Il est écrit:
TA PAROLE EST LA VERITE  (Jean 17.17)
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(Notre confession de foi: ici)
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TA PAROLE EST LA VERITE
(Jean 17.17)
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Opinions ou convictions ? 

I - LA FOI


CHAPITRE IX

LES MANIFESTATIONS DE LA FOI

 

Quand la foi remplit nos coeurs, elle ne nous laisse pas intacts. Bien vite elle manifeste sa présence, et sous son impulsion notre vie extérieure devient le reflet de notre vie intérieure.

Christ habitant en nous, et nous-mêmes vivant en Lui, notre manière de penser, de parler et d'agir tendra à être de plus en plus semblable à celle de Christ ( Philippiens 4. : 8-9 ; Colossiens 3 : 1-3.)

Un changement aussi radical ne passera pas inaperçu aux yeux du monde. Nous arrachant à nous-mêmes, la foi nous fera vivre sur le plan de Dieu, dans une obéissance immédiate et implicite aux commandements de Celui en qui nous croyons, non seulement parce qu'il ordonne, mais simplement parce que nous l'aimons. Notre obéissance n'est plus légale, mais une obéissance d'amour. Peu importe si nous ne savons pas le but de tel ou tel désir du Seigneur et si nous ignorons les résultats de notre obéissance.

Nous vivrons dans une entière dépendance du Maître, apportant à Jésus tous nos besoins et surmontant tous les obstacles qui se dressent entre Lui et nous (Philippiens 4, 7 ; Hébreux 12 : 1-3 ; Éphésiens 6 : 13.)

Nous continuerons à implorer de Lui les bénédictions promises, malgré les sujets de découragement, et même en face de Son refus apparent d'exaucer (Hébreux 6 : 12; Matthieu 15 : 21-28 ; I Rois 18 : 42-44.) Nous accomplirons avec zèle et joie les bonnes oeuvres que Dieu a préparées à l'avance, afin que nous marchions en elles (Éphésiens 2 : 10.)

Les difficultés qui se trouveront sur notre route et qui pourraient entraver l'accomplissement des promesses de Dieu ne nous arrêteront pas (Hébreux 11: 17-19 ; Romains 4 : 18-20.) Nous persévérerons à suivre le sentier que Dieu nous trace, même en face des obstacles, des périls et des pertes apparentes (Hébreux 11 : 27.)

Nous préférerons sacrifier nos biens, notre position, notre réputation, nos facilités, notre vie, s'il le faut, plutôt que déshonorer Christ ou le renier (Hébreux 10 : 32-34 ; Hébreux 11 ; cf. Philippiens 3 : 8.) La foi ne compte pas sur les avantages présents et visibles, mais sur ceux qui sont à venir, invisibles, mais permanents. Elle sait attendre avec patience l'accomplissement des promesses de Dieu.

Dans cette attente, nous n'aurons point honte de confesser le beau nom de Jésus devant les hommes, malgré les opprobres, les moqueries, les injures qui pourront en résulter (Matthieu 10 : 32-33 ; Jean 16 : 1, 33 ; II Timothée 1 : 8.) Nos yeux s'ouvriront sur les besoins spirituels et matériels de nos proches, de nos voisins, des foules sans berger, et soudain la vision missionnaire nous sera donnée (Matthieu 9 : 36-38.) La foi nous remplira d'une sainte hardiesse (Actes 4 : 29 ; Éphésiens 6 : 19-20) pour proclamer la parole de vie à tous les hommes, et par notre témoignage des âmes se tourneront vers le Seigneur (Actes 4 : 29.)

Nous manifesterons, dans la nuit de ce monde, la lumière divine, car par la foi nous sommes fils du jour et lumière dans le Seigneur (I Thessaloniciens 5 : 5 ; Éphésiens 5 : 8.)

L'amour du Christ étreindra nos coeurs, nous pressant d'apporter aux âmes perdues l'évangile, le message de la réconciliation (II Corinthiens 5 : 14-21.) La foi fera de nous une prédication vivante, la lettre de Christ lue et connue de tous les hommes (II Corinthiens 3 : 2-3.) Nous serons la bonne odeur de Christ pour Dieu, des vases saints répandant le parfum de Sa connaissance en tous lieux. Cette odeur sera une odeur de vie pour ceux qui croient et acceptent l'évangile, mais une odeur de mort pour les incrédules qui résistent à l'action de Dieu (II Corinthiens 2 : 14-16.)

La foi en Jésus se manifeste donc par un changement radical de vie, qui est plus qu'une observation de formes, de principes et d'habitudes pieuses. C'est une vie nouvelle vécue partout, le dimanche comme la semaine, aussi bien à la campagne qu'à la ville, aux champs, à l'école, à l'atelier, au bureau, comme à l'église et aux réunions. Il ne doit pas exister de dualité dans la vie chrétienne. La vraie foi ne donne pas la possibilité de se conduire d'une manière dans notre travail et d'une autre dans les réunions de prières. La Parole demeure : « Tout ce qui n'est pas fait sur le principe de la foi est péché » (Romains 14 : 23.) Ceux qui font profession de christianisme et qui oublient cette vérité sont les pires ennemis de la Croix de Christ (Philippiens 4 : 18-19.) N'appelons plus Christ «notre Seigneur» si nous n'acceptons pas Son contrôle sur tous les actes de notre vie. Si Jésus est réellement notre Maître, rompons alors avec tout ce qui n'est pas à Sa gloire et devenons Ses imitateurs aux yeux de Dieu et du monde, faisant tout pour la gloire de Dieu (I Corinthiens 10 : 11) Pour cela, vivons dans Sa communion constante, et avant chacune de nos actions, petites ou grandes, demandons-nous « Que ferait Jésus à ma place ? » Cette simple question nous obligera à mieux connaître la personne du Seigneur, Sa pensée et Sa vie. Nous verrons alors en lisant les évangiles, toute la distance qui nous sépare encore du Modèle et qui discrédite tant notre témoignage aux yeux. du monde. Si nous sommes fidèles à vouloir suivre Jésus et les traces de la foi (Romains 4, 12), l'orientation de notre vie entière risque fort d'être sensiblement modifiée. La recherche du royaume de Dieu et de Sa justice devenant notre première préoccupation (Matthieu 6 : 33), plusieurs entendront l'appel du Maître qui retentit plus actuel que jamais: « La moisson est grande, mais il y a peu d'ouvriers: suppliez donc le Seigneur de la moisson, en sorte qu'Il pousse des ouvriers dans Sa moisson (Matthieu 9 : 37-38.)

Alors peut-être, toi qui lis ces lignes, tu lèveras les yeux et verras les campagnes déjà blanches pour la moisson ( Jean 4 : 35.) Puis, entendant le Seigneur dire: « Qui enverrai-je, et qui ira pour nous ? », tu répondras : « Me voici, envoie-moi ! » (Ésaïe 6 : 8.)

Autrefois, ton « Moi» était le centre de ta vie ; maintenant, dans la foi, tu diras avec Paul : « Je ne vis plus, moi, mais Christ vit en moi » (Galates 2 : 20), et tu montreras à la suite de l'apôtre que réellement pour toi, « vivre, c'est Christ » (Philippiens I : 21.)

Une vie dont le centre a changé, telle est la manifestation de la foi et toute la force de la vie chrétienne !

« Je suis crucifié avec Christ, et je ne vis plus, moi, mais Christ vit en moi ; et ce que je vis maintenant dans la chair, je le vis dans la foi, la foi au Fils de Dieu, qui m'a aimé et qui s'est livré lui-même pour moi ! » (Galates 2 : 19-20.)


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CHAPITRE X

LES PÉCHÉS CONTRE LA FOI

 

D'une façon générale, il y a deux manières de pécher contre la foi.

I. On pèche par omission

a) Par indifférence, quand on ne prend pas la peine d'étudier les vérités qu'il faut connaître, quand on estime que toutes les religions sont bonnes, ou pis encore, également fausses, et que dès lors on vit indifférent sans se soucier de Dieu qui a parlé, et auquel Sa créature doit prendre garde.

b) Par respect humain, quand on craint de montrer sa foi (Matthieu 26, 33 ; Luc 22, 56-57.)

II. On pèche par action

Quand on refuse la grâce et les appels du Seigneur.

Quand on s'attache à l'erreur.

Quand on n'agit pas en toutes choses sur le principe de la foi (Romains 14 : 23.)

d) Quand on doute volontairement (Jacques 1, 5), donnant emprise au diable, le père du mensonge (Jean 8 : 44.)

e) Quand on renie une ou plusieurs vérités de la Parole de Dieu.

f) Quand on s'expose par de mauvaises fréquentations et la lecture de livres impies à affaiblir la foi.

g) Quand on étale ses doutes, dans des livres, des revues, des journaux ou des conférences publiques.

En terminant ce chapitre, jetons encore un rapide coup d'oeil sur les différentes expressions se rapportant à la foi dans les épîtres à Timothée. « Le naufrage quant à la foi » (I Timothée 1 : 19-20), est la conséquence du rejet d'une bonne conscience. L'autorité de la Parole est alors perdue. On blasphème ou l'on peut blasphémer.

« L'apostasie de la foi » (I Timothée 4 : 1), annoncée spécialement pour les derniers temps. Apostasier de la foi, c'est s'en séparer, s'en détourner. On rejette ouvertement la vérité reçue pour un temps pour s'attacher à l'erreur que l'on prêche. Ces hommes, dit l'apôtre, ont leur conscience cautérisée, c'est-à-dire brûlée par un fer chaud, comme les criminels à qui l'on appliquait la marque de leur délit, afin qu'ils fussent reconnus de tout le monde. Ces hommes portent dans leur conscience le sceau indubitable du mensonge et de la condamnation.

« Renier la foi » (I Timothée 5 : 8.) C'est agir contrairement à la vérité que l'on connaît et dont on se réclame. C'est l'insoumission et la désobéissance à la Parole de Dieu dans notre vie pratique. Celui qui tombe dans cet état est pire qu'un incrédule. « Rejeter notre première foi » (I Timothée 5 : 12-13.) C'est ne plus avoir le même attachement à Christ et à sa Parole. C'est l'abandon du premier amour (Apocalypse 2 : 4.) « S'égarer de la foi » (I Timothée 6 : 9-10.) Si notre coeur s'attache à l'argent, aux biens de ce monde, bien vite nous serons sans direction à côté de la vérité, perdant la jouissance de nos vraies bénédictions et nous transperçant de beaucoup de douleurs. Les soucis, la tromperie des richesses et les voluptés de la vie sont les épines qui étouffent la bonne semence et l'empêche de porter du fruit à maturité (Marc 4 : 19 ; Luc 8 : 14.)

« S'écarter de la foi » (I Timothée 6 : 20-21 ; II Timothée 2 : 18.) Sous l'influence de l'erreur reçue, par les objections d'une connaissance faussement ainsi nommée, la foi est renversée, et l'on est à côté de la vérité vers laquelle on tendait.

« Réprouvés quant à la foi» (II Timothée 3 : 8-9.) C'est l'état de ceux qui, ayant résisté à la vérité, ont leur entendement corrompu. La foi elle-même démontre leur état de perdition. Cependant, ils n'iront pas plus avant, ils ne réussiront pas dans leurs desseins, car leur folie sera manifeste pour tous.


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CHAPITRE XI

LA RENCONTRE DÉCISIVE

 

Nous ne saurions terminer cette étude sur des définitions. Ces lignes manqueraient leur but, si elles s'arrêtaient ici. Nous désirons que leur conclusion ne soit pas une fin, mais conduise beaucoup d'âmes à l'aurore d'une vie nouvelle.

Tout naturellement, une question s'impose à notre esprit : « Avons-nous la foi ? »

« Examinez-vous vous-mêmes, dit l'apôtre, et voyez si vous êtes dans la foi; éprouvez-vous vous-mêmes » (II Corinthiens 13 : 5.)

Aucun de nous ne peut vivre plus longtemps dans l'indifférence, dans l'incertitude ou dans une fausse sécurité.

Le désir de Dieu est de sauver tous les hommes (I Timothée 2 : 4.) Il veut que personne ne périsse, mais que tous viennent à la repentance (II Pierre 3 : 9.) Cependant Dieu ne veut pas réaliser le salut n'importe comment. L'homme n'y parvient pas par n'importe quel moyen. Le péché est une faute trop grave pour que l'homme puisse la réparer. Aussi a-t-il fallu l'intervention directe de Dieu. En fait, Dieu a posé une condition. La foi en Christ est la condition sine qua non de l'obtention du salut. Christ est l'Auteur de ce salut. La Rédemption suffit pour nous racheter de tous nos péchés (Ésaïe 1 : 18.) Il ne manque rien à Son sacrifice expiatoire (Hébreux 9 : 26.) Tout est accompli. Le salut est offert gratuitement à tous (Ésaïe 55 : 1 ; Romains 3 : 24.)

Ce salut ne comprend pas seulement la béatitude éternelle, mais aussi la délivrance actuelle du péché (Romains 8 : 2.) Il n'est pas une religion qui endorme les âmes, un salut qui aurait sur nos vies l'effet de l'opium et qui donnerait raison à la propagande des sans-Dieu. Le salut de Dieu est une vie nouvelle, et cette vie est dans Son Fils (I Jean 5 : 11.)

Dieu a donné aux hommes un Sauveur. Il s'agit d'un fait et non d'une idée, d'une religion. Nous n'avons pas à regarder d'abord à nous-mêmes et à chercher à voir si nous sommes vraiment pécheurs et perdus. Nos appréciations ne sont pas des critères sûrs. Nous avons à regarder à Christ, qui se présente à nous comme Sauveur. C'est Lui qui nous révèle et nous explique la nécessité d'être sauvés. La contemplation du Christ au Calvaire nous révèle l'affreuse réalité de nos péchés. C'est dans les ténèbres de Golgotha que nous entendons le grondement terrible des flots de la colère de Dieu qui devait nous atteindre, mais qui tomba sur Christ notre substitut (Ésaïe 53 : 6.)

En Christ, Dieu s'est fait homme, et comme homme il n'a pu que souffrir dans la situation de l'homme. Il fut le pauvre, le méprisé, l'homme de douleurs (Ésaïe 53.) La cause de la souffrance totale de Jésus, c'est le péché (2 Corinthiens 5: 21.) Saint et juste, Il ne rencontra dans ce monde que la haine et l'opposition des hommes. À la croix nous est dévoilée notre misère et les résultats de l'opposition existant entre Dieu et l'homme. Dans le Fils de Dieu devenu homme et portant nos péchés nous sont manifestés le courroux de Dieu contre les pécheurs et la révolte des hommes contre Dieu. Cette révolte, Christ l'a prise sur Lui ; cette colère, Christ l'a subie seul et entièrement à la Croix. Sur cette croix, Christ a porté notre souffrance, nos péchés, mais aussi Il les a emportés dans sa mort. La croix n'est pas seulement un instrument de souffrance, mais plus encore l'instrument d'une victoire qui est confirmée pleinement par la résurrection de Christ d'entre les morts. Devant Sa personne sainte et adorable, devant la Croix où Il mourut, Lui, l'Innocent pour l'homme coupable, nos yeux soudain se dessillent et nos coeurs endurcis se fondent. Une conviction réelle et profonde de péché nous est donnée, en même temps que jaillit dans nos coeurs brisés et humiliés l'assurance joyeuse que le Fils de Dieu s'est chargé de tous nos péchés, que l'oeuvre de notre salut a été accomplie par Lui.

Ainsi, dès l'instant où j'accepte le fait qui s'est produit dans la personne unique du Sauveur, je possède la foi et par elle le salut. Cette acceptation ne me laisse pas intact. Elle m'entraîne à la suite du Sauveur dans Sa mort et sa résurrection. Cette opération de l'Esprit de Dieu ne s'accomplit pas seulement dans le secret de ma vie intérieure, mais elle laisse des traces dans ma vie extérieure. Aucune partie de notre existence n'est soustraite à cette transformation. La mort de Christ agit dans nos membres (2 Corinthiens 4, 10), et la seigneurie du Ressuscité s'établit sur tout notre être et englobe tous les domaines de notre vie. Beaucoup de personnes ne prennent pas nettement parti pour les chrétiens, d'autres même sont contre eux. Elles voient leurs imperfections, et surtout leurs inconséquences, qui leur cachent une partie de la vérité et ternissent la clarté de leur témoignage. Grâces à Dieu, les chrétiens ne sont pas les objets de la foi, mais Christ. Et quand Il s'agit de Christ, ne pas se prononcer pour Lui, c'est se prononcer contre Lui ; car en Lui, il n'y a ni erreur, ni inconséquence. En un mot, Jésus c'est l'Absolu. Il n'y a aucune excuse pour ceux qui le repoussent.

C'est donc pour Christ, et non pour les chrétiens, pour le Sauveur et non pour une religion, que nous sommes appelés à prendre position aujourd'hui. Christ nous appelle à devenir nous-mêmes ces chrétiens humbles, fidèles, conséquents, que nous avons tant de peine à découvrir autour de nous.

Ne cherchons donc plus le chrétien modèle, mais devenons-le nous-mêmes en rencontrant et en recevant personnellement Christ, l'objet immuable de la foi.

Une rencontre avec Christ, voilà ce qui produit une conversion réelle et visible, une nouvelle naissance manifeste (Jean 3 : 1-21.) Les hommes ont un urgent besoin de cette rencontre. C'est pour les placer sur le chemin où elle peut avoir lieu que ces lignes ont été écrites.

Celui qui a rencontré « le Vivant » (Apocalypse 1 : 17) ne peut rester froid ou tiède, mais devient bouillant pour Dieu. Une vie nouvelle prend possession de son être et l'entraîne sur les traces du Sauveur. Cette rencontre nous fait reconnaître notre néant et l'amour de Dieu, qui a tout accompli pour nous. Elle a pour effet de nous dépouiller de tous mérites propres, pour nous faire vivre uniquement des mérites de Christ. Elle nous sort de nous-mêmes et nous place en Christ. Ainsi, la rencontre dont nous parlons, n'est pas quelque chose de vague ; elle conduit à un acte, à une décision dont on se souvient et dont les conséquences se manifestent durant toute notre vie.

Saul de Tarse a rencontré Jésus, et sa vie fut changée. C'était sur le chemin de Damas, à midi (Acte 9.)

L'eunuque d'Éthiopie l'a rencontré. C'était dans son voyage de retour de Jérusalem à son pays, assis dans son char, lisant un chapitre d'Ésaïe le prophète (Actes 8 : 26-39.)

Lydie, marchande de pourpre, l'a rencontré. C'était au bord du fleuve, à l'heure de la prière : (Actes 16, 13-15.)

Trois mille âmes l'ont rencontré à la prédication de Pierre, le jour de la Pentecôte (Actes 2, 41.)

Corneille, ses parents et ses amis intimes l'ont rencontré, un jour, tandis qu'assis dans la maison, ils écoutaient la parole de Pierre (Actes 10 : 25-48.)

Serge Paul, homme intelligent, l'a rencontré, étant saisi par la doctrine du Seigneur au moment où la main de Dieu frappait de cécité le magicien Élymas (Actes 13 : 6-12.)

Le geôlier de Philippe l'a rencontré. C'était en une nuit tragique, dans une prison (Actes 16 : 27-34.)

Denys, l'Aréopagite, et Damaris, l'ont rencontré. C'était à Athènes, à l'issue du remarquable discours de Paul devant l'Aréopage (Actes 17 : 34.)

Chers lecteurs, laissez-moi vous poser affectueusement cette question : « Avez-vous rencontré Christ ? »

«Voici, c'est maintenant le temps favorable ; voici c'est maintenant le jour du salut » (II Corinthiens 6 : 2.) Acceptez le Sauveur !

Alors s'ouvrira devant vous le chemin de la foi, dans lequel ont marché une nuée de témoins (Hébreux 11.) Sur les traces bénies de ces témoins, desquels le monde n'était pas digne, faisons une chose : « Oubliant les choses qui sont derrière, et tendant avec effort vers celles qui sont devant, courons droit au but pour le prix de l'appel céleste de Dieu dans le Christ Jésus » (Philippiens 3, 14.)

L'heure vient où le Seigneur vomira les tièdes de Sa bouche (Apocalypse 3 : 16.) « Quant aux timides, et aux incrédules, et à ceux qui se sont souillés avec des abominations, et aux meurtriers, et aux fornicateurs, et aux magiciens, et aux idolâtres, et à tous les menteurs, leur part sera dans l'étang de feu et de soufre, qui est la seconde mort » (Apocalypse 21 : 8.)

Plus de timides, de tièdes et d'hésitants, mais des êtres bouillants pour Christ, qui nous a aimés et qui s'est livré lui-même pour nous ! (Galates 2 : 20.)

« Moi, je suis l'alpha et l'oméga, le commencement et la fin. À celui qui a soif, je donnerai, moi, gratuitement de la fontaine de l'eau de la vie » (Apocalypse 21 : 6.)

« Et que celui qui a soif vienne; que celui qui veut prenne gratuitement de l'eau de la vie » (Apocalypse 22: 17.)


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