Qu'as-tu fait de ta vie ?
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Ce matin, j'aimerais vous inviter à faire
un petit voyage avant l'heure. Je vous invite
à vous transporter - par la pensée -
devant le Fils de Dieu au jour où vous
comparaîtrez devant lui.
Imaginez pendant quelques instants que vous venez
de quitter ce monde et qu'il est temps de rendre
compte de votre vie. L'avantage de ne pas
être dans la réalité, c'est
qu'une fois sortis de notre rêve, nous aurons
la possibilité de corriger notre tenue et de
nous débarrasser de tout ce qui nuit
à notre marche de pèlerin.
Voilà..., ça y est ! Nous sommes
dans l'éternité et, tour à
tour nous allons nous présenter devant le
Seigneur des seigneurs, ce juste Juge, devant
lequel l'apôtre Jean est tombé
à ses pieds comme mort en raison de la
gloire du Fils de Dieu
(Apocalypse 1 : 17).
J'imagine que c'est mon tour et, oh...
horreur ! Moi qui pensais être bien
accueilli, j'entends le Seigneur Jésus me
dire : « Jean-Michel..., en
considérant ta vie et ton service...,
... c’est en vain que
j’ai travaillé, c’est pour le vide
et le néant que j’ai consumé ma
force...»
Esaïe 49 : 4
Ai-je bien entendu ? N'est-ce pas un mauvais
rêve ? Est-ce que je viens vraiment
devant lui les mains vides ?
Non..., non Seigneur pas moi... ! N'ai-je pas
cherché à te glorifier en faisant
ceci et cela pour ton nom, n'ai-je pas...
Mais..., à quoi cela sert-il de vouloir se
défendre devant celui qui sonde les coeurs
et les reins
(Jérémie 11 : 20),
celui qui connaît ma pensée avant que
je ne l'exprime par des mots
(Psaume 139 : 4) ?
Cela ne sert à rien... ! Le juste
Juge ne fait pas d'erreur
(2 Timothée 4 : 8).
S'il vient à conclure que c'est en vain
qu'il a travaillé pour me sauver, que c'est
en vain qu'il m'a interpellé à
plusieurs reprises, et que, par ma
désobéissance en faisant la sourde
oreille, j'ai méprisé l'oeuvre
qu'il a faite en ma faveur..., qu'aurais-je
à répondre puisque ma conscience
confirmera ses dires ?
Stop... ! Stop ! Revenons sur
Terre... ! Mettons fin à ce mauvais
rêve, à ce cauchemar et prions qu'il
ne devienne jamais la réalité, ni
pour moi, ni pour vous.
Aujourd'hui..., contentons-nous de prendre ce texte
d'Esaïe comme un avertissement. Un
sérieux avertissement qui doit nous amener
à une profonde réflexion concernant
la façon dont nous avons mené notre
vie d'enfant de Dieu jusqu'à cette heure.
Qu'avons-nous fait de notre
vie ?
Sans vouloir oublier ce qui vient d'être
dit, nous pourrions reprendre les paroles du
Seigneur à notre compte et nous exprimer
devant lui en parlant de tout le travail que
nous avons réellement fait pour amener des
âmes à Christ et qui ne l'ont pas
accepté comme Sauveur et Seigneur de leur
vie. D'un air navré, nous pourrions lui
dire :
(Seigneur Jésus, regarde...,) c’est en vain que j’ai
travaillé, C’est pour le vide et le
néant que j’ai consumé ma force
(car je ne vois personne qui se soit
approché de toi quoique j'ai fait le travail
que tu m'as demandé de faire).
Mais mon droit est auprès de
l’Éternel, Et ma récompense
auprès de mon
Dieu. Esaïe 49 : 4
Il est évident que pour la récompense
en question, elle ne me sera accordée que
lorsque mes oeuvres seront passées par le
feu. Elle ne me sera accordée que s'il reste
quelque chose !
Puisqu'il doit en être ainsi - c'est la
Parole de Dieu qui le dit - il devient
nécessaire que je m'applique à
chercher la volonté de Dieu afin que
j'accomplisse le travail qu'il a programmé
pour moi.
(Nous avons)
été créés en
Jésus-Christ pour de bonnes oeuvres, que
Dieu a
préparées
d’avance, afin que nous les
pratiquions.
Éphésiens 2 :
10
Dieu a préparé un travail, et parfois
c'est nous qui nous préparons un travail
à notre convenance pour glorifier Dieu
sans lui demander son avis sur ce que nous avons
envie de faire pour lui.
Alors qu'en début de semaine je me demandais
ce que j'allais vous apporter ce matin pour nourrir
votre âme, je priais le Seigneur qu'il me
montre ce qui était bon pour moi
et pour vous.
En effet, nous sommes tous en route vers l'autre
bord et nous avons tous besoin des conseils de
notre Seigneur pour ne pas nous égarer. J'ai
autant besoin d'être instruit que vous et, de
plus, je dois être le premier à
expérimenter, dans ma vie, la Parole de Dieu
que je vous annonce.
Personnellement j'avais pensé vous parler de
Thomas et mettre en avant le fait que nous
pourrions bien avoir des similitudes avec lui en
raison des doutes qui ralentissent notre marche.
Mais voilà, il ne semblait pas que ce soit
l'heure de développer ce sujet, ma
tête et mon coeur restaient vides.
Ce n'est que le jeudi matin, pendant mon culte
personnel, qu'une pensée est venue
s'imprimer en moi avec force : SERVITEUR
INUTILE !
Alors que je réfléchissais à
ces deux mots et que j'ouvrais ma concordance, des
textes bibliques venaient à mon esprit ainsi
que d'autres pensées. Je compris alors que
je devais abandonner mes idées en ne parlant
pas de Thomas et me laisser conduire par le
Saint-Esprit.
Ce matin, nous allons donc nous examiner - vous,
comme moi - et nous poser sérieusement cette
double question :
Qu'as-tu fait de ta vie ?
Qu'ai-je fait de ma vie d'enfant de Dieu ?
Et c'est là que nous pourrions
(peut-être) reprendre le texte d'Esaïe
en reconnaissant la stérilité de
notre vie :
C’est en
vain que j’ai
travaillé, c’est pour le vide et le
néant que
j’ai consumé ma force.
Toutes ces années passées où
nous avons été stériles pour
l'oeuvre de Dieu, pour notre assemblée, pour
nos frères et soeurs dans la foi, quel
pourcentage représentent-elles depuis que
nous sommes devenues de nouvelles créatures
(2 Corinthiens 5 : 17).
Pour QUI et pour QUOI avons-nous
vécu ?
Si nous devions faire ce triste constat - celui
d'avoir travaillé en vain en n'ayant rien fait pour
le Seigneur - plaise à Dieu qu'en prenant
conscience de cette stérilité, de
cette vie inutile pour le Seigneur, nous
changions d'attitude en travaillant
désormais pour la gloire de Dieu.
Mais, là aussi... ATTENTION... ! Ne
faisons pas n'importe quoi pour faire quelque chose
afin de dire que nous avons contribué
à l'avancement du Royaume de Dieu !
Nos oeuvres passeront TOUTES par le feu !
Comment en sortiront-elles ?
... personne ne peut poser un
autre fondement que celui qui a été
posé, savoir Jésus-Christ.
... l’oeuvre
de chacun sera manifestée;car le jour la
fera connaître, parce qu’elle se
révélera dans le feu, et
le feu
éprouvera ce qu’est l’oeuvre de
chacun.
- Si l’oeuvre
bâtie par quelqu’un sur le fondement
subsiste, il recevra une
récompense.
- Si l’oeuvre de quelqu’un est
consumée, il perdra sa
récompense;
pour lui, il sera sauvé, mais comme au
travers du feu. 1 Corinthiens 3 :
11-15
Évidemment, avant d'en arriver à
cette étape du contrôle, je dois me
poser la question afin de savoir, si je suis ou
non, un serviteur (une servante) utile ou
inutile?
Et si j'étais un enfant de Dieu qui ne serve
à rien pour le Seigneur, un enfant de Dieu
qui sait néanmoins profiter de tous les
avantages que la maison de Dieu offre à ceux
et celles qui y entrent ?
Nous en avons déjà parlé et
nous en reparlerons encore afin que les uns et les
autres nous examinions notre situation pour
changer de comportement si le besoin
est.
Faut-il vous rappeler le sort de ce serviteur
inutile qui n'a pas voulu faire fructifier
ce que le Maître lui avait remis entre les
mains pour vous pousser à faire cet
examen ?
Et le serviteur inutile,
JETEZ-LE dans les ténèbres du dehors,
où il y aura des pleurs et des grincements
de dents. Matthieu 25 : 30
Depuis combien de temps sommes-nous dans la
maison du Maître ?
Qu'avons-nous fait des talents qu'il nous a
donnés, des capacités qu'il a mises
à notre disposition, de la santé et
surtout de la vie qu'il nous a conservée
jusqu'à aujourd'hui ?
Qu'as-tu fait de ta vie ;
à quoi se résume-t-elle?
Si nous posions cette question autour de nous,
bien des réponses iraient dans la même
direction :
- J'ai gagné mon pain à la sueur de
mon front.
- J'ai élevé mes enfants (le cas
échéant... dans la crainte de
Dieu !).
- J'ai joui des plaisirs de la vie selon les
possibilités matérielles à ma
disposition.
- Je suis (éventuellement) un
retraité qui ne veut pas en perdre une
miette de cette vie qui arrive à
échéance ; un retraité
qui tient à en profiter aussi longtemps
qu'il le pourra.
Et voilà..., en trois ou quatre lignes...
le résumé d'une vie.
Serait-ce celui de votre vie ?
J'ose espérer que non, car la question,
posée il y a un instant, n'est pas
complète ! En effet, nous..., nous
appartenons à Jésus-Christ, au
Fils de Dieu qui est venu dans ce monde pour nous
racheter de la perdition éternelle.
Lui appartenant, la question doit être
plus précise :
Qu'as-tu fait de ta vie ... pour
le Royaume de Dieu, pour la gloire de
Dieu ?
Alors que nous nous approchons insensiblement
vers les portes de l'éternité, alors
que les catastrophes planétaires et les
événements mondiaux annoncent -
à leur façon - le prochain retour du
Fils de Dieu, essayons de répondre avec
franchise à cette question.
Bien sûr, nous ne manquerons pas de dire que
nous avons donné notre vie à
Jésus-Christ.
D'accord ! Nous la lui avons donnée...,
MAIS IL N'A PEUT-ÊTRE JAMAIS PU L'UTILISER
POUR SA GLOIRE parce que nous étions
trop occupés à faire nos petites
affaires.
D'accord ! Nous pourrions dire que cela ne
nous a pas empêchés de garder la
foi !
Mais..., dites-moi : à quoi a servi
votre foi si elle n'a pas été suivie
d'oeuvres qui confirment votre conversion à
Jésus-Christ ?
La VRAIE foi est un puissant moteur qui nous
pousse à travailler pour l'oeuvre de
Dieu !
Il en est ainsi de la foi: si
elle n’a pas les oeuvres, elle est morte en
elle-même.
Mais quelqu’un dira: Toi, tu as la foi; et
moi, j’ai les oeuvres.
Montre-moi ta foi sans les oeuvres, et moi,
je te montrerai la
foi par mes oeuvres...
Veux-tu savoir, ô homme vain, que
LA FOI SANS LES
OEUVRES EST INUTILE? Jacques 2 : 17-20
Souvenons-nous de ce serviteur inutile.
- Il eut la foi pour entrer dans la maison du
Maître.
- Il reçut de sa part une mission parce
qu'il faisait partie de la maison du
Maître.
- Son travail correspondait à ses
capacités qui, quoique peu
élevées, étaient
suffisantes pour mettre en valeur ce qui lui
avait été confié
(Matthieu 25 : 14- 30).
Notre vie est peut-être insignifiante aux
yeux des hommes ou même de nos proches qui ne
voient que nos faiblesses, nos défauts.
Néanmoins, cette vie a été
rachetée à grand prix et le
Seigneur entend bien à ce que cette
vie porte du fruit pour la gloire de son
Père
(Jean 15 : 8). N'est-ce pas SA
vie qui coule en nous ?
Il est évident qu'on ne gagne pas son salut
au travers des oeuvres ! Ces dernières
ne sont que le résultat du salut qui nous a
été accordé. Comprenons encore
que, dans la maison du Seigneur, il ne peut pas y
avoir de chômeur.
Des paresseux OUI! Des chômeurs
NON ! Car, «la
moisson est grande, mais il y a peu
d’ouvriers»
(Matthieu 9 : 37) !
Êtes-vous sauvés ?
La réponse affirmative que vous allez
donner va vous obliger à ne plus rester les
bras croisés si vous avez compris qu'un
serviteur inutile n'a pas sa place dans le Royaume
de Dieu.
Bien sûr, il n'est pas question de viser
quelqu'un en particulier, je dois
déjà balayer devant la porte de mon
coeur et faire place nette pour que rien ne me
gêne dans le service à venir.
Je parle du service à venir, car, je
ne puis changer mon passé !
Ce que je devais faire au moment voulu et qui n'a
pas été fait, ne peut plus se faire.
Si j'ai manqué de témoigner alors que
je savais qu'il fallait que je parle, je puis avoir
une part de responsabilité dans la perdition
de quelqu'un qui, depuis, est peut-être mort
et enterré dans son péché
(Ézéchiel 33 :
6) !
Avons-nous été des serviteurs
inutiles qui ont davantage pensé à
leurs petites affaires qu'à celles de leur
Maître ? Si c'est le cas, nous ne
pouvons rien y changer !
Par contre, nous pouvons changer de
mentalité et faire comme le fils
prodigue, c'est-à-dire confesser notre
péché et nous mettre à la
disposition du Seigneur comme les moindres de ses
serviteurs.
En déblayant devant ma porte, en remontant
quelques dizaines d'années en arrière
et en considérant les oeuvres que je pourrais
présenter au Seigneur lorsqu'il faudra
rendre compte de mon administration - celle de ma
vie - je prends conscience que mon service pour le
Roi des rois est loin d'avoir été
parfait. Il a souvent été
entaché par des attitudes qui ont
anéanti ou affaibli le témoignage que
je désirais rendre.
- Si l’oeuvre
bâtie par quelqu’un sur le fondement
(Jésus-Christ) subsiste, il recevra une
récompense.
- Si l’oeuvre de quelqu’un est
consumée, il perdra sa récompense;
pour lui, il sera sauvé, mais comme au
travers du feu.
1 Corinthiens 3 : 14-15
J'en suis certain, pour ce qui me concerne...,
bien des oeuvres seront
consumées!
- Soient parce qu'elles auront été
mal faites ;
- Soient parce qu'elles auront été
faites selon la chair et non selon l'Esprit.
Dans ce dernier cas de figure il est facile de
relever le nombre de choses que nous avons voulu
faire pour la gloire de Dieu alors qu'il ne nous
avait rien demandé...
... tandis que nous avons refusé de faire
ce qu'il nous commandait, choisissant
nous-mêmes ce qui devait être utile
pour SA gloire.
Un exemple ?
Pensons simplement au témoignage que nous
devons donner à nos proches - notre
famille - mission impossible aux yeux de
certains !
Mission que l'on remplace soi-même par un
témoignage donné à des
étrangers alors que le salut doit d'abord
entrer dans notre maison!
Crois au Seigneur Jésus, et tu seras
sauvé, toi et ta famille. Actes 16 : 31
Pierre... te dira des choses par lesquelles tu
seras sauvé, toi et toute ta maison.
Actes 11 : 14
Non pas un salut collectif..., mais un salut
individuel qui est
présenté par celui qui
parle à ceux qui veulent bien
entendre et qui agiront en fonction de ce qu'ils
ont entendu !
Lors de notre comparution devant le Seigneur, nous
aurons probablement tous quelque chose à
présenter, c'est à peu près
certain. Si ce n'est pas le cas, nous serons
catalogués dans la classe des serviteurs
inutiles et... ensuite, JETÉS là
où il y aura des pleurs et des grincements
de dents.
Si nous avons quelque chose à
présenter..., qu'aurons-nous à
présenter de qualité ?
Qu'avons-nous de précieux à offrir
à celui qui nous a préparé la
nouvelle Jérusalem ?
Et quelle nouvelle Jérusalem !
- Son éclat
était semblable à celui d’une
pierre très précieuse, d’une
pierre de jaspe transparente comme du
cristal.
- La muraille était
construite en jaspe, et la ville était
d’or pur, semblable à du verre pur.
- Les douze portes
étaient douze perles; chaque porte
était d’une seule perle.
- etc.... Apocalypse chapitre 21
En pensant à la splendeur de cette
cité, nous nous rendons vite compte que nous
ne pouvons pas apporter de la pacotille, de la
camelote, de la verroterie ! Raison pour
laquelle tout doit passer par le feu afin qu'il ne
reste que ce qui est précieux.
Si quelqu’un bâtit
sur ce fondement (Jésus-Christ)
avec de l’or,
de l’argent, des pierres précieuses, du
bois, du foin, du chaume, ’oeuvre de chacun sera
manifestée; ca, nous sommes aux
premières loges pour nous rendre compte que
notre argent terrestre se déprécie de
jour en jour. Ainsi, si l'argent terrestre perd de
sa valeur à nos yeux, il vaut encore moins
aux yeux du Seigneur. Ce n'est pas cet argent qui a
cours dans le Royaume des Cieux !
Quant à l'or..., si aujourd'hui il prend de
la valeur et devient ainsi un refuge pour certains,
ils oublient que son ascension masque une chute
programmée qui conduira à leur
ruine.
«Il n'y a rien de
nouveau sous le soleil» disait
l'Ecclésiaste
(1 : 9) ; les richesses
terrestres ne sont que vanités et
n'apportent aucune
sécurité !«A vous maintenant, riches! Pleurez
et gémissez, à cause des malheurs qui
viendront sur vous. Vos richesses sont
pourries...»
(Jacques 5 : 1-2).
Sachant qu'une âme vaut plus que tout ce que
contient le monde
(Marc 8 : 36), il est
évident que si nous avons été
un instrument dans la main de Dieu pour amener
quelqu'un au salut, notre «capital»
passera au travers du feu sans en subir de
dommage.
Une âme vaut bien plus que nous ne pouvons
l'imaginer. Si nous en comprenions la valeur, nous
remuerions ciel et terre pour amener ceux que nous
aimons à la connaissance de
Jésus-Christ.
Que va-t-il rester de toutes mes
oeuvres ?
Une «tonne» d'activités dites
«chrétiennes» passant par le feu,
ne pourrait bien donner que de la cendre ! De
la cendre si nous dépensons notre
énergie à faire des choses qui ne
nous ont pas été
demandées !
Le volume des activités dites
«chrétiennes» n'en garantit pas la
valeur !
Pour trouver un kilo d'or, il faut remuer des
tonnes de terre, même si l'endroit est
propice. Par contre, si vous cherchez de la terre
glaise au bon endroit, le rendement sera
supérieur pour la même quantité
de terre déplacée, mais la valeur, en
dépit de la quantité, n'atteindra
jamais celle de l'or !
Faire le peu que Dieu nous demande de
faire, vaudra toujours plus que le beaucoup que
nous décidons de faire pour
lui !
En conclusion, il est temps de nous interroger et
de commencer à soupeser ce que nous avons
fait ou cru faire pour le Seigneur !
Si nous en arrivons à la conclusion qui m'a
servi de fil conducteur pour ce message :
«C’est en vain
que j’ai travaillé, c’est pour le vide et le
néant que j’ai consumé ma
force... »
(Esaïe 49 : 4)...
... il n'est pas trop tard pour se
mettre à l'écoute du Seigneur afin
d'entrer dans le travail qu'il a
préparé à l'avance pour que
nous le fassions.
Gardons en mémoire que ce n'est pas l'homme
qui choisit ce qu'il doit faire pour Dieu, mais que
c'est le Dieu souverain qui a choisi l'homme
pour devenir ouvrier AVEC lui.
Ce n’est pas vous qui
m’avez choisi;
Mais moi, je vous
ai choisis, et
je vous ai
établis,
afin que vous alliez, et que vous portiez du fruit,
et que votre fruit demeure, afin que ce que vous
demanderez au Père en mon nom, il vous le
donne. Jean 15 : 16
Qu'as-tu fait de ta vie ?
Qu'allons-nous faire maintenant de notre vie
d'enfants de Dieu ?
... vous êtes
(1) une race
élue, (2) un
sacerdoce royal, (3) une nation sainte, (4) un peuple acquis, AFIN QUE VOUS ANNONCIEZ les vertus
de celui qui vous a appelés des
ténèbres à son admirable
lumière...
1 Pierre 2 : 9
... QUE VOUS ANNONCIEZ... QUE VOUS
ANNONCIEZ... QUE VOUS ANNONCIEZ...QUE VOUS
ANNONCIEZ...
Les textes bibliques, sans indication
particulière, sont tirés de la Bible
Segond.
J-M Ravé le 1er octobre 2011 - CP 474 - 2300
Chaux-de-Fonds - Suisse
C031112
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