Le Berger d'Israël |
Jésus, les prophéties et leur accomplissement
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Promesses Henri Lüscher |
Jésus, mais qui est-il? L'Eglise à l'aube du 21e siècle est confrontée à un problème essentiel: la redécouverte du vrai Jésus. Nous vivons dans un contexte culturel difficile, parce que la société occidentale a effectué un virage en direction de l'ère post-chrétienne, non-religieuse, sécularisée. Selon une statistique récente, l'Europe est en passe de devenir championne dans la non-croyance en Dieu. Environ 85% font profession d'appartenir à une église, mais seulement 32% croient en un Dieu personnel, alors que 21% croient à la réincarnation, 60% ne croient plus au ciel et 67% plus à l'enfer. Les formes extérieures, traditionnelles de la religion chrétienne sont restées ancrées dans notre culture, mais son contenu a été vidé de sa substance (2 Tim 3.5). Depuis plusieurs siècles, différents courants philosophiques, s'influençant mutuellement, ont progressivement pénétré la culture chrétienne pour la transformer en culture humaniste. Descartes, Kant, Hegel, Darwin, Marx, Kierkegaard, Freud, Sartre parmi tant d'autres sont des figures qui ouvrirent la voie à la nouvelle culture, et les mass-médias ont vulgarisé les faux concepts tels que le relativisme, l'évolutionnisme, l'existentialisme. Comme l'idée d'une vérité absolue a été abandonnée et que tout est devenu relatif, on cherche une compensation dans le domaine de l'occulte, d'où le regain d'intérêt pour les religions orientales avec leur mysticisme.
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Nouvelle d'Israël Fredi Winkler |
Jésus n'a jamais passé la nuit à Jérusalem ? Selon ce qui nous est rapporté dans les Evangiles, Jésus n'a effectivement jamais passé la nuit à Jérusalem, mais bien en dehors de la ville, soit sur le mont des Oliviers soit à Béthanie. Sur le mont des Oliviers,Il préférait le jardin de Gethsémané (Jean 18, 2), et à Béthanie la maison de Lazarre et de ses soeurs Marthe et Marie (Luc 10, 38). Pourquoi le Seigneur évitait-Il la ville comme lieu de, séjour pour la nuit? Très peu de temps après Sa manifestation publique, Ses guérisons miraculeuses provoquèrent de la contestation chez les pharisiens et les scribes, surtout quand elles se faisaient le jour du sabbat (Marc 3, 6). Cette opposition était tout spécialement marquée chez ceux de Jérusalem (Matth. 15, 1 et suiv.; Luc 5, 17 et suiv.). Déjà en Galilée, Jésus commença à se retirer dans des contrées qui n'étaient pas sous l'autorité d'Hérode Antipas, lequel désirait tellement L'éliminer (Luc 13, 31). Il partit donc dans la région de Tyr et de Sidon, puis dans le district@, contrôlé par Hérode Philippe ainsi que dans les territoires des dix villes situées au nord et à l'est du lac de Génézareth et de la vallée du Jourdain (Marc 7, 3 1; 8, 27). Curieusement, ce n'était que lors des grandes fêtes que Jésus se rendait à Jérusalem, visitée en ces circonstances par des centaines de milliers de pèlerins. Parmi tous ces gens, Il se sentait relativement en sécurité, d'autant plus qu'il était alors pratiquement impossible de localiser Son lieu de séjour. | ||||||
Nouvelles d'Israël Texte intégral |
Jésus rabbin Au temps de Jésus, le titre de rabbin signifiait «mon maître» et également dans l'esprit d'une autorité absolue «maître des esclaves». Pour valoir comme rabbin consacré, on devait faire la preuve de disciples, se comporter et s'habiller conformément à la loi. Personne ne pouvait recevoir l'attribut de «rabbin» qui ne disposait pas des caractéristiques externes et intérieurs prescrits. Jésus s'est comporté comme un «rabbin»: les gens de toute provenance, simples, riches, sadducéens, pharisiens, avocats l'apostrophaient par «rabbin». Voir par exemple Matthieu 19, 16; 22, 35-36; Luc 12, 13; 19, 39; 20, 21; 20, 27-28. De Matthieu également, nous apprenons que Jésus s'habillait comme un rabbin orthodoxe: sous Matthieu 9, 20 et 14, 36 ci-devant, le «bord du vêtement» s'appelait à l'époque «Zizzith», il s'agit des touffes ou fils d'ornement du Tallith (manteau de prière), ce qui signifie que Jésus portait quotidiennement un manteau de prière traditionnel juif. Jésus était bien plus juif que ne l'admettent certains chrétiens. L. S. | ||||||
Appel de Minuit |
Jésus - un parmi plusieurs ou de plusieurs le seul? Un parmi «de nombreux fils de Dieu»? Le nouveau livre du pasteur Christoph von Lowtzow, de la région nord de l'Elbe et membre du synode depuis de longues années, a rencontré une forte opposition. Il porte le titre «Es geht ums Ganze» (= Il s'agit d'un tout). Il y exhorte les chrétiens à renoncer à leur désir d'absolu. Selon lui, Jésus-Christ serait certes divin, mais seulement «un des nombreux fils et filles de Dieu particulièrement dignes de vénération». Son ancien collègue au synode, le pasteur Dieter Müller, a qualifié cette affirmation de «scandale théologique», qui méritait une mesure disciplinaire. De plus, l'Eglise du nord de l'Elbe a manqué de foi, de force spirituelle et de clarté: «Elle donne l'image d'un supermarché spirituel.» Von Lowtzow est «probablement aussi une victime de la corruption théologique et spirituelle qui s'avère être une maladie mortelle pour l'Eglise évangélique». L'Eglise ne saurait même plus «ce qu'il en a coûté au Dieu saint pour ouvrir le ciel à nous qui sommes corrompus: la mort et la résurrection de Jésus». Christ se voit mis ainsi au même rang que des fondateurs de religion et des idoles: «Bouddha, Jésus, Mahomet, le Dalaï-Lama, la princesse Diana...» Müller - le porte-parole de la Table ronde pour la Bible et la confession dans la région nord de l'Elbe - reproche à son collègue de «se repaître davantage de mystique de la création et d'ésotérisme que de s'occuper de sa vie spirituelle procédant de la Parole de Dieu». | ||||||
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Jésus, offrande, croix