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Il est écrit:
TA PAROLE EST LA VERITE  (Jean 17.17)
Cela me suffit...
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- 1Thess. 5: 21 -
(Notre confession de foi: ici)
Il est écrit:
TA PAROLE EST LA VERITE
(Jean 17.17)
Cela me suffit...



Je ne leur pardonnerai plus (2)
N'intercède pas... (dit l'Éternel)
Mais nous..., nous sommes appelés à prier les uns pour les autres (Jacques 5 : 16).

__________________________


La semaine passée nous avons vu que les enfants de Dieu qui ont bénéficié du pardon de leurs péchés, doivent s'attendre à un terrible jugement s'ils pèchent VOLONTAIREMENT.

L'Écriture est formelle ! Notre Dieu est un Dieu qui ne ment pas et ne mentira jamais, pas même au nom de son amour !
Alors..., gardons bien en mémoire ce texte de la Parole de Dieu qui n'est pas à prendre à la légère !
Gardons-le tandis que la période des vacances va commencer (Vacances spirituelles pour certains) :

Si nous péchons volontairement (QUAND ?)
après avoir reçu la connaissance (DE QUOI) de la vérité,

il ne reste PLUS DE SACRIFICE pour les péchés, mais une attente terrible du jugement et l'ardeur d'un feu qui dévorera les rebelles. Hébreux 10: 26-27


J'espère que nous sommes tous conscients des conséquences - irrémédiables - qu'un tel comportement peut avoir et que nous saurons veiller attentivement sur nos voies.

L'avenir de notre âme a-t-il de l'importance pour nous ?

Notre conduite, celle de tous les jours et non seulement celle du dimanche, est en mesure d'indiquer la direction que nous avons prise pour ce qui concerne notre éternité :

- Soit un chemin large qui ira en s'élargissant toujours plus en raison des mauvais choix qui auront été faits au nom de la liberté ;
- Soit le chemin étroit où le monde n'a pas ses entrées.

Fort heureusement, le Seigneur - dans sa grande miséricorde - use de patience envers ses bien-aimés.
Connaissant le coeur de ses enfants comme personne d'autres ne peut le connaître, il entreprend toujours tout ce qui est possible pour les amener à la repentance afin qu'ils ne périssent point (2 Pierre 3. 9).
Si nous comprenons bien la Parole de Dieu, sans cette patience, plusieurs, appartenant à l'Église de Jésus-Christ, périraient en raison de leurs "nouveaux" péchés non confessés et non abandonnés. !
Triste situation quand même de savoir que des rachetés peuvent se perdre !

Le Seigneur ne tarde pas dans l'accomplissement de la promesse, comme quelques-uns le croient ; mais il use de patience envers vous...

(ses bien-aimés ; [c'est-à-dire "ceux qui ont reçu en partage une foi du même prix que la nôtre" - 2 Pierre 1: 1] ; ses bien-aimés : 2 Pierre 3: 8, 14, 17)

... ne voulant pas qu'aucun périsse, mais voulant que tous arrivent à la repentance.
2 Pierre 3: 9

La patience de Dieu a-t-elle besoin de se manifester à votre égard ?
En ce qui me concerne..., c'est un OUI catégorique !
OUI, et je souhaite qu'il en use constamment étant donné qu'il m'arrive encore d'être bien long à comprendre sa volonté ou à reconnaître sa voix.
Sans sa patience, il y a bien longtemps que je serais mort... spirituellement !

Cet amour incomparable du Seigneur nous laisse donc un peu de temps
durant lequel il va utiliser certains moyens pour nous amener à la repentance.
Ses moyens en surprendront certainement plusieurs, à tel point que les âmes, mal affermies dans la foi, auront du mal à comprendre que l'amour de Dieu passe aussi par la correction, même une sévère correction !

Le Seigneur châtie celui qu’il aime, Et il frappe de la verge tous ceux qu’il reconnaît pour ses fils. Hébreux 12 : 6

Mon fils,
(ma fille) ne méprise pas la correction de l’Éternel, Et ne t’effraie point de ses châtiments ; Car l’Éternel châtie celui qu’il aime, Comme un père l’enfant qu’il chérit. Proverbes 3 : 11-12

Étant légers dans leur conduite, il se pourrait bien que quelques-uns des enfants de Dieu ne comprennent pas que l'épreuve par laquelle ils passent est destinée à leur faire prendre conscience de leur besoin du Seigneur et les pousser à chercher sa face.
C'est donc à eux de sonder leur coeur avant de demander le secours de la prière pour être délivré de leurs maux.

En allant dans cet ordre, il y aura certainement moins de prières inexaucées en dépit de l'insistance de ceux qui crient à Dieu.
Sans doute est-il plus facile de demander la prière plutôt que de prendre du temps pour sonder son coeur, pour s'examiner afin d'en tirer de bonnes conclusions à la lumière de la Parole de Dieu !

Je réfléchis à mes voies... Psaume 119 : 59

Examinez-vous vous mêmes, pour savoir si vous êtes dans la foi ; éprouvez-vous vous-mêmes
2 Corinthiens 13 : 5

Crains l'Éternel, et détourne-toi du mal :
Ce sera la santé pour tes muscles, et un rafraîchissement pour tes os. Proverbes 3: 7-8

Nos péchés, nos manquements sont toujours l'obstacle N° 1 pour que Dieu nous réponde favorablement !

Pas de réponse à nos prières ?
Examinons-nous !

Regardons s'il n'y a pas quelques désobéissances qui empêcheraient Dieu de nous bénir. « La désobéissance est aussi coupable que la divination, et la résistance ne l’est pas moins que l’idolâtrie et les théraphim » (1 Samuel 15 : 23).

Qui sait si nous n'avons pas commencé à fatiguer le Seigneur à force de lui résister, à force d'en faire à notre tête, à force de prendre à légère ses avertissements ?
Une résistance qui est mise en parallèle avec la désobéissance, ne l'oublions pas !

Qui sait si à force de nous opposer à la volonté de Dieu nous n'allons pas finir par pécher volontairement avec les conséquences que vous connaissez ?
Pécher volontairement en prenant - volontairement et non accidentellement - la décision de marcher à contresens des commandements de Dieu : "Dieu a dit ceci, mais moi je fais comme cela !"
Je n'invente rien..., j'ai déjà entendu ce genre de réflexion plus d'une fois !

Nous vivons dans les temps de la fin, ne l'oublions pas ! Et n'oublions pas que Jésus est en dehors de l'Église de Laodicée !
Qu'il frappe à la porte pour entrer dans SON Église, car c'est encore la sienne !

Il nous interpelle afin de prendre toute la place dans notre coeur pour qu'à notre tour nous ayons une place dans son Royaume.
Il nous interpelle pour nous réveiller, afin que nous comprenions que les catastrophes qui s'enchaînent les unes derrière les autres annoncent son prochain retour selon SA promesse !

Les vacances ne doivent rien changer à notre engagement envers le Seigneur. Elles devraient plutôt nous inciter à raviver notre vigilance en raison des multiples occasions qui se présenteront pour que l'on se détourne, un tant soit peu, du Seigneur !

Sans en arriver à cette extrémité de pécher volontairement, ce qui serait catastrophique, nous pourrions quand même nous retrouver devant le silence Dieu.
Un silence qui devrait en dire long et qui nous serait profitable dans le sens où il nous permettrait de nous amener à une saine réflexion.
Un silence qui pourrait être un avant-goût de ce que serait une séparation définitive ; un simple avant-goût pour nous inviter à revenir de tout notre coeur vers celui qui a donné sa vie pour nous sauver de la condamnation éternelle.

Certes nous vivons dans le temps de la grâce, mais ce temps particulier n'est pas un temps « permissif » où chacun est libre d'envisager sa marche chrétienne comme bon lui semble.
Jusqu'à preuve du contraire, et jusqu'à la fin des temps :

LES ENSEIGNEMENTS DE LA PAROLE DE DIEU N'ONT PAS ÉTÉ DÉVALUÉS ET NE LE SERONT JAMAIS ! (Pas même pendant les vacances !)

« Le ciel et la terre passeront, mais mes paroles ne passeront point », disait le Seigneur Jésus à son auditoire ! Nous sommes toujours son auditoire puisque nous nous sommes rassemblés pour entendre SA parole ! (Matthieu 24 : 35).

Si la colère de Dieu ne se manifeste pas aujourd'hui avec le même empressement qu'à certaines périodes de l'histoire du peuple d'Israël, il n'empêche que si cette colère est retenue durant ce temps de patience - retenue et non abandonnée - elle sera libérée lorsque ce temps de patience aura expiré (Romains 2 : 4-8).

Méprises-tu les richesses de sa bonté, de sa patience et de sa longanimité, ne reconnaissant pas que la bonté de Dieu te pousse à la repentance ?

N'est-elle pas belle cette image où l'on devine la main de Dieu nous pousser dans la voie de la réconciliation avec lui, non pas à coup de bâton, mais avec sa bonté, sa douceur, avec son coeur de Père aimant ?

Mais,
par ton endurcissement et par ton coeur impénitent, tu t’amasses un trésor de colère pour le jour de la colère et de la manifestation du juste jugement de Dieu, qui rendra à chacun selon ses oeuvres...

Cette image dépeignant le coeur de l'homme ou de la femme rebelle est encore une scène où nous voyons Dieu faire tout son possible pour convaincre le pécheur, le rebelle, le rétrograde. Il met sous ses yeux l'évidence qu'un jour la colère s'abattra sur lui et qu'il récoltera ce qu'il aura semé.
Et, comme pour bien faire comprendre que Dieu est un Dieu de justice, il va encore montrer clairement qu'il y aura une différence entre ceux qui obéissent à la Parole de Dieu et ceux qui n'obéissent pas. Une différence qui sera ÉTERNELLE !

1) ... réservant la vie éternelle à ceux qui, par
la persévérance à bien faire, cherchent l’honneur, la gloire et l’immortalité ;

2) mais l’irritation et la colère à ceux qui, par esprit de dispute,
sont rebelles à la vérité et obéissent à l’injustice. Romains 2 : 4-8

Ce temps de colère, nous en discernons les prémices au travers des conséquences de son irritation, de son mécontentement lorsqu'il ferme ses oreilles à nos prières ; non seulement aux nôtres, mais aussi à celles qui proviennent de ceux qui intercèdent en notre faveur.

La semaine passée nous avions entrevu le sujet en présentant deux textes tirés du livre de Jérémie. Deux textes qui nous montrent bien qu'il peut arriver des moments où Dieu est « fatigué » de la conduite des hommes (et des femmes) qui prétendent vouloir marcher dans les voies du Seigneur.
En réalité ces personnes ne font que ce qu'elles ont envie de faire et s'opposent, par leur conduite, aux instructions que leur donnent les saintes Écritures, quoiqu'elles prétendent le contraire.

Reprenons ces textes :

Et toi, n'intercède pas en faveur de ce peuple, N'élève pour eux ni supplications ni prières, Ne fais pas des instances auprès de moi ; Car je ne t'écouterai pas. Jérémie 7: 16

Et toi,
n'intercède pas en faveur de ce peuple, N'élève pour eux ni supplications ni prières ; Car je ne les écouterai pas... Jérémie 11: 14

Cette situation peut-elle être envisagée alors que nous sommes au bénéfice de la nouvelle alliance ?
Pourrait-il arriver un moment où le Saint-Esprit nous montre que c'est du temps perdu de prier pour tel ou tel membre de l'Église ?
Pour répondre sans faire d'erreur, nous n'avons que l'Écriture pour nous éclairer et confirmer ou infirmer ce que je viens de dire !

Que dit l'Écriture ?
Ceux qui connaissent bien la Parole de Dieu citeront ce texte :

Si quelqu’un voit son frère commettre un péché qui ne mène point à la mort, qu’il prie, et Dieu donnera la vie à ce frère, il la donnera à ceux qui commettent un péché qui ne mène point à la mort.

Il y a un péché qui mène à la mort ; ce n’est pas pour ce péché-là que je dis de prier. 1 Jean 5 : 16

Le péché qui mène à la mort, nous l'avons déjà vu, c'est le péché contre le Saint-Esprit, c'est aussi le péché volontaire, celui dont il est dit que leurs auteurs :

- ont foulé aux pieds le Fils de Dieu.
- ont tenu pour profane le sang de l'alliance.
- ont outragé l'Esprit de la grâce (
Hébreux 10: 29).

Nous ne reviendrons pas sur les conséquences du péché volontaire de "ceux qui ont été lavés, SANCTIFIÉS, justifiés", nous n'y reviendrons pas, car la sentence est terrible et sans appel. Par contre, nous allons nous intéresser :

1 - Aux possibilités qui conduiraient Dieu à ne pas écouter nos prières ou celles faites en notre faveur.

2 - A la façon d'intercéder pour que nos prières soient entendues.

Pour commencer, j'aimerais illustrer le premier point par un témoignage qui nous permettra de comprendre que, quelquefois, notre Père céleste semble faire la sourde oreille quand nous crions à lui.
Je connais un homme qui, autrefois, était alcoolique.
Délivré par la puissance de Dieu, il retomba dans ces liens poussés par des enfants de Dieu qui lui affirmèrent qu'il pouvait bien boire un verre de bière sans pour autant en faire une aussi grande consommation que par le passé.

À force d'entendre le même refrain, il se laissa séduire et, un soir d'été, il accepta ce fameux verre de bière..., un seul, rien qu'un seul, bien entendu.
Le lendemain il devait certainement faire deux fois plus chaud parce qu'il commanda une double portion, rien qu'une double portion.
Puis, le dimanche matin, au culte, une parole de connaissance fut donnée à peu près dans ces termes : « Puisque tu as recommencé à boire, tu ne pourras plus t'arrêter ».
Bien qu'ayant changé de ville, il emporta avec lui ce boulet qui allait rester attaché à lui pendant de longs mois. Il avait beau, soir après soir, se jeter au pied de son lit (je ne vous dis pas dans quel état) pour demander la délivrance, chaque matin il retournait devant son verre.

Ses prières continuelles, ses prières pourtant sincères, étaient devenues inefficaces.
C'est ainsi que, durant huit mois, il vécut enchaîné par cette passion malsaine dont il avait pourtant été délivré autrefois.
Huit mois ! Jusqu'au jour où, sur le seuil de sa porte, le Seigneur parla à son coeur, le délivra et lui donna un texte de l'Écriture afin qu'il ne suive plus les conseils des hommes lorsqu'ils sont contraires à la Parole de Dieu.
Depuis, les années sont passées, trente années sont passées !
À ma connaissance, cette personne continue à vivre tout en bénéficiant de la délivrance que Dieu lui a accordée au travers de l'oeuvre de Jésus-Christ sur la Croix.

Ce témoignage est intéressant dans le sens où l'on se rend compte que la persévérance dans la prière finit par porter du fruit, quand bien même Dieu ne semblait pas entendre.
Cela fait comprendre que la première délivrance était facile à recevoir. Quant à la seconde..., il a fallu payer un certain prix en montrant qu'il y avait un désir sincère d'être libéré.

Notons encore un point important :
Personne ne doit jouer avec le feu comme cet homme l'a fait !
Quand on est délivré, on n'est pas délivré pour goûter modérément aux choses qui nous rendaient esclaves, mais on est délivré pour ne plus jamais y toucher !
Nous n'avons pas à montrer à l'adversaire de nos âmes que désormais nous savons gérer nos passions malsaines, nous devons lui présenter la victoire en Jésus-Christ à chaque nouvelle tentation qu'il serait en mesure de nous présenter.

Le Seigneur Jésus est catégorique :

Si ton oeil droit est pour toi une occasion de chute, arrache-le et jette-le loin de toi ; car il est avantageux pour toi qu’un seul de tes membres périsse, et que ton corps entier ne soit pas jeté dans la géhenne.
Et si ta main droite est pour toi une occasion de chute, coupe-la et jette-la loin de toi ; car
il est avantageux pour toi qu’un seul de tes membres périsse, et que ton corps entier n’aille pas dans la géhenne. Matthieu 5 : 29 : 30

Ainsi nous devons comprendre qu'il faut abandonner POUR TOUJOURS, tout ce qui peut être une occasion de chute ou d'éloignement du Seigneur.
Peu importe l'objet de la chute ou de l'éloignement : tout doit impérativement être rejeté ! C'est l'éternité qui est en jeu, ne l'oublions jamais !

Dans ce cas particulier, nous pouvons déduire que ce péché n'était pas un péché volontaire. Jamais il ne fut question, pour ce frère, de s'opposer à Dieu ! Raison pour laquelle, comme dans beaucoup d'autres cas, le pardon et la délivrance furent accordés.

Comme nous l'avons vu, le silence de Dieu, la non-réponse de Dieu à nos prières ou la non-guérison, la non-délivrance, peuvent toutes être profitables si elles suscitent le désir de revenir dans le chemin étroit pour y rester.

Bien sûr, il n'est pas question de généraliser lorsque nos prières n'obtiennent pas les réponses attendues !
Simplement ce témoignage nous permet de comprendre que le Seigneur reste un Dieu d'amour MÊME LORSQUE NOUS AVONS PÉCHÉ. Il reste attentif à nos prières même si nous avons l'impression qu'il fait la sourde oreille.

Pour en revenir à notre texte de Jérémie où l'Éternel demande à son serviteur de ne plus intercéder en faveur du peuple, nous nous trouvons dans une situation différente puisqu'il y a eu une rébellion volontaire et continuelle.

Et toi, n'intercède pas en faveur de ce peuple..., car je ne t'écouterai pas. Jérémie 7: 16

Et toi,
n'intercède pas en faveur de ce peuple..., Car je ne les écouterai pas... 11: 14

Faut-il avoir grandement péché pour ne plus être écouté de Dieu ?
Faut-il que ce soit très grave pour que personne n'ait la permission d'intercéder en leur faveur ? Pas même l'homme de Dieu, le serviteur de l'Éternel !

Nous devons nous plonger dans les Écritures pour comprendre ce qui s'est passé. Nous devons le faire afin d'en retirer un enseignement salutaire pour notre âme qui nous évitera de marcher dans les mêmes voies qu'eux. Nous serons certainement très vigilants si nous nous souvenons de ce que l'apôtre Jean disait dans son épître : "Il y a un péché qui mène à la mort ; ce n'est pas pour ce péché-là que je dis de prier" (1 Jean 5: 16).

Ouvrons notre Bible dans le livre de Jérémie et voyons un peu ce qui s'est passé pour qu'une telle décision soit prise et confirmée par la suite. Confirmée, car la mort sera au rendez-vous des rebelles.
Laissons parler Jérémie (42: 20-22) :

... vous m'avez envoyé vers l'Éternel, votre Dieu, en disant : Intercède en notre faveur auprès de l'Éternel, notre Dieu, fais-nous connaître tout ce que l'Éternel, notre Dieu, dira, et nous le ferons. (v. L. S)

... vous vous êtes menti à vous-mêmes,
lorsque vous m'avez délégué auprès de l'Éternel, votre Dieu, en disant : "Implore en notre faveur l'Éternel, notre Dieu, et tout ce que l'Éternel, notre Dieu, dira, rapporte-le nous fidèlement et nous agirons en conséquence." (v. Sefarim, Bible du Rabbinat français)

À première vue, le comportement des hommes de la tribu de Juda - ce reste du peuple - semble être tout à fait louable : "Intercède pour nous..., fais-nous connaître la volonté de Dieu pour que nous la mettions en pratique !"
N'avons-nous pas les mêmes sentiments lorsque nous venons écouter la Parole de Dieu ?
Ne voulons-nous pas mieux connaître SA parole pour la mettre en pratique ?

Malheureusement, si nous poursuivons notre lecture nous allons vite comprendre que ces sentiments-là n'étaient que de la poudre aux yeux, car, au fond de leurs coeurs, il n'y avait pas le moindre désir de changer de vie.
Nous pourrions aussi avoir le même comportement qu'eux si, au fil des prédications, des enseignements, rien ne change dans notre vie : Nous venons écouter la Parole de Dieu et nous restons ce que nous avons toujours été, il n'y a pas de sanctification ! Une sanctification sans laquelle PERSONNE ne verra le Seigneur (Hébreux 12: 14).
Poursuivons notre lecture :

Je vous l'ai déclaré aujourd'hui (dit Jérémie) ; mais vous n'écoutez pas la voix de l'Éternel, votre Dieu, ni tout ce qu'il m'a chargé de vous dire.

À quoi peut bien servir d'entendre la Parole de Dieu si l'on ne désire pas la mettre en pratique (Jacques 1: 22) ?
Elle ne servira qu'à prononcer la condamnation de ceux et celles qui s'obstinent à ne pas changer de comportement en dépit des avertissements comme nous le voyons dans ce qui va suivre :

Sachez maintenant que vous mourrez par l'épée, par la famine ou par la peste, dans le lieu où vous voulez aller pour y demeurer.

Plaise à Dieu que nous ne connaissions pas cette situation, celle de demander à Dieu sa direction et ensuite d'en faire à notre tête.
Agir ainsi, nous placerait très certainement dans la catégorie que nous avons vue la semaine passée, celle de ceux qui pèchent volontairement après avoir été lavés, SANCTIFIÉS et justifiés et qui ne peuvent plus être pardonnés étant donné qu'il n'y a plus de sacrifice pour expier leurs péchés !
Il y en avait bien un..., mais ils l'ont foulé aux pieds, ils l'ont profané et, par leur comportement, ils ont outragé l'Esprit de la grâce (Hébreux 10: 29).

Je ne leur pardonnerai plus... N'intercède pas..., dit l'Éternel !
Étant donné que nous n'en sommes pas arrivés à cette extrémité - du moins je l'espère - nous avons le devoir de prier les uns pour les autres, le devoir d'intercéder en leur faveur.
D'intercéder de la bonne façon !
En effet, il ne suffit pas de prier pour se dégager de notre responsabilité à l'égard d'un frère ou d'une soeur dans la foi ou d'un membre de la famille ; la Parole de Dieu nous demande de nous "mouiller" davantage. Nous en parlerons la semaine prochaine.

En attendant, je vous invite - particulièrement pour cette période de vacances - à être bien plus vigilant qu'à l'ordinaire, car c'est une période sujette au refroidissement (spirituel) !
Un refroidissement occasionné par l'échauffement que le monde produit à son contact.

L'été est un sale temps pour la foi !
Un sale temps dont les effets néfastes commencent déjà à se faire remarquer dans la vie de quelques-uns qui ont eu la possibilité d'avoir un avant-goût de leurs vacances au travers de quelques week-ends prolongés et ensoleillés.

Veillez et priez, afin que vous ne tombiez pas dans la tentation ; l'esprit est bien disposé, mais la chair est faible. Matthieu 26: 41

Veillez ! Votre adversaire, le diable, rôde comme un lion rugissant, cherchant qui il dévorera. 1 Pierre 5: 8

***

Retenons fermement la profession de notre espérance, car celui qui a fait la promesse est fidèle.
Veillons les uns sur les autres, pour nous exciter à la charité et aux bonnes oeuvres.
N'abandonnons pas notre assemblée (le rassemblement des frères), comme c'est la coutume de quelques-uns ; mais exhortons-nous réciproquement, et cela d'autant plus que vous voyez s'approcher le jour.

Car, si nous péchons volontairement après avoir reçu la connaissance de la vérité, il ne reste plus de sacrifice pour les péchés,

mais une attente terrible du jugement et l'ardeur d'un feu qui dévorera les rebelles. Hébreux 10: 23-27


* Les textes bibliques, sans indication particulière, sont tirés de la Bible Segond

J-M Ravé le 2 juillet 2011 - CP 474 - 2300 Chaux-de-Fonds - Suisse


 

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