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65. Les papes depuis Benoît XII jusqu'à Grégoire XI.

La mort de Jean XXII ne mit pas fin à la querelle avec l'Allemagne. Le nouveau pape,Benoît XII, ancien moine de l'ordre de Cîteaux, savant en théologie, mais peu versé dans le droit et dépourvu d'énergie, aurait voulu s'affranchir de la servitude française; dès son avènement il refusa d'obtempérer aux exigences du roi Philippe VI; celui-ci néanmoins continua de le dominer par l'influence des nombreux cardinaux de sa nation. En 1335 Benoît promit à une ambassade de l'empereur de ne pas lui refuser plus longtemps l'absolution; on l'en dissuada en lui représentant qu'il s'exposerait au reproche d'être un fauteur d'hérétiques. L'année suivante Louis tenta un nouvel effort; il offrit de désavouer Marsile et les franciscains qui s'étaient réfugiés auprès de lui et de se soumettre à toute pénitence qu'il plairait au pape de lui imposer; ses offres, soutenues par des prélats allemands, échouèrent contre la crainte de Benoît XII d'indisposer la France. Pour éviter à l'Allemagne de nouvelles humiliations dans la personne de son roi, les princes électeurs se réunirent le 16 juillet 1338 à Rense près de Coblence; là ils rédigèrent une déclaration, portant que le roi ne tient sa dignité que de leur libre choix. A la diète de Francfort, le 8 août, Louis publia deux proclamations : à l'avenir le prince, élu soit par la totalité, soit par la majorité des électeurs, sera réputé roi sans qu'il ait besoin de rechercher la confirmation du siège apostolique; les sentences lancées par les papes contre l'empereur sont à considérer comme nulles, et l'interdit dont est frappé l'Allemagne, ne lie pas les consciences. La diète du mois de mars 1339 confirma ces mesures. L'Allemagne était enfin unanime pour la défense des droits de l'état contre les prétentions temporelles des papes. Guillaume Occam et d'autres franciscains de la cour de Louis écrivirent des traités pour plaider sa cause (14), le chanoine de Würzbourg Lupold de Bébenbourg justifia dans son écrit de juribus et translatione unperii le système politique des déclarations de Rense et de Francfort (15).

Louis de Bavière, au lieu de profiter d'une situation qui semblait si propice, indisposa un grand nombre de ses partisans, tantôt en renouant de stériles négociations avec la cour d'Avignon, tantôt en exerçant arbitrairement des droits qui n'appartenaient qu'au pouvoir ecclésiastique (16).

Sur ces entrefaites Benoît XII mourut, le 12 avril 1342. Son successeur,Clément VI, ancien archevêque de Rouen, fut un homme de moeurs peu édifiantes. Une ambassade romaine le pria de revenir dans la vraie capitale des papes ; il préféra rester à Avignon. Il reprit la lutte avec l'Allemagne; le 12 avril 1343 il fulmina un nouvel anathème contre l'empereur et ses partisans. Louis offrit des concessions, mais le pape ne consentait à l'absoudre que s'il annulait tout ce qu'il avait fait en sa qualité de roi et d'empereur, et s'il s'engageait à ne plus rien entreprendre sans l'autorisation du siège apostolique. La diète de Francfort, tenue en septembre 1344, rejeta ces conditions comme attentatoires à la dignité de l'empire et destructives de son existence. En même temps les princes se plaignaient à Louis de ce qu'il oubliait son honneur en continuant de faire des démarches humiliantes pour lui et pour la nation ; ils convinrent de ne plus souffrir qu'il demandât encore une grâce qui lui était constamment refusée. Quand il essaya de revendiquer les droits impériaux en Italie, Clément VI l'excommunia encore une fois, le 13 avril 1346, par une bulle remplie de malédictions inouïes. Le pape invita les électeurs à procéder à une élection nouvelle, en désignant à leur choix Charles, fils du roi Jean de Bohème et allié à la maison royale de France; ce prince s'était engagé envers Clément à abolir tous les actes de Louis, à garantir à l'église ses possessions en Italie, et à ne jamais entrer dans Rome sans la permission pontificale. Pour assurer la nomination d'un homme aussi dévoué, Clément déposa l'archevêque de Mayence Henri de Virnebourg et le remplaça par un prélat sur lequel il pouvait compter; plusieurs autres électeurs se laissèrent gagner par de l'argent ou par des privilèges, en sorte que, le 11 juillet 1346, cinq d'entre eux proclamèrentCharles IV. Mais la majorité des Allemands persista dans son attachement à Louis de Bavière; une assemblée de seigneurs et de députés de villes libres, réunie à Spire, s'étant déclarée pour lui, le roi des prêtres, comme on appelait par dérision son adversaire, fut obligé de se réfugier en France. Peu après, le 11 octobre 134 7, Louis mourut, non réconcilié avec l'église.

 

Le principe que l'Allemagne avait défendu en prenant parti pour lui, elle le maintint contre Charles IV; on refusa de lui rendre hommage, et pour cette raison l'interdit ne cessa point de peser sur le pays. Le nouveau roi obtint du pape l'absolution des partisans de son prédécesseur, mais elle était entourée de tant de restrictions, qu'elle fuit presque partout repoussée; elle ne devait être accordée qu'à ceux qui feraient amende honorable d'avoir adhéré à un ennemi de l'église condamné comme hérétique et comme schismatique, et qui promettraient de ne reconnaître qu'un roi approuvé par le siège apostolique. Pour se faire accepter, Charles IV dut faire lever l'interdit sans conditions, et se soumettre lui-même à une nouvelle élection en juin 1349. La papauté ne triompha donc qu'en apparence. En 1356 Charles IV, couronné par le pape au mois de janvier de l'année précédente, publia la loi, connue sous le nom de bulle d'or, qui régla pour l'avenir les élections impériales et dans laquelle il n'est plus question du pape. Le droit pour lequel avait combattu Louis de Bavière resta acquis à l'Allemagne, de même que celui qu'avait défendu Philippe le Bel demeura acquis à la France.

 

Dans l'Italie elle-même des événements divers mettaient en danger le pouvoir temporel des papes. En 1347 Cola de Rienzo s'érigea à Rome en tribun du peuple ; il rétablit la république, mais fut renversé par les Romains eux-mêmes. L'année suivante Clément VI acheta de la reine Jeanne de Naples le comtat d'Avignon, prouvant ainsi qu'il était peu disposé à retourner dans une ville aussi turbulente que l'ancienne métropole du monde catholique. Dans les provinces la noblesse profita de l'absence des papes et de l'impuissance des empereurs pour se rendre indépendante; partout les factions étaient en armes, bravant les anathèmes fulminés d'Avignon.Innocent VI, élu en 1352, envoya en Italie comme légat le cardinal espagnol Albornoz; celui-ci réussit, par ses troupes et par sa diplomatie, à restaurer l'autorité pontificale dans les états de l'église.

Les Romains désiraient le retour de leur pontife et de sa cour. Cédant à leurs sollicitations,Urbain V, élu en 1362, revint en 1367, mais dès 1370 les cardinaux français, prétextant les troubles de l'Italie, le ramenèrent en France (17). Son successeur,Grégoire XI, exhorté surtout par deux femmes vénérées comme saintes, Brigitte de Suède et Catherine de Sienne, rentra en triomphe à Rome en janvier 1377. Lui aussi ne tarda pas à regretter le séjour plus tranquille d'Avignon et résolut d'y retourner; ce projet fut empêché par sa mort, qui arriva le 27 mars 1378.

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66. Le schisme(18).

Sous la pression du peuple romain, le conclave élut, le 8 avril 1378,Urbain VI, Napolitain d'origine, archevêque de Bari. Sévère jusqu'à la dureté, il irrita les prélats, qu'il voulait ramener à l'ordre. Sur les quinze cardinaux qui l'avaient élu, douze étaient ultramontains, c'est-à-dire non italiens; ils souhaitaient le retour du saint-siège en France. Retirés à Anagni, ils cassent, le 9 août, l'élection d'Urbain comme n'ayant pas été libre; ils engagent les fidèles à refuser l'obéissance «à cet intrus, qui se qualifie d'apostolicus et qui n'est qu'un apostalicus». Ils gagnent les trois cardinaux italiens, se réunissent avec eux à Fondi et choisissent un nouveau pape, le cardinal Robert de Genève, qui s'appelaClément VII; c'était un homme encore jeune et fort ambitieux.

Ce ne fut pas la première fois qu'il y eut un pape et un antipape, mais auparavant les schismes n'avaient été que passagers; la plupart des antipapes avaient été nommés sous l'influence d'empereurs en guerre avec le siège de Rome ; la chrétienté s'en était peu inquiétée, elle n'avait pas été en doute sur celui qu'elle devait considérer comme son pontife légitime. Maintenant la puissance séculière n'y est pour rien; c'est le conclave qui se sépare d'un pape qu'il avait nommé lui-même et lui en oppose un autre ; le schisme devient plus profond et plus dangereux.

 

Le catholicisme se trouve avoir deux têtes; l'église se partage en deux camps hostiles, dont les chefs se poursuivent réciproquement de leurs anathèmes. Cette situation, si compromettante pour la papauté, durera pendant un demi-siècle.

La reine Jeanne de Naples fut la première à se prononcer pour Clément VII. Dans le reste de l'Italie on resta fidèle à Urbain VI; il avait pour lui Catherine de Sienne, qui exerçait sur ses compatriotes une influence extraordinaire (19) ; elle approuvait Urbain d'avoir tenté la réforme morale de la hiérarchie, bien qu'elle lui reprochât trop d'impatience; elle écrivit à des prélats, à des princes, à des villes, pour les exhorter à soutenir ce vrai père de la chrétienté. Catherine de Suède, fille de sainte Brigitte, déclara à son tour que l'élection d'Urbain était régulière et que les cardinaux ne l'avaient quitté que parce qu'il avait voulu les «corriger». Les principaux jurisconsultes du temps plaidèrent également sa cause. Mais ce n'était ni par les exhortations de deux saintes ni par les arguments des juristes que la question devait se décider; les deux papes recoururent au moyen plus mondain des armes. Les troupes de Clément, qui s'approchèrent de Rome, furent battues par celles d'Urbain; Clément s'enfuit à Naples où, malgré la reine Jeanne, le peuple se souleva contre lui; en juin 1379 il reprit sa résidence à Avignon. Après de longues délibérations l'université de Paris, la première puissance intellectuelle de l'époque, se prononça pour lui; fort de ce suffrage et aidé par la diplomatie française, il fut reconnu successivement par l'Écosse, la Savoie, la Lorraine, la Castille, l'Aragon, la Navarre. L'Angleterre, l'Allemagne, le Danemark, la Suède, la Pologne furent du côté d'Urbain VI. Celui-ci excommunia Clément et délia de leur serment de fidélité les sujets des princes qui l'avaient reconnu; il déposa la reine Jeanne, qui était vassale du saint-siège, et investit du royaume de Naples le duc Charles de Durazzo; Jeanne adopta pour fils et successeur Louis d'Anjou, pour lequel Clément avait formé d'une partie des états de l'église un royaume d'Adria, qui n'a jamais existé que sur le parchemin. Il s'ensuivit une guerre, fatale pour Urbain VI ; il dut chercher un refuge à Gènes, où il fit mettre à mort cinq cardinaux. Il avait commis tant d'imprudences et de violences que sa cause semblait perdue, quand il mourut le 15 octobre 1389. Aussitôt les cardinaux italiens, dont il avait nommé un assez grand nombre, élurent le Napolitain Pierre de Tomacelli,Boniface IX.Cette élection assura la durée du schisme.

Depuis plusieurs années l'université de Paris s'épuisait en efforts pour rétablir l'unité de l'église. Ses principaux savants,Pierre d'Ailly(20),Henri de Langenstein dit de Hesse(21),Jean Gerson(22), Nicolas deClémanges(23), écrivirent des traités et des lettres sur cette question qui agitait le monde. Ils pensaient, et l'université pensait avec eux, qu'un concile universel serait le moyen le plus sur de faire cesser le schisme. Clément VII ne s'y était pas opposé Urbain VI, au contraire, n'avait répondu que par des refus; tout ce qu'il aurait accordé, c'eût été de conférer à l'antipape, s'il avait abdiqué, la qualité de légat en France et en Espagne. En 1389, comme il vient d'être dit, Boniface IX avait succédé à Urbain VI; la même année le roi de France Charles VI devint majeur; secondé par l'université, il entama des négociations pour obtenir que l'un des deux papes cédât volontairement sa place. Lorsqu'en 1392 il tomba en démence, l'action de l'université fut entravée tantôt par la rivalité des princes qui se disputaient le gouvernement, tantôt par les intrigues du cardinal Pierre de Lune, que Clément VII avait envoyé à Paris pour y soutenir ses prétentions. Quand enfin elle put donner son avis, elle proposa, le 6 juin 1394, trois moyens : les deux papes renonceraient tous les deux, via cessionis; ils s'en rapporteraient au jugement d'arbitres, via compromissionis; ils s'engageraient à se soumettre à la décision d'un concile universel.

En proposant ces trois modes de sortir de l'embarras que l'existence de deux chefs causait à l'église, l'université reconnaissait à chacun des deux papes une certaine légitimité ne donnant la préférence ni à l'un ni à l'autre, elles les supposait assez dévoués au bien général, pour espérer qu'ils consentiraient à un sacrifice; le moment ne lui semblait pas venu de conseiller des mesures extrêmes qui, d'ailleurs, pour être efficaces, auraient exigé le concours de l'église. Une circonstance se présenta qui aurait pu hâter la fin du schisme; ce fut la mort de Clément VII, le 16 septembre 1394. Sur les instances de l'université, le gouvernement français fit écrire aux cardinaux d'Avignon, pour les supplier de surseoir à une élection jusqu'à ce qu'ils se fussent entendus avec ceux de Rome. Mais peu soucieux de la paix, ils s'empressèrent d'élire l'Espagnol Pierre de Lune,Benoît XIII. L'université et le gouvernement le reconnurent, en le conjurant de travailler à l'extinction du schisme; il répondit par des voeux généraux, sans s'expliquer sur les voies et moyens. Dès lors, en 1395, un concile parisien se déclara formellement pour la voie de la cession; les dues de Berry, de Bourgogne et d'Orléans se rendirent auprès de Benoît, pour la lui recommander; ils n'obtinrent de lui que la promesse d'une entrevue avec Boniface IX. Informée de cette promesse évasive, l'université en appela à un pape futur, unique, véritable, orthodoxe et universel, et, sans s'arrêter aux protestations de Benoît, elle commença à parler de la nécessité de soustraire le royaume à son obédience. Pressé par elle, le gouvernement convint avec l'empereur Wenceslas de forcer les deux papes à l'abdication; Wenceslas fut trop faible pour tenir sa parole. Un nouveau concile tenu à Paris, le 22 mai 1398, décida alors que la France refusait l'obéissance à Benoît XIII, sans adhérer pour cela à Boniface IX. Benoît, abandonné de la plupart de ses cardinaux, fut tenu enfermé par les troupes royales dans son palais d'Avignon.

Mais le refus d'obéissance n'équivalait pas à une déposition; Benoît gardait son titre et, tout assiégé qu'il était, il avait encore des partisans. Le 12 mars 1403, protégé par le duc d'Orléans et le roi d'Aragon, il réussit à s'évader. Sous l'influence du premier de ces princes, qui était alors tout-puissant à la cour, la France reconnut de nouveau son autorité. Il s'était engagé à accepter la voie de la cession, si son adversaire cédait à son tour, s'il mourait ou s'il était déposé. L'université députa auprès de lui le chancelier Jean Gerson, à la fois pour le féliciter de sa restauration et pour lui rappeler ses engagements.

 

Le pape romain, Boniface IX, qui, dans l'état troublé de l'Italie, avait eu de la peine à se maintenir à Rome, étant mort en octobre 1404, les cardinaux italiens jurèrent que celui d'entre eux qui serait élu résignerait sa dignité, si Pierre de Lune (Benoît XIII) résignait aussi la sienne. Ils choisirent Cosmas Migliorati,Innocent VII. Les deux papes ayant accepté la même condition de la cession volontaire, il semblait que rien ne dût plus s'opposer à la paix. Benoît ouvrit, en effet, des négociations avec Innocent ; mais peu sincères, elles furent aussitôt rompues que commencées, et les deux papes se comblèrent de reproches. Dans cette situation, le parlement de Paris refusa tout subside à Benoît XIII, et un concile national, en janvier 1407, menaça une seconde fois de l'abandonner. Innocent VII, mort en novembre 1406, venait d'être remplacé par le VénitienGrégoire XII,vieillard de 70 ans. Il convint avec Benoît d'avoir une entrevue ensemble, en septembre 1407, à Savone dans la république de Gênes. Benoît s'y rendit, Grégoire n'alla pas plus loin que Lucques, cherchant des prétextes pour éluder son engagement. Irrités de ce manque de parole, les cardinaux italiens se séparèrent de lui ; en même temps la France se sépara du pape d'Avignon. Un édit royal du 1-2 janvier 1408 lui laissa quatre mois pour consentir à la cession ; aussitôt il excommunia ses adversaires. Sur quoi le roi décréta la neutralité ; l'université déclara Benoît schismatique et hérétique, et un concile national, tenu au Louvre le 11 août, arrêta le mode d'administration de l'église gallicane pendant la neutralité. Benoît XIII s'enfuit à Perpignan, qui appartenait alors au roi d'Aragon, son dernier protecteur. Les cardinaux des deux obédiences se réunirent à Livourne et convoquèrent enfin le concile universel, si souvent réclamé, pour le 25 mars 1409, à Pise.


Table des matières

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14 Avant 1339 Occam avait écrit contre Jean XXIl plusieurs traités théologiques, dont il faut mentionner le Tractatus de dogmatibus Johannis papoe et le Compendium crrorum, Joh. papoe, chez Goldast, Monarchia, T. 2, p. 740. 957. Après 1339 il en publia d'autres, où il traite aussi les questions politiques et juridiques; le principal en est le Dialogus composé vers 1343, et auquel sont incorporés plusieurs des pamphlets antérieurs ; chez Goldast, T. 2, p. 993. Tous ces traités d'Occam sont diffus, prolixes, d'une lecture difficile ; Riezler, Die literarischen Widersacher, p. 98, 241, en donne d'excellentes analyses. Le frère Bonagratia et Michel de Céséna ont aussi écrit pour le roi contre le pape. Riezler, p. 99, 247.

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15 Ce fut le seul auteur de nationalité allemande qui prît alors la plume pour défendre l'empire. En 1353 il devint évêque de Bamberg. Son traité fut publié d'abord à Strasbourg en 1508, in-4°, et puis souvent. Sur deux autres de ses écrits v. Riezler, p. 190. Un autre Allemand, Conrad de Megenbourg, défendit la cause papale. 0. c., p. 288.

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16 Il rompit le mariage de Marguerite, héritière du Tyrol, avec le prince Henri de Bohême, pour qu'elle pût épouser son propre fils à lui ; il lui donna la dispense nécessaire pour cause de parenté trop proche.

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17 Magnan, Histoire d'Urbain V. Paris 1862.

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18 Thierry de Niera, depuis 1372 abréviateur (un des secrétaires) des papes romains, puis successivement évêque de Verdun et de Cambray, mort en 1417, De schismate inter papas et antipapas, jusqu'en 1410, et Nemus unionis. Bâle 1566, in-f°. Strasb. 1608, 1629. - Dupuy, Histoire du schisme, dans ses Traités concernant l'histoire de France. Paris 1654, in-4°, p. 191. - Maimbourg, Histoire du grand schisme d'Occident. Paris 1678, in-4°. - Creighton, A history of the papacy during the period of the reformation. Londres 1882, T. 1, le schisme et le concile de Constance

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19 Hase Caterina von Siena, ein Heiligenbild. Leipzig 1864.

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20 Pierre d'Ailly a laissé de nombreux ouvrages, traitant de théologie, de politique ecclésiastique, de philosophie, d'astronomie ; il n'en existe pas encore d'édition complète ; plusieurs en ont été publiés à part ; d'autres se rencontrent dans les oeuvres de Gerson, éd. de Dupin, et dans le recueil de Von der Hardt sur le concile de Constance. Il y en a qui lui ont été attribués à tort. - Tschakert, Peter von Ailly, zur Geschichte des grossen abendländischen Schisma und der Reformconcilien von Pisa und Constanz. Gotha 1877.

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21 Hartwig, Leben und Schriften Heinrichs von Langenstein. Marbourg 1858. Outre les ouvrages de Henri qui ont été publiés, Hartwig énumère ceux qui sont encore inédits.

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22 Opera, ed. Dupin. Anvers 1706, 5 vol. in-f°. - Lécuy, Essai sur la vie de Jean Gerson. Paris 1835, 2 vol. - Faugère, Éloge de J. G. Paris 1838. - C. Schmidt, Essai sur J. G. Strasb. 1839. - Schwab, Johannes Gerson. Würzbourg 1858. - L'article de M. Cunitz, dans l'Encycl. de M. Lichtenberger, T. 5, p. 567. - Jadart, Jean de Gerson, recherches sur son origine, son village natal et sa famille. Paris 1881.

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23 Opera, ed. Lydius. Leyde 1613, 2 vol. in-4°. - Müntz, Nicolas de Clémanges, sa vie et ses écrits. Strasb. 1846.

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