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52. La liturgie et les arts.

La liturgie, dans son ensemble, était devenue uniforme, quant aux rites et à la langue, dans toutes les églises de l'Occident; les particularités nationales avaient disparu. Cette uniformité était la conséquence de la suprématie exercée par les papes et universellement reconnue par les peuples. Le monde catholique forma dès lors un grand organisme, dont la hiérarchie, le système dogmatique et la liturgie étaient les parties inséparables.

 

Les auteurs qui à cette époque se sont occupés du culte ne l'ont examiné ni au point de vue historique ni d'après une théorie, à laquelle personne ne songeait; de même que les dogmatistes se sont bornés à démontrer par la dialectique les doctrines traditionnelles, les écrivains liturgiques n'ont fait que décrire et expliquer les cérémonies et les objets servant au culte, en les ramenant par l'interprétation allégorique aux types de l'Écriture sainte. Le principal de ces auteurs est au treizième siècleGuillaume Duranti, évêque de Mende en Languedoc ; son nationale divinorum officiorum a servi de code liturgique jusqu'à la fin du moyen âge (91).

 

Le culte proprement dit était exclusivement l'affaire du clergé le peuple n'y assistait plus que comme auditeur ou comme spectateur; toute la partie chantée de la liturgie était réservée à un choeur composé de clercs. On possède, il est vrai, du douzième et du treizième siècle quelques cantiques en langue vulgaire, mais il est peu probable qu'ils aient été destinés à être chantés dans les églises, il paraît qu'ils ne servaient que lors des processions. En fait d'hymnes ecclésiastiques latines, cette période en a produit plusieurs des plus belles. DeThomas d'Aquinon a le Lauda Sion salvatorem, et le Pange lingua gloriosi corporis mysterium; d'autres ont été composées par des franciscains italiens;Thomas de Célano, mort en 1260, un des compagnons de François d'Assise et un de ses premiers biographes, est l'auteur du Dies iroe;Giacopone da Todi, mort en 1306 excommunié par Boniface VIII, a composé le Stabat mater speciosa, et son admirable pendant Stabat mater dolorosa (92).

 

Le rituel de la messe consistait en grande partie en antiphones ou répons, chantés alternativement par le prêtre et le choeur; la solennité formait ainsi un dialogue ayant un certain caractère dramatique. A Pâques on donnait aux fidèles une sorte de représentation symbolique de la résurrection du Christ ; par une action fort simple on mettait devant les yeux du peuple la scène racontée par saint Luc, les femmes venant de grand matin au sépulcre et les anges qui leur disent que le Seigneur est ressuscité. Primitivement les clercs qui représentaient ces personnages n'échangeaient entre eux que quelques paroles conformes au récit de l'évangéliste, le chant du Te Deum terminait la fête. Plus tard l'action devint plus compliquée, on y mêla des antiphones et des incidents étrangers au texte biblique. Ces dialogues et ces scènes furent la première occasion desdramesreligieux, ludi paschales ; en France on les appelamystères, parce qu'on y figurait les mystères de la foi. Dans l'origine ces pièces, écrites en latin, n'étaient représentées que dans les églises par des membres du clergé peu à peu le latin fut remplacé par les langues vulgaires, on dramatisa encore d'autres sujets, tirés soit de la Bible, soit des légendes des saints, on dressa les théâtres sur des places publiques, et les acteurs furent des clercs et des laïques, formant des confréries spéciales (93). Les plus intéressants des mystères appartiennent à la période suivante.

D'autres de ces représentations avaient un caractère moins grave. On signale de bonne heure dans les églises des spectacles bruyants et inconvenants, auxquels participaient les clercs eux-mêmes. Les saturnales païennes du 1er janvier s'étaient conservées dans la plupart des pays de l'Occident; à l'époque de Noël on laissait, en outre, une certaine liberté aux élèves des écoles des chapitres ainsi qu'aux clercs des ordres inférieurs; les jeunes gens se choisissaient des abbés ou des évêques, imitaient les rites du culte et chantaient des cantiques particuliers. C'était la fête des Saints-Innocents; en se confondant avec les réjouissances populaires des kalendes de janvier, elle dégénéra en mascarades, auxquelles on donna dès le milieu du douzième siècle le nom defête des fous(94). L'église défendit cette coutume, mais laissa subsister la fête des écoliers. Parmi les personnages masqués qui avaient figuré aux kalendes de janvier, on remarquait un homme couvert d'une peau de cerf et un autre déguisé en vieille femme; ils passaient à travers la foule assemblée dans les églises. Cet usage bizarre, dont il est difficile de démêler le sens, fut transporté plus tard au lundi de la Pentecôte ; jusqu'au commencement du seizième siècle on faisait ce jour-là, entre autres dans la cathédrale de Strasbourg, « la procession du cerf et de la femme sauvage» (95). Une fête non moins étrange était celle de l'âne, qui ne paraît avoir été usitée que dans quelques villes de la France; tantôt on y voyait l'âne de Balaam, prédisant la venue du Christ; tantôt celui de la sainte famille, dans sa fuite en Égypte (96).

Ce n'étaient là que des faits isolés, tout au plus tolérés par l'église. Dans son ensemble le culte avait un caractère plus sérieux et plus noble; tous les arts concouraient à lui donner une splendeur conforme à la solennité des services divins. Plus ou moins négligés durant la période précédente, les arts firent depuis le onzième siècle des progrès nouveaux. D'abord ils ne sont encore cultivés que par des moines ou des clercs; à partir du treizième siècle ils passent aussi entre les mains des laïques, mais leur subordination à l'égard de l'église reste la même. L'art n'est pas seulement chrétien, il est ecclésiastique, il est lié à des conceptions traditionnelles et doit s'adapter aux exigences du culte et de la hiérarchie.

Le grand art de ces temps est l'architecture; la sculpture et la peinture ne sont que ses auxiliaires, réduits à se plier à ses convenances. Il se forme successivement deux nouveaux styles, le roman et le gothique. Le premier, plus simple et plus susceptible de variété, correspond encore à une certaine indépendance des églises nationales; il est caractérisé principalement par le plein-cintre et par le pilier massif à chapiteau cubique. Le second, qui paraît en France depuis le milieu du douzième siècle, se reconnaît à l'ogive, à l'élévation des colonnes, aux chapiteaux en calice; il est plus riche dans ses détails, mais plus uniforme dans son type; il représente l'unité de l'esprit catholique, depuis le triomphe définitif de la papauté. Les chefs-d'oeuvre du style gothique sont les cathédrales. Beaucoup des figures qui les décorent sont symboliques. Sur la façade se déploie d'ordinaire, en statues ou en bas-reliefs, toute la somme de la foi, figurée par les principaux faits du royaume de Dieu, depuis la création jusqu'aux choses finales. C'est pour ainsi dire une dogmatique illustrée; de là l'absence de vie et de mouvement dans les scènes; on ne voulait pas montrer le fait comme fait historique, mais comme image symbolique d'un dogme. Parfois on y joint, sous la forme de figures allégoriques, l'encyclopédie des sciences, les vertus et les vices, les diverses occupations des hommes. Ces grandes compositions ne sont pas seulement reproduites par la sculpture, mais aussi par les vitraux peints et çà et là par des fresques. On appelait cela la bible des laïques. D'autres ornements des églises ne sont souvent que des caprices d'artiste; chercher du symbolisme partout, c'est se perdre dans l'arbitraire.

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53. L'instruction religieuse et la prédication.

L'instruction religieuse donnée aux enfants se réduisait à fort peu de chose. Dès l'âge de sept ans ils devaient pouvoir réciter, en leur langue, le Credo et le Pater; s'ils savaient aussi l'Ave Maria, c'était, comme dit un prédicateur du temps, merveilleusement bon. Le décalogue ne faisait pas encore partie de l'enseignement, on ne le rencontre comme article catéchétique qu'au quatorzième siècle; les jeunes chrétiens n'apprenaient que des notions sur les différents péchés, afin de pouvoir s'en confesser à leurs prêtres.

La prédication n'était pas un élément nécessaire du culte, elle pouvait manquer sans que celui-ci fût incomplet (97). Au douzième siècle c'étaient encore les évêques qui devaient s'en charger, mais ils ne le faisaient plus que rarement. Les curés paroissiaux avaient en général trop peu d'instruction pour pouvoir prêcher avec fruit; les sermonnaires populaires étaient pour la plupart des religieux, qui se bornaient, comme précédemment, à paraphraser les péricopes d'après les homélies des Pères. Les sermons prononcés dans les couvents étaient en langue latine; dans le nombre ceux de saint Bernard se distinguent par l'intimité de leur mysticisme et par la vigueur avec laquelle ils censurent la corruption des grands et les désordres du clergé (98).

Depuis l'avènement de la théologie scolastique la prédication devient plus méthodique et plus raisonneuse; elle adopte des dispositions souvent compliquées et traite aussi des questions de dogme et de casuistique; un des thèmes les plus ordinaires est la nécessité de la confession. Pour tenir en éveil l'attention de l'auditoire et pour rendre les applications morales plus saisissantes, on commence à mêler aux discours des contes, des anecdotes, des récits de visions et de prodiges. On fait à l'usage des prédicateurs des recueils d'exemples, « attendu que ceux-ci font plus d'impression que les raisonnements». Le plus riche de ces magasins de « matières prédicables » est celui du dominicain lyonnaisÉtienne de Bourbon ou de Belleville(99).

L'établissement des ordres mendiants marque pour la prédication un temps nouveau. Elle se rattacha davantage aux besoins du peuple et, surtout dans les premiers temps, elle est animée de tout l'enthousiasme des frères. Les dominicains, se conformant au but de leur institution, prêchent de préférence contre les hérésies; les franciscains, fidèles à l'esprit de leur fondateur, exhortent les peuples à la pénitence. Parmi les premiers on mentionne, comme ayant produit de grands effets par sa parole, le frère Jean Schio de Vicence; parmi les seconds, Antoine de Padoue et surtoutBerthold de Ratisbonne, mort en 1272. Berthold est peut-être le plus grand de tous les prédicateurs du moyen âge, aussi distingué par sa franchise, sa connaissance du coeur humain, que par la richesse de son imagination et la noblesse de son éloquence (100).

 

La littérature religieuse en langues vulgaires, qui commence à se former, n'a pu avoir qu'une efficacité restreinte ; la plupart des laïques ne savaient pas lire, et les manuscrits, à cause de leur cherté, n'étaient accessibles qu'aux riches. Les livres que ceux-ci pouvaient se procurer étaient, outre des légendes et des poésies pieuses, destraductionsen prose ou en rimes, soit de la Bible entière, soit de telle ou telle de ses parties. Certaines versions étaient destinées aux religieux qui n'étaient pas clercs;Notker, abbé de Saint-Gall, mort en 1022, traduisit en allemand les psaumes (101), etWilliram, moine de Fulde, mort en 1085, le cantique des cantiques; l'abbesseHerrade de Landsbergécrivit pour ses nonnes, d'après la version de Williram, un commentaire du cantique, qui est un des plus beaux livres allemands de cette époque (102). En France on traduisit dans le même siècle le psautier, l'apocalypse, les livres des rois. Vers 1250 on fit à Paris la première traduction en prose française de la Bible entière. La majeure partie de ce texte reparaît dans la Bible historiale, fondée sur l'Historia scholastica de Pierre Comestor, et rédigée par Guyart Desmoulins, chanoine d'Aire en Picardie, mort vers 1322. D'autres traductions de la Bible furent entreprises pour les rois Jean et Charles V, mais celle de 1250 resta jusqu'à la fin du moyen âge la plus répandue. Les copies qui en existent, et dont beaucoup sont illustrées de miniatures, n'étaient faites que pour la cour ou pour des seigneurs assez riches pour les payer, le peuple n'en profita point. Il en est de même des versions rimées, plus nombreuses et plus indépendantes les unes des autres que celles en prose; presque chaque province de la France en a produit une, soit de toute l'Écriture, soit de l'un ou l'autre de ses livres, et toujours les auteurs y ont mêlé une foule de récits apocryphes, d'allégories, d'exhortations morales. Un des plus anciens et en même temps le plus complet de ces poèmes bibliques est celui de Herrmann, chanoine de Valenciennes au douzième siècle (103). L'Allemagne n'a eu à cette époque, en fait d'histoire biblique en langue nationale, que ce qui était compris d'après Pierre Comestor dans les chroniques rimées, dites chroniques du monde (104).

 

Quelques poèmes français sur la vie de Jésus et sur celle de la Vierge, auxquels on peut joindre le Passionnal allemand dont il a été parlé plus haut, paraissent avoir été destinés à la récitation. Comme le peuple ne lisait pas encore, on peut croire que de jeunes clercs ou des moines, faisant métier de trouvères religieux, ont eu la coutume de débiter ces pièces sur les places publiques, pour réagir contre les chansons mondaines des ménestrels laïques. Deux exhortations à la pénitence, également en rimes et datant du treizième siècle, ont eu sans doute la même destination ; elles s'adressent, non à des lecteurs, mais à des auditeurs (105).

 

Enfin c'est aussi à la littérature religieuse en langue nationale qu'appartient laDivine Comédie du Dante. Pleine d'allégories et de symboles, riche en même temps de faits historiques, cette oeuvre profonde, où se déroule le drame de l'humanité à travers l'enfer, le purgatoire et le paradis, est une des merveilles du génie chrétien du moyen âge. La théologie du Dante est celle de Thomas d'Aquin, que par ses beaux vers il a mise à la portée des laïques, tout en excitant ceux-ci contre les papes par ses invectives enflammées (106).


Table des matières

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91 Souvent imprimé depuis la fin du quinzième siècle. Sur l'auteur voir Hist. litt. de la France, T. 20, p. 411. - Il faut citer aussi le Micrologus de ecclesiasticis observationibus d'Yves de Chartres ; les 12 livres de divinis officiis de Robert de Duits, mort en 1135; la divinorum officiorum, de corum dem rationum brevis explicatio de Jean Beleth, professeur à Paris dans la seconde moitié du douzième siècle. - voir en général Martène, De antiquis ecclesioe ritibus. 3e éd. Anvers 1736, 4 vol. in-f°.

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92 Ozanam, Les poètes franciscains en Italie au treizième siècle. 5e éd. Paris 4872.

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93 Éd. du Méril, Theatri liturgici quoe supersunt monumenta. Paris 1849. - Monmerqué et Fr. Michel, Théâtre français au moyen âge. Paris 1839. - Mone, Schauspiele des Mittelalters. Garlsruhe 1846, 2 T. - Marriott, Collection of englisch miracle plays. Bâle 1838. - Onésime Leroy, Études sur les mystères. Paris 1837. - Hase, Das geistliche Schauspiel. Leipzig 1858. - Wilken, Geschichte des geistlichen Schauspiels in Deutschland. Goettingue 1872.

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94 Du Tilliot, Mémoires pour servir à l'histoire de la fête des fous. Lausanne 1741, in-4°.

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95 Ducange, Glossarium, éd. Henschel, T. 2, p. 296, s. v. cervula.

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96 Pour le détail et le cantique de la fête à Beauvais, Y. Ducange, T. 3, p. 255.

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97 Abbé Bourgain, La chaire française au douzième siècle. Paris -1879. - Lecoy de la Marche, La chaire française au moyen âge, principalement au treizième siècle. Paris 1868. - Cruel, Geschichte de), deutschen Predigt im Mittelalter. Detmold 1879.

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98 M. Leroux de Lincy, qui a publié un choix de sermons de saint Bernard d'après un ancien texte français, prouve qu'ils ont été traduits du latin. Les quatre livres des rois, etc. Paris 1841, in-4°, p. CXXIX. - Géruzèz, Sur l'éloquence et la philosophie de saint Bernard. Paris 1839.

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99 Anecdotes historiques, légendes et apologues tirés du recueil inédit d'Étienne de Bourbon, par Lecoy de la Marche. Paris 1877. L'ouvrage d'Étienne est intitulé Tractatus de diversis materiis proedicabilibus ; comme les matières sont classées d'après les sept dons du Saint-Esprit, on cite parfois le livre sous le titre De septem donis spiritus sancti. Un Tractatus de abundantia exemplorum, in sermonibus, manuscrit du treizième siècle, tiré eu majeure partie du recueil d'Étienne, commence par ces mots : quoniam plus exempla quam verba movent... M. Hauréau, dans le Journal des savants, 1883, p. 709. Voir aussi le mémoire du même sur les récits d'apparitions dans les sermons du moyen âge. Mémoires de l'Acad. des inscript., 1876, T. 28, P. 2, p. 239. - En Allemagne on appelait les exemples Predigtmärlein ; Fr. Pfeiffer en a publié un certain nombre dans la Germania de 1858, 3e livr.

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100 Berthold von Regensburg, herausgegeben von Fr. Pfeiffer. T. 1, Vienne 1862; T. 2, par Strobl, ib. 1880. - Strobl, Ueber eine Sammlung lateinischer Predigten Bertholds von B. Vienne 1877. - C. Schmidt, B. von R. , ein christlicher Volksprediger. Theol. Studien und Kritiken, 1864, 1er livr.

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101 Notkers Psalmen, herausgeg. von Heinzel. Strasb. 1876.

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102 Willerams Uebersetzung und Auslegung des hohen Lieds, herausgeg. von Hoffmann. Breslau 1827. - Das hohe Lied übersetzt von W., erklärt von Rilindis und Herrat, herausgeg. von Jos. Haupt. Vienne 1864. La coopération de l'abbesse Rilinde est une conjecture de l'éditeur.

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103 Archinard, Notice sur les premières versions de la Bible en langue vulgaire. Genève 1839. - Éd. Reuss, Fragments littéraires et critiques velatifs à l'histoire de la Bible française. Revue de théologie, 1851 à 1867. - Trochon, Essai sur l'histoire de la Bible dans la France chrétienne au moyen âge. Paris 1878. - S. Berger, La Bible française au moyen âge. Paris 1884. - Bonnard, Les traductions de la Bible en vers français au moyen âge. Paris 1884.

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104 Rudolph von Hohen-Ems, Wellehronik herausgeg. von Massmann. Quedlinbourg 1854; livre écrit vers 1250, inachevé, continué plus tard. Sur d'autres ouvrages semblables v. Wackernagel, Geschichte der deutschen Literatur. Bâle 1848, p. 174.

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105 Bonnard. Les traduct. de la Bible en vers français , p. 222 ; p. ex. 1). 233, l'auteur d'un poème sur l'enfance de Jésus-Christ dit dans son prologue : Ce que je voeil traitier et dir - Doit chacuvs de bon, cuer oir. - Un sermon en vers publié par Jubinal. Paris 1834. Le sermon de Guichard de Beaulieu. Paris 1834. Guichard, un des religieux du prieuré de Beaulieu, commence par ces mots : Entendez vers mei les petiz et les granz.

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106 Parmi les éditions des oeuvres du Dante je mentionnerai celle de la Divina commedia par Bennascuti Luigi, avec comment. Vérone 1878, 3 vol. Opere minori, publ. par Fraticelli, Florence 1873, 3 vol. De Monarchia ed. Witte, Halle 1871. Epistoloe, ed. ,Witte5 Padoue 1872. - La divine comédie du Dante, texte et traduction en vers par Louis Ratisbonne. Paris 1861, 6 vol. - Bach, De l'état de l'âme depuis le jour de la mort jusqu'au jugement dernier, d'après Dante et Thomas d'Aquin. Rouen 1835. - Ozanam, Dante et la philosophie catholique au treizième siècle. 2e éd. Paris 1845.

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(La Bible: 1Thessaloniciens 5:21)

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