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97. Les taborites. - L'Union des frères bohêmes(84).

Après leur défaite en 1434, lestaboritesrenoncèrent peu à peu à ce que leurs doctrines avaient eu d'excessif; ils ne conservèrent que les principes sur la pureté de la foi et l'austérité de la vie. Comme Rokyzana désirait les rallier aux calixtins, ils tinrent avec ceux-ci, en 1443, un colloque à Kuttenberg ; les principaux interlocuteurs furent l'archevêque de Prague et Nicolas Biskupec, un des ministres de la communauté de Tabor. Ce dernier présenta la confession de son parti. De même que les calixtins, les taborites partent de l'Écriture, mais tandis que les premiers veulent que dans l'interprétation on suive les Pères, les seconds n'admettent les Pères que quand ils sont conformes à la Bible. D'après les calixtins, se rattachant aux scolastiques, l'homme est justifié par la foi et les oeuvres; d'après les taborites, la foi n'est jamais sans les oeuvres, mais c'est elle seule qui justifie, la justification par la foi est « la somme de l'Évangile et le fondement du christianisme », là où elle est professée, là est l'église. Les calixtins ont encore sept sacrements, les taborites n'en ont plus que deux, le baptême et la cène, et ils ne les considèrent que comme des signes extérieurs d'effets intérieurs. Pour eux enfin les ornements, les images, etc., conservés par les calixtins, sont des choses indifférentes, mais comme ces choses peuvent conduire à la superstition, il convient de les abolir. On voit qu'ils s'étaient fort éloignés de Hus, ils avaient fait un progrès dont il n'est pas facile de déterminer les causes. Eux et les calixtins étaient depuis longtemps en rapport avec les petits groupes de vaudois disséminés dans le pays; il paraît même que beaucoup de ceux-ci s'étaient rattachés aux communautés hussites ; mais comme ils n'avaient pas encore de corps de doctrine bien arrêté, ils n'ont guère eu d'influence sur la théologie bohême ; ce sont eux au contraire qui ont profité du développement dogmatique tantôt des calixtins, tantôt des taborites.

Le colloque de Kuttenberg, demeuré sans résultat, fut repris l'année suivante à Prague, avec le même insuccès. Podiébrad, irrité de cette persistance des taborites dans leur confession, s'empara en 1453 de Tabor et y introduisit le culte calixtin.

N'ayant plus de centre, ils se dispersèrent; l'absence de lien commun donna naissance parmi eux à de petites sectes, dont les principales furent celle de Nicolas de Wlasenic, qui était un visionnaire et un antinomiste, et celle, plus importante, dePierre de Chelcic.Ce dernier, qui a écrit divers ouvrages en langue bohême, enseignait qu'il ne doit pas y avoir de contrainte en matière de foi, que les croyants n'ont pas le droit de se défendre par les armes, qu'ils ont à renoncer à toute distinction de rang ou de fortune, que le serment leur est interdit, que le pape est l'antéchrist.

Il parut alors en Bohême un parti nouveau, composé de calixtins et de taborites et professant plusieurs des maximes pratiques de Pierre de Chelcic. Le chef, Grégoire, neveu de Rokyzana, devint le fondateur del'Union des frères bohêmes. En 1457 l'archevêque de Prague obtint pour eux un établissement au village de Kunwald dans une vallée du Riesengebirg. On pensait que, relégués dans une contrée peu fréquentée, ils resteraient ignorés du monde; mais comme ils ne cessèrent de gagner des adhérents, ils eurent à subir quelques persécutions. En 1464 ils purent songer à se constituer; leur intention était de former une communauté, organisée uniquement d'après la loi de Dieu et observant une discipline sévère. A Reichenau, au milieu des montagnes, ils tinrent une assemblée composée de députés de la Bohême et de la Moravie; ils adoptèrent (les règles astreignant les frères à mener une vie simple, sans luxe et sans plaisirs, à renoncer aux fonctions publiques et aux distinctions sociales, à s'engager à ne pas prêter serment, à ne pas faire la guerre, à ne pas trafiquer d'articles servant à des usages mondains. Jusqu'alors ils avaient recouru pour les sacrements aux prêtres calixtins ; en 1467, ils se donnèrent un ministère particulier; ils choisirent neuf d'entre eux qui leur parurent dignes de l'exercer; trois d'entre ces neuf, désignés par le sort, devinrent leurs anciens et formèrent leur conseil supérieur. L'un des trois devait remplir la charge épiscopale; comme ils ne comptaient parmi eux que des prêtres, et que ceux-ci ne peuvent pas consacrer un évêque, ils firent donner la consécration à celui qu'ils élurent par un vaudois. Leur premier évêque futMatthias de Kunwald.

Dans un de leurs synodes, tenu en 1490, la majorité se prononça pour un adoucissement des principes rigoristes; l'évêque Matthias annula cette résolution. Ce fut alors que surgit parmi les frères l'idée de rechercher des communautés ayant conservé dans sa pureté le christianisme apostolique. La légende du prêtre Jean avait répandu la croyance qu'en Orient il y avait des chrétiens qui observaient encore les coutumes du premier âge ; en outre, les frères avaient entendu parler des vaudois de France et d'Italie. En 1491 , Lucas, bachelier de Prague, et quelques autres se mirent en route; ils arrivèrent jusqu'à Jérusalem, sans trouver ce qu'ils cherchaient. A leur retour, Lucas écrivit des traités pour recommander une discipline plus conforme aux nécessités de la vie sociale; un synode, tenu en 1494, adopta les modifications qu'il proposait et qui se rapportaient au serment, aux charges publiques, au commerce, à la distinction entre nobles et roturiers. Trois années après, Lucas et un autre frère furent envoyés à la recherche des vaudois; en parlant de ces derniers nous avons fait mention de ce voyage et de ses conséquences.

En Bohême et en Moravie les frères jouirent pendant quelque temps d'une certaine tolérance ; plusieurs seigneurs s'étant joints à leur union, ils purent construire des oratoires. Le roi Ladislas commença à les persécuter, ne voulant protéger que les utraquistes. En 1504, 1507 et 1508, les frères lui adressèrent des confessions de foi constatant leur accord avec l'église universelle et faisant ressortir les points sur lesquels ils se séparaient du catholicisme romain. Leur chef le plus énergique était Lucas de Prague; il déploya une activité infatigable pour les raffermir dans les temps de trouble. Grâce à lui, ils eurent dès cette époque un catéchisme pour les enfants, et un cancional pour le chant liturgique (85). Plus tard, après bien des vicissitudes, leur association devint l'Unité des frères moraves.

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98. Savonarole.

Une réforme d'une autre nature fut entreprise en Italie parSavonarole. Absolument indépendante de Wiclif et de Hus, plus politique et morale que religieuse, elle ne devait avoir d'autre but que de corriger les moeurs d'une société corrompue et de réaliser l'idéal d'un état théocratique; après un court succès, elle périt avec son auteur, mais n'en est pas moins un moment important dans l'histoire de l'église du moyen âge (86).

 

Jérôme Savonarole naquit en 1452 à Ferrare, d'une famille noble. A l'âge de vingt-trois ans il quitta secrètement la maison paternelle, et se fit admettre par les dominicains de Bologne. Il ne voulait servir que comme frère lai, mais ses supérieurs, ayant reconnu ses capacités, lui firent étudier la théologie.

En 1489 ils l'envoyèrent comme lecteur au couvent de Saint-Marc à Florence. Cette ville était le foyer le plus brillant de la civilisation sceptique et élégante, qu'avait produite en Italie la renaissance de la culture antique. A la tête de la cité était Laurent de Médicis; sans être autre chose qu'un magistrat républicain, il exerçait de fait un pouvoir presque absolu et menait la vie d'un prince; il protégeait les lettres et les arts, aimait les plaisirs, donnait des fêtes somptueuses, et avait répandu par son exemple les mêmes goûts dans toutes les classes de la société les Florentins étaient indifférents aux choses religieuses et avides seulement de jouissances. Ce fut au milieu de ce monde frivole que le dominicain de Saint-Marc se mit à prêcher la pénitence. Son intention n'était pas de restaurer la doctrine ; il suivait la théologie thomiste de son ordre, avec une tendance personnelle plus mystique et avec plus de soumission à l'Écriture; il n'attendait le salut ni de l'intercession des saints ni du mérite des oeuvres, son seul Sauveur était Jésus-Christ; mais dans ses prédications il n'attaquait aucun dogme, aucune pratique de l'église; il ne voulait qu'un changement de vie par le retour à la charité et à la simplicité des temps apostoliques ; il recommandait au clergé de renoncer à ses richesses, pour qu'elles fussent employées au soulagement des pauvres ; prêtres et laïques devaient s'unir pour ne représenter qu'un seul peuple de frères, sous le seul gouvernement du Christ.

Par cette réforme il espérait régénérer sa patrie et affranchir Florence des Médicis, qui avaient fait oublier au peuple la perte de ses libertés en lui enseignant l'amour de l'or et des jouissances matérielles. En même temps il prédisait l'avenir. La connaissance du monde, jointe à la sagacité avec laquelle il savait déduire les effets des causes, lui fit deviner des événements probables, dont quelques-uns sont réellement arrivés. Mais en rapprochant les prophéties bibliques de la situation de l'église de son temps, et en expliquant dans le même sens les visions où se reflétaient les pensées qui l'obsédaient, il fit des prédictions qui ne se réalisèrent point ; c'est ainsi qu'il annonça la destruction de Rome « la grande séductrice de la chrétienté », l'avènement d'un pape saint, le retour de l'église à la pureté de l'âge apostolique et la conversion de tous les infidèles.

En 1491 il fut élu prieur de Saint-Marc; l'année suivante mourut Laurent de Médicis; il fut remplacé par son fils Pierre; bientôt après Alexandre VI devint Pape. Lorsqu'en 1494. le roi de France Charles VIII pénétra en Italie, Pierre de Médicis fit avec lui une capitulation peu honorable; le magistrat envoya au roi une députation, dont fit partie Savonarole; celui-ci dit à Charles : « Vous êtes le prince que Dieu charge de renouveler l'église et l'Italie» ; il croyait sa prédiction accomplie. Le roi fit alliance avec la ville, mais son seul but était Naples; il ne se préoccupait ni d'un affranchissement de l'Italie ni d'une réforme de l'église. Les Florentins ayant expulsé les Médicis, Savonarole convoqua une assemblée populaire dans la cathédrale ; il lui proposa quelques articles comme conditions de la liberté: Dieu seul sera roi de Florence, tous les citoyens, de quelque rang qu'ils soient, seront admissibles aux fonctions, la crainte de Dieu et l'amour du prochain seront les fondements de l'état. Le peuple accepta avec enthousiasme cette chimère de théocratie démocratique; il cria: Vive le roi Jésus-Christ! Savonarole se tint en dehors du nouveau gouvernement qui fut institué peu pratique dans les choses du monde, il n'était plein que de ses rêves; il n'agit que par sa prédication. Ceux de ses sermons qu'on a publiés d'après des notes de ses auditeurs, ne donnent qu'une faible idée de la puissance de sa parole. Pendant trois ans la majorité des Florentins se laissa guider par lui; ils renoncèrent au luxe, aux plaisirs, aux jeux; les riches restituèrent les biens acquis par des moyens malhonnêtes; d'anciens ennemis se réconcilièrent ; beaucoup d'hommes et de femmes se firent recevoir dans les couvents ; celui de Saint-Marc et les autres maisons dominicaines de la Toscane se soumirent volontairement à une réforme.

Cependant le prédicateur avait contre lui un parti nombreux, la jeunesse noble, mécontente du gouvernement populaire et de la sévérité de la discipline, cherchait à le perdre; les franciscains, par ancienne rivalité contre les dominicains, se joignirent à ses adversaires. D'autres causes encore se réunirent pour ébranler son autorité. Les états italiens, le pape à leur tête, s'étant ligués contre Charles VIII, celui-ci dut abandonner Naples et se frayer un chemin pour rentrer en France. Cette issue de l'expédition française donnait un démenti aux prédictions de Savonarole; on commença à douter de son esprit prophétique. Alexandre VI, dont il censurait publiquement les vices, voulut acheter son silence par l'offre de l'archevêché, de Florence et du chapeau de cardinal ; comme il rejeta ces propositions, le pape l'invita, puis le somma de comparaître à Rome, en juillet 1495. Il répondit que la situation de Florence ne lui permettait pas de quitter la ville ; en même temps il s'expliqua sur ses prédictions (87); il déclina le titre de prophète, mais convint qu'il avait déduit des prophéties bibliques des prédictions relatives au temps présent. Sur son refus de venir à Rome, le pape chargea le vicaire général des dominicains de procéder à une enquête, et défendit 'a Savonarole lui-même de prêcher aussi longtemps que durerait cette instruction. Pendant Plusieurs mois il ne monta pas en chaire, mais son influence resta la même. Le parti des Médicis excita des troubles ; plusieurs des révoltés furent condamnés à mort.

En 1497 le pape excommunia Savonarole et menaça les Florentins de l'interdit, s'ils persistaient à suivre ce moine, « fils de la perdition ». Celui-ci, qui avait repris ses prédications, adressa des lettres aux princes, pour qu'ils convoquassent un concile universel, qui devait déposer Alexandre VI « arrivé au comble de l'infidélité et de l'impiété » il en appela du pape terrestre au chef céleste de l'église. Un de ses amis les plus dévoués, le prince Jean-François Pie de la Mirandole, écrivit son apologie, réfuta la bulle d'excommunication et démontra que Dieu seul est un juge infaillible (88). Savonarole lui-même fit paraître un livre sur le triomphe de la croix, le plus considérable et un des plus beaux de ses ouvrages (89) ; il y prouve sa conformité avec la doctrine de l'église, et prend la défense du christianisme contre la culture plus qu'à moitié païenne qui régnait en Italie; la forme est une allégorie, inspirée peut-être par le triomphe de Béatrice dans le poème du Dante : Jésus-Christ est sur un char, précédé de patriarches, de prophètes, d'apôtres ; des deux côtés marchent des martyrs et des docteurs; derrière suivent les fidèles, plus loin les ennemis, empereurs, philosophes, hérétiques.

Les partisans du prédicateur, de plus en plus exaltés, brûlèrent pendant le carnaval les objets de luxe, les oeuvres d'art, les peintures, les livres des poètes. Lui-même, prévoyant qu'il succomberait, se familiarisa avec l'idée du martyre ; en mars 1498 il dit dans un sermon : « Si vous me demandez quelle sera l'issue de cette lutte en général, je vous réponds : la victoire; si vous demandez comment elle finira en particulier, je vous dis: par la mort; le maître qui tient le marteau le rejette, quand il n'en a plus besoin ; mais je vous dis que Rome n'éteindra pas ce feu, et si elle l'éteint, Dieu en allumera un autre, et ce feu est déjà allumé de toutes parts sans qu'ils s'en doutent. » Il offrit de prouver la justice de sa cause par un jugement de Dieu ; un dominicain se déclara prêt à traverser à sa place un bûcher en flammes, un franciscain voulut le traverser au nom de l'accusation ; au moment de commencer l'épreuve, il s'éleva entre les moines des deux ordres une dispute, jusqu'à ce qu'une pluie éteignit le feu; des voix crièrent que Savonarole était un faux prophète. Le lendemain l'église de Saint-Marc fut envahie par une foule qui se battit jusqu'à minuit avec les défenseurs du frère Jérôme. Celui-ci se livra lui-même; mis à la torture, il avoua qu'il ne s'était attribué le don de prophétie que par ambition ; après les tourments, il rétracta cet aveu. Dans sa prison il écrivit, pour se consoler, un traité pieux sur le psaume LI, et en commença un autre sur le psaume XXXI, qu'il n'acheva plus. Le pape envoya une commission inquisitoriale pour terminer la procédure. Le 31 mai 1498 Savonarole fut brûlé avec les deux moines Doménico et Silvestro.

Le peintre fra Bartoloméo, un des dominicains de Saint-Marc, avait fait son portrait; après le supplice, il entoura la tête de son ami de l'auréole des martyrs. Machiavel lui-même, quand il fut devenu secrétaire de la république de Florence, célébra dans de beaux vers « le grand Savonarole » et « sa lumière divine ».

On a voulu le faire passer pour un imposteur, mais il n'est pas possible que l'auteur du Triomphe de la croix ait été un malhonnête homme. Dans ses prophéties, le grand rêveur s'est trompé lui-même; il lui est arrivé ce qui était arrivé à Saint-Bernard, quand dans l'enthousiasme de sa foi, il avait annoncé aux croisés des victoires infaillibles; l'événement lui avait donné tort, comme il a donné tort à Savonarole. Croire que ce qu'on désire avec ardeur doit arriver nécessairement, se figurer que ce qu'on voit aujourd'hui par l'imagination sera demain une réalité, c'est se faire une illusion souvent dangereuse, ce n'est pas se rendre coupable d'imposture. L'écueil contre lequel s'est brisé Savonarole a été son mélange de politique et de réforme sociale; il a prouvé l'inanité des utopies théocratiques et des conversions qui ne sont dues qu'à des entraînements passagers. Après sa mort la réaction continua de sévir à Florence; ses partisans les plus notables furent exilés; le peuple, naguère si docile à sa voix, se retourna contre sa mémoire; nobles et bourgeois, tous revinrent à leur ancien genre de vie. Mais dans l'ordre des dominicains il eut encore pendant plus de deux siècles de fervents admirateurs, et aujourd'hui même il y a des Italiens qui le vénèrent comme martyr national.


Table des matières

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84 Camerarius. Narratio de fratrum orthodoxorum ecclesiis in Bohemia, Moravia et Polonia. Heidelberg 1605. - Comenius, Historia fratrum bohemorum. Amsterd. 1660, in-4°. - Gindely, Geschichte der bühmischen Brüder. Prague 1857, 2 vol. - Le même, Quellen zur Gesch der böhm. Brüder, vornehmlich ihren Zusammenhang mit Deutschland betreffend, dans les Fontes rerum austriacarum, Vienne 1859, T. 19. - Goll, Quellen und Untersuchungen zur Gesch. der böhm. Brüder. P. 1 , Der Verkehr der Brüder mit den Waldensern. Wahl und Weihe der ersten Priester. Prague 1878. - L'article de Zezschwitz sur Lucas de Prague dans l'Encyclopédie de Herzog 1re éd. T. 20, p. 23.

Waldensia, id est demonstratio veroe ecclesioe demonstrata ex confessionibus cum taboritarum tum bohemorum, ed. Lydius. Rotterd. 1616, 2 vol. - Zezschwitz, Die Katechismen der Waldenser und bühmischen Brüder. Erlangen 1863. - Köppen, Kirchenordnung und Disciplin der alten hussitischen Brüderkirche Leipzig 1845.

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85 L'original bohême du catéchisme ne paraît plus exister ; une traduction allemande fut publiée pour la première fois en 1522; elle est réimprimée chez Zezschwitz, o. c., p. 41. Le cancional ne s'est pas encore retrouvé.

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86 V. la liste de ses ouvrages p. 393 du livre de Meier qui va être cité. Ils sont devenus si rares qu'une édition complète serait la bienvenue.

J. F. Picus de la Mirandola, Vita patris Hier. Savonarole, publ. par le dominicain Quétif, avec divers documents. Paris 1674, 3 vol, in-12°. - Burlamacchi, Vita del padre Sav. , publ. par Mansi dans les Miscellanea de Baluze, T. 1. - Rudelbach, Sav. und seine Zeit. Hamb. 1835. - Meier, Girolamo Sav. Berlin 1836. - Hase, Savonarola. 2e édit. Leipzig 1861. - Perrens, Jérôme Sav. Paris 1853, 2 vol. - Böhringer, Vorreformatoren, T. 2, p. 747. Villari, Storia di Gir. Sav. Florence 1859, 2 vol. - Gherardi, Nuovi documenti e studi interno a Gir, Sav. Florence 1878, tiré seulement à 50 exemplaires.

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87 V. son Compendium revelationum, Florence 1495, in-4° ; Sav. en a aussi fait une édition italienne. - Guicciardini, Profezie politiche di Sav. Florence 1863.

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88 Defensio Hier. Sav. adversus Samuelem Cassinensem ad Hieron. Tornielum. Florence 1497. Du même : Apologia H. S. ad ill. principem Herculem Estensem, insérée par Pic dans sa biogr. de Sav., citée note 86.

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89 Triumphus crucis sive de veritate fidei libri IV. Florence 1497 , in - 4°, et souvent. Il en existe aussi un texte italien. Les jésuites ont plusieurs fois publié ce livre par l'imprimerie de la propagande.

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