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 26 Les papes depuisVictor IIIjusqu'au concordat de Worms.

A la mort de Grégoire VII, la question des Investitures n'était pas résolue. En Allemagne, où Herrmann de Luxembourg renonça à la couronne, l'ascendant de Henri IV était rétabli, tandis que le pape Clément III se maintenait à Rome.

 

Grégoire VII mourant avait recommandé aux cardinaux l'abbé Didier du Mont-Cassin, comme étant le plus digne de lui succéder. A peine élu, Didier, effrayé de sa tâche, se retira de nouveau dans son monastère; ce ne fut qu'après un an qu'il se laissa fléchir, et qu'il commença à régner sous le nom de Victor III. Il excommunia l'antipape, renouvela les décrets sur les investitures, mais mourut dès 1087. Son successeur fut Odon de Lagny, ancien moine de Cluny, cardinal-évêque d'Ostie; Il prit le nomd'Urbain Ilet suivit à son tour la politique de Grégoire VII. Forcé par l'empereur de s'enfuir de Rome, il réussit à détacher de Henri son fils Conrad, qui en 1092 fut proclamé roi d'Italie. En 1099 il tint àClermont un concile, où il fit décréter la première croisade; l'enthousiasme qui éclata à cette occasion releva son autorité dans tout l'Occident. An même concile il frappa d'excommunication le roi Philippe de France, qui avait répudié son épouse pour vivre avec une maîtresse; il y fit décréter aussi que les évêques ne jureraient plus fidélité aux princes, et que ceux-ci ne leur donneraient plus l'investiture.

Une armée de croisés ayant chassé de Rome l'antipape Clément, Urbain put rentrer dans sa capitale. Le parti impérial semblait perdu en Italie. Pour mieux s'attacher les Normands de Sicile, Urbain accorda en 1098 au comte Roger et à ses descendants la qualité de légat apostolique; la Sicile dut être « une monarchie ecclésiastique», gouvernée au nom des papes.

Le successeur d'Urbain,Pascal II, également un ancien religieux de Cluny, élu en 1099, eut les mêmes principes sans avoir la même fermeté. Au concile de Poitiers de 1100 ses légats excommunièrent une seconde fois le roi Philippe le', qui dut se séparer de sa maîtresse; quand il la reprit, le pape ne l'inquiéta plus. En Angleterre, afin de mettre un terme aux querelles entre Henri 1er et l'archevêque Anselme de Canterbury, il obtint du roi la renonciation à l'investiture des évêques, mais consentit à ce que ceux-ci prêtassent le serment d'hommage féodal. Il réservait toutes ses forces contre l'empereur. Celui-ci, contre lequel se révolta un de ses propres fils, abdiqua et mourut à Liège en 1106, sans être relevé de l'anathème.Henri V, le fils rebelle, devenu roi incontesté, ne songeait pas à renoncer aux privilèges qu'avait défendus son père. Il convoqua à Mayence une assemblée de princes, avec le consentement de laquelle il envoya à Pascal, qui se trouvait en France, des ambassadeurs pour lui notifier qu'il continuerait de donner, par la crosse et l'anneau, aux évêques nouvellement élus l'investiture de leurs domaines et des droits régaliens. Comme le pape maintint les principes opposés, Henri V passa, en 1110, en Italie avec une armée. Arrivé à Sutri, il négocia avec Pascal sur des bases nouvelles, bien extraordinaires.

 

En février 1111 les deux parties convinrent que le roi abandonnerait le droit d'investiture, et que les évêques renonceraient à leurs fiefs; après quoi Henri V fit son entrée à Rome. Le traité de Sutri consacrait une mesure trop radicale pour ne pas échouer devant l'opposition des prélats; ils accusèrent le pape d'hérésie et provoquèrent des tumultes. Devant cette résistance, le roi déclara que la transaction, n'ayant pas l'assentiment des évêques, ne pouvait pas être exécutée. Comme Pascal refusait de le couronner, il le fit arrêter avec ses cardinaux dans l'enceinte même de l'église de Saint-Pierre. Intimidé, le pape lui fit des concessions, il lui accorda le droit d'investiture, jura de ne jamais l'excommunier et le couronna empereur le 13 avril 1111. Aussitôt les partisans du système de Grégoire VII élevèrent des protestations violentes, Pascal fut même menacé de déposition. En 1112, dans un concile romain, il réitéra sa promesse de ne pas excommunier Henri V, mais dut soumettre ses concessions à l'assemblée pour qu'elle les corrigeât; elle les corrigea en les condamnant. Il tint sa parole de ménager l'empereur, mais laissa ses légats fulminer l'anathème contre lui. En 1116 Henri reparut en Italie, s'empara des domaines que la comtesse Mathilde avait légués au siège apostolique, et entra l'année suivante à Rome. Le pape, fugitif, mourut en exil le 25 janvier 1118.

Quatre jours après les cardinaux élurent Gélase II, qui fut chassé par le parti impérial et remplacé par Grégoire VIII.

Gélase mourut dès l'année suivante à Cluny, où il s'était retiré avec ses cardinaux; avant d'expirer il recommanda, pour être élu à sa place, l'archevêque Guy de Vienne, qui comme légat avait défendu avec une grande vigueur les principes de Gré

****** goire VII. A peine devenu pape, sous le nom deCalixte II(5), il excommunia au concile de Reims «le nouveau Judas » Henri V. II rentra en triomphe à Rome, et souffrit que l'antipape Grégoire VIII fût indignement outragé par la populace.

 

On était las de cette guerre, aussi nuisible à l'Allemagne qu'à la papauté. L'empereur avait prouvé qu'un accord ne lui répugnait pas; le pape se vit obligé de céder à son tour. On commença à comprendre que les prétentions extrêmes étaient devenues insoutenables. En France et en Angleterre il s'était formé une opinion moyenne, reconnaissant à la fois les droits du souverain séculier et ceux du chef de l'église; on admettait qu'après l'élection l'évêque devait recevoir de l'archevêque la crosse et l'anneau, comme symboles de son autorité spirituelle, et du roi l'investiture des domaines temporels. Ces principes fournissaient le moyen le plus pratique de réconcilier les deux parties. Dans une diète, tenue à Worms en septembre 1122, on fit un pacte devenu célèbre sous le nom deconcordat de Worms(6). Henri V abandonna à l'église la liberté des élections épiscopales et l'investiture par le métropolitain au moyen de l'anneau et de la crosse; Calixte Il accorda que les élections auraient lieu en présence de l'empereur ou d'un de ses délégués, et que les nouveaux élus seraient investis, au moyen du sceptre, des fiefs pour lesquels ils devaient l'hommage. En mars 1123 le premier concile oecuménique du Latran donna à ce pacte la sanction de l'église.

 

C'est ainsi qu'après cinquante ans de trouble la paix fut momentanément rétablie entre l'empire et la papauté. Au point de vue du moyen âge, le concordat de Worms fut la solution la plus équitable des difficultés, auxquelles donnait lieu la double qualité des évêques. Il est vrai que ceux-ci restèrent vassaux et prêtres, relevant ainsi de deux autorités différentes; mais à ^chacune de ces autorités on crut avoir posé des limites, qu'elles ne pourraient plus dépasser.

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27. Les papes jusqu'à Innocent III.

 

Cependant, cet accord fut troublé encore plus d'une fois, et bientôt s'ouvrira une phase nouvelle de la lutte entre l'empire et le pontificat.

Avec Henri V, qui mourut en 1125, s'éteignit la maison royale de Franconie. Le duc de Saxe, Lothaire, élu roi sous l'influence du parti favorable à la papauté, consentit à des restrictions au concordat de Worms, en renonçant à la présence du roi ou de son envoyé lors des élections épiscopales; il fit même demander à Rome la confirmation de son propre avènement à la royauté. En 1130, après la mort d'Honoré II, qui en 1124 avait succédé à Calixte Il, les cardinaux se divisèrent; ils choisirent deux papes, dont l'un, Anaclet II, se maintint à Rome à l'aide du roi Roger de Sicile; l'autre,Innocent II, se réfugia en France, où sa cause fut soutenue par les abbés Pierre de Cluny et Bernard de Clairvaux; l'autorité de ces deux hommes était telle, que tous les pays catholiques, à l'exception de l'Italie, se prononcèrent pour Innocent. En 1131, lors d'une entrevue à Liège avec Lothaire III, Innocent lui demanda son assistance; le roi la promit et obtint en retour de pouvoir rentrer dans les conditions du concordat de Worms. En 1136 il passa en Italie et y ramena Innocent Il ; son armée n'étant pas assez forte pour s'emparer de la ville de Rome tout entière, le pape le couronna, non dans l'église de Saint-Pierre au quartier du Vatican où était établi l'antipape, mais à Saint-Jean de Latran.

 

Après la mort de Lothaire, en 1137, la royauté d'Allemagne passa aux Hohenstaufen en la personne de Conrad III (7). Le schisme des deux papes ayant pris fin peu après par la mort d'Anaclet, la papauté aurait pu recouvrer son pouvoir, sans un nouveau danger qui vint la menacer en Italie.Arnauld de Brescia, disciple d'Abélard, prêchait que le clergé devait renoncer aux biens temporels, causes de tous les maux dont souffrait l'église (7a) Il trouva des partisans nombreux dans les villes de la Lombardie, qui aspiraient à l'indépendance. Malgré sa condamnation au concile du Latran de 1139 et sa fuite en France, ses principes pénétrèrent jusque dans Rome; Innocent II, peu avant sa mort en 1143, se vit refuser l'obéissance. Les Romains conçurent le projet de rétablir l'empire, tel qu'il avait existé quand le sénat et le peuple avaient gouverné le monde. Ils invitèrentConrad IIIà prendre le rôle des anciens empereurs, et à ne plus souffrir qu'il y eût un pape sans son consentement, ni que les prêtres s'occupassent de politique ou de guerre. Arnauld de Brescia vint lui-même à Rome, où l'on organisa un gouvernement républicain. Le pape Lucius Il combattit ce mouvement ; menant ses troupes à l'assaut du capitole, il fut tué, 1145. Son successeur futEugène III, ancien moine de l'ordre de Citeaux et disciple de saint Bernard; le peuple romain le somma de se contenter du pouvoir spirituel, sans autres revenus que la dîme et les oblations volontaires. Il quitta Rome, y revint, en sortit de nouveau et se retira au monastère de Clairvaux auprès de son ancien maître. Il ne put rentrer dans la ville pontificale que par l'assistance du roi Roger; il y trouva le parti républicain encore très puissant. Saint Bernard, qui craignait qu'il ne fût tenté de reconquérir son pouvoir temporel par la force, lui adressa un traité, de consideratione sui, où il expose des principes qui ne sont pas très éloignés de quelques-uns de ceux d'Arnauld de Brescia; il avertit le pape des dangers que l'ambition mondaine fait courir à l'autorité spirituelle du siège apostolique; il lui recommande, en rappelant l'exemple de Jésus et des apôtres, l'humilité, la pauvreté, le dévouement aux seuls intérêts religieux (8). Une pareille conception de la papauté était trop haute pour cette époque ; les cardinaux surtout ne la partageaient point; aussi s'efforcèrent-ils de soustraire Eugène à l'influence de saint Bernard. Il n'eut pas la force de leur résister; obligé de fuir encore une fois, il mourut à Tivoli en 1153.

 

Son deuxième successeur,Adrien IV(9), Anastase IV n'avait régné qu'un an, - força enfin les Romains d'éloigner Arnauld de Brescia. Il rencontra un adversaire plus redoutable en Frédéric Barberousse, roi d'Allemagne depuis 1152. La lutte qui commence alors entre les papes et les Hohenstaufen n'a plus le même caractère que celle sur les investitures; elle n'est plus seulement une guerre entre deux principes opposés, elle est une guerre nationale, les Allemands voulant conquérir l'Italie, les Italiens défendant leur indépendance.

Au début de son règneFrédéric I, homme altier et résolu, était prêt à respecter le pape, tout en ne voulant souffrir aucune atteinte à la dignité de sa couronne. Adrien IV, au contraire, impérieux mais maladroit, se proposait d'exercer la suprématie pontificale d'après le système de Grégoire VII. Pendant quelque temps l'accord entre les deux souverains semblait parfait. Frédéric battit les Lombards, repoussa l'offre des Romains de le proclamer imperator, ramena le pape à Rome et fit brûler en cette ville Arnauld de Brescia. Adrien le couronna le 18 juin 1155. Il ne tarda pas à l'offenser, en concluant sans lui la paix avec leur ennemi commun, le roi Guillaume de Sicile. De son côté, il reprocha à l'empereur de ne pas le mettre en possession des états du saint-siège, et de s'être séparé de sa femme pour épouser Béatrice de Bourgogne. Il lui adressa ces reproches dans une lettre, où il ajoutait que Frédéric ne devait pas oublier que la sainte église, sa mère, l'avait élevé. au faite des honneurs en lui conférant généreusement le plus grand des bénéfices, la couronne impériale. Prétendre que l'empire était un bénéfice conféré par l'église et rendant l'empereur vassal du pape, était une hardiesse que Frédéric Barberousse n'était pas homme à supporter. La lettre d'Adrien, qu'il reçut en 1157. lors d'une diète à Besançon, le transporta de colère; tous les états, même les évêques, partagèrent son indignation. Il publia un manifeste, qui obligea le pape à rétracter le mot bénéfice; il ne l'avait pas entendu, dit-il, dans le sens féodal, mais dans le sens moral, beneficium non feudum sed bonum factum, un bienfait.

Malgré ces excuses, qui étaient fondées sur le double sens du mot beneficium et qu'on peut croire sincères, un conflit était imminent entre les deux pouvoirs. Frédéric passa une seconde fois les Alpes; en 1158 il tint dans la plaine de Roncaglia, près de Plaisance, une diète où il fit formuler Par des juristes de Bologne et d'après les anciens codes romains, les droits impériaux se résumant dans la maxime que l'empereur est le maître du monde. Ce fut l'exagération de la puissance séculière, opposée à celle de la puissance ecclésiastique. Comme Frédéric fit sentir son nouveau pouvoir impérial en Italie, Adrien songea à l'excommunier, mais mourut avant d'avoir pu y donner suite, en 1159.

Le collège des cardinaux était divisé en un parti impérial et un parti italien. Le premier élutVictor IV, qui fut reconnu et protégé par l'empereur; l'autre choisitAlexandre III, pour lequel se déclarèrent la plupart des autres princes (10). Alexandre fut un pape national, l'allié des Lombards contre Frédéric Barberousse. Expulsé de Rome, il lança contre ce dernier un anathème, que toutefois il n'osa pas faire suivre d'une sentence de déposition. L'empereur soumit les Lombards, les opprima durement, ordonna la destruction de Milan, et força Alexandre à se réfugier en France. A Montpellier celui-ci renouvela l'excommunication. Même en Allemagne Frédéric commença à rencontrer des difficultés; quand après la mort de son pape Victor, en 1164, il eut fait nommer Pascal III, l'archevêque de Trèves et d'autres prélats hésitèrent à le reconnaître. Dans la même année 1164 les Lombards formèrent la ligue de Vérone; en 1167, encouragés par le retour d'Alexandre III, rappelé par les Romains, ils conclurent la ligue lombarde générale ayant à sa tète le pape. Ce fut alors que, dans un concile tenu au Latran, Alexandre déposa solennellement Frédéric Barberousse. Frédéric, rentré encore une fois dans Rome, y installa Pascal III, et celui-ci étant mort en 1168, il le remplaça par un nouvel antipape, Calixte III. Défait enfin dans la bataille de Legnano, il fit, l'année suivante, à Venise, la paix avec son adversaire; il désavoua Calixte, Alexandre le releva des sentences d'excommunication, et pour les investitures ou en revint au concordat de Worms.

 

En Angleterre, Alexandre III eut un succès non moins éclatant. Sous le roi Étienne, 1035 à 1054, le clergé anglais s'était émancipé presque entièrement de l'autorité royale.Henri II, qui voulut rétablir l'ancien ordre de choses, éleva en 1162 son chancelierThomas Becketau siège métropolitain de Canterbury. Jusque-là Thomas avait été le plus ferme soutien du roi; mais dès qu'il fut à la tête de l'église de son pays, il se consacra tout entier à sa mission nouvelle; il réclama l'indépendance du clergé comme un droit divin. Dans le conflit qui s'éleva, il ne s'agit pas de la question des investitures, mais des rapports de l'église avec la royauté nationale. A la diète de Clarendon, tenue en 1164 et composée de barons et d'évêques, Henri Il fit renouveler, comme usages anciens, l'élection des évêques dans la chapelle du roi et avec son consentement, sa propre juridiction sur les clercs dans les causes civiles et dans leurs différends avec des laïques, la défense de porter des procès devant un juge étranger (le pape), et de frapper d'excommunication les conseillers et les vassaux de la couronne. Tous les évêques prêtèrent serment à ces constitutions, qui soumettaient l'église anglaise à l'autorité du roi et qui restreignaient les pouvoirs du siège apostolique. Thomas Becket lui-même, après de longues hésitations, jura de les observer. Mais peu après il en exprima publiquement son repentir. Irrité de cette opposition, Henri Il convoqua à Northampton un concile pour juger l'archevêque «rebelle». Celui-ci en appela au pape et se réfugia en France. Alexandre III, qu'il trouva à Sens, le délia de son serment; le roi, menacé d'anathème, dut consentir à le rappeler. A peine de retour, il excita de nouveau la colère du maître, en excommuniant et en suspendant plusieurs évêques. Fin décembre 1170 il fut assassiné par quelques chevaliers dans la cathédrale de Canterbury. Henri II, qui fut soupçonné d'avoir, sinon ordonné, du moins désiré ce crime, ne put obtenir la grâce du pape qu'en rendant au clergé ses privilèges et en s'engageant à une croisade. Pour calmer aussi son peuple, il dut se soumettre en 1174 à une pénitence publique sur la tombe du prélat, qu'Alexandre III avait canonisé (11).

En 1181. Alexandre eut pour successeur Lucius III, suivi à de courts intervalles par plusieurs autres papes (12). Frédéric 1er consolida son pouvoir en Italie en se réconciliant avec les Lombards par la paix de Constance, en juin 1183. Trois années après il fit épouser à son fils Henri la princesse Constance, soeur du roi Guillaume de Sicile; le royaume normand serait dès lors pour le saint-siège moins un appui qu'une menace. En 1189 l'empereur partit pour la croisade; il y trouva la mort (1190), en se noyant près de Séleucie. Presque simultanément était mort Guillaume de Sicile (1189). Un parti hostile aux Allemands ayant donné la couronne de Sicile à Tancrède, Clément III lui accorda l'investiture. A la mort de Tancrède, 1198, la Sicile passa de droit à Henri VI, qui, mourant lui-même dès 1197, laissa l'héritage de ses états à un enfant de trois ans, Frédéric II; par un contraste singulier, le pape qui régnait alors était un vieillard de 90 ans, Célestin III. En 1198 un des plus grands d'entre les pontifes romains, Innocent III, monta au siège apostolique.


Table des matières

Précédent:25. Grégoire VII et l'empereur Henri IV

Suivant:28. Innocent III


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5 Robert, Étude sur les actes de Calixte II. Paris 4874.

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6 Mansi, T. 20, p. 287.

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7 C. de Cherrier, Histoire de la lutte des papes et des empereurs de la maison de Souabe. Paris 1841, 4 vol. - Raumer, Geschichte der Hohenstaufen und ihrer Zeit. 2e édit. Leipzig 1840, 6 vol. - Historia diplomatica Friderici Il, publ. par Huillard-Bréholles. Paris 1852, 12 vol. in-4°.

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7a Guadagnini, Apologia di Arnoldo da Brescia. Pavie 1790, 2 vol. - Am. Bert, Essai sur Arnauld de Brescia. Genève 1856. - Clavel, Arnauld de Brescia et les Romains du douzième siècle. Paris 1868. - Guibal, A. de Br. et les Hohenstaufen, ou la question du pouvoir temporel de la papauté au moyen âge, Paris 1868. - Andro di Giovanni de Castro, Arnoldo da Brescia e la revoluzione romana del XII secolo. Livourne 1875. - Abbé Vacandard, A. de Br. Revue des questions, historiques, janvier 1884.

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8 De consideratione sui. S. Bernardi opera, éd. de Vérone, T. 2. - Zeller, De tractatu S. Bernardi qui inscribitur de consideratione sui. Rennes 1849.

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9 Raby, Pope Hadrian IV. Londres 1849.

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10 Reuter, Geschichte Alexanders III. und der Kirche seiner Zeit. Berlin 1860, 3 vol,

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11 Th. Becket, Epistolarum libri, ed. Lupus. Bruxelles 1682, in-4°. Ce volume contient aussi quatre biographies de Becket, recueillies par ordre de Grégoire IX. - Giles, The life and letters of Thomas a Becket. Londres 1846, 2 vol. - Morris, Life and martyrdom of S. Thomas Londres 1859. - Robertson, Materials for the history of Thomas a Becket. Londres 1875 , 6 vol. ; il en reste 2 à paraître, dont le dernier contiendra les vies de Thomas en vers français. On a publié aussi une version islandaise de sa légende, avec une traduction anglaise par Magnusson. Londres 1873, 2 vol.

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12 Urbain III, 1185 à 1187. Grégoire VIII, 1187. Clément III, 1187 à 1191. Célestin III, 1191 à 1198.

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(La Bible: 1Thessaloniciens 5:21)

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