Il est écrit: TA PAROLE EST LA VERITE(Jean 17.17)... cela me suffit !

DIVISION POLITIQUE DE LA PALESTINE.

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- Avant la conquête du pays par les israélites.

Les premiers habitants de la Palestine furent les descendants de Canaan, fils de Cam; on compte jusqu'à trente et une tribus ou peuplades cananéennes (Gen., X) ; voici les plus remarquables :

1° Les Philistins, descendants de Mitsraïm, fils de Cam (Gen., X, 6-14). Ils habitèrent d'abord le nord de l'Egypte et une partie de l'Arabie Pétrée, et se fixèrent plus tard dans la plaine occidentale de la Palestine, sur les bords de la, Méditerranée, entre les frontières de l'Egypte et d'Hékron. Les Israélites vivaient presque continuellement en guerre avec eux et leur furent souvent tributaires.

2° Les Héthiens, à l'est des Philistins, vers la mer Morte (Gen., Juges, 1, 26).

3° Les Jébusiens, aux environs de Jébus ou Jérusalem (Josué, IX, 1; XI, 3; XXIV, 11).

4° Les Amorrhéens, à l'ouest de la mer Morte et au-delà du Jourdain (Gen., XV, 21. Nomb., XXI, 13-25).

5° Les Guirgasiens, entre Sichem et le Jourdain (Gen., X, 16 XV, 21. Deut., VII, 1. Josué, XXIV, 11).

6° Les Héviens, au pied du Hermon et de l'Anti-Liban (Josué, XI, 3-19).

7° Les Sidoniens, à l'est des Héviens, vers la Méditerranée.

8° Les Harkiens et les Siniens, au pied du Liban septentrional.

9° Les Cananéensproprement dits, sur la Méditerranée et les bords du Jourdain (Gen., XV, 21 ).

10° Les Arvadiens, sur la Méditerranée et dans l'île de Harad.

11 ° Les Tsémariens, dans les vallées du Liban oriental.

12° Les Hamathiens, sur l'Orontès, et plusieurs autres.

 

A l'est du Jourdain et de la mer Morte se fixèrent plus tard, outre les Amorrhéens, les Hammonites et les Moabites; dans l'Arabie septentrionale,les Idunéens, descendants d'Esaü, appelés Edom (Gen., XXXVI, 9); lesHamalécites, les Madianites. les Nabathéens, etc., etc.

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- Division de la Palestine selon les douze tribus

Lorsque les Israélites, sous la conduite de Josué, se furent emparés de la Palestine, le pays fut partagé entre les douze tribus, conformément aux ordres donnés par Moïse (Josué, XIII). Mais comme les villes, les ruisseaux, etc. , qui servent dans la Bible pour indiquer les limites de chaque tribu, ne nous sont pas suffisamment connus, nous devons nous borner ici à marquer en général leurs positions respectives.

Les deux tribus de Ruben et de Gad, et la moitié de la tribu de Manassé, lesquelles possédaient de nombreux troupeaux , avaient déjà obtenu, du temps de Moïse (Nomb., XXXII), la possession de la contrée située à l'est du Jourdain, parce qu'elle offrait de riches pâturages, savoir :

Ruben, la partie méridionale du pays des Amorrhéens, entre le fleuve Arnon au sud, la mer Morte et le Jourdain à l'ouest , les Hammonites à l'est , et la, tribu de Gad au nord.

2° Gad, borné au sud par la tribu de Ruben, à l'ouest par, le Jourdain, à l'est Par l'Idumée et les montagnes de Galaad, au nord par le lac de Génézareth, le Jabbok et la moitié de la tribu de Manassé:

3° Manassé,Une moitié de cette tribu obtint la contrée de Basan, au nord de Gad, sur les bords du Génézareth; l'autre moitié, entièrement séparée de la précédente, fixa ses demeurés à l'ouest ou en deçà du Jourdain, entre les tribus d'Ephraïm, au sud, et d'Issacar, au nord, ayant pour limites, à l'est, le Jourdain, et, à l'ouest, la Méditerranée.

 

Les neuf autres tribus, ainsi qu'une moitié de celle de Manassé, occupèrent la contrée en deçà du Jourdain, dans l'ordre suivant:

4° Siméon,borné an nord par la tribu de Dan, à l'ouest par la Méditerranée, au sud par le torrent d'Egypte, les Hamalécites et les Iduméens, à l'est par la tribu de Juda.

5° Juda, entre la frontière sud du pays, la vallée de Hinnom (Jérusalem) et la mer Morte.

6° Benjamin, depuis l'embouchure du Jourdain, dans la mer Morte, jusqu'à Kirjath-Jéharim, au nord de Juda (Josué, XVIII, 11-28).

7° Dan, entre la Méditerranée à l'ouest, Siméon au sud, Benjamin à l'est et Ephraïm au nord.

8° Ephraïm, entre la Méditerranée et le Jourdain , les tribus de Dan et de Benjamin au sud, et la demi-tribu de Manassé au nord.

9° Issacar, dans la plaine d'Esdraélon ou de Jizréhel borné à l'ouest par la Méditerranée, à l'est par le Jourdain, au sud par Manassé, au nord par Ascer et Zabulon, contrée extrêmement fertile (Josué, XVII, 10; XIX, 17- 23).

10° Ascer, au nord du Carmel, sur la Méditerranée, jusqu'aux frontières de la Phénicie.

11° Zabulon, à l'est de la tribu d'Ascer, jusqu'au lac de Génézareth et le Jourdain.

12° Nephthalioccupait la contrée la plus septentrionale de la Palestine, entre Ascer, Zabulon, le Jourdain, le lac de Génézareth et l'Anti-Liban.

 

Les douze tribus que nous venons de nommer ne tirent point toutes leurs noms des enfants de Jacob, comme on le croit assez généralement.

- D'abord , la tribu de Lévi, chargée du Culte public, de l'instruction du peuple, de la police, etc., dut nécessairement être disséminée dans tout le pays; elle n'obtint donc point un héritage particulier (Josué, XIII, 14).

- Joseph, fils de Jacob, d'un autre côté, ne devint point lui-même chef d'une tribu, mais ses deux fils, Manassé et Ephraïm, furent mis à sa place; en sorte qu'en comprenant la tribu de Lévi, il y avait en tout treize tribus; savoir

- Ruben, Siméon, Gad, Juda, Issacar, Zabulon, Benjamin, Dan, Ascer et Nephthali, enfants de Jacob, qui entrèrent en partage du pays de Canaan; Lévi était aussi fils de Jacob , mais il ne reçut point d'héritage particulier; Manassé et Ephraïm obtinrent deux portions.

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- Division de la Palestine en deux royaumes.

Après la mort de Salomon, l'an 975 avant Jésus-Christ, le peuple juif se partagea en deux royaumes, celui d'Israël, capitale Samarie, et celui de Juda, capitale Jérusalem.

 

I. Le royaume de Juda se composait de la tribu de Juda, de celle de Benjamin, à l'exception d'une contrée située au nord, qui fut réunie au royaume d'Israël (1 Rois, XII, 21, 23, 29; XV, 17. 2 Chron., XI, 12); et probablement encore de la tribu de Siméon (Josué, XIX, 2. 1 Rois, XIX, 3. Josué, XIX, 4. 1 Sam., XXX, 30. Josué, XIX, 5. 1 Sam., XXVII, 6. Josué, XIX, 8. 1 Sam., XXX, 27), et d'une partie de la tribu de Dan (2 Chron., XI, 10. Josué, XIX, 41, 42).

 

II. Le royaume d'Israël renfermait les autres tribus.

 

Au retour des Juifs de la captivité de Babylone, la partie de la Palestine qui avait formé le royaume de Juda reçut le nom de Judée; la contrée du centre fut nommée Samarie; la partie septentrionale, entre le Liban, la Phénicie, la Méditerranée et le Jourdain, s'appelait Galilée.

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- Division de la Palestine du temps de Jésus-Christ.

Du temps de Jésus-Christ, et déjà sous les Maccabées, la Palestine se divisait en quatre provinces : la Judée, la Samarie, la Galilée (ces trois provinces en deçà ou à l'ouest du Jourdain) et la Pérée, au-delà de ce fleuve. - C'est en suivant cette division que nous allons donner une description plus détaillée de la Palestine et des villes qu'elle renfermait:

I. La Judée proprement dite contenait le territoire des tribus de Juda, Siméon, Dan et Benjamin, et une partie de l'Idumée; elle était entourée de l'Arabie Pétrée, de la mer Morte, du Jourdain, de la Samarie, et touchait à la Méditerranée. Sa longueur était d'environ 25 lieues, sur une largeur de 18 lieues.

Villes de la Judée.

- Jérusalem, sur les limites de Juda et de Benjamin, fut fondée, selon l'opinion de quelques historiens, par Melchisédech, contemporain d'Abraham, qui lui aurait donné le nom de Salem (Gen., XIV, 18) ; elle appartint ensuite aux Jébusiens, et portait le nom de Jébusi (Josué, XV, 8). David s'en empara, et depuis ce temps elle s'appela tantôt la ville ou la fille de Sion, ou la ville de David, tantôt la sainte ville (Matth., IV, 5) , ou simplement la ville; plus tard enfin, elle reçut le nom de Jérusalem, c'est-à-dire demeure de la paix.

Située dans une contrée élevée, - de là l'expression monter à Jérusalem (Matth., XX, 17, etc. ), - stérile, et pour ainsi dire isolée du reste de la Palestine, Jérusalem ne doit la célébrité dont elle jouit qu'au bonheur d'avoir été la capitale d'un peuple remarquable sous tous les rapports, le lieu où se célébrait un culte institué par Dieu lui-même, et enfin d'avoir vu le mystère de la rédemption s'accomplir dans son sein.

Jérusalem était bâtie sur trois collines, Sion, Morija et Akra.

La montagne de Sion, vers l'ouest, était entourée de tous côtés par des précipices, et n'offrait d'accès que du côté septentrional. - La partie de la ville située sur Sion était habitée par les rois, les souverains sacrificateurs et les principaux d'entre le peuple; on l'appelait la ville supérieure.

Au bas de la montagne de Sion, du côté du levant, sort d'un rocher la célèbre fontaine de Siloé.

Au nord de Sion, était la montagne d'Akra, beaucoup moins élevée, en sorte que la partie de la ville bâtie sur Akra prît le nom de ville inférieure; on y trouvait plusieurs palais et édifices remarquables, entre autres celui où se rassemblait le sanhédrin, ou grand conseil des Juifs.

A l'est d'Akra s'élevait la montagne de Morija, où Abraham voulut sacrifier son fils Isaac (Gen., XXII) , et sur laquelle Salomon construisit plus tard le temple. A dater de cette époque, le Morija reçut aussi le nom de montagne du temple.

Au nord-est de Jérusalem s'élève la montagne des Oliviers, séparée de la ville par la vallée de Josaphat, et près de là le jardin de la ferme de Gethsémané sur le torrent de Cédron. - Sur le penchant nord-est de la montagne des Oliviers, sur la route de Jérico, se trouve le village de Bethphagé, et plus loin, sur la même route, le bourg de Béthanie.

Au sud de Jérusalem, le champ du sang, Haceldama, destiné à la sépulture des Juifs étrangers (Matth., XXVII, 7, 8). A l'ouest, Golgotha, le lieu du crâne (Matth., XXVII, 33. Jean, XIX, 17).

Les autres lieux remarquables de la Judée sont:

 

Bethléhem, surnommée Ephrata, aussi appelée ville de David, comme étant le lieu de sa naissance, située à 2 lieues au sud de Jérusalem, dans une contrée extrêmement fertile.

- Dans le voisinage de Bethléhem se trouventRama, Juta, Hen-Guédi, anciennement Uatsasor-Tamar (Gen., XIV, 7), bâti sur un rocher, aux environs de la mer Morte, dans une contrée fertile, mais entourée de déserts.

Hébron, autrefois Kirjath-Arbah, à 7 lieues de Jérusalem, dans une contrée fertile en vins.

Plus à l'est, on rencontre les villes deCarmel, au pied de la montagne du même nom;Ziph(on compte jusqu'à trois villes différentes de ce nom) ;Débir, autrefois Kirjath-Sépher; Harad, etc. , etc. A l'ouest de Hébron se trouveTsiklag.

Dans la partie occidentale de la Judée, vers la mer Méditerranée, sont situées les cinq principales villes des Philistins, qui donnent à toute la contrée le nom de Pentapole, cinq villes (1 Sam., VI, 16, 47). Ce sont :

- 1°Gaza, ville maritime, prise par Josué (Josué, X, 41) ;

- 2°Askélon, à trois quarts de lieue au nord de Gaza et à demi-lieue de la mer;

- 3°Asdod, à 4 lieues nord de Gaza et à trois quarts de lieue de la mer, ville forte située sur une hauteur;

- 4°Gath, lieu de refuge;

- 5°Hékron.

Plus au nord se trouveJaphia, ensuite appelée Joppe,Jaffa ou Jafa, dans la tribu de Dan, à 43 lieues environ de Jérusalem.

Lydde, à environ 3 lieues de la mer et 8 lieues de Jérusalem.

Emmaüs, à 60 stades, ou environ 2 lieues ouest de Jérusalem (Luc, XXIV, 13).

Kirjath-Jéharim, dans les montagnes de Juda; l'arche y fut conservée pendant vingt ans.

Césarée, ville avec un port sur la Méditerranée, agrandie et embellie par Hérode 1er.

Au nord de Jérusalem étaient situées

Rama (1 Sam., VII, 17).

Hanathoth, ville lévitique. -Haï.

Béthel(Gen., XXVIII, 19), sur le chemin de Sichem à Jérusalem, et aux confins de Benjamin et d'Ephraïm.

Silo, à une demi-lieue de Jérusalem.

Ephraïm.

Nitspa.

Guilgal.

Jérico, à 8 lieues de Jérusalem.

 

II La Samarie, située au nord de la Judée proprement dite, avait environ 12 lieues de long sur 11 de large, s'étendait entre le Jourdain et la Méditerranée, et renfermait la tribu d'Ephraïm et la demi-tribu de Manassé. Il ne faut donc pas confondre la province de Samarie avec le royaume du même nom, ou royaume d'Israël; ce dernier embrassait dix tribus et était par conséquent beaucoup plus grand que la province de Samarie, - La Samarie est en général fertile, mais moins peuplée que la Judée et la Galilée.

 

Villes de la Samarie.

Samarie, à 13 lieues de Jérusalem, dans la tribu de Manassé, sur la montagne de Schomrôn, fut construite par Homri, sixième roi d'Israël, vers l'an 925 avant Jésus-Christ (1 Rois, XVI, 24), et devint pendant quelque temps la résidence des rois d'Israël. Samarie rivalisait avec Jérusalem en richesses et en magnificence.

Sichem ou Sichar, située entre les montagnes de Guérizim et Hébal, dans un vallon fertile et arrosé par une quantité de ruisseaux.

Tirtsa fut la résidence des rois d'Israël, depuis Jéroboam jusqu'à Homri (1 Rois, XV, 21. 2 Rois, XV, 14). A l'est de Tirtsa, sur le Jourdain, se trouvaient les deux bourgs deSalimetd'Enon(Jean, III, 23 ).

Thebez, à 5 lieues nord-est de Sichem.

Pénuël.

Jizréhel, à 3 lieues nord-est de Samarie.

Dothaïn (Gen., XXXVII, 17).

Béthulie, forteresse située dans la montagne, tribu de Manassé.

Abel-Méhola et Tsarthan; dans la plaine du Jourdain.

III. La Galilée,, la province la plus septentrionale de la Palestine, était bornée, au nord, par la Syrie et le mont Liban; à l'est, par le Jourdain et le lac de Génézareth; au sud, par la Samarie; à l'ouest, par la Méditerranée et la Phénicie. Elle avait une étendue d'environ 17 lieues du nord au sud , et de 8 lieues de l'est à l'ouest.

On la divisait en deux parties. La Galilée supérieure, renfermant les tribus de Nephthali et d'Ascer, aussi appelée la Galilée des Gentils, parce que beaucoup de païens, venus de la Syrie, de la Phénicie et d'autres pays voisins, y avaient fixé leurs demeures (Matth., IV, 15), et la Galilée inférieure, composée de l'ancien territoire des tribus de Zabulon et d'Issacar.

La Galilée fut témoin de la plupart des miracles du Sauveur. Joseph et Marie y habitèrent , et presque tous les disciples et apôtres y naquirent, aussi les désignait-on fréquemment par le nom de Galiléens (Jean, VII, 52. Actes, I, 11). Les Juifs méprisaient les Galiléens, d'abord à cause de leur commerce intime avec les païens, ensuite parce qu'on les jugeait ignorants , peu civilisés, et enclins aux innovations et aux révoltes. - Les habitants de cette province se distinguaient par un dialecte particulier, qui les faisait facilement reconnaître (Matth., XXVI, 73).

 

Villes de la Galilée.

Dan (Josué, XIX, 47. Juges, XVIII).

Césarée de Philippe, située à 5 lieues de Dan, non loin des sources du Jourdain.

Corazin, à 23 lieues de Jérusalem, sur les bords du lac de Génézareth.

Bethsaïda (Juliade) , près de Corazin.

Capernaüm, sur les confins de Zabulon et de Nephthali.

Magdala, ville forte de la tribu de Nephthali, à 2 lieues sud de Tibériade.

Tibériade. Cette ville s'appelait anciennement Kinnaroth, ainsi que le lac de Génézareth, sur les bords duquel elle était située (Josué, XI, 2).

Nazareth, à une lieue et demie du mont Tabor.

Naïn, au pied du petit Hermon, dans la plaine de Jizréhel, à 5 lieues de Nazareth.

Hen-Dor, petite ville au sud-est de Naïn.

Sunem, dans la plaine de Jizréhel, sur les confins de la Samarie (2 Rois, IV, 8 , etc.).

Ptolémaïs, port sur la Méditerranée , au pied du mont Carmel.

Zabulon, ville forte, non loin de Ptolémaïs.

Guilboah, dans les montagnes du même nom (1 Sam., XXVIII, 4).

 

IV. La Pérée comprenait cette partie de la Palestine qui était située à l'est, ou au-delà du Jourdain, savoir - les tribus de Ruben, de Gad, et la demi-tribu de Manassé. - L'Ecriture l'appelle : le pays au-delà du Jourdain (Matth., IV, 25). La Pérée était bornée, à l'ouest, par le Jourdain ; au nord, par l'Anti-Liban et la Syrie ; à l'est , par les montagnes de Galaad, qui la séparaient de l'Arabie Déserte; au sud, par la rivière Arnon, qui formait la frontière du pays des Moabites.

Lorsque les Israélites s'emparèrent du pays de Canaan, ils le divisèrent en trois parties: Basan, au nord; Argob, au centre ; Galaad, au sud (Deut., III).

Les Romains, au temps de la venue de Jésus-Christ, avaient divisé la Pérée en neuf provinces, savoir :

La Pérée proprement dite, entre le Jabbok et l'Arnon.. Là se trouvait la ville de Bethsaïda , surnommée Juliade, pour la distinguer d'une autre ville du même nom en Galilée.

Galaad, au nord du Jabbok.

La Décapoleou le territoire des dix villes, à l'est du lac de Génézareth. Les anciens historiens et géographes ne sont point d'accord sur les noms de ces villes.

La Gaulonite, à l'est du lac de Génézareth et du Jourdain, jusqu'au pied de l'Hermon. C'est la contrée que l'Ecriture (Marc, V, 1) appelle : le pays au-delà de la mer.

La Batanée, l'ancien Basan ou le pays de Tob (Juges, XI, 3), au sud de la précédente.

L'Auranite, à l'est de la Gaulonite ; chez les Juifs Havran (Ezéch., XLVII, 16).

La Trachonite, plus vers le nord. Ce pays renferme beaucoup de cavernes.

L'Abilène, vers Damas (Luc, III, 1).

L'Iturée(Luc, III, 1), au sud-est de la Trachonite.

La géographie de toute cette contrée est très incertaine.

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