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Il est écrit:
TA PAROLE EST LA VERITE  (Jean 17.17)
Cela me suffit...
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(Notre confession de foi: ici)
Il est écrit:
TA PAROLE EST LA VERITE
(Jean 17.17)
Cela me suffit...



L'ESPRIT de Jésus sans l'esprit de Noël
ou

savoir comment faire la fête.

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Dans vos jours de joie, dans vos fêtes, et à vos nouvelles lunes, vous sonnerez des trompettes, en offrant vos holocaustes et vos sacrifices d’actions de grâces, et elles vous mettront en souvenir devant votre Dieu. Je suis l’Eternel, votre Dieu. Nombres 10: 10

Nous approchons à grands pas de Noël, une fête chrétienne paganisée ? Une fête païenne christianisée ?
Tout dépend par quel bout de la lorgnette on regarde, tout dépend les sentiments qui animent notre coeur et tout dépend à qui appartient notre coeur.

En plongeant nos regards dans la Parole de Dieu, nous voyons que l'Éternel n'est pas contre les fêtes, d'ailleurs il en a instituée de nombreuses afin que SON peuple se réjouisse devant lui et qu'il se souvienne ainsi de toutes les bontés qu'il lui a accordées.

Sans aucun doute, vous avez certainement été bénis en cette année 2011 ; avez-vous sonné de la trompette, avez-vous proclamé que le Seigneur est bon ?

Vous sonnerez de la trompette, avons-nous lu ! Action future qui est ordonnée de mettre en pratique chaque fois que nous aurons l'occasion de nous réjouir, alors...

... allons-nous sonner de la trompette, allons-nous proclamer Jésus-Christ si nous faisons partie de ceux et celles qui célébreront la Noël ?
Le faire avec ferveur puisque nous avons expérimenté qu'il est vivant ?

Alors qu'il a déjà mis sa main bénissante sur nos vies, qu'il nous a gardés dans les moments difficiles, qu'il nous a encouragés, alors qu'il nous prépare une place dans le Royaume de Dieu, ne devrions-nous pas sonner de la trompette continuellement ?
Ne devrions-nous pas manifester notre reconnaissance chaque fois que l'occasion nous en est donnée ?

Étant survenue, elle aussi (Anne), à cette même heure, elle louait Dieu, et elle parlait de Jésus à tous ceux qui attendaient la délivrance de Jérusalem. Luc 2 : 38

Anne était dans le Temple et, lorsque Jésus fut amené devant l'Éternel par ses parents, elle ne put s'empêcher de louer le Seigneur et de parler du Sauveur qui venait d'entrer dans le monde pour sauver les pécheurs.

Sa bouche parlait de l'abondance de son coeur (Luc 6 : 45)...
Et la nôtre..., en cette fête de Noël, de quoi parlera-t-elle ?
De l'abondance de notre coeur, évidemment !
Mais..., de quoi sera composée cette abondance ?

Tout va dépendre de quels côtés de la porte Jésus va se trouver !
S'il vit en nous, il ne fait aucun doute que nous saurons profiter de ce jour particulier pour vivre en témoins de Jésus-Christ.
Par contre, s'il est dehors, il est à peu près certain que nous aurons honte de lui et que l'on évitera tout sujet de conversation le concernant. Un comportement qui ne manquera pas de trouver son écho lorsque Jésus reviendra chercher les siens.

Quiconque aura honte de moi et de mes paroles, le Fils de l’homme aura honte de lui, quand il viendra dans sa gloire, et dans celle du Père et des saints anges. Luc 9 : 26

Aujourd'hui Jésus fait honte, tellement honte que Noël a perdu le sens que lui avait donné nos ancêtres !
Noël, en dehors de l'aspect commercial, n'est plus la fête de la Nativité, mais c'est une fête de famille extraordinaire !

Une fête qui sort de l'ordinaire..., UNE FÊTE OÙ L'ON A MIS JÉSUS À LA PORTE !
Et ça..., c'est vraiment EXTRAORDINAIRE !

C'est un peu comme si on fêtait votre anniversaire et que l'on vous mette à la porte pour faire la fête sans vous ! Sans aucun doute ça ne vous réjouirait pas le coeur que l'on agisse ainsi à votre égard ?
À essayer la prochaine fois lorsque ce sera votre tour d'être fêté ?
À essayer tout en espérant que ceux qui vous fêterons se feront des cadeaux mutuellement sans rien vous offrir, comme ceux et celles qui célèbrent Noël SANS JÉSUS !

En parlant à ceux et celles qui célébreront cette fête dans leur famille, j'aimerais leur demander de quels côtés de la porte sera le Seigneur Jésus glorifié ?

Oui..., GLORIFIÉ... ! Il ne faut pas oublier de le dire !
Aujourd'hui, il est assis à la droite de Dieu et non couché dans une crèche !
Aujourd'hui, il a tout accompli pour nous sauver ! Il l'a fait en donnant sa vie sur la croix afin que nous puissions obtenir le pardon de nos péchés.

De quels côtés de la porte sera le Seigneur Jésus glorifié - non seulement en ce jour de Noël - mais aussi au jour où vous devrez lui rendre compte de votre vie ?

Noël... une belle et triste fête en même temps si l'on en croit le vieux Siméon qui, en quelques mots, va résumer la vie de cet enfant :

- ... mes yeux ont vu ton salut...,
- Lumière pour éclairer les nations...,

- Voici, cet enfant est destiné à amener la chute et le relèvement de plusieurs en Israël, et à devenir un signe qui provoquera la contradiction,

- et à toi-même
une épée te transpercera l’âme, afin que les pensées de beaucoup de coeurs soient dévoilées. Luc 2 : 29-35

TOUT EST ACCOMPLI !
(Jean 19 : 30)

Voici, la vierge sera enceinte, elle enfantera un fils, et on lui donnera le nom d’Emmanuel, ce qui signifie Dieu avec nous. Matthieu 1 : 23

Je suis la lumière du monde ; celui qui me suit ne marchera pas dans les ténèbres, mais il aura la lumière de la vie. Jean 8 : 12

Tous les prophètes rendent de lui le témoignage que quiconque croit en lui reçoit par son nom le pardon des péchés. Actes 10 : 43
(Croire implique TOUJOURS l’idée d'obéissance ; sans obéissance..., la foi des « croyants » ressemble à la foi des démons ! [Jacques 2 : 19])

il est mort, et c’est pour le péché qu’il est mort une fois pour toutes ; il est revenu à la vie, et c’est pour Dieu qu’il vit. Romains 6 : 10

Il est mort pour tous, afin que ceux qui vivent ne vivent plus pour eux-mêmes, mais pour celui qui est mort et ressuscité pour EUX. 2 Corinthiens 5 : 15


De quels côtés de la porte est Jésus pour ce qui vous concerne ?
Je ne demande pas comment vous fêterez Noël.
Je vous demande si Jésus est bien du bon côté de la porte, car, s'il était du mauvais côté, vous aurez beau célébrer Noël, vous n'en serez pas pour autant sauvés !

Par contre, s'il est du bon côté de la porte et que vous ne célébriez pas cette fête chrétienne paganisée ou cette fête païenne christianisée, cela se verra quand même, car vous vivrez cette journée (comme les autres jours) en vivant pour celui qui est mort et ressuscité pour vous.
Un signe qui ne trompe pas et qui marque la différence entre les croyants de nom, les croyants religieux et les croyants de coeur pour qui Jésus est le centre de leur vie.

Réjouissez-vous toujours dans le Seigneur ; je le répète, réjouissez-vous.

L'invitation à la joie, dont nous parle l'apôtre Paul dans son épître aux Philippiens (4: 4), nous apprend qu'un enfant de Dieu doit être continuellement dans la joie parce qu'il a été lavé, purifié de son péché.
Le croyant véritable ne peut pas faire autrement que d'avoir le coeur en fête, non uniquement parce que Jésus est né, mais de ce qu'il est né...

... ET QU'IL A ACCOMPLI PARFAITEMENT LA VOLONTÉ DU PÈRE
POUR QUE NOUS SOYONS SAUVÉS !

Une fête sans Jésus, une fête où l'on oublie le chemin que cet enfant (le « petit Jésus ») a parcouru pour que nous ayons la vie éternelle dans le Royaume de Dieu, ne saurait être une fête qui réjouisse le coeur de notre Père céleste quand bien même nous nous définirions comme « chrétiens » !

Allez faire un tour dans l'ancien Testament, allez regarder le peuple que Dieu s'était choisi d'entre les nations pour en faire SON peuple ;
- ce peuple qu'il aimait ;
- ce peuple qu'il a sorti de l'esclavage ;
- ce peuple auquel il disait : « Dans vos jours de joie, dans vos fêtes, et à vos nouvelles lunes, vous sonnerez des trompettes... en souvenir devant votre Dieu » (Nombres 10 : 10).

Oui..., allez voir ce peuple, puis, regardez l'Église d'aujourd'hui. Regardez..., regardons comment nous nous conduisons à l'égard de Celui qui nous a tant aimés !
Ce qui a été dit autrefois au peuple de Dieu, ne devrait-il pas nous être dit maintenant ?

Cessez d’apporter de vaines offrandes : J’ai en horreurl’encens, Les nouvelles lunes, les sabbats et les assemblées...
MON ÂME HAIT vos nouvelles lunes et VOS FÊTES ; Elles me sont à charge ; Je suis las de les supporter.
Quand vous étendez vos mains, JE DÉTOURNE DE VOUS MES YEUX ;
Quand vous multipliez les prières,
JE N'ÉCOUTE PAS... Esaïe 1 : 13-18

Comme au temps passé, les fêtes ne manquent pas, mais, si l'on sonne encore de la trompette, si l'on fait beaucoup de bruit pour attirer du monde...
... ce n'est pas pour que le peuple se rassemble autour de Dieu - même s'il court encore un peu aux offices religieux - ce n'est pas pour honorer le Sauveur des hommes !

Si l'on sonne encore de la trompette, si l'on fait beaucoup de bruit, c'est pour la gloire de Mammon et aussi pour faire bonne chère, pour réveillonner... à mort ! « Et voici de la gaîté et de la joie ! On égorge des boeufs et l’on tue des brebis, On mange de la viande et l’on boit du vin : Mangeons et buvons, car demain nous mourrons ! (Esaïe 22 : 13)

Certes, il n'est pas forcément parlé de ceux qui vont mourir d'avoir trop mangé, ils ne sont pas encore légion ceux que l'on enterre après un banquet !
Je veux parler de ceux qui meurent un peu plus dans ces repas où l'on ne pense même pas à rendre grâce à celui qui donne le pain quotidien en abondance ainsi que tout ce qui va avec.
Dieu en donne tellement, qu'un grand nombre de personnes va jeter à la poubelle cette nourriture qui devient misérable en raison de sa quantité.

Je veux parler aussi de ceux dont l'âme meure à petit feu parce qu'ils n'ont pas faim de la Parole de Dieu ; de ceux qui n'ont plus assez faim pour s'instruire des choses concernant le Royaume des Cieux et concernant la façon de marcher dans le chemin étroit.
En résumé, je veux parler de tous ceux et toutes celles qui ont une vie spirituelle squelettique ; un état de santé qui ne laisse rien de bon à présager si l'attention restait fixée sur le corps mortel et non sur l'âme immortelle.

« Que votre rire se change en deuil, et votre joie en tristesse », nous dit Jacques dans son épître (4 : 9).
Et c'est vrai, notre joie devrait être teintée de tristesse en voyant, non seulement ce que le monde est devenu, mais aussi ce que l'Église de Jésus-Christ est en train de devenir !
Le monde..., n'en parlons pas, c'est le monde ! Mais l'Église de Jésus-Christ n'est-elle pas aussi mal en point que le monde ?
N'a-t-elle pas déjà remplacé quelques commandements de Dieu par la tradition des hommes ?

Vous allez fêter Noël... ? De quels côtés de la porte sera Jésus ?
Ah..., s'il est du bon côté, il ne fait aucun doute que Noël, ou n'importe quel autre jour, sera un jour de saine joie, un jour où vous aurez la liberté de célébrer le souvenir du Fils de Dieu.
Vous saurez même le faire de la seule façon qui lui soit agréable, de la seule façon dont il nous a demandé de le faire pour que nous gardions le souvenir de ce qu'il a fait pour nous et que nous ne perdions pas notre espérance dans les temps difficiles : « faites ceci en mémoire de moi ! » (Luc 22 : 19).

Ainsi, il y a quelque chose que nous pouvons faire en mémoire du Seigneur, quelque chose qu'il nous a ordonné de faire !
Non pas de fêter Noël, mais de prendre part à la sainte cène, afin de se rappeler de sa mort ; se souvenir de ce qu'il a accompli en notre faveur, et de s'en souvenir jusqu'à ce qu'il revienne ; c'est ce que nous dit l'apôtre Paul dans une de ses lettres.

... toutes les fois que vous mangez ce pain et que vous buvez cette coupe, vous annoncez la mort du Seigneur, jusqu’à ce qu’il vienne. 1 Corinthiens 11 : 26

La naissance de Jésus, je le conçois, a été un des plus grands événements que la Terre ait connu et je ne veux pas en minimiser la portée.
Sans cette naissance, il n'y aurait pas eu cet autre événement qui a fait trembler la Terre et l'enfer : LA MORT et la RÉSURRECTION du Fils de Dieu !
Noël..., bien sûr ! Mais un Noël sans la Croix, est un Noël païen qui ne sert qu'à satisfaire la chair et le compte en banque des commerçants.

J'ai connu ces Noëls sans Jésus, ces Noëls avec le sapin pour roi et le père Noël pour répondre à quelques désirs, ils ont marqué mon enfance de païen religieux où tout le décorum masquait la réalité de la venue de Jésus dans ce monde et la raison pour laquelle il était venu.

J'aurais aimé connaître ces Noëls d'antan où la vraie foi en Jésus-Christ était encore prêchée le jour de la Nativité sans que le prédicateur n'ait la crainte de dénoncer les comportements païens.
Pourquoi ne reprendrions-nous pas les sentiers anciens (Jérémie 6 : 16) et ne demanderions-nous pas des prédicateurs de cet acabit qui savaient prêcher la vérité, même au temps de Noël, comme vous allez le voir.

« Est-ce bien la bonne joie de Noël qui anime les cœurs de tous ceux qui font profession de célébrer la naissance du Sauveur en glorifiant et louant Dieu comme les bergers ?
Est-ce là, surtout, la joie de tous ceux qui se réjouissent, dans ces temps où les chants d'actions de grâces de l'église sont étouffés par les éclats bruyants des plaisirs mondains, de la dissipation ou de la débauche ?

Est-ce la joie de ces malheureux qui, redoutant de rentrer en eux-mêmes, repoussant les appels de leur conscience et de leur Dieu, plus particulièrement énergiques dans ces jours solennels qui terminent l'année, cherchent tous les moyens de s'étourdir sur l'état de leurs âmes et sur le sort qui les attend dans l'éternité ?

Non, malheureusement non !
Et cependant il n'y a de joie raisonnable, de joie légitime, dans ces jours, que celle du chrétien ; ceux-là seuls qui ont trouvé en Jésus leur Sauveur, par la foi, ont sujet de se réjouir de sa naissance.
Toute autre joie de Noël est insensée et trompeuse, est une joie de néant.
En effet, si Jésus n'est pas votre Sauveur, ô vous qui vivez encore dans le formalisme ou dans la mondanité, il est nécessairement votre Juge, un Juge qui va prononcer sur vous, à moins que vous ne vous convertissiez, une sentence d'éternelle condamnation.
Eh bien, aussi longtemps qu'il
en est ainsi, dites-le, comment la naissance de Jésus, de votre Juge, pourrait-elle être pour vous un sujet de légitime réjouissance ?
Quelle part pourriez-vous prendre aux joies de Noël ? »
(Feuille religieuse du canton de Vaud – 1848)


Tout le monde veut faire la fête ; les véritables croyants, comme les païens, les vierges folles comme les vierges sages !
Dans ce tohu-bohu de festivités, la voix des enfants de Dieu semblent bien faibles et ne trouvent quasiment plus de répondant dans ce monde qui a choisi le chemin large qui mène à la perdition, ce chemin où l'on se permet de tout faire. Néanmoins, la voix de ceux qui ont fait la paix avec Dieu n'est pas perdue, car elle est entendue par :

- Celui qui sonde les coeurs et les reins.
- Celui qui a aussi bien compté nos jours que ceux de la Terre !
- Celui qui donne le pain quotidien et celui qui envoie la famine !
- Celui qui donne la paix à ses enfants, et qui se prépare à manifester sa grande colère, comme l'Apocalypse l'affirme.

En se rappelant la naissance de notre Sauveur (et Seigneur, peut-être), en commémorant sa première venue, pensons qu'il a promis de revenir, non pas dans la crèche, mais sur les nuées pour attirer son Église à lui.
Pensons aussi qu'il reviendra sur Terre après que la colère de Dieu se soit manifestée contre ceux et celles qui sont partis en guerre contre lui.

Noël..., oui mais..., si Noël est une fête joyeuse, elle annonce, dans son sillage, aussi bien le bonheur que le malheur selon que Jésus sera du bon côté de la porte ou non.

Noël, en dépit de la crise, sera vécu par beaucoup de personnes comme s'il n'y avait pas la crise : « mangeons et buvons » tandis que le passage de la nouvelle année n'aura certainement rien à envier en fastes et luxures des années précédentes.
N'entendez-vous pas les paroles du prophète : « Mon âme hait vos nouvelles lunes et vos fêtes ; Elles me sont à charge ; Je suis las de les supporter » (Esaïe 1 : 13-18)

Si vous n'entendez pas cette voix, si vous ne voulez pas l'entendre ni la comprendre, alors ouvrez un peu plus les yeux et faites le bilan de l'année écoulée où il semble que notre planète a plus souvent été dans les larmes que dans la joie quand on considère tous les malheurs qui l'ont frappée.
Si nous ne voulons pas voir la réalité en face, écoutons un autre prophète qui pourrait bien s'adresser à notre génération en lui parlant de cette façon :

Elle n'a pas reconnue que c’était moi qui lui donnais le blé, le moût et l’huile... et l’on a consacré au service des faux dieux l’argent et l’or que je lui prodiguais.

C'EST POURQUOI je reprendrai mon blé en son temps et mon moût dans sa saison...

Je ferai cesser toute sa joie, ses fêtes
, ses nouvelles lunes, ses sabbats et toutes ses solennités. (D'après Osée 2 : 8-11)

Il n'est pas question d'assombrir les fêtes de fin d'année, j'espère que vous l'avez compris !
Il est question de comprendre que si nous voulons faire la fête nous devons nous démarquer du monde et la faire selon Dieu : « Célébrons donc la fête, non avec du vieux levain, non avec un levain de malice et de méchanceté, mais avec les pains sans levain de la pureté et de la VÉRITÉ. » (1 Corinthiens 5: 8)

Si nous reprenons le texte qui nous a servi de base, nous voyons que l'Éternel commande à son peuple de sonner de la trompette pour qu'il n'oublie pas de se souvenir de son Dieu.
Pour ce qui nous concerne, nous avons aussi à sonner de la trompette en témoignant autour de nous.
Quoi de plus facile en ces jours de fêtes de parler de Jésus et du salut qu'il propose encore à ceux de notre famille qui partiraient en enfer s'ils quittaient ce monde aujourd'hui !

En restant silencieux et en jouissant de ces fêtes « religieuses », nous mettons un doigt dans l'engrenage infernal qui finira par nous happer comme il en a happé plusieurs qui ne considèrent plus la Noël que comme une simple fête de famille..., sans Jésus !

Comme dans l'ancien Testament, bien de nos fêtes ont dégénéré quoiqu'elles aient gardé une connotation religieuse. Attitude que l'Éternel a en horreur avons-nous lu, il a quelques instants !
Nous ferions bien de nous demander s'il n'aurait pas en horreur la vie chrétienne que nous présentons au monde aujourd'hui ?
S'il n'aurait pas en horreur la façon dont nous allons nous comporter durant ces fêtes de fin d'année ?

Je ne doute pas que plusieurs vivront avec respect ce jour particulier que des hommes ont choisi pour commémorer la naissance du Sauveur.
Si nous avons la crainte de Dieu dans notre coeur, si nous craignons de lui déplaire, nous serons d'autant plus vigilants afin que notre témoignage reste le reflet d'une vie consacrée à Dieu..., que l'on célèbre ou non cette fête chrétienne paganisée ou cette fête païenne christianisée !

Quant à ceux et celles qui n'ont pas encore fait la paix avec Dieu, j'aimerais leur faire connaître la suite de l'extrait de cette prédication prêchée en 1848 que je vous ai fait partager tout à l'heure :

« Encore une fois, Jésus est nécessairement ou votre Juge ou votre Sauveur ; il faut choisir : vous pouvez le rejeter comme Sauveur ; mais alors vous ne pouvez lui échapper comme Juge.

Encore un peu de temps et Celui qui doit venir viendra. Cet enfant de Bethléhem que vous voyez emmailloté et couché dans une crèche, sera bientôt révélé du Ciel avec des flammes de feu, revêtu d'une majesté souveraine, assis sur un trône ; et votre sentence sera prononcée par sa bouche... »

Pour terminer, si nous avions le choix entre deux textes bibliques qui doivent nous dépeindre, quel serait celui qui nous collerait le mieux à la peau, quel est celui que nos frères et soeurs - dans la foi - nous attribueraient en regard de notre engagement avec le Seigneur ?

En donnant cet avertissement, ce que je ne loue point, c’est que vous vous assemblez, non pour devenir meilleurs, mais pour devenir pires. 1 Corinthiens 11 : 17

ou

Pour vous, votre obéissance est connue de tous ; je me réjouis donc à votre sujet, et je désire que vous soyez sages en ce qui concerne le bien et purs en ce qui concerne le mal. Romains 16 : 19

Il va de soi que nous préférons tous entendre ce deuxième verset et que nous aurions d’autant plus de plaisir à l'écouter s'il était assorti à celui de l'apôtre Jean (3 Jean 2).
Mais... est-ce bien la réalité de notre vie ?

N'y aurait-il pas du danger pour vous que votre corps soit dans le même état que votre âme ?

Bien-aimé, je souhaite que tu prospères à tous égards
et sois en bonne santé, comme prospère l’état de ton âme.

Ce verset est certainement un bon verset pour faire le pont entre deux années, il l'est si nous avons su veiller sur notre âme et si nous continuons à le faire jusqu'au jour où nous serons arrivés vers l'autre bord !

C'est donc ce que je vous souhaite si votre âme est en bonne santé !
Si elle ne l'était pas, je ne pourrais que vous engager à vous humilier devant Dieu et réévaluer la valeur que vous donnez à la vie éternelle.

Prends garde à toi et veille attentivement sur ton âme, tous les jours de ta vie... Deutéronome 4 : 9

Voici, je (Jésus) viens bientô, et ma rétribution est avec moi, pour rendre à chacun selon ce qu’est son oeuvre.
Je suis l’alpha et l’oméga, le premier et le dernier, le commencement et la fin.
Heureux ceux qui lavent leurs robes, afin d’avoir droit à l’arbre de vie, et d’entrer par les portes dans la ville ! Apocalypse 22 : 12-14


J-M Ravé le 17 décembre 2011 - CP 474 - 2300 Chaux-de-Fonds – Suisse

C301211
Prochain message écrit, pour le lundi 2 janvier 2012

Les textes bibliques, sans indication particulière, sont tirés de la Bible Segond.


 

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