Au jour du malheur...
réfléchis !
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Un soir qu'Isaac
était sorti pour méditer dans les
champs... (Genèse 24:63).
C'est par cette belle image bucolique que nous
allons commencer notre méditation
d'aujourd'hui. Une scène que certains
peintres n'ont certainement pas manqué
d'illustrer. Belle image d'un homme qui a su se
retirer du monde afin de prendre un temps de
réflexion.
À quoi pensait-il ? La réponse
n'a pas d'importance ; il avait simplement
besoin d'un temps de tranquillité, de
réflexion, tout comme nous en avons tous
besoin.
Au fait... ! Savons-nous nous mettre à
l'écart pour prendre ce temps de
réflexion salutaire ? Un temps pris en
dehors de cette période où nous nous
plaçons devant Dieu dans le secret de notre
chambre !
Savons-nous prendre des temps de réflexion
aussi bien quand tout va bien pour prendre
conscience des bontés de l'Éternel,
que lorsque tout va mal afin d'en tirer des
conclusions bénéfiques tant pour
notre âme que pour notre vie de tous les
jours ?
Par la bouche de l'Ecclésiaste, la Parole de
Dieu nous invite à prendre ce temps et
à ne pas oublier de le faire dans les temps
difficiles : "Au jour
du malheur, réfléchis"
(Ecclésiaste 7 : 14).
Il va de soi que, pour bien
réfléchir, il faut savoir
arrêter toutes ses activités, ce que
le monde d'aujourd'hui à bien de la peine
à faire puisque, même dans son temps
de repos ou de vacances, il court encore afin de
profiter au maximum de la vie.
J'ose à peine parler des enfants de Dieu qui
suivent, eux aussi, le même rythme
« endiablé » du
monde ; ne soyons pas étonnés
s'ils ont de la peine à trouver du temps
pour Dieu - du temps de qualité - du temps
qui leur permettrait d'être richement
béni afin d'apporter la
bénédiction aux autres.
Au lieu de cela, leur vie trépidante les
empêche souvent de savourer la vraie paix
avec Dieu, car ils n'ont même plus le temps
de s'interroger lorsque des difficultés
surgissent dans leur vie, ils ne cherchent plus
à comprendre pourquoi ils passent par des
épreuves.
Ne prenant pas le temps de réfléchir,
l'épreuve de la foi leur est de moins en
moins bénéfique. Par tous les
moyens ils cherchent à s'en
débarrasser afin de ne plus être
handicapés pour vivre tranquillement.
Quel bénéfice tireront-ils de cette
épreuve qui devait servir à la gloire
du Seigneur Jésus ?
... que l'épreuve de votre
foi, plus
précieuse que l'or périssable (qui
cependant est éprouvé par le feu),
ait pour
résultat la
louange, la gloire et l'honneur, lorsque
Jésus-Christ apparaîtra....
(1 Pierre 1 : 7)
Au jour du malheur...
réfléchis !
Mais, au lieu de réfléchir,
plusieurs demandent la prière !
À leurs yeux, ça semble plus radical
que de « perdre » du temps
à réfléchir sur ses voies,
à considérer sa marche
chrétienne :
Considère le chemin
par où tu passes, Et que toutes tes voies soient
bien réglées ; N'incline ni
à droite ni à gauche, Et
détourne ton pied du mal. Proverbes 4 : 26-27
Ainsi parle maintenant
l'Éternel des armées :
Considérez
attentivement vos voies ! Aggée 1 : 5
La semaine passée nous avions vu qu'il
était plus facile de demander la
prière que de prendre du temps pour sonder
son propre coeur, or...
... la prière, pour qu'elle soit efficace,
doit être faite dans de bonnes
conditions afin qu'il n'y ait rien qui puisse
lui faire obstacle.
Ce n'est donc pas sans raison que l'Écriture
nous demande de réfléchir ; la
réflexion est, pour ainsi dire
« fille de la Sagesse ».
(Proverbes 16 : 20) :
Celui qui
réfléchit sur les choses trouve le
bonheur...
Moi, la sagesse, j'ai pour
demeure le discernement, Et je possède la
science de la réflexion. Proverbes 8 : 12
Il est certain que si nous prenions un peu plus de
temps pour sonder notre coeur, nos prières
seraient de meilleure qualité et il est
probable que nous ne nous engagerions pas dans
l'intercession avant de savoir s'il n'y a rien dans
notre coeur qui puisse y faire obstacle.
Bien-aimés,
SI notre coeur ne
nous condamne pas, nous avons de l'assurance devant
Dieu.
QUOI QUE CE SOIT QUE NOUS
DEMANDIONS, nous le
recevons de lui, parce que nous gardons ses
commandements et
que nous faisons ce
qui lui est agréable. 1 Jean 3 : 21-22
En comptant le nombre de prières
inexaucées dans chacune de nos vies, nous
devrions prendre le temps de nous poser des
questions !
Prendre le temps de réfléchir
sérieusement afin de découvrir la
cause de ces non-exaucements plutôt que de
nous cacher derrière la
souveraineté de Dieu qui fait ou ne fait
pas selon son bon plaisir.
Bien sûr que Dieu est souverain, mais sa
souveraineté est liée à SA
Parole ! Ce qu'il a dit s'accomplit
TOUJOURS lorsque tous les ingrédients sont
réunis.
Pourquoi Dieu ne répond-il pas
favorablement quoique j'ai le sentiment que
mon coeur ne me condamne pas ?
Ce silence divin ne serait-il pas destiné
à me pousser à faire un examen plus
approfondi de mon coeur afin d'y trouver un
péché dont l'existence ne me saute
pas aux yeux, mais qui serait suffisant pour faire
barrage à la
bénédiction ?
Nous savons que
Dieu n'exauce point
les pécheurs ; mais, si quelqu'un l'honore et fait sa
volonté, c'est celui-là qu'il
exauce.
Jean 9 : 31
La Parole de Dieu est claire ! Dans ce verset,
nous voyons que deux conditions sont requises pour
obtenir une réponse favorable :
1) Honorer Dieu.
2) Faire SA volonté.
Est-ce que j'honore le Seigneur ?
Un fils honore son
père, et un serviteur son maître. Si
je suis père
(dit l'Éternel), où est l'honneur qui m'est
dû ? Si
je suis maître, où est la crainte qu'on a de
moi ? Malachie 1 : 6
Sincèrement..., Dieu est-il
glorifié par ma vie, par mon empressement
à le servir, par mon désir
d'être un instrument utilisable entre ses
mains ?
Si vous portez beaucoup de
fruit, c'est ainsi
que mon Père sera glorifié, et que
vous serez mes disciples. Jean 15 : 8
Est-ce que je fais sa volonté ou, plus
simplement, est-ce que je marche dans
l'obéissance ?
... que ton règne
vienne ; que
ta volonté soit faite sur la terre comme au ciel.
Matthieu 6 : 10
(Sur la terre, c'est-à-dire aussi dans ma
vie ! Ne suis-je pas sur la Terre ?)
Les réponses à ces questions sont
importantes et ne peuvent pas être
données du tac au tac.
Il faut sérieusement un temps de
réflexion ! Un temps pour sonder
son coeur, examiner sa vie, son comportement, en
résumé : rechercher ce qui
pourrait faire obstacle à l'exaucement d'une
prière ; qu'elle soit en notre
faveur ou celle de notre prochain !
Souvenons-nous de ce qui était advenu
à cet homme qui était retombé
dans la boisson après avoir
été délivré !
Il priait régulièrement, avec
sincérité de coeur, pour être
de nouveau délivré, MAIS DIEU NE LUI
RÉPONDAIT PAS ! Dieu resta silencieux
durant huit mois !
Ce témoignage nous invite à
réfléchir sérieusement
à nos actes et à ne pas prendre
à la légère le salut et la
grâce de Dieu.
Comme nous l'avions dit
précédemment :
Le silence de Dieu est un avant-goût de la
séparation éternelle d'avec
lui.
Un avant-goût qui devrait nous permettre de
nous ressaisir si nous passons par un temps
semblable.
Quand Dieu se tait - quand la délivrance
ou la guérison semble tarder - n'est-ce
pas un moment favorable pour s'arrêter et
réfléchir plutôt que de
continuer sa route sans trop comprendre ce qui nous
arrive ?
Les silences de Dieu ne vous impressionnent-ils
pas ?
Ne vous portent-ils pas à vous interroger
afin de savoir si vous êtes toujours sur le
bon chemin ? "Quel
est l'homme qui craint l'Éternel ?
L'Éternel
lui montre la voie qu'il doit
choisir"
(Psaume 25 : 12).
N'avez-vous pas la crainte de vous retrouver dans
la situation de ces vierges folles qui, durant
toute leur vie se sont persuadées qu'elles
étaient prêtes à rencontrer le
Seigneur alors qu'en réalité ELLES
N'ÉTAIENT PAS CONNUES DE LUI ?
Plus tard, les autres vierges vinrent, et
dirent : Seigneur, Seigneur, ouvre-nous. Mais il répondit :
Je vous le dis
en
vérité, JE NE VOUS CONNAIS
PAS. Matthieu 25 : 11-12
Si seulement elles avaient pris le temps de
réfléchir, de se demander pourquoi
leurs compagnes de voyages (les vierges sages)
étaient équipées
différemment qu'elles..., mais
voilà..., elles étaient
insensées, la réflexion
n'était pas chose habituelle pour
elles !
Vous savez dans quel temps nous vivons ?
Un temps où nous devons être
particulièrement vigilants : temps
des vacances et, plus encore : temps de
la fin !
Un temps où l'amour du plus grand nombre se
refroidit ; amour pour le Seigneur et,
par ricochet, amour pour les frères et
soeurs dans la foi !
Cette baisse dans la qualité de l'amour fait
que nous avons bien de la difficulté
à intercéder en faveur de notre
prochain. En conséquence, nos
prières reçoivent bien peu
d'échos lorsque nous nous adressons à
Dieu pour être secourus dans
nos besoins.
Qu'on se rassure ! Le Seigneur, ne nous
abandonne pas pour autant, il sait employer tout
son arsenal pour nous conduire à prendre un
temps de réflexion.
Mais voilà, une fois encore, nous ne
prêtons pas suffisamment d'attention aux
choses de Dieu, si bien que divers signes,
diverses interpellations ne trouvent aucun
écho dans notre coeur !
Vous ne le croyez pas ! Alors, je vous invite
à ouvrir votre Bible dans le livre de Job
(33 : 14)
Dieu parle
cependant, tantôt d'une manière,
tantôt d'une autre,
ET L'ON N'Y PREND
POINT GARDE.
Sans doute ce texte ne vous impressionne-t-il
pas suffisamment, mais... allez avec moi un peu
plus loin dans ce chapitre :
Voilà tout ce que
Dieu fait, DEUX fois, TROIS fois, avec l'homme,
pour ramener son
âme de la fosse, Pour l'éclairer de la
lumière des vivants. Job 33 : 29 -30
Entre ces deux textes, nous découvrons
certaines façons dont Dieu s'y prend pour
nous parler. Bien entendu, il a d'autres
méthodes encore plus directes depuis que le
Seigneur Jésus est monté au Ciel et
que le Saint-Esprit a été
répandu.
Ces méthodes
« anciennes » décrites
dans ce chapitre du livre de Job, sont encore
actuelles, raison pour laquelle nous allons nous y
attarder.
Dieu parle par des songes,
par des visions nocturnes, Quand les hommes sont
livrés à un profond sommeil, Quand
ils sont endormis sur leur couche.
Alors il leur donne
des avertissements
Et met le sceau à ses
instructions,
Afin de détourner
l'homme du mal Et
de le préserver de l'orgueil,
Afin de garantir son
âme de la fosse Et sa vie des coups du glaive.
(33 : 15-18)
Il n'y a rien de changé dans la nouvelle
alliance, bien au contraire ! "Dans les derniers jours, dit Dieu,
je répandrai de mon Esprit sur toute
chair ; Vos fils et vos filles
prophétiseront, Vos jeunes gens auront des
visions, Et vos vieillards auront des
songes"
(Actes 2 ; 17).
Puisque Dieu parle encore par des songes, des
visions, sachons prendre garde aux manifestations
du Saint-Esprit..., ne serait-ce
déjà qu'au travers de notre
conscience !
Cette conscience que certains ont perdue et "qui
ont fait naufrage par rapport à la foi", par
rapport à la confiance qu'ils avaient
placée en Dieu et dans SA Parole
(1 Timothée 1 : 19).
Nous venons de voir combien le Père
céleste s'intéresse à ses
enfants, comment il nous invite à prendre
garde à ses instructions afin que notre
âme soit garantie de la mort, de la
séparation éternelle d'avec
Dieu ?
Cette âme, si précieuse aux yeux de
Dieu – pensez au prix qu'il a payé pour
nous racheter - cette âme si précieuse
n'est pas toujours facile à
reconquérir, raison pour laquelle des moyens
plus conséquents que les songes et les
visions sont employés ;
Par la douleur aussi l'homme
est repris sur sa couche, Quand une lutte continue
vient agiter ses os. (Job 33: 19)
Par la douleur..., voilà un des puissants
moyens que le Seigneur utilise pour stopper l'homme
ou la femme qui ne sait pas prendre du temps pour
son âme.
En l'obligeant à s'aliter, il aura ainsi
l'opportunité de réfléchir, de
faire le bilan de sa vie, de voir où il en
est et s'il est vraiment prêt à
rencontrer son Seigneur.
Sans doute ne prêtons-nous pas suffisamment
attention à nos petits bobos, à notre
santé lorsqu'elle commence à
chanceler. Et si c'était un avertissement du
Seigneur ?
Évidemment pour le savoir, il faudrait
prendre un temps de réflexion !
N'oublions jamais que Dieu garde le contrôle
de toute chose, même lorsque notre
santé est atteinte !
L'Écriture nous apprend que, selon les
circonstances, il utilise nos déboires de
santé à titre de correction
(Job 5 : 17-18).
Il fait la
plaie, et il la bande ; Il blesse, et
sa main
guérit.
N'oublions pas que la maladie peut aussi
être la conséquence du
péché
(Jacques 5 : 14-15) ; dans
ce cas-là, il convient alors de se mettre en
ordre pour être pardonné afin
d'être renouvelé.
Dans un cas comme dans l'autre, il est
nécessaire de s'arrêter pour faire le
point, et le faire d'autant plus vite si la
guérison tarde à venir !
Dans le texte de Job, nous remarquons que le malade
en question n'a pas pris en considération
les premiers symptômes de sa maladie..., tout
comme nous pouvons ne pas prêter une grande
attention à notre santé ou aux divers
autres avertissements que le Seigneur nous
donne.
Nous voyons que son état s'est
aggravé au point que plus rien ne peut le
satisfaire, pas même la meilleure
nourriture ! Il se rend compte qu'il a
quasiment un pied dans la tombe ! Que
faire ?
Mettons-nous quelques instants à la place de
cette personne.
Que désirerions-nous ?
Ne chercherions-nous pas quelqu'un qui
intercède en notre faveur, étant
donné que nos prières semblent
être sans effet ?
Mais s'il se trouve pour lui
un ange intercesseur, Un d'entre les mille Qui
annoncent à l'homme la voie qu'il doit
suivre, Dieu a compassion de lui. Job 33 : 23-24
- S'il se trouve... (faut-il encore le
trouver ?)
- ... pour lui... (pour qui..., pour le malade)
- ... un ange (un messager) intercesseur...
- ... qui annonce à l'homme la voie qu'il
doit suivre...
Y a-t-il quelqu'un qui peut intercéder en
ma faveur ?
C'est possible, mais... pas forcément le
cas !
Je me souviens d'un serviteur de Dieu qui avait
fait part de son problème de santé
à l'assemblée en demandant que l'on
prie pour lui. À son grand
étonnement, aucune prière ne monta
vers le trône de la grâce en sa
faveur !
Dans cette circonstance où l'amour du plus
grand nombre s'était refroidi, il ne faut
pas s'attendre à ce qu'il y ait beaucoup de
guérisons dans cette assemblée.
Tout ce que vous voulez que
les hommes fassent pour vous, faites-le de
même pour eux, car c'est la loi et les
prophètes. (Matthieu 7 : 12)
(Petite parenthèse, le dimanche suivant, ce
serviteur de Dieu pu témoigner de sa
guérison, car le Seigneur avait entendu le
cri de son coeur.)
Pour en revenir à notre passage du livre de
Job, nous relevons qu'il faut trouver un
intercesseur qui soit capable, non seulement de
prier, mais aussi de montrer la voie à
suivre.
Objectif N° 1 : Montrer la voie
à suivre.
Objectif N° 2 :
Intercéder.
N'impose les mains
à personne avec précipitation...
1 Timothée 5 :
22
Souvent, nous avons l'habitude de prier pour
les autres... sans aller plus loin.
Certes c'est une bonne chose qu'il ne faut surtout
pas abandonner, mais l'efficacité de la
prière sera bien réduite si nous ne
sommes pas en mesure de montrer à ceux et
celles qui sont l'objet de nos prières, la
voie qu'ils doivent suivre.
Combien d'enfants de Dieu n'ont-ils pas
été déçus de ce que
Dieu ne les avait pas guéris.
Déçus parce qu'il n'y avait pas un
messager intercesseur qui devait leur montrer la
voie à suivre, ou que, s'il y en avait un,
son conseil – biblique - n'a pas
été écouté.
De la même façon, comment nos proches
pourront-ils être sauvés si personne
ne leur annonce la bonne nouvelle de
l'Évangile ? Comment nos proches
passeront-ils des ténèbres à
la lumière si nous nous taisons ?
Dieu cherche donc des intercesseurs qui montrent
la voie à suivre, des intercesseurs qui
ramènent à Jésus-Christ les
enfants de Dieu qui sont en perdition tel un navire
sans gouvernail.
Sommes-nous des intercesseurs sur qui Dieu peut
compter ?
Des intercesseurs qui seront utilisés pour
apporter la guérison au nom du Seigneur
Jésus ?
Mais s'il se trouve pour lui
un ange intercesseur, Un d'entre les mille
Qui annoncent
à l'homme la voie qu'il doit suivre,
Dieu a compassion de lui et dit à
l'ange : Délivre-le, afin qu'il ne
descende pas dans la fosse ; J'ai
trouvé une rançon ! Job 33 : 23-24
Considérons bien que l'ange intercesseur -
pour ce qui nous concerne - est un envoyé du
Seigneur, un frère dans la foi qui ne
fera que mettre en pratique la Parole de Dieu en
apportant la délivrance au nom de son
Seigneur comme l'Écriture le montre
(Marc 16 : 17-18).
Et si tout est fait dans l'ordre, il s'ensuivra
alors un renouvellement du malade, tant physique
que spirituel
(Job 33 : 25-26) ; il
reconnaîtra son péché,
l'avouera et le délaissera, bien entendu,
puis il témoignera de sa
délivrance.
Il chante devant les hommes
et dit : J'ai
péché, j'ai violé la justice,
Et je n'ai pas été puni comme je le
méritais ;
Dieu a délivré
mon âme pour qu'elle n'entrât pas dans
la fosse, Et ma vie s'épanouit à la
lumière !
Voilà tout ce que
Dieu fait, Deux
fois, trois fois,
avec l'homme.
(Job 33 : 27-29)
Au jour du malheur...
réfléchissons ! Sondons notre
coeur !
Prenons actes des avertissements qui nous sont
donnés...
...Prenons du temps pour nous souvenir de ceux
qui nous ont déjà été
donnés, faute de quoi il est à
craindre que ni la délivrance, ni la
guérison ne soient au rendez-vous.
Il est à craindre aussi que le temps de la
patience de Dieu ne soit arrivé à son
terme ou qu'il n'en soit pas loin, même si
Dieu est amour !
Parce qu'il est amour et qu'il a compassion de nous
tous, il use de patience envers nous
(2 Pierre 3:9)..., n'usons pas sa
patience..., c'est nous, et nous seuls qui en
supporterons les conséquences
(éternelles, peut-être!)
Dieu parle cependant,
tantôt d'une manière, tantôt
d'une autre, ET
L'ON N'Y PREND POINT GARDE.
Voilà tout ce que
Dieu fait, DEUX
fois, TROIS fois,
avec l'homme, pour
ramener son âme de la fosse, Pour
l'éclairer de la lumière des vivants.
Job 33 : 14 ; 29 -30
Pour terminer..., point n'est pas besoin de se
trouver dans les difficultés pour prendre du
temps afin de méditer...
Sachons prendre le temps qui convient pour nous
examiner, pour regarder si nous marchons toujours
dans le chemin étroit, si nous n'avons pas
fait un écart.
N'ayons pas peur de demander le secours du Seigneur
pour qu'il sonde notre coeur et mette en
évidence ce qu'il désire retrancher
de nos vies.
L'éternité est au bout du chemin,
mais quelle sera notre
éternité si nous
négligeons un si grand salut
(Hébreux 2. 3), si nous ne
travaillons pas à ce salut avec crainte et
tremblement
(Philippiens 2 : 12).?
Je réfléchis
à mes voies, Et (ensuite) je dirige mes pieds vers tes
préceptes.
Je me hâte,
je ne
diffère point d'observer tes
commandements.
Psaume 119 : 59-60
J’ai médité sur mes voies, et
ramené mes
pas vers tes statuts.
Je me suis
empressé, sans perdre un
moment,
d’observer tes commandements. (v. Sefarim,
Bible du Rabbinat français)
* Les textes bibliques, sans indication
particulière, sont tirés de la Bible
Segond
J-M Ravé le 9 juillet 2011 - CP 474 - 2300
Chaux-de-Fonds - Suisse C08082011
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