Vivre et mourir en bonne
santé :
Est-ce bien suffisant ?
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Souvenez-vous..., il y a six mois en
arrière, nous nous adressions nos meilleurs
voeux ainsi qu'à toutes nos connaissances.
Selon les us et coutumes, nous avons certainement
profité de l'occasion pour leur souhaiter
une bonne santé.
Quelle a été la valeur de nos
paroles ? Ont-elles porté du
fruit ?
Avons-nous été fidèles dans
nos sentiments à l'égard de ces
personnes ?
Avons-nous intercédé, prié
régulièrement en leur faveur pour
qu'elles vivent une bonne et heureuse
année ?
Nous sommes-nous intéressés à
leur santé ? Santé du corps
et santé de l'âme !
Je crains que, pour beaucoup, les bonnes paroles
d'un jour se soient envolées et qu'elles ne
reviendront qu'au premier de l'an 2012 ;
moment où nous les renouvellerons avec
autant de légèreté si nous
ne changeons pas d'attitude.
Sans doute l'état de notre âme,
l'état de notre coeur laisse-t-il à
désirer pour qu'il en soit ainsi puisque nos
paroles n'ont pas été suivies d'actes
qui auraient démontré que nous nous
intéressions réellement au bien de
ces personnes-là.
Cet oubli..., ces paroles légères
prononcées en début d'année -
paroles pourtant sincères - ne
sont-elles pas devenues légères parce
que le coeur s'est trouvé à
être envahi par d'autres
préoccupations ? Ou peut-être...,
parce que déjà l'amour du plus grand
nombre s'est
refroidi (Matthieu 24: 12) ?
Garde ton coeur
plus que toute autre chose, Car de lui
viennent les sources de la vie. Proverbes 4: 23
Plus que tout trésor garde ton coeur, car de
là jaillissent des flots de vie. (v.
Sefarim, Bible du Rabbinat
français)
Il n'est pas nécessaire de rappeler que le
coeur de l'homme (et de la femme) est tortueux
par-dessus tout
(Jérémie 17: 9). S'il y
a quelques améliorations visibles dans ce
coeur, elles n'ont pu se produire qu'au travers
de l'action du Saint-Esprit chaque fois qu'il a eu la
liberté de travailler.
A-t-il souvent la liberté de nous
influencer ?
Lui permettons-nous d'agir afin que le Seigneur
fasse son oeuvre dans nos vies en coupant, en
émondant tout ce qui ne lui convient pas,
tout ce qui nous empêche de porter du fruit
à sa gloire ?
Sommes-nous disposés à abandonner nos
projets pour laisser place à ses
plans ?
Comme vous, je suis à la même
école, recevant la même instruction et
devant me soumettre à la volonté de
Dieu si je veux lui être agréable.
Étant à la même école,
je vous apporte donc un message différent de
celui que j'avais programmé.
En effet, l'autre matin, le Seigneur m'a mis sur le
coeur ce texte de l'Écriture :
"Garde ton coeur plus que
tout autre chose".
J'ai senti qu'il me fallait mettre de
côté les notes que j'avais
déjà préparées sur un
autre sujet pour faire des recherches dans la
Parole de Dieu afin de vous donner une nourriture
convenable sur le thème d'aujourd'hui. Une
nourriture appropriée qui devrait nous
amener - tous ensemble - à une saine
réflexion et à un changement de
comportement.
Alors..., permettez-moi de vous demander, à
titre individuel :
Comment va ton âme ?
C'est par cette question qu'un frère en
Christ me saluait autrefois lorsque j'allais le
visiter.
Une question qui m'interpelle et qui m'oblige
à réfléchir :
Et moi..., suis-je bien intéressé par
la santé de l'âme de mon prochain, de
mes frères et soeurs dans la foi, à
la santé de l'âme de ceux de ma
famille ?
Sans doute, et avant toute chose, je devrais
d'abord m'interroger sur la santé de ma
propre âme. Selon l'état dans
lequel elle se trouve, j'aurai à coeur de
m'intéresser ou non au salut de l'âme
de mon prochain.
Suis-je prêt à faire des sacrifices,
à payer le prix pour maintenir mon âme
en bonne santé ?
Sommes-nous disposés à tout mettre en
oeuvre pour qu'elle recouvre la santé dans
le cas où elle serait souffrante ?
Notre santé est fragile. Aussi bien
celle de notre corps que celle de notre
âme !
Bien souvent ce sont les petites choses, celles
qui sont invisibles à l'oeil nu, qui ont le
pouvoir de nous rendre malades, et malades
jusqu'à la mort pour certains.
Des petits virus, des bactéries, ou, pour
être plus simple, des petits microbes qui, se
trouvant à l'aise dans notre organisme,
ayant trouvé un terrain favorable, se
multiplieront et finiront par provoquer des
dégâts parfois irréversibles.
Tout cela, parce qu'ils n'ont pas rencontré
suffisamment de résistance, d'anticorps pour
leur faire barrage !
Pour notre âme, c'est un peu la même
chose, à part que c'est nous qui faisons
le gendarme et qui permettons à ce que
certaines choses entrent ou n'entrent pas dans
notre coeur.
L'anticorps..., l'anticorruption, c'est la Parole
de Dieu qui nous instruit et c'est sa mise en
pratique qui nous garantit une bonne santé
spirituelle.
Comment va ton âme ?
Une question qui semble déplacée
en ce moment alors qu'un grand pourcentage des
Européens s'inquiète de la nourriture
pour leur corps et refuse d'acheter tout ce qui
pourrait être susceptible d'être le
porteur de la bactérie tueuse responsable
d'une trentaine de morts à ce jour (9 juin
2011).
Comment va notre âme ?
Une question qui vaut la peine de se poser
puisque nous savons que la mort physique n'est
pas la fin de tout !
Malheureusement, nous devons constater que,
même dans le monde chrétien des temps
de la fin, la charrue est trop souvent mise devant
les boeufs !
On s'intéresse plus facilement à la
santé de son corps qu'à celle de son
âme.
On s'intéresse d'abord à avoir une
belle présentation devant les hommes sans se
soucier de savoir dans quel état nous allons
nous trouver lorsque nous comparaîtrons
devant Dieu !
Et si nous replacions les choses dans le bon
ordre ? Dans l'ordre que Dieu a
établi !
Que le Dieu de paix vous
sanctifie lui-même tout entiers, et que tout
votre être,
(1) l'esprit,
(2) l'âme
et (3) le
corps,
soit conservé irrépréhensible,
lors de l'avènement de notre Seigneur
Jésus-Christ ! 1 Thessaloniciens 5: 23
Prenons comme exemple l'apôtre Jean qui
s'intéressait à la santé
d'un certain Gaïus. C'était un
enfant de Dieu qui marchait dans la
Vérité et qui savait si bien aider et
soutenir ses frères en Christ, qu'ils
rendaient tous de lui (de Gaïus) un bon
témoignage dans l'Église.
Bien-aimé, je
(Jean) souhaite
que tu prospères (Gaïus) à tous égards et
sois en bonne
santé, comme prospère l'état
de ton âme.
3 Jean 1: 2
Nous constatons que l'apôtre met en avant
l'état de l'âme et non la santé
du corps, chose que nous faisons rarement lorsque
nous nous inquiétons de savoir comment
quelqu'un va. Pourtant, à le lire, nous
voyons qu'il prend comme base le bon état de
cette âme pour que cette santé ait de
l'influence sur son environnement.
Nous comprenons ainsi que ce n'est pas le monde
extérieur qui doit influencer la
santé de notre âme !
Désirez-vous que la santé de votre
corps soit semblable à celle de votre
âme ? C'est ce que l'apôtre
souhaitait à son frère dans la
foi !
Pour s'exprimer ainsi, sans que ce soit des paroles
dites à la légère, il fallait
que le témoignage de Gaïus se manifeste
au travers d'une conduite qui ne laissait subsister
aucun doute quant à sa qualité
d'enfant de Dieu marchant sous le joug de
Christ.
Ses oeuvres et son langage témoignaient de
sa foi. Pour cette raison l'apôtre, conduit
par le Saint-Esprit, pouvait souhaiter à cet
homme - de la part de Dieu - une santé
physique aussi florissante que celle de son
âme.
Alors... comment va votre
âme ?
Une question des plus importantes, car votre
âme pourrait être malade.
Si c'était le cas, il serait alors
malaisé de souhaiter pour votre corps une
santé qui soit semblable à celle de
votre âme !
En conséquence, si nous voulons entendre
les mêmes paroles que Gaïus a
entendues..., si je veux entendre les
mêmes paroles, nous devons - chacun
d'entre nous, sans exception - prêter une
grande attention à ce texte tiré des
Proverbes :
Garde ton coeur
plus que toute autre chose,
Car de lui viennent les sources de la
vie.
En parlant de coeur, nous sommes obligés
de rappeler ce que le Seigneur disait quant
à son contenu.
Un contenu qui ne saurait passer
inaperçu pour qui que ce soit
étant donné que "la bouche parle de l'abondance du
coeur"
(Luc 6: 45).
Nos sujets de conversation, selon le Fils de Dieu,
révèlent ce que contient
réellement notre coeur.
Ajoutons encore que ce sera au travers de nos
paroles que nous serons justifiés ou
condamnés ; c'est toujours le
Seigneur Jésus qui le dit !
N'oublions pas que c'est lui qui sera notre juge et
qu'il ne fera pas d'erreur dans son jugement
(Matthieu 12: 37) !
Nos paroles ont donc une grande importance, car
elles reflètent le contenu de notre
coeur.
Étant donné que nous ne manquerons
pas de parler de ce que nous avons
engrangé avec intérêt dans
notre coeur, il convient de veiller
attentivement à ce que :
- Nous laisserons entrer en lui ;
- Nous garderons ;
- Nous propagerons ensuite.
Qu'allons-nous laisser entrer en abondance ?
C'est de l'abondance du coeur que la bouche
parle ! Plaise à Dieu que ce soit SA
parole et les choses qui concernent son
Royaume !
Le fait de dire que nous avons donné notre
vie à Jésus sera déjà
une parole qui sera jugée en fonction de
sa véracité, car il est
aisé, pour le Seigneur, d'examiner ce que
contient notre coeur et de mesurer la place
réelle qu'il occupe.
- Est-il rempli de SA parole au point de
déborder pour la gloire de son
nom ?
Des paroles pleines de
charme bouillonnent dans mon coeur. Je dis : Mon oeuvre est pour le
roi ! Que ma
langue soit comme la plume d'un habile
écrivain ! Psaume 45. 1
Je chanterai
l'Éternel tant que je vivrai, Je célébrerai mon
Dieu tant que
j'existerai.
Psaume 104: 33
- Est-il rempli du monde au point que nous
n'avons que les choses du monde à
partager ?
N'aimez point le monde, ni
les choses qui sont dans le monde. Si quelqu'un aime le monde, l'amour
du Père n'est point en
lui...
1 Jean 2: 15-16
- Est-il rempli d'un mélange amer
où les bonnes choses de Dieu ont perdu de
leur authenticité parce qu'elles ont
été souillées par des
pensées mondaines qui ont réussi
à s'entremêler avec elles ?
Leur coeur est
partagé : ils vont en porter la
peine...
Osée 10: 2
"Garde ton coeur plus que toute autre
chose."
Cet avertissement..., ce COMMANDEMENT n'est
pas à négliger, car le coeur en
question, n'est pas le muscle qui sert à
pomper le sang, mais c'est l'homme
intérieur.
C'est l'homme intérieur qui est
appelé à une existence
éternelle, soit dans la
présence de Dieu, soit loin de lui, dans le
lieu de perdition où il y aura des pleurs et
des grincements de dents.
Cet homme intérieur, pour ce qui concerne
l'apôtre Paul, "se renouvelait de jour en
jour"
(2 Corinthiens 4: 16).
Cet homme intérieur, c'est cette partie
de vous-même qui ne passera jamais par la
tombe.
D'un côté, votre "homme
extérieur" retournera à la
poussière tandis que votre "homme
intérieur" retournera à Dieu pour
rendre des comptes sur :
- La façon dont vous aurez
géré votre vie ;
- La façon dont vous aurez servi le
Seigneur.
Quant à ce lieu de perdition
communément appelé "enfer", il n'a
rien à voir avec une prison où l'on
pourrait sortir après avoir purgé une
peine plus ou moins longue. Ce n'est pas non plus
une salle d'attente qui conduirait à un
anéantissement, une destruction totale de
ceux qui s'y trouveront.
La vie
éternelle et le châtiment
éternel sont de même
durée !
Pourquoi ?
Parce qu'il n'y a plus de mesure du temps.
L'éternité ne se mesure
pas !
Nous avons eu un commencement par notre
naissance..., mais nous n'aurons pas de
fin :
Nous serons ÉTERNELS, quelle que soit notre
destination une fois la frontière de la mort
passée
(Matthieu 25: 46) !
... ceux-ci iront
au châtiment
ÉTERNEL, mais les justes à la
vie ÉTERNELLE.
Sachant ces choses, nous pouvons aisément
comprendre pourquoi nous devons veiller
ATTENTIVEMENT sur notre âme, sur notre
coeur ! Sur la façon dont nous allons
le nourrir. "
... que donnerait un homme en
échange de son âme
(perdue) ? Matthieu 16: 26
Alors... ne m'en veuillez pas trop si je vous
exhorte à veiller sur ce qui sort de
votre bouche, sur ce qui y sort en abondance,
puisque cette bouche met en évidence ce qui
est entré dans votre coeur !
Sans doute devrais-je plutôt vous recommander
de veiller d'abord sur ce que vous laissez
entrer dans votre coeur ?
De cette façon il y aurait moins de
problèmes quant à ce qui va sortir de
votre bouche lorsqu'elle s'ouvrira.
Qui sait si votre âme n'est pas
déjà dangereusement
malade ?
Et, si elle l'était..., je le
répète, il serait
déplacé de prendre la pensée
de l'apôtre Jean et de l'adapter à
votre situation en vous souhaitant une santé
semblable à celle de votre
âme !
Voulez-vous que nous demandions à ce que
votre santé physique ressemble à
celle de votre âme ?
Réfléchissez bien avant de
répondre!
Qui sait si la santé de votre corps n'est
pas le reflet de la santé de votre
âme ?
Il arrive parfois que certains problèmes
physiques sont la conséquence d'une
âme malade.
Ainsi, je me souviens d'une personne qui avait de
gros problèmes de digestion simplement parce
qu'elle n'arrivait pas à "digérer" la
Parole de Dieu, à croire que ce qu'elle
disait (la Bible) était l'entière
vérité.
Le jour où elle accepta la Parole de Dieu
comme étant la Parole de Dieu -
entièrement véritable et non sujette
à discussion - ses problèmes de
digestion disparurent.
Cela ne veut pas dire que tous nos problèmes
de santé sont directement liés
à l'état de notre âme, mais il
n'est pas impossible que certains d'entre eux en
soient le reflet. Examinons-nous devant le
Seigneur, examinons-nous, (1) esprit, (2) âme
et (3) corps afin d'en tirer de bonnes
conclusions.
Si notre âme n'est pas dangereusement
malade, il apparaît quand même que,
dans certains cas, sa santé laisse
à désirer. Il suffit d'être
à l'écoute de ce que l'on entend
sortir régulièrement d'une
bouche, pour en tirer un diagnostic qui pourrait
devenir alarmant..., à moins que...
... à moins que, revenant à leur bon
sens, ces personnes à la langue bien pendue
se repentent, et que le Seigneur, dans sa
grâce, efface l'enregistrement de leurs
paroles dont elles n'auront plus à rendre
compte, ces paroles n'existant plus.
"Merci Seigneur de ce que tu uses encore de
patience envers tes bien-aimés afin qu'ils
se
repentent (2 Pierre 3: 9) !
Merci, car nous avons tous et toutes, à un
moment ou un autre, prononcé des paroles qui
étaient loin d'être à ta
gloire, des paroles qui étaient loin de
souligner notre témoignage d'enfants de
Dieu.
Aide-nous à veiller sur notre bouche.
Aide-nous à être vigilants quant
à ce que nous laissons entrer dans notre
coeur.
Conduis-nous dans nos choix afin que rien ne vienne
souiller cette âme si précieuse
à tes yeux. Cette âme tellement
précieuse que tu as donné
Jésus-Christ ton fils bien-aimé pour
la sauver de la perdition
éternelle."
Celui qui veille sur sa
bouche garde son âme ; Celui qui ouvre de grandes
lèvres court à sa
perte.
Proverbes 13. 3
La bouche de l'insensé cause sa ruine, Et
ses lèvres
sont un piège pour son
âme.
Proverbes 18: 7
Loin de vouloir nous faire peur, ces textes
sont des poteaux indicateurs qui nous montrent le
chemin qu'empruntent ceux et celles qui ne savent
pas discipliner leur langue, ceux et celles qui ne
remplissent pas leur coeur des choses de Dieu ou
qui ne les gardent pas.
À l'inverse :
Les paroles agréables sont un rayon de miel,
Douces pour l'âme et salutaires pour le
corps.
Proverbes 16: 24
Que mes paroles lui
soient agréables ! Psaume 104: 34
L'instant de vérité est
arrivé : Mes paroles sont-elles
agréables au Seigneur ?
Il est probable que non !
Je ne juge personne, je me contente simplement
d'examiner ce qui peut encore sortir de ma bouche,
de me souvenir du genre de conversation que je
pourrais encore avoir, des paroles que je ne dirais
pas forcément devant le Seigneur s'il
était physiquement devant moi.
Il est certain que, dans la présence du Roi
des rois, je mettrai une garde sur ma bouche.
N'est-il pas AVEC nous tous les jours
jusqu'à la fin du monde
(Matthieu 28: 20) ?
Alors..., si nous le croyons, que nos paroles
soient mesurées pour que nous n'ayons pas
à rougir lorsque nous devrons rendre compte
de tout ce que nous aurons fait et dit.
Quel est le but de mes échanges
verbaux ?
- Parler pour parler ?
- Être le porte-parole des derniers
commérages ?
- Servir de relais aux médias qui
dépeignent, avec force de détails,
les mauvaises actions des hommes ?
Quand je parle des choses courantes de la vie,
la façon dont je m'exprime
glorifie-t-elle le Seigneur ?
Est-ce que je cherche continuellement une
occasion favorable pour parler des choses
éternelles à mes proches ou...,
à mes relations inconverties ?
Qu'il ne sorte de votre
bouche aucune parole mauvaise, mais, s'il y a lieu,
quelque bonne
parole, qui serve à l'édification et
communique une grâce à ceux qui
l'entendent.
Éphésiens 4:
29
... que vos paroles
soient propres à édifier utilement,
et qu'elles fassent du bien à ceux qui les
entendent. (v.
Ostervald)
Ainsi, pour la bonne santé de notre
âme :
1) Refusons de participer aux calomnies, ne
laissons aucun propos blessant ou inconvenant - ou
simplement inutile - franchir le seuil de
vos lèvres.
2) Cherchons les mots qui aident et
encouragent.
3) Que chacune de nos paroles contribue au
progrès spirituel des autres ;
dites à propos, elles pourront être le
moyen par lequel Dieu bénira ceux qui vous
entendent. (d'après Parole vivante - Alfred Kuen)
Dernièrement je pensais aux chrétiens
qui ont des amis païens de longue date, des
connaissances à qui ils n'ont jamais
parlé des choses essentielles, de celles
dont nous parlons aujourd'hui.
J'y pensais et je me disais que,
sincèrement, je ne voudrais pas être
l'ami de ces personnes-là, de ces enfants de
Dieu qui connaissent la Parole de Dieu et qui n'en
parlent jamais.
"Non..., je ne voudrais pas être votre
ami, car, vous savez ce qu'il faut faire pour
m'éviter l'enfer (je parle à la place
d'un inconverti) et vous n'en dite rien.
Si par hasard vous soulevez le sujet, vous le
faites si rarement et sans véritable
conviction, qu'à vous entendre l'enfer ne
doit pas être si terrible étant
donné que vous ne cherchez pas à
persuader votre auditoire de l'urgence qu'il y a
à faire la paix avec Dieu.
Non..., merci, je ne veux pas être
votre ami, car, en définitive, il vous
importe peu que je passe l'éternité
dans l'étang ardent de feu et de
soufre"
Maintenant, après avoir exprimé cette
pensée, je dois m'examiner afin de voir
comment je me comporte avec mes voisins, avec ma
famille. Ai-je vraiment à coeur qu'ils
soient sauvés ? Suis-je prompt à
saisir l'occasion pour parler du
Seigneur ?
... que vos paroles
soient propres à édifier utilement,
et qu'elles fassent du bien à ceux qui les
entendent.
Éphésiens 4:
29 (v.
Ostervald)
"Celui qui parle beaucoup ne
manque pas de pécher..."
(Proverbes 10: 19) ... sauf lorsqu'il
parle des choses de Dieu : "Je publie ta vérité
et ton salut ; Je ne cache pas ta bonté
et ta fidélité dans la grande
assemblée"
(Psaume 40: 9 - 10 -11) ; "La langue des sages apporte la
guérison"
(Proverbes 12: 18).
En dehors des paroles de VIE que nous devons semer,
nous devons veiller attentivement sur notre langue,
nous devons la dompter, car, nous dit Jacques,
"elle est pleine d'un venin mortel"
(Jacques 3: 8).
Attention de ne pas semer la mort au lieu de semer
la VIE !
Celui qui veille sur sa
bouche garde son
âme.
Proverbes 13: 3
Celui qui veille
sur sa bouche et sur sa langue Préserve son âme des
angoisses.
Proverbes 21: 23
En conclusion..., tout en m'adressant
à chacun d'entre vous, je me place à
vos côtés pour recevoir la même
parole qui m'a interpellée et que je vous ai
communiquée. Je ne veux pas oublier cet
avertissement, cet ordre du Seigneur ; ne
l'oubliez pas non plus :
Garde ton coeur
plus que toute autre chose,
Car de lui viennent les sources de la
vie.
Je veux me souvenir que mon coeur - mon homme
intérieur - est ce qu'il y a de plus
précieux. Je suis certainement libre de
garder bien des bonnes choses, néanmoins,
c'est mon coeur, mon âme, mon homme
intérieur qui doit être le mieux
gardé !
Chercher à vivre en bonne santé est
une attitude normale, mais un corps en bonne
santé finira quand même dans la
tombe.
Sans négliger notre santé,
entretenons - PRIORITAIREMENT - la santé
de notre âme !
La santé de cet homme intérieur
qui vivra à
perpétuité
- Soit dans le Royaume de Dieu ;
- Soit dans l'étang ardent de feu et de
soufre !
Souvenons-nous encore que si le Seigneur nous accorde
une longue vie, c'est pour le servir et non pour
"se la couler douce" à moins qu'il use de
patience pour que nous nous mettions en ordre avec
lui !
O Dieu ! tu m'as
instruit dès ma jeunesse, Et jusqu'à
présent j'annonce tes merveilles.
Ne m'abandonne pas,
ô Dieu ! même dans la blanche
vieillesse, Afin que j'annonce ta force
à la
génération
présente,
Ta puissance à la génération
future !
Psaume 71: 18
Celui qui garde son âme
veille sur sa voie. Proverbes 16: 17
Celui qui garde ce qui est commandé garde
son âme. Proverbes 19: 16
* Les textes bibliques, sans indication
particulière, sont tirés de la Bible
Segond
J-M Ravé le 11 juin 2011 - CP 474 - 2300
Chaux-de-Fonds - Suisse
C18072011
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