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35. L'ordre de Citeaux.(32)

Une première réforme de 1 'ordre de Saint-Benoît avait été tentée àCluny; mais les mêmes causes qui avaient amené jadis la décadence des bénédictins, produisirent aussi celle de la branche qui s'était détachée d'eux. Les richesses, l'influence, les privilèges, les exemptions firent oublier les principes des fondateurs. Le monastère principal était assez vaste et assez opulent pour offrir une hospitalité somptueuse à des papes et à des rois avec toute leur suite; tous les arts avaient concouru à en orner l'église, on y voyait des vases en métal précieux, des tapisseries, des fresques. Les autres couvents de la congrégation étalaient également un faste peu monacal. Alexandre III avait déclaré que Cluny ne pourrait être excommunié par aucun évêque; Urbain Il avait accordé à l'abbé les insignes épiscopaux, et Calixte Il le rang de cardinal. C'étaient là des causes suffisantes de relâchement pour une institution fondée sur la règle de l'humilité les jouissances et les intérêts du monde avaient pris la place de l'ancien mépris du monde.

Au commencement du douzième siècle l'ordre avait pour chef un homme hautain et dissolu,Pontius, abbé de Clunydepuis 1109; sous son gouvernement il n'y eut plus ni discipline ni administration; à la corruption des moeurs se joignit la détresse des finances. Après dix ans de ce régime, Pontius dut se démettre de ses fonctions; il annonça le dessein de faire un pèlerinage en Terre-Sainte; deux ans après il revint, s'empara du couvent par force et en pilla les trésors pour augmenter le nombre de ses partisans. Il fut remplacé par Pierre de Montboissier, fils d'un gentilhomme auvergnat; à cause de la noblesse de son caractère et de sa grande et bienfaisante activité, le nouvel abbé mérita et reçut, déjà de son vivant, le nom dePierre le vénérable(33). Il devint le restaurateur de Cluny et de l'ordre tout entier; il ne rétablit pas la simplicité prescrite par l'ancienne règle; Cluny conserva ses habitudes de grandeur, mais il y eut plus d'union entre les frères, plus d'ordre, plus de dignité morale.

Au moment même où Cluny se releva, il se prépara contre l'esprit trop mondain qu'on lui reprochait encore, une réaction partie à son tour de l'ordre des bénédictins. Dans les dernières années du onzième siècle Robert, fils d'un comte de la Champagne et abbé de Saint-Michel-de-Tonnerre, voulu( réformer ses moines; rebuté par leur résistance, il fonda dans la forêt de Molesmes un couvent plus sévère; comme là aussi il se heurta contre l'indiscipline, il se retira en 1098 avec vingt frères dans la solitude de Cîteaux, cistercium, non loin de Dijon, où il bâtit un monastère comme colonie de celui de Molesmes; l'année suivante il revint en ce dernier et y mourut en 1108. Son successeur à Citeaux depuis 1099, l'abbé Albéric, obtint que cette maison fût déclarée indépendante de celle dont elle avait été une annexe. A la mort d'Albéric, en 1109, rien ne présageait les grandes destinées de Citeaux; le couvent, n'ayant pas encore de novices, semblait être près de sa ruine. Le nouvel abbé, l'Anglais Étienne Harding, autant pour relever l'institution que pour frapper les hommes par un contraste éclatant avec l'opulence de Cluny, poussa la rigueur ascétique encore plus loin que ses prédécesseurs. Ce fut alors, en 1113, que vint à Citeaux un jeune homme qui devint célèbre sous le nom desaintBernard(34).

Né en 1091 à Fontaines en Bourgogne, il avait été élevé par sa mère, femme pieuse et grave, qui de bonne heure lui avait inspiré le désir de se faire moine. A l'âge de 22 ans il engagea ses frères, qui étaient chevaliers, et quelques amis à renoncer avec lui au monde. Attiré par l'austérité de Citeaux, il demanda et obtint pour lui et ses compagnons l'admission dans ce couvent . Leur entrée sauva la maison et lui donna une signification nouvelle. Détaché des choses extérieures, mortifiant le corps pour rendre l'âme plus libre de communiquer avec Dieu, aimant la contemplation mystique, plein de zèle pour l'église, dont il censurait les abus et dont il persécutait les adversaires, saint Bernard réalisa le type d'un moine du moyen âge. Sa réputation de sainteté lui procura des imitateurs; déjà dans les années 1113 à 1115 Citeaux put fonder quatre colonies nouvelles, dont l'une était celle de Clairvaux. En 1115 Bernard, à peine âgé de 25 ans, fut élu abbé de ce monastère; il devint un des maîtres de son siècle, il prêcha la seconde croisade, il donna avec autorité des conseils à des rois et à des papes.

 

En 1119 douze couvents étaient affiliés à celui deCîteaux. L'abbé Harding rédigea alors la règle, qu'il intitula charta Charitalis et qui ramena la plus extrême simplicité: le costume noir des bénédictins est remplacé par un costume blanc; les églises doivent être dépourvues d'ornements et d'images, chacune n'ayant qu'un crucifix en bois et des vases en fer ou en cuivre; il est défendu de s'occuper des lettres profanes; les couvents sont soumis à la juridiction des évêques, auxquels les abbés prêtent serment. De bonne heure aussi les cisterciens s'interdirent toute immixtion dans le ministère du clergé séculier. L'organisation était fort remarquable: l'abbé de Cîteaux était le supérieur de toute la congrégation, mais son pouvoir était limité par un collège de définiteurs; ceux-ci visitaient annuellement tous les couvents, sans en excepter la maison principale; un chapitre général, composé de tous les abbés de l'ordre, se réunissait chaque année pour l'examen des questions importantes.

Dans l'année même où elle fuit donnée, en 1119, la règle fut confirmée par Calixte Il. Dès 1151, deux ans avant la mort de saint Bernard, on comptait 500 abbayes cisterciennes. Quand l'abbé de Clairvaux eut cessé de vivre, la congrégation, que son ascendant ne retenait plus, se laissa glisser sur la même pente que Cluny, les richesses ramenèrent le faste et le désir de l'indépendance; au concile de Vienne de 1311 ce fut un abbé cistercien qui réclama pour les monastères l'exemption de l'autorité épiscopale.

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36. Ordres chevaleresques.

Une des formes les plus curieuses du monachisme est représentée par les ordres chevaleresques. Unissant l'esprit religieux à l'esprit militaire, ils ont eu le double but de pratiquer les vertus monastiques et de guerroyer contre les ennemis de l'église. Leur premier berceau fut la Palestine.

En 1119 Hugues de Payens et huit autres chevaliers français, qui avaient fait la première croisade, convinrent à Jérusalem de former une confrérie, dont Hugues serait le chef; ils adoptèrent le genre de vie des chanoines réguliers de Saint-Augustin, firent les trois voeux monastiques et y ajoutèrent un quatrième, celui de la protection des pèlerins et de la guerre incessante contre les infidèles. Le roi Baudouin, le patriarche de Jérusalem, des prêtres, des croisés leur fournirent leur subsistance. Le roi leur ayant assigné pour demeure une partie de son palais, près de l'emplacement de l'ancien temple, ils prirent le nom de pauvres combattants du Christ et du temple de Salomon. Tel fut le commencement modeste de l'ordre ou de la milice du temple, militia templi (35).

Après avoir rempli leur mission pendant neuf ans, les frères se décidèrent à augmenter leur nombre. Déjà leur réputation s'était répandue en Occident. Saint Bernard, transporté de joie à la nouvelle de cette institution de chevaliers moines, se fit leur panégyriste enthousiaste. Grâce à son influence, un concile tenu à Troyes en 1128, sous la présidence d'un légat d'Honoré II, confirma l'ordre et reconnut Hugues de Payens comme grand maître. Saint Bernard rédigea la règle, en adaptant celle de Cîteaux au caractère militaire de la nouvelle congrégation (36). La constitution définitive divise les frères en trois classes: les chevaliers, qui doivent être nobles; les frères servants, roturiers, les uns, servants d'armes, faisant la guerre avec les chevaliers; les autres, servants de métiers, pour l'exercice des différentes professions et pour l'économie rurale et domestique; enfin les prêtres ou chapelains, de race noble, choisis par l'ordre et soumis directement au siège apostolique. A la tête est le grand-maître, vicaire du pape; son pouvoir est limité par le grand chapitre, qui est le conseil suprême et l'assemblée législative. Au-dessous du grand-maître sont plusieurs dignitaires, nommés par lui du consentement du chapitre: le sénéchal, qui le remplace en cas d'absence; le maréchal, préposé aux affaires militaires et commandant les chevaliers dans les combats; le trésorier; le drapier, gardien des vêtements que l'ordre distribuait à ses membres; le turcopolier (de turcos pellere), chef d'une cavalerie légère composée de mercenaires; enfin les visiteurs généraux, qui seuls ne paraissent pas avoir eu de fonctions viagères.

 

L'ordre se partageait en provinces, sous des précepteurs ou maîtres provinciaux; les provinces étaient divisées en bailliages, comprenant chacun un certain nombre de maisons ou commanderies, et gouvernés par des baillis ou prieurs; à chaque maison présidait un commandeur. L'élection du grand-maître était entourée de formalités, destinées à assurer le choix du plus digne; celle des chevaliers se faisait avec une solennité mystérieuse, ordinairement la nuit. Les grands chapitres devaient être composés des dignitaires et de tous les chefs provinciaux; comme après la grande extension de l'ordre il devint difficile de les réunir, la direction des intérêts généraux fut confiée au convent de Jérusalem, formé du grand-maître et des dignitaires résidant auprès de lui. Chaque province tenait à de certaines époques un chapitre provincial.

 

Le deuxième des grands ordres chevaleresques existait comme association hospitalière avant de prendre, à l'imitation des templiers, un caractère militaire. Dès 1048 quelques négociants d'Amalfi, faisant le commerce avec le Levant, établirent à Jérusalem, non loin de l'église du Saint-Sépulcre, un couvent dont les moines devaient soigner les pèlerins pauvres et malades. Peu après on éleva près de cette maison un hospice et une chapelle en l'honneur de saint Jean; les religieux prirent le nom de frères hospitaliers desaint Jean(37). Sous le premier abbé, le Provençal Gérard Tonque, ils adoptèrent en 1099 la règle de saint Augustin. D'autres hospices semblables, dépendant de celui de Jérusalem, furent fondés dans plusieurs villes de la côte; tous acquirent par donation des propriétés considérables. En 1118 le deuxième custode ou procureur de l'ordre, l'ancien chevalier Raymond du Puy, rédigea une règle plus complète, dans laquelle il n'est pas encore parlé d'un but militaire. Bientôt toutefois, entraînés sans doute par l'exemple des templiers, ils ajoutèrent au devoir de soigner des pèlerins malades celui de défendre les chrétiens par les armes. Par une bulle de 1130 Innocent Il confirma l'institution sur cette double base. L'ordre fut organisé à peu près comme celui du Temple : à la tête un grand-maître, assisté d'un conseil; des grands-dignitaires; trois catégories de membres, chevaliers faisant la guerre, prêtres, frères servants chargés des hospices. Suivant la patrie des chevaliers, l'ordre fut classé par langues, représentant les provinces; chaque langue eut ses bailliages et ses commanderies ; chacune d'elles devait fournir un des dignitaires, à la différence des templiers, qui prenaient les leurs indistinctement dans leurs diverses provinces.

Les deux ordres se répandirent avec une égale rapidité partout l'idée de l'union du monachisme et de la chevalerie séduisit les imaginations; des seigneurs de tout rang se firent recevoir au nombre des frères. Dans tous les pays de l'Occident on fit au Temple et à l'Hôpital des donations immenses, on leur céda des châteaux, des villes, des territoires entiers. Les papes leur accordèrent les privilèges les plus étendus. En 1154 Anastase IV prit les chevaliers de Saint-Jean sous la protection immédiate du siège apostolique, les autorisa à établir sur leurs domaines des églises et des cimetières, leur permit de célébrer le culte en temps d'interdit, les exempta de l'obligation de fournir les dîmes de leurs propriétés, et défendit aux évêques de les frapper de sentences d'excommunication. Ces mêmes privilèges furent donnés aux templiers par une bulle d'Alexandre III, publiée en 1162. Les rois les affranchirent des péages, des impôts publics et du service du ban.

Ces franchises, par lesquelles les deux ordres furent soustraits à la juridiction épiscopale et à l'action des gouvernements séculiers, leur constitution si fortement et si habilement organisée, leurs richesses, la renommée de leurs exploits, leur procurèrent une situation qui pouvait devenir inquiétante pour l'église et pour l'état. A peine cinquante ans après leur établissement, ils étaient devenus des puissances, jouant dans l'histoire un rôle des plus importants ; sans eux la domination chrétienne en Orient fût tombée plus tôt. Mais grâce à ce progrès de leur fortune, le côté religieux des deux institutions ne tarda pas à s'effacer, il ne resta en évidence que le côté militaire. En Terre-Sainte templiers et johannites combattirent aussi souvent pour leur propre gloire que pour la cause du Saint-Sépulcre; plus d'une fois aussi il éclata entre eux des rivalités dangereuses. Déjà vers le milieu du douzième siècle on se plaignit de leur orgueil et de leur opulence; on les accusa d'avoir été corrompus par leurs richesses, de piller des églises, de molester les prêtres, de mépriser l'autorité des papes en admettant chez eux des excommuniés, de recevoir des gens indignes, de pactiser même avec les infidèles. En 1208 Innocent III adressa des remontrances au grand-maître du Temple; en 1238 Grégoire IX en adressa à celui de l'Hôpital.

 

Après la prise de Saint-Jean-d'Acre en 1291, les deux ordres se retirèrent dans l'île de Chypre. Au concile de Salzbourg, tenu l'année suivante, on fit la proposition de les fondre en un seul; elle échoua contre le refus du grand-maître du Temple. En 1309 les chevaliers de Saint-Jean s'emparèrent de l'île de Rhodes ; les templiers s'étaient établis dans leurs possessions sur le continent, où Paris était devenu leur centre.

Un troisième ordre militaire fut fondé pendant le siège de Saint-Jean-d'Acre en 1190. Quelques Allemands, saisis de pitié à la vue des soldats de leur nation, réduits à la misère, se réunirent pour leur porter secours ; ils furent assistés des moines d'un hospice allemand établi à Jérusalem et dédié à la Vierge.

Le duc Frédéric de Souabe conçut l'idée de donner à cette association charitable, destinée spécialement à la protection des croisés et des pèlerins d'origine allemande, une constitution semblable à celle des templiers et des frères hospitaliers de Saint-Jean. Les deux grand-maîtres lui dressèrent une règle, qui fut confirmée en 1191 par Célestin III. Le premier chef de ceschevaliersteutoniquesde l'hôpital de la Vierge à Jérusalem fut Henri de Walpot (38). L'ordre ne prit un grand essor que depuis 1210, quand Herrmann de Salza, un homme de rares qualités, eut été élu à la dignité de grand-maître. En 1220 Honoré III lui accorda les mêmes privilèges dont jouissaient les templiers et les johannites. Six ans plus tard les chevaliers furent appelés en Prusse, pour convertir et combattre les païens de ce pays. En 1237 ils s'unirent avec les frères de la milice du Christ ou chevaliers porte-glaives, établis en 1202 par l'évêque Albert de Livonie contre les païens de son diocèse.

 

En Espagne les luttes contre les Maures donnèrent naissance à quelques ordres analogues, qui en partie furent rattachés à celui de Cîteaux, mais dont l'activité demeura restreinte à la péninsule :l'ordre de Calatrava, fondé par Raymond, abbé d'un couvent cistercien, lorsqu'en 1158 le roi de Castille Sanche III lui eut cédé la ville de Calatrava, menacée par les Maures ; - celui de Saint-Julien de Pereyro, fondé en 1156 par deux chevaliers, et appelé depuis 1218ordre d'Alcantara, à cause de la forteresse de ce nom ; - la milice de Saint-Jacques, établie en 1161 en Galice pour la protection des pèlerins allant à Saint Jacques de Compostelle. - L'ordre portugais des chevaliers d'Evora ou d'Avis eut ceci de particulier que ses membres devaient être mariés, afin de ne pas succomber à la tentation de violer un voeu. - Enfin, le midi de la France eut, pendant la guerre contre les Albigeois, des frères de la milice de Jésus-Christ; en 1261 ce petit ordre se propagea aussi dans l'Italie septentrionale, sous le nom de milice de la Vierge ou de fratres gaudentes, cavalieri gaudenti.


Table des matières

Précédent:34. Ordres d'ermites. Ordres charitables. Ordres pour la réforme de la vie canonique

Suivant:37. Ordres mendiants


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32 Henriquez, Regula, constitutiones et privilegia ordinis cisterciensis. Lyon 1642, 4 vol. in-f°. - P. Le Nain, Histoire de l'ordre de Citeaux. Paris 1696, 9 vol. - D'Arbois de Jubainville, Études sur l'état intérieur des abbayes cisterciennes et principalement de Clairvaux, au douzième et au treizième siècle. Paris 1858.

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33 Wilkens, Peter der ehrwürdige, cin Mönchsleben. Leipzig 1857. - Éd. de Barthélemy, Histoire de Cluny, T. 3. - Abbé Demimuid, Pierre le vénérable, ou la vie et l'influence monastiques au douzième siècle. Paris 1878.

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34 Opera, ed. Mabillon. Paris 1667, Vérone 1726, 2 vol. in-f°. Patrol. de Migne, T. 182 à 185. - Hauréau, Sur les poèmes latins attribués à saint Bernard, Journal des Savants, 1882. Neander, Dei, heilige Bernhard und sein Zeitalter. 2e éd. Hambourg 1848. Abbé Ratisbonne Histoire de saint Bernard. Paris 1843, 2 vol.

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35 Du Puy, Histoire des templiers. Paris 1650, in-4° Bruxelles 1751, in-4° - Lejeune, prieur d'Étival, Histoire critique et apologétique des chevaliers du Temple. Paris 1789, 2 vol in-4°. - Wilcke, Geschichte des ordens. Nouv. éd , Halte 1860, 2 vol. - Falkenstein, Geschichte des Tempelordens. Dresde 1833, 2 vol. - Addison, History of the Knight templars. Londres 1841.

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36 Cette règle primitive ne parait plus exister ; celle qu'on a, en a conservé les principaux éléments, mais les a augmentés de diverses dispositions, qui prouvent qu'elle ne peut pas avoir reçu sa forme actuelle avant 1172. Dans cette forme elle est publiée chez Miraeus, Chronicon cisterciense, Cologne 1614. Les chapitres généraux de l'ordre adoptèrent successivement divers statuts, dont les chefs ne communiquaient aux chevaliers que ce qui les concernait; le recueil qu'on en possède a dû être fait entre 1247 et 1266 ; il fut publié d'abord, en traduction allemande , par Münter, Statutenbuch des Ordens der Tempelherren, Berlin 1794; et dans le texte original par Maillard de Chambure, Règle et Statuts secrets des templiers, Paris 1840.

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37 Vertot, Histoire des chevaliers hospitaliers de saint Jean de Jérusalem. Paris 1726, Il vol. in-4° ; 1761, 7 vol. in-8°. En Allemagne les ouvrages les plus récents sur la matière sont ceux de Falkenstein, Dresde 1833, 2 vol. ; de Winterfeld, Berlin 1859 ; de Il. d'Ortenberg, Ratisbonne 1866. L'histoire de l'ordre devra être étudiée à nouveau quand M. Delaville Le Roulx aura terminé son travail : Les archives, la bibliothèque et le trésor de l'ordre de saint Jean à Malte, dont le début forme le 32e fascicule de la Bibliothèque des Ecoles françaises d'Athènes et de Rome, 883.

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38 Les statuts furent publiés par Hennig, Königsberg 1806. - Henne, Godex diplomaticcus ordinis teutonici. Mayence 1845. - Watterich, Gründung des deutschen Ordens. Leipzig 1857.

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