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Il est écrit:
TA PAROLE EST LA VERITE  (Jean 17.17)
Cela me suffit...
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- 1Thess. 5: 21 -
(Notre confession de foi: ici)
Il est écrit:
TA PAROLE EST LA VERITE
(Jean 17.17)
Cela me suffit...



Quand la repentance fait la différence.

3) Prenez garde que la repentance orpheline ne vous conduise à la mort.


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La tristesse selon Dieu produit UNE REPENTANCE À SALUT dont on ne se repent jamais, tandis que la tristesse du monde produit la mort. 2 Corinthiens 7: 10


Ce matin, nous nous trouvons devant deux catégories de tristesse qui, selon leur origine, auront des effets éternels différents puisque l'une d'entre elles va conduire à la mort.
Cette mort, bien plus que la mort physique que quelques-uns réclament et cherchent lorsque leur tristesse a dépassé des limites supportables pour eux, cette mort dont il est question est la mort éternelle, cette séparation définitive et SANS REMÈDE d'avec Dieu!

Cette séparation est entretenue par les gens du monde qui n'ont pas voulu et qui ne veulent toujours pas de Dieu ni de son pardon au travers de Jésus-Christ, cette séparation sera concrétisée définitivement par le fait que ces personnes-là seront jetées dans l'étang ardent de feu et soufre, soit, dans le langage commun, l'enfer (Apocalypse 21: 8).

Notons qu'il n'y a pas besoin d'avoir fait les «400 coups», d'être meurtriers, impudiques, idolâtres ou menteurs pour reprendre quelques définitions de ce passage de l'Apocalypse et connaître les affres de l'enfer éternel!
Il suffit tout simplement d'avoir été un incrédule, de ne pas avoir voulu croire que le salut éternel se trouvait dans le Fils de Dieu qui est le Seigneur Jésus.
Il suffit aussi de s'obstiner à faire notre propre volonté plutôt que celle du Seigneur, c'est-à-dire, ne pas obéir à SA Parole!

Celui qui croit en lui n’est point jugé; mais celui qui ne croit pas est déjà jugé, PARCE QU’IL N’A PAS CRU AU NOM DU FILS UNIQUE DE DIEU. Jean 3: 18

Si quelqu’un m’aime, il gardera ma parole, et mon Père l’aimera; nous viendrons à lui, et nous ferons notre demeure chez lui.
Celui qui ne m’aime pas ne garde point mes paroles. Jean 14: 23-24


Il est entendu que le verbe «croire» va bien plus loin qu'une adhésion intellectuelle! Croire, c'est s'engager à suivre les enseignements du Fils de Dieu.

Ainsi, par exemple, à quoi vous servirait-il de croire tout ce que l'on vous dit à propos du danger qu'il y a à manger des amanites phalloïdes qui sont responsables de 90 % des cas d'empoisonnements graves en France et que vous prépariez un plat de ces champignons pour le manger en famille!
VOUS AURIEZ CRU EN VAIN
et vous en subiriez immanquablement les conséquences!

De même, à quoi cela peut-il vous servir de croire en Jésus-Christ et de ne pas faire ce qu'il vous demande?
NE SERAIT-CE PAS LA PREUVE INCONTESTABLE QUE VOUS NE CROYEZ PAS DANS SA PAROLE puisque vous refusez de la mettre en pratique?

Je vous rappelle, frères, l’Évangile que je vous ai annoncé... par lequel vous êtes sauvés, si vous le retenez tel que je vous l’ai annoncé;

AUTREMENT, VOUS AURIEZ CRU EN VAIN. 1 Corinthiens 15: 1-2


Pour en revenir aux deux genres de tristesse dont nous parle la deuxième épître aux Corinthiens, nous nous attarderons particulièrement sur la «repentance» de Judas; cette repentance qui ne connut point «la tristesse selon Dieu» qui sait toucher le coeur de notre Père céleste et qui, par la suite, produit cette repentance dont nous parlions dernièrement.

Pour mémoire, nous avions dit qu'il n'était pas suffisant de demander pardon à Dieu, mais qu'il fallait aussi se repentir du ou des péchés que nous avions commis.
Précisons qu'en règle générale, si l'Esprit de Dieu habite en nous, nous prendrons conscience rapidement de notre péché afin que nous nous mettions tout de suite en ordre avec le Seigneur.
Il arrivera même que l'Esprit de Dieu nous avertisse avant que nous commettions le péché, nous disant, pour ainsi dire: «fais attention à ce que tu vas faire!» Il suffit de lire l'histoire d'Israël pour s'en convaincre et remarquer que de nombreux avertissements n'ont pas toujours été pris au sérieux, raison pour laquelle ce peuple a eu une histoire aussi mouvementée quoiqu'il fut le peuple de Dieu.

Quant au fait de se repentir, nous relirons la définition qui en avait été donnée la semaine passée et nous verrons que la tristesse – selon Dieu – a sa place aux côtés de la véritable repentance.
En effet si le péché ne nous attriste pas, comment pourrons-nous nous repentir avec sincérité de quelque chose qui ne semble pas nous avoir profondément marqués? Comment aurons-nous le désir de ne plus recommencer?

Se repentir... :

C'est ressentir LE REGRET D'UNE FAUTE avec le désir de la RÉPARER et de NE PLUS Y RETOMBER;

C'est comprendre L'OFFENSE FAITE À DIEU et vouloir LA RÉCONCILIATION AVEC LUI.

La repentance ne s'arrête pas à un remords, mais elle va jusqu'au pardon parfait de Dieu.

(http://www.lirelabible.net/perso/prod/glossaire/)

Une fois de plus (et ce ne sera pas la dernière), je vous invite à relire ce fameux texte de 2 Pierre 3: 9 afin de bien vous en imprégner. Ce texte où Dieu invite ses enfants, c'est-à-dire ceux qui ont pris la décision de suivre Jésus en obéissant à SA parole, ce texte où il demande à ce que nous nous repentions (chaque fois qu'il sera nécessaire de le faire) afin que nous ne périssions point.

Le Seigneur use de patience envers vous (ceux à qui la lettre est adressée) ne voulant pas qu’aucun périsse, mais VOULANT que tous arrivent à la repentance. 2 Pierre 3: 9


Nos demandes de pardon sans la repentance ne nous mènent pas jusqu'au trône de la grâce.
Sans la repentance, pourrions-nous être en mesure de nous humilier devant le Créateur, devant celui entre les mains duquel tout jugement a été remis (Jean 5: 22)?
Prenons pour exemple ce publicain qui sut avoir la bonne attitude et qui repartit justifié, pardonné selon les paroles même du Seigneur Jésus.

Le publicain, se tenant à distance, n’osait même pas lever les yeux au ciel; mais il se frappait la poitrine, en disant: O Dieu, sois apaisé envers moi, qui suis un pécheur.

Je vous le dis, CELUI-CI DESCENDIT DANS SA MAISON JUSTIFIÉ, plutôt que l’autre. Car quiconque s’élève sera abaissé, et celui qui s’abaisse sera élevé. Luc 18: 13-14


Comme vous l'avez sans doute remarqué, l'humilité vient de faire son entrée en scène si bien que nous avons maintenant trois acteurs qui sont inséparables les uns des autres si nous voulons arriver jusqu'au trône de la grâce.
Nous avons, par ordre alphabétique: l'humilité, le pardon (la demande de pardon) et la repentance.

SANS LA REPENTANCE, la demande de pardon ne produira pas les fruits espérés puisque Dieu est formel et qu'il demande à ce que «TOUS les hommes, en TOUS lieux, se repentent» (Actes 17: 30).

Ceci compris, nous allons aussi voir que:

LA REPENTANCE SANS LA DEMANDE DE PARDON N'ABOUTIT À RIEN sinon qu'à la mort!

Alors JUDAS, qui l'avait livré (Jésus), voyant qu'il était condamné, SE REPENTIT, et rapporta les trente pièces d’argent aux principaux sacrificateurs et aux anciens, en disant: J’ai péché, en livrant le sang innocent. Ils répondirent: Que nous importe? Cela te regarde.

Judas jeta les pièces d’argent dans le temple, se retira, et alla se pendre. Matthieu 27: 3-5


Sans doute êtes-vous étonnés d'entendre que Judas se soit repenti!
Heureusement que c'est écrit dans la Parole de Dieu (la Bible) et que nous savons qu'il est impossible que Dieu mente. Si cela n'avait pas été écrit, nous aurions bien de la peine à le croire. Mais le fait est là: Judas s'est repenti!
Nous pouvons aussi noter qu'il a tenté de réparer
partiellement sa faute en rendant le salaire de son péché, de sa trahison à ceux qui avaient prémédité la mort du Seigneur Jésus. Notons au passage que tout le monde ne cherche pas forcément à réparer le mal qu'il a fait!

La réponse des sacrificateurs et des anciens a renvoyé Judas devant le fait accompli, devant sa responsabilité de traître, de pécheur, de voleur, d'hypocrite! «Que nous importe? Cela te regarde!»

Dans un sens, ces religieux avaient raison: chacun est responsable de son péché!

L’âme qui pèche, c’est celle qui mourra. Ézéchiel 18: 4

Que chacun examine ses propres oeuvres, et alors il aura sujet de se glorifier pour lui seul, et non par rapport à autrui; car chacun portera son propre fardeau. Galates 6: 4-5


En jetant un rapide coup d'oeil sur le parcours de Judas, nous constatons qu'il était «dans un fiel amer et dans les liens de l’iniquité» (Actes 8: 23) tout comme l'était Simon le magicien qui voulait acheter le «pouvoir» de donner le Saint-Esprit (Actes 8: 9-24).
Judas était un voleur qui, en dépit de son état, fut choisi par le Seigneur pour faire partie des douze apôtres. Beaucoup sont appelés — à suivre Jésus — mais il y a peu d'élus (Matthieu 22: 14)!

N'ayant jamais voulu réformer sa vie en se soumettant à la Parole de Dieu, il fut un pion dans la main de Satan qui ne manqua pas de l'utiliser pour arriver au bout de ses desseins... diaboliques!
Judas n'avait aucun souci des autres et volait ce qui était donné pour les pauvres: «
Pourquoi n’a-t-on pas vendu ce parfum trois cents deniers, pour les donner aux pauvres?
Judas disait cela, non qu’il se mît en peine des pauvres, mais
parce qu’il était voleur, et que, tenant la bourse, il prenait ce qu’on y mettait» (Jean 12: 5-6).

Sans doute sommes-nous révoltés que, même dans la présence du Fils de Dieu, on puisse rester un voleur utilisable par le Seigneur!
Mais qui sait si Dieu ne nous a pas déjà utilisés plusieurs fois alors que nous lui avons volé le temps qui lui était consacré au profit de nos plaisirs terrestres?
Qui sait si nous ne l'avons pas volé dans nos dîmes, nos offrandes et qu'il nous a quand même gardé à son service?

Un homme trompe-t-il Dieu? Car vous me trompez, Et vous dites: En quoi t’avons-nous trompé? Dans les dîmes et les offrandes. Malachie 3: 8

Trois années en compagnie de Jésus n'ont pas changé son coeur!
Trois années de... «service» n'ont pas transformé cette vie pourtant confrontée à la manifestation de la gloire de Dieu!

La Parole de Dieu qu'il prêchait aux autres n'avait aucun effet sur lui (faites ce que je dis, mais ne faites pas ce que je fais!). Peut-être avez-vous déjà entendu cette expression de la bouche de païens lorsqu'ils considéraient le témoignage que vous rendiez?

  • «Jésus en établit douze, pour les avoir avec lui, et pour les envoyer prêcher avec le pouvoir de chasser les démons» (Marc 3: 14-15). 

  • «Jésus, ayant assemblé les douze, leur donna force et pouvoir sur tous les démons, avec la puissance de guérir les maladies» (Luc 9: 1).

Le fait de chasser les démons chez les autres ne l'a pas empêché de devenir, — pour un instant — l'habitation de Satan après que ce dernier l'eut inspiré afin de commettre l'horrible méfait que nous connaissons tous.

Petite récapitulation pour cerner la personnalité de Judas:

1) Il était un voleur qui, en dépit de la présence du Fils de Dieu, ne se repentit jamais de ses méfaits et ne put changer d'attitude à cause de l'endurcissement de son coeur.

2) Sa disposition à faire le mal le prédestinait à passer l'éternité en enfer en raison de ses choix personnels; souvenons-nous: «... ni les voleurs, ni les cupides, ni les ivrognes, ni les outrageux, ni les ravisseurs, n’hériteront le royaume de Dieu» (1 Corinthiens 6: 9-10).

Dans cet état, il fut donc facile pour le prince des ténèbres de s'approcher d'un tel homme pour mettre en lui ses pensées: «pendant le souper, lorsque LE DIABLE AVAIT DÉJÀ INSPIRÉ au coeur de Judas Iscariot...» (Jean 13: 2)

3) C'est lors de la première sainte Cène, au moment où Judas prit le pain, que Satan entra en lui. «Dès que le morceau fut donné, SATAN ENTRA DANS JUDAS» (Jean 13: 27). Comme quoi, la sainte Cène, prise dans de mauvaises conditions peut avoir de graves conséquences, même pour nous (1 Corinthiens 11: 29-30)!

    Celui qui mange et boit sans discerner le corps du Seigneur, mange et boit un jugement contre lui-même.

    C’est pour cela qu’il y a parmi vous beaucoup d’infirmes et de malades, et qu’un grand nombre sont morts. (Spirituellement?)


    Connaissant tous ces détails, nous comprenons facilement que Judas était allé trop loin et que SA REPENTANCE NE POUVAIT PAS ÊTRE UNE REPENTANCE À SALUT comme celle dont nous parlait l'apôtre Paul dans le verset qui servit à notre introduction. Ce n'est pas l'Esprit de Dieu qui habitait en lui..., c'était le diable (Jean 13: 27)!

    Qu'il ait eu des regrets d'avoir fait le mal, nous ne pouvons pas en douter!
    Comme lui, beaucoup de personnes regrettent le mal qu'elles ont pu faire sans pour autant demander pardon d'une façon convaincante.

    La repentance SANS FRUIT, n'est pas la repentance attendue par Dieu pour qu'elle soit prise en considération!

    Pour résumer ce qui nous a été dit durant ces deux dernières semaines, nous nous trouvons devant deux cas de figure:

    1. Nous pouvons demander pardon sans nous repentir ce qui se constate par le fait qu'il n'y a aucun désir de ne plus recommencer, aucune pensée de demander de l'aide au Seigneur pour ne plus tomber.

    1. Nous pouvons nous «repentir» à la façon de Judas, sans jamais demander pardon!

    Dans les deux cas, le trône de la grâce est inaccessible!
    Non pas que Dieu ne veuille pas nous pardonner, mais les conditions ne sont pas remplies pour obtenir ce pardon!

    Produisez donc des fruits dignes de la repentance,

    et ne vous mettez pas à dire en vous-mêmes: Nous avons Abraham pour père! (le père des croyants pour ce qui nous concerne). Luc 3: 8; Matthieu 3: 8-9


    La repentance «orpheline» (sans demande de pardon) ou la demande de pardon «orpheline» (sans repentance) ne sont pas satisfaisantes aux yeux de celui qui est trop pur pour voir le mal

    Tes yeux sont trop purs pour voir le mal, Et tu ne peux pas regarder l’iniquité. Habakuk 1: 13

    PUISQUE CELUI QUI VOUS A APPELÉS EST SAINT, VOUS AUSSI SOYEZ SAINTS DANS TOUTE VOTRE CONDUITE. 1 Pierre 1: 15


    Reconsidérons donc l'amour de Dieu à notre égard, cet amour qui l'a conduit à donner son Fils pour nous sauver, c'est-à-dire À SACRIFIER UNE VIE POUR SAUVER LA NÔTRE (et la mienne en particulier) DE LA PERDITION ÉTERNELLE appelée «la seconde mort»...
    ... cet amour qui dépasse notre compréhension ne devrait-il pas nous amener à
    une repentance à salut tout en nous humiliant devant Sa Majesté?

    Pour qu'il en soit ainsi dans notre vie, il est évident qu'il faut savoir:

    • Prendre du temps pour méditer à cette oeuvre grandiose qu'est le salut proposé aux hommes; un salut qui nous a été offert individuellement!

    • Prendre du temps et prendre conscience que la perdition éternelle est une réalité, tout en réfléchissant à ce que veut dire l'expression «À CELUI QUI VAINCRA»; expression adressée à toutes les Églises de tous les temps (Apocalypse, chapitres 2 & 3).

    • Prendre aussi conscience que si le Fils de Dieu souligne que le nom des vainqueurs ne sera pas effacé du Livre de Vie, c'est bien parce que le nom de ceux qui n'ont pas vaincu pourrait l'être... effacé! Et même qu'ils le sera certainement!

    Rappelez-vous que Dieu ne peut pas mentir même lorsqu'il affirme que...,
    ... d'un côté, des noms ne seront pas effacés...
    ... et que de l'autre, il nous laisse comprendre le contraire si des vies ne sont pas conformes à ce qu'il attend d'elles.


    Il n'est pas question de se faire peur; il est plutôt question de rechercher la crainte de l'Éternel, cette crainte salutaire qui conduit les véritables fils et filles de Dieu à avoir une conduite qui plaise au Seigneur.

    Conduite qui se signale par une soumission pleine et entière à la Parole de Dieu au fur et à mesure que le Seigneur donne l'intelligence pour la comprendre afin de la mettre en pratique.

    En aucun cas, Dieu ne veut nous condamner; il a payé trop cher pour nous abandonner. Simplement il veut condamner le péché qui nous mènerait à la perdition s'il n'était pas abandonné.

    En le condamnant, c'est notre vieille nature qui aura à en souffrir! Elle en souffrira d'autant plus qu'elle aura une grande emprise sur notre vie.

    N'en voulons pas à notre Père céleste s'il insiste pour que l'on se détourne définitivement de tout ce qui serait pour nous une occasion de chute et de perdition éternelle pour autant que l'on veuille garder à tout prix un genre de vie qui lui déplaît.
    Acceptons (vous comme moi) de nous humilier devant cet admirable Sauveur et Seigneur et ayons une éternelle reconnaissance lorsqu'il nous reprend au travers d'une prédication, au travers de SA parole qu'est la Bible, ou au travers de la souffrance.

    Là encore..., n'oublions jamais que «Dieu parle par la souffrance» (Job 36: 15). Malheureusement, c'est souvent un langage que nous ne cherchons pas à décoder, un langage dont nous ne cherchons pas la signification.
    C'est ainsi que l'on finit par s'habituer au mal (la douleur) et que l'on essaie par ses propres moyens de l'apaiser au lieu de chercher la face de Dieu pour connaître ce qu'il a à nous dire.

    DIEU PARLE PAR LA SOUFFRANCE..., QU'A-T-IL À NOUS DIRE..., À VOUS DIRE LORSQUE LA CHAIR SOUFFRE?

    Pour en revenir à Judas, sa repentance fut sans effet, car la confession du péché qu'il venait de commettre n'a pas été faite devant Dieu, mais devant des hommes impies, devant les commanditaires de la mort du Fils de Dieu!
    Dès lors, nous pouvons comprendre que les sacrificateurs et les anciens avaient assez à faire avec leur «propre» conscience et que c'est à juste titre qu'ils ont renvoyé Judas à ses responsabilités: «Que nous importe? Cela te regarde!»

    La repentance de Judas ne porta pas de fruit digne d'une sincère repentance. Rejeter par les hommes religieux qui ne voulaient rien entendre — et pour cause — il mit fin à ses jours pour n'avoir point eu à coeur de se tourner vers Dieu, d'humilier son âme et de reconnaître devant le Seigneur ce qu'il avait reconnu devant des hommes religieux impies: «J’ai péché, en livrant le sang innocent» (Matthieu 27: 4).

    Pour terminer sur une image qui soit en mesure de parler à notre coeur et qui nous aidera à mieux comprendre ce que Dieu attend de nous lorsqu'il nous demande de nous repentir, je vous laisse imaginer la scène suivante:

    Vous avez péché..., votre âme est abattue au-dedans de vous et vous êtes là (ou las, fatigué) ne sachant plus comment faire pour vous relever.
    Certes, vous avez bien une béquille à portée de la main, celle qu'on appelle la «repentance», mais vous vous rendez compte qu'il est impossible de vous relever avec ce seul moyen.

    Bien sûr, il y a une autre béquille à disposition et vous pensez qu'elle pourrait être un meilleur soutien pour vous relever que celle de la repentance.
    Alors vous laissez de côté la «repentance», «le regret d'avoir péché» et vous prenez la béquille appelée «humilité».
    C'est vrai, vous avez raison et vous le confessez; vous n'êtes rien, tellement rien qu'avec la seule béquille de l’humilité vous ne parvenez pas plus à vous relever qu'auparavant!

    Mais que faut-il donc faire pour aller jusqu'au trône de la grâce?

    Rien de plus simple: prenez la repentance ET l'humilité, elles vous soutiendront dans votre marche difficile et vous elles permettront de vous engager sur ce chemin du pardon.

    Certes, vous serez un peu courbé à cause du poids de ce péché tout comme l'était ce publicain qui n'osait pas lever les yeux au Ciel, mais vous avancerez quand même vers ce Père qui, vous voyant revenir à lui, courra dans votre direction les bras grands ouverts.
    Alors, comme le fils prodigue il vous sera facile de dire: «
    Mon père, j’ai péché contre le ciel et contre toi, je ne suis plus digne d’être appelé ton fils (ton enfant)» (Luc 15: 21).

    Vous connaissez la suite... ?
    Le bon Berger a toujours plus de joie de retrouver la brebis perdue que les 99 autres qui ne se sont pas perdues (Matthieu 18: 12-13). Faut-il encore que cette brebis se laisse trouver: «s'il la trouve», nous dit l'Écriture!

    ... S’IL LA TROUVE, je vous le dis en vérité, elle lui cause plus de joie que les quatre-vingt-dix-neuf qui ne se sont pas égarées. Matthieu 18: 13


    En conclusion, si Dieu n'est pas un homme pour se repentir (1 Samuel 15: 29), sachons que, contrairement à ce que suggérait le serpent dans le jardin d'Éden (Genèse 3: 5), nous ne sommes pas des dieux...!

    En conséquence NOUS AVONS BESOIN DE NOUS HUMILIER ET DE NOUS REPENTIR devant le Dieu véritable, devant le Père de notre Seigneur Jésus-Christ tout en marchant humblement devant lui (Michée 6: 8).
    Ne tardons pas à le faire et à remettre le Seigneur sur son trône de Justice et de droiture (Psaume 97: 2):


    LA JUSTICE ET L’ÉQUITÉ SONT LA BASE DE SON TRÔNE.


    Si le Seigneur le permet, nous parlerons plus en détail de l'humilité lors de notre prochaine rencontre.

    Si mon peuple sur qui est invoqué mon nom s’humilie, prie, et cherche ma face, et s’il se détourne de ses mauvaises voies,

    Je l’exaucerai des cieux, je lui pardonnerai son péché, et je guérirai son pays. 2 Chroniques 7: 14


    J-M Ravé 23 juin 2012 — CP 474 — 2300 Chaux-de-Fonds – Suisse

    Les textes bibliques, sans indication particulière, sont tirés de la Bible Segond.

    C150912


     

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