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Il est écrit:
TA PAROLE EST LA VERITE  (Jean 17.17)
Cela me suffit...
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(Notre confession de foi: ici)
Il est écrit:
TA PAROLE EST LA VERITE
(Jean 17.17)
Cela me suffit...



Au jour du malheur... réfléchis !

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Un soir qu'Isaac était sorti pour méditer dans les champs... (Genèse 24:63).

C'est par cette belle image bucolique que nous allons commencer notre méditation d'aujourd'hui. Une scène que certains peintres n'ont certainement pas manqué d'illustrer. Belle image d'un homme qui a su se retirer du monde afin de prendre un temps de réflexion.
À quoi pensait-il ? La réponse n'a pas d'importance ; il avait simplement besoin d'un temps de tranquillité, de réflexion, tout comme nous en avons tous besoin.

Au fait... ! Savons-nous nous mettre à l'écart pour prendre ce temps de réflexion salutaire ? Un temps pris en dehors de cette période où nous nous plaçons devant Dieu dans le secret de notre chambre !

Savons-nous prendre des temps de réflexion aussi bien quand tout va bien pour prendre conscience des bontés de l'Éternel, que lorsque tout va mal afin d'en tirer des conclusions bénéfiques tant pour notre âme que pour notre vie de tous les jours ?

Par la bouche de l'Ecclésiaste, la Parole de Dieu nous invite à prendre ce temps et à ne pas oublier de le faire dans les temps difficiles : "Au jour du malheur, réfléchis" (Ecclésiaste 7 : 14).

Il va de soi que, pour bien réfléchir, il faut savoir arrêter toutes ses activités, ce que le monde d'aujourd'hui à bien de la peine à faire puisque, même dans son temps de repos ou de vacances, il court encore afin de profiter au maximum de la vie.

J'ose à peine parler des enfants de Dieu qui suivent, eux aussi, le même rythme « endiablé » du monde ; ne soyons pas étonnés s'ils ont de la peine à trouver du temps pour Dieu - du temps de qualité - du temps qui leur permettrait d'être richement béni afin d'apporter la bénédiction aux autres.
Au lieu de cela, leur vie trépidante les empêche souvent de savourer la vraie paix avec Dieu, car ils n'ont même plus le temps de s'interroger lorsque des difficultés surgissent dans leur vie, ils ne cherchent plus à comprendre pourquoi ils passent par des épreuves.

Ne prenant pas le temps de réfléchir, l'épreuve de la foi leur est de moins en moins bénéfique. Par tous les moyens ils cherchent à s'en débarrasser afin de ne plus être handicapés pour vivre tranquillement.
Quel bénéfice tireront-ils de cette épreuve qui devait servir à la gloire du Seigneur Jésus ?

... que l'épreuve de votre foi, plus précieuse que l'or périssable (qui cependant est éprouvé par le feu), ait pour résultat la louange, la gloire et l'honneur, lorsque Jésus-Christ apparaîtra.... (1 Pierre 1 : 7)

Au jour du malheur... réfléchis !
Mais, au lieu de réfléchir, plusieurs demandent la prière ! À leurs yeux, ça semble plus radical que de « perdre » du temps à réfléchir sur ses voies, à considérer sa marche chrétienne :

Considère le chemin par où tu passes, Et que toutes tes voies soient bien réglées ; N'incline ni à droite ni à gauche, Et détourne ton pied du mal. Proverbes 4 : 26-27

Ainsi parle maintenant l'Éternel des armées : Considérez attentivement vos voies ! Aggée 1 : 5

La semaine passée nous avions vu qu'il était plus facile de demander la prière que de prendre du temps pour sonder son propre coeur, or...

... la prière, pour qu'elle soit efficace, doit être faite dans de bonnes conditions afin qu'il n'y ait rien qui puisse lui faire obstacle.
Ce n'est donc pas sans raison que l'Écriture nous demande de réfléchir ; la réflexion est, pour ainsi dire « fille de la Sagesse ». (Proverbes 16 : 20) :

Celui qui réfléchit sur les choses trouve le bonheur...

Moi, la sagesse, j'ai pour demeure le discernement, Et je possède la science de la réflexion. Proverbes 8 : 12

Il est certain que si nous prenions un peu plus de temps pour sonder notre coeur, nos prières seraient de meilleure qualité et il est probable que nous ne nous engagerions pas dans l'intercession avant de savoir s'il n'y a rien dans notre coeur qui puisse y faire obstacle.

Bien-aimés, SI notre coeur ne nous condamne pas, nous avons de l'assurance devant Dieu.
QUOI QUE CE SOIT QUE NOUS DEMANDIONS, nous le recevons de lui, parce que nous gardons ses commandements et que nous faisons ce qui lui est agréable. 1 Jean 3 : 21-22

En comptant le nombre de prières inexaucées dans chacune de nos vies, nous devrions prendre le temps de nous poser des questions !
Prendre le temps de réfléchir sérieusement afin de découvrir la cause de ces non-exaucements plutôt que de nous cacher derrière la souveraineté de Dieu qui fait ou ne fait pas selon son bon plaisir.

Bien sûr que Dieu est souverain, mais sa souveraineté est liée à SA Parole ! Ce qu'il a dit s'accomplit TOUJOURS lorsque tous les ingrédients sont réunis.

Pourquoi Dieu ne répond-il pas favorablement quoique j'ai le sentiment que mon coeur ne me condamne pas ?
Ce silence divin ne serait-il pas destiné à me pousser à faire un examen plus approfondi de mon coeur afin d'y trouver un péché dont l'existence ne me saute pas aux yeux, mais qui serait suffisant pour faire barrage à la bénédiction ?

Nous savons que Dieu n'exauce point les pécheurs ; mais, si quelqu'un l'honore et fait sa volonté, c'est celui-là qu'il exauce. Jean 9 : 31

La Parole de Dieu est claire ! Dans ce verset, nous voyons que deux conditions sont requises pour obtenir une réponse favorable :

1) Honorer Dieu.
2) Faire SA volonté.

Est-ce que j'honore le Seigneur ?

Un fils honore son père, et un serviteur son maître. Si je suis père (dit l'Éternel), où est l'honneur qui m'est dû ? Si je suis maître, où est la crainte qu'on a de moi ? Malachie 1 : 6

Sincèrement..., Dieu est-il glorifié par ma vie, par mon empressement à le servir, par mon désir d'être un instrument utilisable entre ses mains ?

Si vous portez beaucoup de fruit, c'est ainsi que mon Père sera glorifié, et que vous serez mes disciples. Jean 15 : 8

Est-ce que je fais sa volonté ou, plus simplement, est-ce que je marche dans l'obéissance ?

... que ton règne vienne ; que ta volonté soit faite sur la terre comme au ciel. Matthieu 6 : 10
(Sur la terre, c'est-à-dire aussi dans ma vie ! Ne suis-je pas sur la Terre ?)

Les réponses à ces questions sont importantes et ne peuvent pas être données du tac au tac.
Il faut sérieusement un temps de réflexion ! Un temps pour sonder son coeur, examiner sa vie, son comportement, en résumé : rechercher ce qui pourrait faire obstacle à l'exaucement d'une prière ; qu'elle soit en notre faveur ou celle de notre prochain !

Souvenons-nous de ce qui était advenu à cet homme qui était retombé dans la boisson après avoir été délivré !
Il priait régulièrement, avec sincérité de coeur, pour être de nouveau délivré, MAIS DIEU NE LUI RÉPONDAIT PAS ! Dieu resta silencieux durant huit mois !

Ce témoignage nous invite à réfléchir sérieusement à nos actes et à ne pas prendre à la légère le salut et la grâce de Dieu.
Comme nous l'avions dit précédemment :

Le silence de Dieu est un avant-goût de la séparation éternelle d'avec lui.


Un avant-goût qui devrait nous permettre de nous ressaisir si nous passons par un temps semblable.
Quand Dieu se tait - quand la délivrance ou la guérison semble tarder - n'est-ce pas un moment favorable pour s'arrêter et réfléchir plutôt que de continuer sa route sans trop comprendre ce qui nous arrive ?

Les silences de Dieu ne vous impressionnent-ils pas ?
Ne vous portent-ils pas à vous interroger afin de savoir si vous êtes toujours sur le bon chemin ? "Quel est l'homme qui craint l'Éternel ? L'Éternel lui montre la voie qu'il doit choisir" (Psaume 25 : 12).

N'avez-vous pas la crainte de vous retrouver dans la situation de ces vierges folles qui, durant toute leur vie se sont persuadées qu'elles étaient prêtes à rencontrer le Seigneur alors qu'en réalité ELLES N'ÉTAIENT PAS CONNUES DE LUI ?

Plus tard, les autres vierges vinrent, et dirent : Seigneur, Seigneur,
ouvre-nous. Mais il répondit :
Je vous le dis en vérité, JE NE VOUS CONNAIS PAS. Matthieu 25 : 11-12

Si seulement elles avaient pris le temps de réfléchir, de se demander pourquoi leurs compagnes de voyages (les vierges sages) étaient équipées différemment qu'elles..., mais voilà..., elles étaient insensées, la réflexion n'était pas chose habituelle pour elles !

Vous savez dans quel temps nous vivons ?
Un temps où nous devons être particulièrement vigilants : temps des vacances et, plus encore : temps de la fin !
Un temps où l'amour du plus grand nombre se refroidit ; amour pour le Seigneur et, par ricochet, amour pour les frères et soeurs dans la foi !
Cette baisse dans la qualité de l'amour fait que nous avons bien de la difficulté à intercéder en faveur de notre prochain. En conséquence, nos prières reçoivent bien peu d'échos lorsque nous nous adressons à Dieu pour être secourus dans nos besoins.

Qu'on se rassure ! Le Seigneur, ne nous abandonne pas pour autant, il sait employer tout son arsenal pour nous conduire à prendre un temps de réflexion.
Mais voilà, une fois encore, nous ne prêtons pas suffisamment d'attention aux choses de Dieu, si bien que divers signes, diverses interpellations ne trouvent aucun écho dans notre coeur !
Vous ne le croyez pas ! Alors, je vous invite à ouvrir votre Bible dans le livre de Job (33 : 14)

Dieu parle cependant, tantôt d'une manière, tantôt d'une autre,
ET L'ON N'Y PREND POINT GARDE.

Sans doute ce texte ne vous impressionne-t-il pas suffisamment, mais... allez avec moi un peu plus loin dans ce chapitre :

Voilà tout ce que Dieu fait, DEUX fois, TROIS fois, avec l'homme, pour ramener son âme de la fosse, Pour l'éclairer de la lumière des vivants. Job 33 : 29 -30

Entre ces deux textes, nous découvrons certaines façons dont Dieu s'y prend pour nous parler. Bien entendu, il a d'autres méthodes encore plus directes depuis que le Seigneur Jésus est monté au Ciel et que le Saint-Esprit a été répandu.

Ces méthodes « anciennes » décrites dans ce chapitre du livre de Job, sont encore actuelles, raison pour laquelle nous allons nous y attarder.

Dieu parle par des songes, par des visions nocturnes, Quand les hommes sont livrés à un profond sommeil, Quand ils sont endormis sur leur couche.
Alors
il leur donne des avertissements Et met le sceau à ses instructions,
Afin de détourner l'homme du mal Et de le préserver de l'orgueil,

Afin de garantir son âme de la fosse Et sa vie des coups du glaive. (33 : 15-18)

Il n'y a rien de changé dans la nouvelle alliance, bien au contraire ! "Dans les derniers jours, dit Dieu, je répandrai de mon Esprit sur toute chair ; Vos fils et vos filles prophétiseront, Vos jeunes gens auront des visions, Et vos vieillards auront des songes" (Actes 2 ; 17).

Puisque Dieu parle encore par des songes, des visions, sachons prendre garde aux manifestations du Saint-Esprit..., ne serait-ce déjà qu'au travers de notre conscience !
Cette conscience que certains ont perdue et "qui ont fait naufrage par rapport à la foi", par rapport à la confiance qu'ils avaient placée en Dieu et dans SA Parole (1 Timothée 1 : 19).

Nous venons de voir combien le Père céleste s'intéresse à ses enfants, comment il nous invite à prendre garde à ses instructions afin que notre âme soit garantie de la mort, de la séparation éternelle d'avec Dieu ?

Cette âme, si précieuse aux yeux de Dieu – pensez au prix qu'il a payé pour nous racheter - cette âme si précieuse n'est pas toujours facile à reconquérir, raison pour laquelle des moyens plus conséquents que les songes et les visions sont employés ;

Par la douleur aussi l'homme est repris sur sa couche, Quand une lutte continue vient agiter ses os. (Job 33: 19)

Par la douleur..., voilà un des puissants moyens que le Seigneur utilise pour stopper l'homme ou la femme qui ne sait pas prendre du temps pour son âme.
En l'obligeant à s'aliter, il aura ainsi l'opportunité de réfléchir, de faire le bilan de sa vie, de voir où il en est et s'il est vraiment prêt à rencontrer son Seigneur.

Sans doute ne prêtons-nous pas suffisamment attention à nos petits bobos, à notre santé lorsqu'elle commence à chanceler. Et si c'était un avertissement du Seigneur ?
Évidemment pour le savoir, il faudrait prendre un temps de réflexion !
N'oublions jamais que Dieu garde le contrôle de toute chose, même lorsque notre santé est atteinte !
L'Écriture nous apprend que, selon les circonstances, il utilise nos déboires de santé à titre de correction (Job 5 : 17-18).

Il fait la plaie, et il la bande ; Il blesse, et sa main guérit.

N'oublions pas que la maladie peut aussi être la conséquence du péché (Jacques 5 : 14-15) ; dans ce cas-là, il convient alors de se mettre en ordre pour être pardonné afin d'être renouvelé.
Dans un cas comme dans l'autre, il est nécessaire de s'arrêter pour faire le point, et le faire d'autant plus vite si la guérison tarde à venir !

Dans le texte de Job, nous remarquons que le malade en question n'a pas pris en considération les premiers symptômes de sa maladie..., tout comme nous pouvons ne pas prêter une grande attention à notre santé ou aux divers autres avertissements que le Seigneur nous donne.

Nous voyons que son état s'est aggravé au point que plus rien ne peut le satisfaire, pas même la meilleure nourriture ! Il se rend compte qu'il a quasiment un pied dans la tombe ! Que faire ?

Mettons-nous quelques instants à la place de cette personne.
Que désirerions-nous ?
Ne chercherions-nous pas quelqu'un qui intercède en notre faveur, étant donné que nos prières semblent être sans effet ?

Mais s'il se trouve pour lui un ange intercesseur, Un d'entre les mille Qui annoncent à l'homme la voie qu'il doit suivre, Dieu a compassion de lui. Job 33 : 23-24

- S'il se trouve... (faut-il encore le trouver ?)
- ... pour lui... (pour qui..., pour le malade)
- ... un ange (un messager) intercesseur...
- ... qui annonce à l'homme la voie qu'il doit suivre...

Y a-t-il quelqu'un qui peut intercéder en ma faveur ?
C'est possible, mais... pas forcément le cas !
Je me souviens d'un serviteur de Dieu qui avait fait part de son problème de santé à l'assemblée en demandant que l'on prie pour lui. À son grand étonnement, aucune prière ne monta vers le trône de la grâce en sa faveur !

Dans cette circonstance où l'amour du plus grand nombre s'était refroidi, il ne faut pas s'attendre à ce qu'il y ait beaucoup de guérisons dans cette assemblée.

Tout ce que vous voulez que les hommes fassent pour vous, faites-le de même pour eux, car c'est la loi et les prophètes. (Matthieu 7 : 12)

(Petite parenthèse, le dimanche suivant, ce serviteur de Dieu pu témoigner de sa guérison, car le Seigneur avait entendu le cri de son coeur.)

Pour en revenir à notre passage du livre de Job, nous relevons qu'il faut trouver un intercesseur qui soit capable, non seulement de prier, mais aussi de montrer la voie à suivre.

Objectif N° 1 : Montrer la voie à suivre.
Objectif N° 2 : Intercéder.

N'impose les mains à personne avec précipitation... 1 Timothée 5 : 22

Souvent, nous avons l'habitude de prier pour les autres... sans aller plus loin.
Certes c'est une bonne chose qu'il ne faut surtout pas abandonner, mais l'efficacité de la prière sera bien réduite si nous ne sommes pas en mesure de montrer à ceux et celles qui sont l'objet de nos prières, la voie qu'ils doivent suivre.

Combien d'enfants de Dieu n'ont-ils pas été déçus de ce que Dieu ne les avait pas guéris. Déçus parce qu'il n'y avait pas un messager intercesseur qui devait leur montrer la voie à suivre, ou que, s'il y en avait un, son conseil – biblique - n'a pas été écouté.

De la même façon, comment nos proches pourront-ils être sauvés si personne ne leur annonce la bonne nouvelle de l'Évangile ? Comment nos proches passeront-ils des ténèbres à la lumière si nous nous taisons ?

Dieu cherche donc des intercesseurs qui montrent la voie à suivre, des intercesseurs qui ramènent à Jésus-Christ les enfants de Dieu qui sont en perdition tel un navire sans gouvernail.

Sommes-nous des intercesseurs sur qui Dieu peut compter ?
Des intercesseurs qui seront utilisés pour apporter la guérison au nom du Seigneur Jésus ?

Mais s'il se trouve pour lui un ange intercesseur, Un d'entre les mille Qui annoncent à l'homme la voie qu'il doit suivre,
Dieu a compassion de lui et dit à l'ange : Délivre-le, afin qu'il ne descende pas dans la fosse ; J'ai trouvé une rançon !
Job 33 : 23-24

Considérons bien que l'ange intercesseur - pour ce qui nous concerne - est un envoyé du Seigneur, un frère dans la foi qui ne fera que mettre en pratique la Parole de Dieu en apportant la délivrance au nom de son Seigneur comme l'Écriture le montre (Marc 16 : 17-18).

Et si tout est fait dans l'ordre, il s'ensuivra alors un renouvellement du malade, tant physique que spirituel (Job 33 : 25-26) ; il reconnaîtra son péché, l'avouera et le délaissera, bien entendu, puis il témoignera de sa délivrance.

Il chante devant les hommes et dit : J'ai péché, j'ai violé la justice, Et je n'ai pas été puni comme je le méritais ;
Dieu a délivré mon âme pour qu'elle n'entrât pas dans la fosse, Et ma vie s'épanouit à la lumière !

Voilà tout ce que Dieu fait, Deux fois, trois fois, avec l'homme. (Job 33 : 27-29)

Au jour du malheur... réfléchissons ! Sondons notre coeur !
Prenons actes des avertissements qui nous sont donnés...
...Prenons du temps pour nous souvenir de ceux qui nous ont déjà été donnés, faute de quoi il est à craindre que ni la délivrance, ni la guérison ne soient au rendez-vous.
Il est à craindre aussi que le temps de la patience de Dieu ne soit arrivé à son terme ou qu'il n'en soit pas loin, même si Dieu est amour !

Parce qu'il est amour et qu'il a compassion de nous tous, il use de patience envers nous (2 Pierre 3:9)..., n'usons pas sa patience..., c'est nous, et nous seuls qui en supporterons les conséquences (éternelles, peut-être!)

Dieu parle cependant, tantôt d'une manière, tantôt d'une autre, ET L'ON N'Y PREND POINT GARDE.

Voilà tout ce que Dieu fait, DEUX fois, TROIS fois, avec l'homme, pour ramener son âme de la fosse, Pour l'éclairer de la lumière des vivants. Job 33 : 14 ; 29 -30

Pour terminer..., point n'est pas besoin de se trouver dans les difficultés pour prendre du temps afin de méditer...

Sachons prendre le temps qui convient pour nous examiner, pour regarder si nous marchons toujours dans le chemin étroit, si nous n'avons pas fait un écart.
N'ayons pas peur de demander le secours du Seigneur pour qu'il sonde notre coeur et mette en évidence ce qu'il désire retrancher de nos vies.

L'éternité est au bout du chemin, mais quelle sera notre éternité si nous négligeons un si grand salut (Hébreux 2. 3), si nous ne travaillons pas à ce salut avec crainte et tremblement (Philippiens 2 : 12).?
Je réfléchis à mes voies, Et (ensuite) je dirige mes pieds vers tes préceptes.
Je me hâte, je ne diffère point d'observer tes commandements. Psaume 119 : 59-60

J’ai médité sur mes voies, et
ramené mes pas vers tes statuts
Je me suis empressé, sans perdre un moment, d’observer tes commandements. (v. Sefarim, Bible du Rabbinat français)


* Les textes bibliques, sans indication particulière, sont tirés de la Bible Segond

J-M Ravé le 9 juillet 2011 - CP 474 - 2300 Chaux-de-Fonds - Suisse

C08082011


 

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