, laissez-moi vous le dire,
vous êtes ballotté par les souffles du
monde, votre carrière chrétienne
manque d'unité, d'harmonie, vous ignorez ce
que c'est que la paix versée dans
l'âme par la prière et la
présence de Dieu. Ces biens ne nous sont
assurés que lorsque nous avons
cherché Dieu. Mais des instants bénis
où nous nous sommes approchés de lui,
se répand sur nos tristes journées un
parfum vivifiant, une joie inconnue. Grâce
à eux, nous devenons nous-mêmes, comme
Abram, une source de bénédiction et
de vie pour ceux qui nous entourent.
Il faut que le tisserand, lorsqu'il
exécute certains ouvrages de son art, ait
les yeux fixés uniquement sur son
modèle. Son travail se poursuit
invisiblement, caché sous un voile. Lorsque
le travail est accompli, mais seulement alors,
l'ouvrier peut jeter un regard sur la copie qu'il
vient d'achever. Nous avons pareillement à
tenir le regard fixé sur Dieu, notre divin
modèle, à nous demander sans
cesse : « Comment lui serai-je
agréable ? Comment ferai-je sa
volonté ? » C'est lorsque
nous agissons ainsi que nous sommes peu à
peu, selon l'expression de Paul, transformés
à l'image de Christ, « de gloire
en gloire. » Mais pour cela, lecteur, il
vous faudra marcher dans votre vie d'un autel
à un autre autel.
2. La victoire du soleil sur les
ténèbres
Abram ne se bornait pas à dresser des
autels ; il invoquait devant eux le nom de
Jéhovah.
(Gen.
XII, 8 ; XIII,
4). Je ne pense pas qu'il
s'agisse là d'une prière mentale. Je
suppose qu'il est question d'une invocation
solennelle, faite à haute voix, devant des
témoins. Il s'ajoutait ainsi à la
prédication adressée
déjà par l'autel lui-même, un
témoignage oral. Les paroles du serviteur de
l'Éternel s'inspiraient, je n'en doute pas,
des pensées de paix et de
miséricorde de l'Éternel. Elles le
montraient comme le Créateur tout-puissant
des cieux et de la terre, comme Celui qui embrasse
les mondes dans sa pensée, mais s'occupe
aussi de chaque âme d'homme. Elles
insistaient sur la volonté de Dieu de
bénir et de sauver. Le patriarche a su, j'en
suis persuadé, trouver des mots
émouvants pour supplier Dieu de lui
enseigner à le servir, à le
glorifier, à avancer pas à pas sous
ses yeux, à travailler pour lui.
Car la vie tout entière d'Abram
était sans contredit une prédication.
Elle le fut en premier lieu, vis-à-vis de
ses serviteurs, des membres de sa tribu qui se
comptaient par centaines. C'est avec raison que
Luther écrit à ce propos :
« Que nos papes et nos
évêques nous expliquent de qui Abram
avait reçu l'onction qui fait de lui un
grand prêtre parmi les
siens ? » Oui, Abram a
été un grand-prêtre, par son
exemple comme par ses intercessions. Et son exemple
n'a pas été vain. L'histoire d'Abram
prouvera que ses serviteurs étaient des
braves, des compagnons fidèles, courageux.
Le patriarche a été certainement en
bénédiction aux siens, par toute sa
vie. Et dans celle-ci nous donnons une place
particulière au culte qu'il rendit à
Dieu devant des autels.
Nous formons, chrétiens, un peuple de
prêtres et de sacrificateurs. Mais
savons-nous, comme Abram, remplir notre vocation de
missionnaires ? Rendons-nous à Dieu un
témoignage vivant au milieu des
nôtres ? Avons-nous à coeur le
salut de ceux qui s'asseyent à notre table,
habitent sous le même toit ? Est-ce que
nous nous bornerions à les exhorter,
à les avertir, à
célébrer devant eux un culte de
famille ? Si nous ne joignons pas à la
parole, comme Abram le faisait, le
témoignage d'une vie chrétienne dans
les petites et dans les grandes choses, nous ne
serons guère, non plus, à son
imitation des sources de bénédiction.
Voulez-vous, lecteur, que vos serviteurs vous
écoutent ? Montrez-leur que
l'Évangile a fait de vous un homme heureux,
qui tend de toutes ses forces à servir la
vérité.
Mais le mieux est parfois l'ennemi du bien.
En voulant trop concentrer notre
intérêt chrétien autour de
nous, sur les nôtres, sur nos amis, sur nos
voisins, nous pourrions appauvrir notre zèle
et notre charité. Celle-ci est faite pour
embrasser un champ plus vaste. Dans un coeur
vraiment chrétien brûlent des
sympathies pour le monde entier. Croyez-vous
qu'Abram, ce témoin de l'Ancienne alliance,
n'ait pas su faire retentir son témoignage
de façon à ce qu'il parvint aux
oreilles des Cananéens ? Si l'un d'eux
l'appelle « un prince de
Dieu, » c'est qu'il savait qu'il a
invoqué Dieu, qu'il servait Dieu. Celui, en
qui toutes les nations devaient être
bénies dans des temps futurs, aura
assurément pris soin que le nom de son Dieu
fût connu des populations idolâtres au
milieu desquelles il vivait.
On dira peut-être : Mais ce
témoignage d'Abram parmi les
Cananéens n'a porté aucun fruit.
C'est à savoir. L'éternité
révélera les suites de
l'activité du patriarche. Il est de notre
devoir, à nous croyants, d'admettre qu'on ne
sert point Dieu, si l'on ne s'occupe de ses
frères, de leur salut, de leur
relèvement. Le propre de la foi est
d'attendre la victoire du soleil sur les
ténèbres au sein de
l'humanité, de la préparer.
Jacob croira à cette victoire, comme
Abram y avait cru. C'est pour cela, qu'a son
arrivée en Égypte, il pourra
bénir le souverain païen qui
l'accueille. Il sait que partout, au sein du monde,
l'enfant de Dieu a à donner aux autres plus
qu'il n'a à recevoir d'eux. Jonas croyait
encore au triomphe du soleil de justice, lorsqu'il
s'enhardit à prêcher la repentance au
milieu des palais de Ninive. Elle y croyait, la
jeune esclave israélite, exilée en
Syrie, qui engageait la femme de Naaman à
envoyer son mari auprès du prophète
Élisée, pour qu'il le
guérît. Bientôt, grâce
à cette servante, le nom de Jéhovah
était prononcé avec respect dans
Damas. Daniel, à Babylone, a cru à ce
triomphe ; il n'était qu'un captif de
Juda, et il a su parler de Jéhovah, de sa
miséricorde et de sa justice au maître
du monde. Grâce à Daniel,
Nébucadnetsar, ce puissant
monarque, se prosterna devant Jéhovah,
bénit le Très-Haut qu'il avait
d'abord offensé par son orgueil.
Et nous, croyons-nous à ce triomphe
de la vérité ? Le
préparons-nous ? Nous sommes, par la
résurrection de Christ, nés à
l'espérance d'une meilleure vie ; nous
savons que Dieu a enfermé les hommes dans le
péché pour faire miséricorde
à tous ; nous savons que les
pensées de paix de l'Éternel
s'étendent à chaque enfant
d'Adam ; nous n'ignorons pas d'autre part que
chaque âme est malheureuse, exposée
à la perdition jusqu'à ce qu'elle ait
trouvé, sa joie dans l'amour de Christ. Et
malgré tout cela nous sommes incurablement
paresseux à convier les Cananéens de
notre temps à répondre à
l'appel de la vérité, nous sommes
lâches, quand il s'agit d'aider à
faire planter la bannière de
Jésus-Christ dans les pays couverts par les
ténèbres de l'idolâtrie.
La culture des Chinois, des Japonais nous en
impose. Nous considérons avec une
curiosité d'amateurs les mosquées des
Mahométans, les Synagogues
élevées par un judaïsme
dégénéré, et nous ne
nous soucions pas de faire connaître Christ a
ceux qui se réunissent dans ces temples de
l'erreur. Sortons enfin de notre
tiédeur ! Comprenons que tout disciple
de Christ est un missionnaire, l'ami des
missionnaires. Si l'intérêt pour la
mission nous manque, nous ne sommes pas des
croyants. Seuls des chrétiens peuvent
entreprendre et soutenir l'oeuvre des missions.
Seuls ils ont l'enthousiasme nécessaire,
parce qu'ils sont prêts à donner leur
vie pour l'Évangile. Il faut être
convaincu que le salut est en Christ, nulle part
ailleurs, que c'est un salut destiné
à être offert à tous les
hommes, embrassant l'existence présente tout
entière, ayant des effets bienfaisants sur
le corps aussi bien que sur l'âme, un salut
utile et dans le temps et dans
l'éternité, pour s'occuper avec
quelque ardeur de l'oeuvre excellente de la
conversion des païens.
L'oeuvre des missions n'avance en certains
pays qu'au prix des plus grands efforts, du
sacrifice de nombreuses vies.
Serait-ce une raison pour nous
« refroidir à l'égard de ce
travail, pour nous en
désintéresser ? Le soldat ne se
plaît-il pas dans la bataille, au poste du
danger ? N'est-ce pas la lâcheté
qui recule devant les difficultés d'une
entreprise, alors que celle-ci est
nécessaire ?
Je ne sais qu'un seul fanatisme digne
d'éloges, celui de l'amour des âmes
inspiré par l'Évangile. Cet amour,
qui veut le salut, redoute par-dessus tout l'emploi
de la violence, et sait que sa meilleure arme est
le témoignage d'une vie chrétienne.
C'est un mauvais signe pour notre
chrétienté actuelle que ce fanatisme
ait diminué. En trois jours, le peuple
anglais dépense plus en boissons enivrantes
qu'en un an pour l'oeuvre des missions. Or la
nation anglaise est la nation missionnaire par
excellence. Si nous jugeons par celle-là des
autres nations, quelle ne doit pas être leur
tiédeur ! Si l'on peut dire ces choses
du bois vert, que ne faudrait-il pas dire du bois
sec ? Je m'arrêtais récemment
dans une forêt devant une haute
fourmilière. J'eus la cruauté d'y
plonger ma canne. Qu'arriva-t-il ? Est-ce que
les fourmis s'éloignèrent en toute
hâte de la partie endommagée ?
Nullement. Les petites bêtes, laissant leur
travail, se précipitèrent au
contraire fort vaillamment vers le trou que j'avais
fait et se mirent en devoir de relever la portion
effondrée. En repassant deux heures plus
tard par le même endroit, je vis le mal
complètement réparé.
Faut-il que ces bestioles, qui nous font
déjà honte par leur activité,
nous fassent encore honte par leur courage ?
Faut-il qu'elles nous enseignent à ne pas
reculer devant le danger ? Ah ! ce qui
nous manque, c'est la foi, la foi à la
victoire du soleil sur les
ténèbres.
Seigneur Jésus ! remplis-nous
d'un saint enthousiasme, de telle sorte que nous
puissions annoncer par nos chants ta victoire dans
le monde entier ! Donne le courage, donne la
force, donne l'esprit de sacrifice, de
consécration, la sagesse, l'amour, la
patience à tes ouvriers ! Que leur
oeuvre soit ce qu'elle doit être !
Jésus, aide-nous à
aimer ! Jésus, aide-nous à
souffrir ! Jésus, aide-nous à
vaincre ! Jésus aide-nous à tout
surmonter, en sorte que nous participions à
la gloire de ton triomphe !
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