CHAPITRE IX
LES MANIFESTATIONS DE LA
FOI
Quand la foi remplit nos coeurs, elle ne nous
laisse pas intacts. Bien vite elle manifeste sa présence, et
sous son impulsion notre vie extérieure devient le reflet de
notre vie intérieure.
Christ habitant en nous, et nous-mêmes
vivant en Lui, notre manière de penser, de parler et d'agir
tendra à être de plus en plus semblable à celle
de Christ ( Philippiens 4. : 8-9 ;
Colossiens 3 : 1-3.)
Un changement aussi radical ne passera pas
inaperçu aux yeux du monde. Nous arrachant à
nous-mêmes, la foi nous fera vivre sur le plan de Dieu, dans
une obéissance immédiate et implicite aux commandements
de Celui en qui nous croyons, non seulement parce qu'il ordonne, mais
simplement parce que nous l'aimons. Notre obéissance n'est
plus légale, mais une obéissance d'amour. Peu importe
si nous ne savons pas le but de tel ou tel désir du Seigneur
et si nous ignorons les résultats de notre
obéissance.
Nous vivrons dans une entière
dépendance du Maître, apportant à Jésus
tous nos besoins et surmontant tous les obstacles qui se dressent
entre Lui et nous (Philippiens 4, 7 ;
Hébreux 12 : 1-3 ;
Éphésiens 6 : 13.)
Nous continuerons à implorer de Lui les
bénédictions promises, malgré les sujets de
découragement, et même en face de Son refus apparent
d'exaucer (Hébreux 6 : 12;
Matthieu 15 : 21-28 ;
I Rois 18 : 42-44.) Nous
accomplirons avec zèle et joie les bonnes oeuvres que Dieu a
préparées à l'avance, afin que nous marchions en
elles (Éphésiens 2 : 10.)
Les difficultés qui se trouveront sur
notre route et qui pourraient entraver l'accomplissement des
promesses de Dieu ne nous arrêteront pas (Hébreux 11: 17-19 ;
Romains 4 : 18-20.) Nous
persévérerons à suivre le sentier que Dieu nous
trace, même en face des obstacles, des périls et des
pertes apparentes (Hébreux 11 : 27.)
Nous préférerons sacrifier nos
biens, notre position, notre réputation, nos facilités,
notre vie, s'il le faut, plutôt que déshonorer Christ ou
le renier (Hébreux 10 : 32-34 ;
Hébreux 11 ; cf.
Philippiens 3 : 8.) La
foi ne compte pas sur les avantages présents et visibles, mais
sur ceux qui sont à venir, invisibles, mais permanents. Elle
sait attendre avec patience l'accomplissement des promesses de
Dieu.
Dans cette attente, nous n'aurons point honte
de confesser le beau nom de Jésus devant les hommes,
malgré les opprobres, les moqueries, les injures qui pourront
en résulter (Matthieu 10 : 32-33 ;
Jean 16 : 1, 33 ;
II Timothée 1 : 8.)
Nos yeux s'ouvriront sur les besoins spirituels et matériels
de nos proches, de nos voisins, des foules sans berger, et soudain la
vision missionnaire nous sera donnée (Matthieu 9 : 36-38.) La foi
nous remplira d'une sainte hardiesse (Actes 4 : 29 ; Éphésiens 6 : 19-20) pour proclamer la parole de vie à tous les
hommes, et par notre témoignage des âmes se tourneront
vers le Seigneur (Actes 4 : 29.)
Nous manifesterons, dans la nuit de ce monde,
la lumière divine, car par la foi nous sommes fils du jour et
lumière dans le Seigneur (I
Thessaloniciens 5 : 5 ; Éphésiens
5 : 8.)
L'amour du Christ étreindra nos coeurs,
nous pressant d'apporter aux âmes perdues l'évangile, le
message de la réconciliation (II Corinthiens 5 : 14-21.)
La foi fera de nous une prédication vivante, la lettre de
Christ lue et connue de tous les hommes (II Corinthiens 3 : 2-3.)
Nous serons la bonne odeur de Christ pour Dieu, des vases saints
répandant le parfum de Sa connaissance en tous lieux. Cette
odeur sera une odeur de vie pour ceux qui croient et acceptent
l'évangile, mais une odeur de mort pour les incrédules
qui résistent à l'action de Dieu (II Corinthiens 2 : 14-16.)
La foi en Jésus se manifeste donc par un
changement radical de vie, qui est plus qu'une observation de formes,
de principes et d'habitudes pieuses. C'est une vie nouvelle
vécue partout, le dimanche comme la semaine, aussi bien
à la campagne qu'à la ville, aux champs, à
l'école, à l'atelier, au bureau, comme à
l'église et aux réunions. Il ne doit pas exister de
dualité dans la vie chrétienne. La vraie foi ne donne
pas la possibilité de se conduire d'une manière dans
notre travail et d'une autre dans les réunions de
prières. La Parole demeure : « Tout ce qui n'est pas fait
sur le principe de la foi est péché »
(Romains 14 : 23.) Ceux qui
font profession de christianisme et qui oublient cette
vérité sont les pires ennemis de la Croix de Christ
(Philippiens 4 : 18-19.)
N'appelons plus Christ «notre Seigneur» si nous n'acceptons
pas Son contrôle sur tous les actes de notre vie. Si
Jésus est réellement notre Maître, rompons alors
avec tout ce qui n'est pas à Sa gloire et devenons Ses
imitateurs aux yeux de Dieu et du monde, faisant tout pour la gloire
de Dieu (I Corinthiens 10 : 11) Pour
cela, vivons dans Sa communion constante, et avant chacune de nos
actions, petites ou grandes, demandons-nous « Que ferait
Jésus à ma place ? » Cette simple question nous
obligera à mieux connaître la personne du Seigneur, Sa
pensée et Sa vie. Nous verrons alors en lisant les
évangiles, toute la distance qui nous sépare encore du
Modèle et qui discrédite tant notre témoignage
aux yeux. du monde. Si nous sommes fidèles à vouloir
suivre Jésus et les traces de la foi (Romains 4, 12),
l'orientation de notre vie entière risque fort d'être
sensiblement modifiée. La recherche du royaume de Dieu et de
Sa justice devenant notre première préoccupation
(Matthieu 6 : 33), plusieurs
entendront l'appel du Maître qui retentit plus actuel que
jamais: « La moisson est grande, mais il y a peu d'ouvriers:
suppliez donc le Seigneur de la moisson, en sorte qu'Il pousse des
ouvriers dans Sa moisson (Matthieu 9 : 37-38.)
Alors peut-être, toi qui lis ces lignes,
tu lèveras les yeux et verras les campagnes déjà
blanches pour la moisson ( Jean 4 : 35.) Puis,
entendant le Seigneur dire: « Qui enverrai-je, et qui ira
pour nous ? », tu répondras : « Me voici, envoie-moi
! » (Ésaïe 6 : 8.)
Autrefois, ton « Moi» était le
centre de ta vie ; maintenant, dans la foi, tu diras avec Paul :
« Je ne vis plus, moi, mais Christ vit en moi »
(Galates 2 : 20), et tu
montreras à la suite de l'apôtre que réellement
pour toi, « vivre, c'est Christ » (Philippiens I : 21.)
Une vie dont le centre a changé, telle
est la manifestation de la foi et toute la force de la vie
chrétienne !
« Je suis crucifié avec Christ, et
je ne vis plus, moi, mais Christ vit en moi ; et ce que je vis
maintenant dans la chair, je le vis dans la foi, la foi au Fils de
Dieu, qui m'a aimé et qui s'est livré lui-même
pour moi ! » (Galates 2 : 19-20.)
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CHAPITRE X
LES PÉCHÉS CONTRE LA
FOI
D'une façon générale, il y
a deux manières de pécher contre la foi.
I. On pèche par omission
a) Par
indifférence, quand on ne prend pas la peine d'étudier
les vérités qu'il faut connaître, quand on estime
que toutes les religions sont bonnes, ou pis encore, également
fausses, et que dès lors on vit indifférent sans se
soucier de Dieu qui a parlé, et auquel Sa créature doit
prendre garde.
b) Par respect
humain, quand on craint de montrer sa foi (Matthieu 26, 33 ;
Luc 22, 56-57.)
II. On pèche par action
Quand on refuse la grâce et les appels du
Seigneur.
Quand on s'attache à l'erreur.
Quand on n'agit pas en toutes choses sur le
principe de la foi (Romains 14 : 23.)
d) Quand on
doute volontairement (Jacques 1, 5), donnant
emprise au diable, le père du mensonge (Jean 8 : 44.)
e) Quand on
renie une ou plusieurs vérités de la Parole de
Dieu.
f) Quand on
s'expose par de mauvaises fréquentations et la lecture de
livres impies à affaiblir la foi.
g) Quand on
étale ses doutes, dans des livres, des revues, des journaux ou
des conférences publiques.
En terminant ce chapitre, jetons encore un
rapide coup d'oeil sur les différentes expressions se
rapportant à la foi dans les épîtres à
Timothée. « Le naufrage quant à la
foi » (I Timothée 1 : 19-20), est la conséquence du rejet d'une bonne
conscience. L'autorité de la Parole est alors perdue. On
blasphème ou l'on peut blasphémer.
« L'apostasie de la foi »
(I Timothée 4 : 1),
annoncée spécialement pour les derniers temps.
Apostasier de la foi, c'est s'en séparer, s'en
détourner. On rejette ouvertement la vérité
reçue pour un temps pour s'attacher à l'erreur que l'on
prêche. Ces hommes, dit l'apôtre, ont leur conscience
cautérisée, c'est-à-dire brûlée par
un fer chaud, comme les criminels à qui l'on appliquait la
marque de leur délit, afin qu'ils fussent reconnus de tout le
monde. Ces hommes portent dans leur conscience le sceau indubitable
du mensonge et de la condamnation.
« Renier la foi » (I Timothée 5 : 8.)
C'est agir contrairement à la vérité que l'on
connaît et dont on se réclame. C'est l'insoumission et
la désobéissance à la Parole de Dieu dans notre
vie pratique. Celui qui tombe dans cet état est pire qu'un
incrédule. « Rejeter notre première
foi » (I Timothée 5 : 12-13.) C'est ne plus avoir le même attachement
à Christ et à sa Parole. C'est l'abandon du premier
amour (Apocalypse 2 : 4.) «
S'égarer de la foi » (I Timothée 6 : 9-10.)
Si notre coeur s'attache à l'argent, aux biens de ce monde,
bien vite nous serons sans direction à côté de la
vérité, perdant la jouissance de nos vraies
bénédictions et nous transperçant de beaucoup de
douleurs. Les soucis, la tromperie des richesses et les
voluptés de la vie sont les épines qui étouffent
la bonne semence et l'empêche de porter du fruit à
maturité (Marc 4 : 19 ; Luc 8 : 14.)
« S'écarter de la
foi » (I Timothée 6 : 20-21
; II Timothée 2 : 18.)
Sous l'influence de l'erreur reçue, par les objections d'une
connaissance faussement ainsi nommée, la foi est
renversée, et l'on est à côté de la
vérité vers laquelle on tendait.
« Réprouvés quant à
la foi» (II Timothée 3 : 8-9.)
C'est l'état de ceux qui, ayant résisté à
la vérité, ont leur entendement corrompu. La foi
elle-même démontre leur état de perdition.
Cependant, ils n'iront pas plus avant, ils ne réussiront pas
dans leurs desseins, car leur folie sera manifeste pour tous.
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CHAPITRE XI
LA RENCONTRE
DÉCISIVE
Nous ne saurions terminer cette étude
sur des définitions. Ces lignes manqueraient leur but, si
elles s'arrêtaient ici. Nous désirons que leur
conclusion ne soit pas une fin, mais conduise beaucoup d'âmes
à l'aurore d'une vie nouvelle.
Tout naturellement, une question s'impose
à notre esprit : « Avons-nous la foi ? »
« Examinez-vous vous-mêmes, dit
l'apôtre, et voyez si vous êtes dans la foi;
éprouvez-vous vous-mêmes » (II Corinthiens 13 : 5.)
Aucun de nous ne peut vivre plus longtemps dans
l'indifférence, dans l'incertitude ou dans une fausse
sécurité.
Le désir de Dieu est de sauver tous les
hommes (I Timothée 2 : 4.) Il
veut que personne ne périsse, mais que tous viennent à
la repentance (II Pierre 3 : 9.) Cependant
Dieu ne veut pas réaliser le salut n'importe comment. L'homme
n'y parvient pas par n'importe quel moyen. Le péché est
une faute trop grave pour que l'homme puisse la réparer. Aussi
a-t-il fallu l'intervention directe de Dieu. En fait, Dieu a
posé une condition. La foi en Christ est la condition sine qua
non de l'obtention du salut. Christ est l'Auteur de ce salut. La
Rédemption suffit pour nous racheter de tous nos
péchés (Ésaïe 1 : 18.)
Il ne manque rien à Son sacrifice expiatoire (Hébreux 9 : 26.) Tout
est accompli. Le salut est offert gratuitement à tous
(Ésaïe 55 : 1 ;
Romains 3 : 24.)
Ce salut ne comprend pas seulement la
béatitude éternelle, mais aussi la délivrance
actuelle du péché (Romains 8 : 2.) Il n'est pas
une religion qui endorme les âmes, un salut qui aurait sur nos
vies l'effet de l'opium et qui donnerait raison à la
propagande des sans-Dieu. Le salut de Dieu est une vie nouvelle, et
cette vie est dans Son Fils (I Jean 5 : 11.)
Dieu a donné aux hommes un Sauveur. Il
s'agit d'un fait et non d'une idée, d'une religion. Nous
n'avons pas à regarder d'abord à nous-mêmes et
à chercher à voir si nous sommes vraiment
pécheurs et perdus. Nos appréciations ne sont pas des
critères sûrs. Nous avons à regarder à
Christ, qui se présente à nous comme Sauveur. C'est Lui
qui nous révèle et nous explique la
nécessité d'être sauvés. La contemplation
du Christ au Calvaire nous révèle l'affreuse
réalité de nos péchés. C'est dans les
ténèbres de Golgotha que nous entendons le grondement
terrible des flots de la colère de Dieu qui devait nous
atteindre, mais qui tomba sur Christ notre substitut (Ésaïe 53 : 6.)
En Christ, Dieu s'est fait homme, et comme
homme il n'a pu que souffrir dans la situation de l'homme. Il fut le
pauvre, le méprisé, l'homme de douleurs (Ésaïe 53.) La
cause de la souffrance totale de Jésus, c'est le
péché (2 Corinthiens 5: 21.) Saint
et juste, Il ne rencontra dans ce monde que la haine et l'opposition
des hommes. À la croix nous est dévoilée notre
misère et les résultats de l'opposition existant entre
Dieu et l'homme. Dans le Fils de Dieu devenu homme et portant nos
péchés nous sont manifestés le courroux de Dieu
contre les pécheurs et la révolte des hommes contre
Dieu. Cette révolte, Christ l'a prise sur Lui ; cette
colère, Christ l'a subie seul et entièrement à
la Croix. Sur cette croix, Christ a porté notre souffrance,
nos péchés, mais aussi Il les a emportés dans sa
mort. La croix n'est pas seulement un instrument de souffrance, mais
plus encore l'instrument d'une victoire qui est confirmée
pleinement par la résurrection de Christ d'entre les morts.
Devant Sa personne sainte et adorable, devant la Croix où Il
mourut, Lui, l'Innocent pour l'homme coupable, nos yeux soudain se
dessillent et nos coeurs endurcis se fondent. Une conviction
réelle et profonde de péché nous est
donnée, en même temps que jaillit dans nos coeurs
brisés et humiliés l'assurance joyeuse que le Fils de
Dieu s'est chargé de tous nos péchés, que
l'oeuvre de notre salut a été accomplie par Lui.
Ainsi, dès l'instant où j'accepte
le fait qui s'est produit dans la personne unique du Sauveur, je
possède la foi et par elle le salut. Cette acceptation ne me
laisse pas intact. Elle m'entraîne à la suite du Sauveur
dans Sa mort et sa résurrection. Cette opération de
l'Esprit de Dieu ne s'accomplit pas seulement dans le secret de ma
vie intérieure, mais elle laisse des traces dans ma vie
extérieure. Aucune partie de notre existence n'est soustraite
à cette transformation. La mort de Christ agit dans nos
membres (2 Corinthiens 4, 10), et la
seigneurie du Ressuscité s'établit sur tout notre
être et englobe tous les domaines de notre vie. Beaucoup de
personnes ne prennent pas nettement parti pour les chrétiens,
d'autres même sont contre eux. Elles voient leurs
imperfections, et surtout leurs inconséquences, qui leur
cachent une partie de la vérité et ternissent la
clarté de leur témoignage. Grâces à Dieu,
les chrétiens ne sont pas les objets de la foi, mais Christ.
Et quand Il s'agit de Christ, ne pas se prononcer pour Lui, c'est se
prononcer contre Lui ; car en Lui, il n'y a ni erreur, ni
inconséquence. En un mot, Jésus c'est l'Absolu. Il n'y
a aucune excuse pour ceux qui le repoussent.
C'est donc pour Christ, et non pour les
chrétiens, pour le Sauveur et non pour une religion, que nous
sommes appelés à prendre position aujourd'hui. Christ
nous appelle à devenir nous-mêmes ces chrétiens
humbles, fidèles, conséquents, que nous avons tant de
peine à découvrir autour de nous.
Ne cherchons donc plus le chrétien
modèle, mais devenons-le nous-mêmes en rencontrant et en
recevant personnellement Christ, l'objet immuable de la foi.
Une rencontre avec Christ, voilà ce qui
produit une conversion réelle et visible, une nouvelle
naissance manifeste (Jean 3 : 1-21.) Les hommes
ont un urgent besoin de cette rencontre. C'est pour les placer sur le
chemin où elle peut avoir lieu que ces lignes ont
été écrites.
Celui qui a rencontré « le Vivant
» (Apocalypse 1 : 17) ne
peut rester froid ou tiède, mais devient bouillant pour Dieu.
Une vie nouvelle prend possession de son être et
l'entraîne sur les traces du Sauveur. Cette rencontre nous fait
reconnaître notre néant et l'amour de Dieu, qui a tout
accompli pour nous. Elle a pour effet de nous dépouiller de
tous mérites propres, pour nous faire vivre uniquement des
mérites de Christ. Elle nous sort de nous-mêmes et nous
place en Christ. Ainsi, la rencontre dont nous parlons, n'est pas
quelque chose de vague ; elle conduit à un acte, à une
décision dont on se souvient et dont les conséquences
se manifestent durant toute notre vie.
Saul de Tarse a rencontré Jésus,
et sa vie fut changée. C'était sur le chemin de Damas,
à midi (Acte 9.)
L'eunuque d'Éthiopie l'a
rencontré. C'était dans son voyage de retour de
Jérusalem à son pays, assis dans son char, lisant un
chapitre d'Ésaïe le prophète (Actes 8 : 26-39.)
Lydie, marchande de pourpre, l'a
rencontré. C'était au bord du fleuve, à l'heure
de la prière : (Actes 16, 13-15.)
Trois mille âmes l'ont rencontré
à la prédication de Pierre, le jour de la
Pentecôte (Actes 2, 41.)
Corneille, ses parents et ses amis intimes
l'ont rencontré, un jour, tandis qu'assis dans la maison, ils
écoutaient la parole de Pierre (Actes 10 : 25-48.)
Serge Paul, homme intelligent, l'a
rencontré, étant saisi par la doctrine du Seigneur au
moment où la main de Dieu frappait de cécité le
magicien Élymas (Actes 13 : 6-12.)
Le geôlier de Philippe l'a
rencontré. C'était en une nuit tragique, dans une
prison (Actes 16 : 27-34.)
Denys, l'Aréopagite, et Damaris, l'ont
rencontré. C'était à Athènes, à
l'issue du remarquable discours de Paul devant l'Aréopage
(Actes 17 : 34.)
Chers lecteurs, laissez-moi vous poser
affectueusement cette question : « Avez-vous rencontré
Christ ? »
«Voici, c'est maintenant le temps
favorable ; voici c'est maintenant le jour du salut »
(II Corinthiens 6 : 2.)
Acceptez le Sauveur !
Alors s'ouvrira devant vous le chemin de la
foi, dans lequel ont marché une nuée de témoins
(Hébreux 11.) Sur les
traces bénies de ces témoins, desquels le monde
n'était pas digne, faisons une chose : « Oubliant les
choses qui sont derrière, et tendant avec effort vers celles
qui sont devant, courons droit au but pour le prix de l'appel
céleste de Dieu dans le Christ Jésus »
(Philippiens 3, 14.)
L'heure vient où le Seigneur vomira les
tièdes de Sa bouche (Apocalypse 3 : 16.) «
Quant aux timides, et aux incrédules, et à ceux qui se
sont souillés avec des abominations, et aux meurtriers, et aux
fornicateurs, et aux magiciens, et aux idolâtres, et à
tous les menteurs, leur part sera dans l'étang de feu et de
soufre, qui est la seconde mort » (Apocalypse 21 : 8.)
Plus de timides, de tièdes et
d'hésitants, mais des êtres bouillants pour Christ, qui
nous a aimés et qui s'est livré lui-même pour
nous ! (Galates 2 : 20.)
« Moi, je suis l'alpha et l'oméga,
le commencement et la fin. À celui qui a soif, je donnerai,
moi, gratuitement de la fontaine de l'eau de la vie »
(Apocalypse 21 : 6.)
« Et que celui qui a soif vienne; que
celui qui veut prenne gratuitement de l'eau de la vie »
(Apocalypse 22: 17.)