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82 La papauté jusqu'au commencement du seizième siècle.

La conséquence inévitable du concile de Bâle fut la restauration de l'ancienne puissance pontificale. Le spectacle qu'il avait donné n'était pas fait pour inspirer une haute idée de la suprématie des conciles universels ; ce principe, il est vrai, pouvait de - venir fécond pour l'avenir, et c'est dans cette vue que la France et l'Allemagne l'avaient accepté ; elles s'étaient approprié aussi les réformes administratives, mais depuis Eugène IV jusqu'au commencement du seizième siècle les papes travailleront à s'affranchir de ces restrictions, et ils y réussiront ; ils reprendront tout le terrain qu'un instant ils avaient perdu.

Eugène IV essaya de négocier avec le roi de France pour obtenir le retrait de la sanction pragmatique de Bourges; le roi, au contraire, l'invita à convoquer un nouveau concile général pour faire cesser le schisme. En Allemagne le pape rencontra d'abord la même résistance ; il alla jusqu'à destituer les archevêques de Trèves et de Cologne comme partisans des réformes; mais les électeurs lui firent parvenir des réclamations très énergiques; cependant, grâce aux manoeuvres habiles d'Enée Silvio Piccolomini, qui avait abandonné la cause du concile de Bâle, dont il avait été un des secrétaires, pour embrasser celle du pape, les princes finirent par se contenter de la restitution des deux prélats et de la reconnaissance théorique de l'autorité des conciles ; le 7 février 1447 l'Allemagne reconnut Eugène IV. Peu de jours après, celui-ci mourut. Son successeur, l'ItalienNicolas V, profitant de la faiblesse de l'empereurFrédéric III, conclut avec lui, en février 1448, un concordat pour lequel il gagna l'adhésion des prélats et des princes, et (lui sacrifiait plusieurs des avantages que l'Allemagne avait retirés de son acceptation des décrets du concile de Bâle (15). Il ne restait plus qu'à mettre fin à ce concile, réduit d'ailleurs à un petit nombre de membres du clergé inférieur. En 1447 Frédéric III dénonça à ceux-ci les sauf-conduits qu'avait accordés Sigismond ; il enjoignit au magistrat de Bâle, qui longtemps s'y refusa, de les éloigner de la ville. En 1448 ils se retirèrent à Lausanne, où Félix V avait fixé sa résidence. L'année suivante, Félix, cédant aux sollicitations de la France, abdiqua et devint cardinal ; le concile, pour sauver les dernières apparences de son autorité, élut Nicolas V, qui était pape depuis deux ans; le 7 mai 1449 il prononça enfin sa propre dissolution.

Frédéric III, lors de son couronnement, au lieu de demander un nouveau concile général, proposa une nouvelle croisade ; Nicolas V exhorta les princes à l'entreprendre ; pour les frais de l'expédition il leva une dîme sur toutes les églises. Mais il était trop tard; malgré la prise de Constantinople par les Turcs, les rois et les peuples refusèrent de prendre la croix; la dîme ne profita qu'à la cour romaine. Ce fait, joint au retour des autres abus, indisposa l'opinion publique. En 1457 les électeurs délibérèrent s'il ne conviendrait pas de faire pour l'Allemagne une sanction pragmatique comme il en existait une en France;Calixte III, qui en 1455 avait succédé à Nicolas V, leur fit savoir que l'observation du dernier concordat, déjà si peu favorable, ne dépendait que de la grâce du siège apostolique ; il ne fallait pas songer à vouloir obtenir davantage. Énée Silvius, que Nicolas V avait récompensé de ses services en lui conférant les évêchés de Trieste et de Sienne, et que Calixte éleva au cardinalat, déploya toute son adresse pour calmer les Allemands. En 1457 son ami Martin Meyer, chancelier de l'archevêque de Mayence, lui adressa une lettre, exposant une série de griefs; il les réfuta, comme en passant, dans un ouvrage sur l'Allemagne où, tout en flattant la nation et ses princes, il leur reproche d'être ingrats envers le siège apostolique qui n'a jamais cessé de les combler de ses bienfaits (16). On savait donc à quoi l'on devait s'attendre, lorsqu'en 1458 il devint pape lui-même sous le nom de Pie Il. Il avait de l'esprit et des connaissances, il était un des meilleurs latinistes de son siècle, ami des lettres, orateur dissert, diplomate avisé ; jeune , il avait refusé longtemps l'ordination sacerdotale, pour pouvoir se livrer avec moins de scrupules à des plaisirs très mondains. Sa prudence lui faisait changer de principes dès que son intérêt le lui commandait. Il monta au trône pontifical avec le dessein d'imiter en toutes choses les anciens papes et de rendre tout son prestige à la papauté.

 

Dans l'espoir de rallumer l'ardeur d'une croisade contre les Turcs, il convoqua en 1459 une réunion de princes à Mantoue; il n'en vint que fort peu ; le roi de France et l'empereur, qui ne parurent point, refusèrent de prendre part à l'expédition ; il fallut y renoncer. Pie Il profita de la réunion pour défendre, sous peine d'excommunication, tout appel à un concile général « comme étant un abus exécrable, inconnu dans les temps passés ». Malgré cette sentence, il n'y eut jamais plus d'appels qu'à cette époque. Lorsqu'en 1460 lecardinal Bessarion, un des Grecs devenus latins et un des promoteurs de la renaissance en Italie (17), vint en Allemagne comme légat pour négocier en vue d'une croisade, les électeurs lui opposèrent des griefs contre la cour romaine et un appel à un concile universel. Des appels semblables furent provoqués par l'intervention du pape dans l'élection du comte d'Isembourg à l'archevêché de Mayence (18), et dans les démêlés de l'archiduc Sigismond d'Autriche avec l'évêque de Brixen, le cardinal Nicolas de Cuse (19). Pie Il ayant parlé à Mantoue contre la sanction pragmatique, Charles VII protesta et en appela à un concile. Il est vrai qu'en 1461 Louis XI abrogea la pragmatique, dans l'espoir d'amener le pape à reconnaître les prétentions de la maison d'Anjou sur le royaume de Naples; comme Pie Il ne se prêta pas à cette politique, le roi ne fit rien pour briser la résistance des parlements de Paris et de Toulouse, qui refusèrent d'enregistrer l'abrogation. En 4463 Pie Il prit une mesure qui, à une époque où l'on commençait à raisonner plus librement, ne servit qu'à le déconsidérer. L'appel de l'archiduc Sigismond avait été rédigé par le jurisconsulte Grégoire de Heimbourg qui, dans ce document, avait opposé au système du pape Pie II celui d'Énée Silvius, secrétaire du concile de Bâle; pour mettre à néant ce reproche de contradiction , Pie publia une rétractation des opinions moins absolutistes de sa jeunesse. Il mourut le 15 août 1464, au moment où il allait s'embarquer avec une flotte vénitienne pont, combattre les Turcs.

Depuis lors la papauté déchoit de plus en plus. Au lieu de s'occuper des affaires spirituelles, les papes ne s'occupent que de guerres, et celles-ci ne sont plus entreprises dans un intérêt théocratique, les chefs de l'église ne s'y engagent que comme souverains temporels. Sous ce rapport leur histoire appartient à l'histoire politique et nous n'avons pas à en parler ici ; il suffit de mentionner le fait, pour marquer le contraste entre l'ambition des papes de conquérir des provinces et leur prétention d'être les vicaires de Jésus-Christ. Plusieurs d'entre eux scandalisent le monde par leurs vices; leur grande préoccupation est d'amasser des trésors et d'acquérir des domaines pour eux , pour leurs nepotes et leurs enfants naturels ; afin de pouvoir subvenir aux besoins de leurs familles et de leur cour, récompenser leurs serviteurs, solder leurs armées, ils pratiquent les vieux abus, comme si aucun concile n'avait tenté de les extirper.Paul II, de 1464 à 1471, décida que lejubiléaurait lieu tous les vingt-cinq ans, ce qui ne profita qu'au fisc pontifical.Sixte IV, ancien général des franciscains, de 1471 à 1484, dominé par ses neveux, le cardinal Pierre Riario et le duc d'Imola Jérôme Riario, se laissa entraîner dans des guerres et des complots, qui augmentèrent l'anarchie de l'Italie et la haine qu'on portait à ce pape (20). Quand il fut mort, les cardinaux, émus des dangers de l'église, rédigèrent et signèrent, avant d'entrer en conclave, une capitulation à laquelle devait se conformer le nouveau pape ; elle réservait leurs privilèges, mais mettait aussi un frein au népotisme et imposait au futur pontife l'obligation de convoquer un concile universel pour stimuler le zèle de la chrétienté contre les infidèles, et pour réformer l'église circa fidem, vitam et mores. L'élu fut le cardinal de Molfetta,Innocent VIII; il promit tout, mais ne tint aucune de ses promesses ; il songea plus à faire la fortune de ses sept enfants naturels qu'à veiller au salut du monde. Il mourut le 25 juillet 1492, regretté seulement de ceux dont il avait satisfait les convoitises. Cette fois-ci les cardinaux ne firent pas de capitulation ; la plupart d'entre eux se laissèrent gagner par l'Espagnol Rodéric Borgia, archevêque de Valence, sa ville natale, cardinal-évêque de Porto et vice-chancelier de l'église romaine. Dès le Il août suivant il fut proclamé pape sous le nom d'Alexandre VI; aussitôt il distribua à ses électeurs des bénéfices, des châteaux, des territoires (20a) ; cinq seulement des cardinaux refusèrent ces grâces, disant que les suffrages ne doivent pas être achetés, mais donnés librement. On connaît la fille de ce pape, Lucrèce Borgia ; on connaît aussi son fils César, auquel Il donna le chapeau de cardinal. L'élévation d'Alexandre à la chaire de Saint-Pierre ne changea rien à ses moeurs ; en 1493 un ambassadeur d'Espagne, en 1495 le cardinal Raymond de Gurk lui reprochèrent en face ses intelligences avec le Grand-Turc, sa simonie, sa vie scandaleuse (20b) . Grâce à la corruption qu'il entretenait autour de lui et à la division des princes, il put régner pendant onze ans. Le seul objet de sa politique a été la fondation d'un état dans la Romagne pour son fils César; ses intrigues et ses crimes n'ont pas eu d'autre but; César lui-même n'aspirait à rien moins. qu'à lui succéder comme pape. Et pourtant le saint-siège était encore assez respecté pour qu'Alexandre pût prononcer en arbitre entre l'Espagne et le Portugal, et partager entre les deux royaumes le nouveau monde qu'on venait de découvrir.

Pie III, qui lui succéda en 1503, ne régna que quelques jours.Jules II, cardinal della Rovere, de 1503 à 1513, fut un homme plus honnête que ses prédécesseurs; mais plus guerrier que prêtre, ce pape d'une grande noblesse de caractère, qui rétablit la sécurité dans Rome et commença la construction de l'église de Saint-Pierre, passa les dix années de son pontificat en expéditions militaires et en négociations diplomatiques pour étendre et consolider sa puissance temporelle en Italie (21). Pendant qu'il combat les princes par ses armées et par l'éloquence de ses ambassadeurs, les princes essayent de le combattre aussi par des demandes de réformes; l'appel à un concile général devient une arme de guerre, pour enlever au pape ses privilèges et ses revenus. Ce fut dans cette intention qu'en septembre 1510 Louis XII tint à Tours un concile national; on y décida que le roi pouvait se soustraire à l'obédience de Jules II, « son ennemi notoire », et attaquer les états de l'église ; on renouvela les plaintes sur les exactions et on invita Louis à l'aire des démarches auprès de l'empereur Maximilien et des autres princes pour obtenir la réunion d'un concile universel. Maximilien fil recueillir les griefs de la nation allemande et préparer même un projet de sanction pragmatique sur le modèle de celle de France (22). Il se joignit à Louis XII pour faire convoquer par quelques cardinaux, hostiles au pape, unconcile à Pisepour le 1er septembre 1511 ; cette assemblée devait s'occuper du rétablissement de la paix entre les puissances qui étaient alors en guerre, des préparatifs d'une expédition contre les Turcs et de la réforme de l'église.

A cette nouvelle Jules Il convoqua à son tour unconcile au Latran, pour l'opposer « au conventicule schismatique, à la synagogue de Satan » qui devait se réunir à Pise ; il défendit aux prélats de s'y rendre et frappa d'avance de l'interdit toute ville où le concile voudrait s'établir. Néanmoins il s'ouvrit à Pise, proclama les décrets de Constance et de Bâle sur la suprématie des conciles généraux , essaya de négocier avec le pape et, sur son refus, le suspendit de son administration. Le peuple de Pise, effrayé par l'interdit, força les Pères de se retirer à Milan; à l'approche des Suisses, alliés du pape, ils se dispersèrent. Maximilien se sépara de Louis XII , fit la paix avec Jules Il et envoya ses prélats au concile du Latran. Celui-ci prononça l'interdit sur la France, condamna la pragmatique sanction et cita ses fauteurs et défenseurs à comparaître en soixante jours.

Jules II, qui mourut en février 1513, eut pour successeurLéon X, de la famille des Médicis, grand seigneur bienveillant, aimant le luxe et très peu les affaires, assez indifférent aux choses de l'église et n'y touchant que quand il y était amené par d'urgentes nécessités; comme pendant son pontificat ces nécessités se présentaient chaque jour, il s'entourait, pour se distraire, de beaux esprits, de musiciens, d'artistes: il ne cherchait, comme dit un de ses anciens biographes, qu'à fermer la porte aux soucis qui pouvaient le tourmenter (23).

Ce pape, plus sceptique que croyant, remporta une dernière victoire pour le système ultramontain. En décembre 1513 Louis XII consentit à adhérer au concile du Latran; en 1515 François 1er pour assurer sa conquête du Milanais et pour ne pas être gêné dans ses projets sur Naples, abrogea une seconde fois la pragmatique sanction de Bourges. Il fit avec Léon X un concordat, qu'il signa à Milan et qui, le 16 août 1516, fut ratifié par le pape (24); celui-ci accorda au roi la nomination aux dignités ecclésiastiques, en ne s'en réservant que la confirmation; en retour il obtint le rétablissement des annates. Le concile du Latran accepta ce marché sans discussion; le parlement de Paris refusa de l'enregistrer; il remit au roi deux remontrances, concluant que « le concordat est contraire à l'honneur de Dieu et du roi, aux libertés de l'église, au bien public du royaume». Il ne céda qu'à la force et en en appelant à un prochain concile universel; l'université de Paris se joignit à cet appel, qui n'était plus qu'une vaine formalité. La liberté des élections n'existant plus, la royauté fut maîtresse de l'église gallicane, et à cause des avantages qu'elle retirait de cette situation, elle devint l'alliée la plus fidèle de la papauté. Celle-ci eut le triomphe, acheté par le sacrifice au pouvoir séculier d'un des droits pour lesquels le saint-siège avait lutté depuis Grégoire VII, de ne plus entendre parler des réformes de Constance et de Bâle; mais en ce moment même sa satisfaction fut troublée par le bruit d'une autre réforme, plus sérieuse et plus profonde.


Table des matières

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15 Cet acte est généralement appelé concordat d'Asehaffenbourg ; mais lors de la diète tenue en cette ville en juin 1447 les états convinrent seulement de s'occuper de l'affaire lors de leur prochaine réunion ; dans l'intervalle le concordat fat conclu à Vienne entre l'empereur et un légat. Une des principales dispositions est celle qui concerne les mois papaux : à l'avenir les papes auront la collation des bénéfices devenant vacants dans les mois impairs; les chapitres et les autres collateurs l'auront dans les mois pairs. Koch. Sanctio pragm. Germ., p. 201.

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16 Descriptio de ritu, situ, moribus et conditione Germanioe. Strasb. 1515, in-4°, avec la lettre de J. Meyer en tête. Aussi dans les opera de Silvius, éd. de Bâle. - On n'a pas d'édition complète des nombreux ouvrages de Pie Il. Ceux qui traitent d'histoire, de géographie, de rhétorique ont paru à Bâle 1551, in-f° et plusieurs fois, quelques-uns aussi séparément. Les lettres, dont il existe trois recueils, Epistoloe familiares, Epp. in cardinalatu editoe, Epp. in pontificatu editoe, plusieurs fois imprimées , sont très importantes pour l'histoire du temps ; voir sur elles Voigt, dans l'Archiv für Kunde üstreichischer Geschichtsquellen. T. 16, p. 323. - Orationes , ed. Mansi. Lucques 1755, à vol. in-4°. - Dans sa jeunesse Silvius a écrit des poésies amoureuses et un roman, Euryalus et Lucretia, plus que frivole. - Car. Fea, Pius II Pont. Max. a calumniis vindicatus. Rome 1823 ; contient aussi, p. 31 et suiv., le commentarius de rebus Basileoe gestis, d'après le manuscrit autographe de Silvius aux archives du Vatican. - Voigt, Enea Silvio de Piccolomini als Papst Pius Il und sein Zeitalter. Berlin 1856, 3 vol.

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17 Vast, Le cardinal Bessarion, étude sur la chrétienté et la renaissance vers le milieu du quinzième siècle. Paris 1878.

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18 Le pape déposa Diether d'Isembourg parce qu'il refusait les annates; il s'ensuivit une guerre entre plusieurs princes de l'empire. Menzel , Diether von Isenburg. Erlangen 1868.

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19 Jäger, Der Streit des Cardinals Nie. Cusanus mit Herzog Sigismund. Innsbruck 1861.

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20 A partir de 1484 une des principales sources pour l'histoire des papes et de la cour de Rome est le Journal de Jean Burkard, doyen du chapitre de Saint-Thomas de Strasbourg et maître des cérémonies sous Innocent VIII et Alexandre VI. On n'en avait publié encore que des fragments. M. Thuasne vient d'en donner une édition complète et critique : Joh. Burchardi diarium sive rerum urbanarum commentarii, Paris 1883, 3 vol.

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20a Jean Burkard , malgré sa gravité impassible de maître des cérémonies, pouvait aussi être malicieux. Après avoir parlé de l'élection d'Alexandre VI, T. 2, p. 1, il dit : incontinenti, assumpto papatu, dispersit et dedit pauperibus bona sua. Ces pauperes sont les cardinaux qui reçurent des grâces.

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20b 0. c. , T. 2, p. 81 , 233. - En 1496 Alexandre mit en vente en une seule fois environ 15,000 grâces expectatives ; des placards, affichés aux portes de la chancellerie, avertirent le public qu'on pouvait se les procurer depuis le mardi 10 mai jusqu'au samedi 14. 0. c., T. 2, p. 277.

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21 Brosch, Juluis II und die Gründung des Staats. Gotha 1877.

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22 il chargea de ce travail l'humaniste alsacien Jacques Wimpheling qui écrivit des Gravamina germanicae nationis cum remediis et. une Medulla progmaticoe sanctionis. Comme bientôt après l'empereur changea d'avis, ces deux traités ne furent publiés qu'en 1520, Schlestadt, in-4°.

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23 Regesta Leonis X. Fribourg 1884, 1er fascicule, publ. par Hergenröther sur l'ordre de Léon XIII. Il existe aux archives du Vatican environ 40,000 bulles du pontificat de Léon X; ce grand nombre pour un règne de huit ans prouve moins l'activité personnelle du pape que celle de la curie. - Roscoe, Life and pontificate of Leo X. 2e éd. Londres 1806, 6 vol. Trad. en français par Henri. Paris 1813, 4 vol. , on italien, avec de nombreuses additions, par Bossi. Milan 1819, 12 vol.

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24 Bulle de Léon X du 19 déc. 1516, chez Labbe et Cossart, Collectio concil. T. 14, p. 292.

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