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Il est écrit:
TA PAROLE EST LA VERITE  (Jean 17.17)
Cela me suffit...
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(Notre confession de foi: ici)
Il est écrit:
TA PAROLE EST LA VERITE
(Jean 17.17)
Cela me suffit...



2012 : Des voeux pas comme les autres !
D'abord..., comment va ton âme ?

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Si les portes de 2011 se sont fermées définitivement au point qu'il ne nous soit plus possible de revenir en arrière, celles de 2012 sont largement ouvertes pour nous faire connaître le bonheur tant souhaité en ce début d'année, un bonheur qui dépendra bien souvent de nos choix.

J’en prends aujourd’hui à témoin contre vous le ciel et la terre : j’ai mis devant toi (dit l'Éternel) la vie et la mort, la bénédiction et la malédiction.
Choisis la vie, afin que tu vives, toi et ta postérité... Deutéronome 30 : 19

Je
(Jésus) suis venu afin que les brebis aient la vie, et qu’elles soient dans l’abondance. Jean 10 : 10

Nos choix feront donc la différence !
Des choix continuels entre le bien et le mal, entre servir Dieu et se servir de Dieu, entre se plier à SA volonté ou agir comme bon nous semble.

La tradition des hommes veut que nous nous souhaitions, selon la formule consacrée, « une bonne et heureuse année » sans y associer l'auteur de nos jours !
Grave erreur ! Car c'est de lui que dépend notre bonheur et c'est à lui - que nous le voulions ou non – que nous rendrons tous compte (sans exception) de ce que nous avons fait de la vie qu'il nous a donnée.

En lisant les Écritures, chacun pourra relever que la tradition des hommes est bien souvent contraire à la pensée de Dieu. Nos traditions de fin et de nouvelle année ne le seraient-elles pas aussi ?
Certainement si elles nous éloignent du Sauveur ! Certainement si elles nous détournent de la Parole de Dieu !

Pourquoi transgressez-vous le commandement de Dieu au profit de votre tradition ? Matthieu 15 : 3

Vous anéantissez fort bien le commandement de Dieu,
pour garder votre tradition. Marc 7 : 9

Prenez garde que personne ne fasse de vous sa proie par la philosophie et par une vaine tromperie, S'APPUYANT SUR LA TRADITION DES HOMMES, sur les rudiments du monde, ET NON SUR CHRIST. Colossiens 2 : 8

En regardant toutes les festivités mondaines qui, d'année en année, se démultiplient à l'occasion du nouvel an, l'enfant de Dieu se rend compte qu'il ne saurait participer à ce genre de tradition sans que sa vie chrétienne n'en soit ébranlée.
Qu'il fête la nouvelle année, pourquoi pas ! Mais qu'il ne le fasse pas selon les traditions d'un monde qui vit sans Dieu !

Même dans ses voeux, le monde est hypocrite !
Toutefois, il est à craindre que cette hypocrisie se reconnaisse aussi dans l'Église de Jésus-Christ, dans la façon de se souhaiter « une bonne et heureuse année ».
Une coutume qui peut devenir une formule vide de sens par le fait que bien des paroles ne sont pas suivies d'actes qui appuient ces voeux.

En 2011, à plusieurs reprises, je vous avais demandé si vous aviez prié régulièrement pour les personnes à qui vous aviez souhaité « une bonne et heureuse année ».
Les rares réponses positives me font craindre qu'en cette nouvelle année, les voeux que vous offrirez n'auront guère plus de valeur que les précédents si vous ne priez pas régulièrement pour que le bonheur souhaité se concrétise.
Le souhait d'un jour, aussi sincère soit-il, perdra rapidement de son efficacité si nous ne nous engageons pas à nous souvenir, dans la prière, des personnes qui ont reçu nos voeux !

Pourquoi ce laisser-aller ? Pourquoi cette négligence dans la fidélité ?
Ne serait-ce pas parce que nous nous désintéressons de notre frère ou de notre soeur dans la foi, de notre parenté, de nos relations ?
Que nous nous en désintéressons parce que nous ne pratiquons pas le véritable amour ? « Tu aimeras ton prochain comme toi-même » (Matthieu 22 : 39).

Notons bien que le fait de s'offrir des présents à la nouvelle année ou d'échanger des voeux, n'est pas obligatoirement un signe d'amour. Il pourrait être simplement le signe d'une tradition qui devrait être mise en pratique pour ne pas être mal jugé par autrui !

Alors que nous sommes encore sur le seuil de 2012, et connaissant les manquements que nous pouvons avoir les uns et les autres, j'hésite à vous adresser mes meilleurs voeux à la mode du monde, ou à la mode d'une Église tiède où l'amour du plus grand nombre s'est refroidi.

Sans doute vais-je en choquer plus d'un en parlant du manque d'amour qui se trouve dans l'Église de Jésus-Christ, c'est-à-dire aussi dans notre rassemblement, mais là encore, je me cache derrière les Saintes Écritures, derrière les paroles du Seigneur Jésus décrivant la fin des temps :

Parce que l’iniquité (le péché) se sera accrue, la charité (l'amour) du plus grand nombre se refroidira.
Mais celui qui persévérera
(celui-là, pas un autre !) jusqu’à la fin sera sauvé. Matthieu 24 : 12-13

Ne faisons pas l'autruche en cachant notre tête dans le sable, en nous cachant derrière nos bonnes oeuvres, soyons réalistes !
Si nous ne prions pas régulièrement pour les personnes à qui nous souhaitons « une bonne et heureuse année », c'est que nos sentiments sincères, au moment où notre bouche s'est exprimée, ne l'ont été que la durée d'un feu de paille.

Il est vrai que nous sommes des auditeurs oublieux pour reprendre une fois de plus l'expression de l'apôtre (Jacques 1 : 25), nous le sommes devenus parce que :

Nous avons perdu l'habitude de nous exhorter les uns les autres !
Nous avons perdu l'habitude de prier les uns pour les autres et les uns AVEC les autres.

Nous le sommes, parce que nous n'avons pas l'amour de Dieu en nous, ni l'amour de sa Parole ; cet amour qui devrait nous pousser à chercher la volonté du Seigneur, cet amour qui devrait nous pousser à nous instruire davantage des choses de Dieu.

Sans amour..., les bonnes résolutions d'un instant s'évanouiront aussi vite qu'elles ont pris naissance.
Sans amour..., sans véritable amour, la Parole de Dieu ne peut pas s'implanter dans notre coeur et porter les fruits espérés par ceux qui ont été chargés de répandre la semence divine en vous annonçant le conseil de Dieu contenu dans les saintes Écritures.
Trop souvent, les bonnes choses que plusieurs entendent, n'ont de profit que durant la période où ils sont dans la maison du Seigneur.
Passé son seuil..., l'ennemi de nos âmes les attend pour leur voler tout ce qu'ils ont entendu, tout ce qui n'est pas précieux à leur coeur, et c'est ainsi qu'ils repartent dans leur foyer sans rien avoir à mettre en pratique.

N'avez-vous pas l'impression que vous pourriez (de temps à autre) faire partie de ceux et celles qui se sont laissés dépouiller par l'ennemi de nos âmes sans lui opposer de résistance et que vous n'avez fait aucun effort pour récupérer ce que vous avez perdu ou oublié ?
N'avez-vous pas l'impression qu'il vous est plus facile de vous souvenir de la dernière émission vue à la télé que de la dernière prédication ?

S'il en est ainsi, cela démontre par A + B que votre âme ne retient pas, ne digère pas la saine doctrine et qu'il n'y a désormais que la nourriture du monde qui lui convient...
... que la nourriture du monde qu'elle ne rejette pas,
... que la nourriture du monde qu'elle est en mesure de partager avec ceux qui veulent bien l'écouter !

Que pourrait-il en résulter de bon en 2012 si le coeur des récepteurs que vous êtes, ne veut pas se laisser transformer par la puissance de Dieu qui veut que nous soyons RÉELLEMENT DE NOUVELLES CRÉATURES ?

Mon désir, et j'en parlais déjà avant Noël, serait de vous souhaiter des voeux bibliques. Mais là encore j'hésite à le faire, craignant que ma prière soit exaucée et que plusieurs n'aient à souffrir de l'accomplissement de la Parole de Dieu.

Oui..., j'hésite à vous adresser des voeux bibliques, ces voeux que l'apôtre Jean adressait à Gaïus et dont nous allons examiner le contenu afin que nous soyons en mesure d'accepter ou non ce genre de voeux s'ils nous étaient adressés.

Bien-aimé, JE SOUHAITE que tu prospères à tous égards et sois en bonne santé... 3 Jean 2

En entendant cet extrait de la Parole de Dieu et en s'arrêtant à cetee portion de verset, il est évident qu'il n'y a aucun mal, aucune crainte à avoir d'exprimer ou de recevoir de tels voeux.
Qui, parmi vous, refuse d'être en bonne santé ?

Bien sûr, je ne m'attendais pas à ce que quelqu'un lève la main, toutefois, il est reconnu que la conduite de plusieurs démontre que leur santé n'a pas autant de valeur à leurs yeux qu'ils pourraient le prétendre.
En effet, notre santé, celle du corps, ne dépend pas toujours des médecins ou de la science des hommes comme l'exprimera Salomon dans les Proverbes, elle dépend aussi et SURTOUT de notre marche avec le Seigneur !

Crains l’Éternel, et détourne-toi du mal :
Ce sera la santé pour tes muscles, Et un rafraîchissement pour tes os. Proverbes 3 : 8

Prête l’oreille à mes discours. Qu’ils ne s’éloignent pas de tes yeux ; Garde-les dans le fond de ton coeur ; Car c’est la vie pour ceux qui les trouvent,
C’est la santé POUR TOUT LEUR CORPS. Proverbes 4 : 20-22

Il n'est pas question de dire que tous nos ennuis de santé sont consécutifs à un éloignement de la Parole de Dieu, mais...
... il serait quand même de bon ton de s'examiner afin de regarder si nous n'avons pas dévié dangereusement du chemin qui a été tracé.
C'est parfois « par la souffrance » que Dieu avertit les hommes (Job 36 : 15), nous ferions bien de nous en rappeler chaque fois que nous demandons la prière ou l'onction d'huile pour être guéri ; nous en rappeler afin que nos actes de foi ne soient pas stériles et qu'on en vienne à la conclusion que Dieu ne guérit plus aujourd'hui.

Par la douleur aussi l’homme est repris sur sa couche, Quand une lutte continue vient agiter ses os. Job 33 : 19
Ainsi donc, nous avons une responsabilité importante concernant notre santé qui, il faut aussi le reconnaître, peut être malmenée indépendamment de notre comportement ; ce qui nous permet de comprendre pourquoi l'apôtre Jean formule des souhaits pour la santé de Gaïus.
Une santé dont le modèle à suivre ne sort pas d'un livre de médecine, mais de l'état d'une âme qui s'est abandonnée entre les mains de son Seigneur.

Bien-aimé, je souhaite que tu prospères à tous égards et sois en bonne santé, COMME prospère l’état de ton âme. 3 Jean 2 

Dans quel état pourrait bien être votre âme ?
C'est important de le savoir avant de vouloir recevoir les mêmes voeux de santé et de prospérité (prospérité pour le service du Seigneur, cela va de soi).
Si votre âme n'était pas en bonne santé, il serait préférable que je ne vous adresse pas ce genre de voeux bibliques.

N'y aurait-il pas du danger pour vous que votre corps se retrouve dans le même état que votre âme ?

Si je souhaitais que votre santé physique soit au même niveau que la santé de votre âme..., je crains que quelques-uns d'entre nous se retrouvent gravement malades, impotents ou même dans l'antichambre de la mort.

Qui sait si cette dégradation de la santé physique, mise au même niveau que celle de l'âme, ne serait pas bénéfique pour que l'on apporte à cette dernière autant de soins que l'on peut en apporter à notre corps lorsqu'il est souffrant ?
Ne pensez-vous pas que cela pourrait peut-être contribuer à réveiller quelques Laodicéens et Laodicéennes qui ont perdu le sens des vérités de la Parole de Dieu et qui s'imagineraient être riches et en bonne santé spirituelle alors qu'il en est tout autre (Apocalypse 3 : 15 et suivants) ?

Comment va ton âme ?
Puis-je joindre ma voix à celle de l'apôtre pour vous dire, à chacun en particulier : « je souhaite que tu prospères à tous égards et sois en bonne santé, COMME prospère l’état de ton âme ? »

Et moi-même qui vous parle, suis-je prêt à recevoir ces paroles sans avoir la crainte de voir ma santé s'affaiblir et s'aligner sur le niveau de mon âme qui aurait peut-être commencé à dépérir faute de bons soins ?

Il est vrai que je ne suis pas mécontent de ma santé même si, comme tout à chacun, il peut y avoir des travers. D'ailleurs, en considérant les autres du même âge je ne puis qu'être satisfait des bontés que le Seigneur a eues et a toujours à mon égard.
Je pense que la majorité d'entre nous partage ma façon de penser lorsqu'ils regardent leurs contemporains et qu'ils prennent en considération les handicaps qu'ils peuvent avoir ; non seulement les contemporains, mais hélas, des personnes bien plus jeunes !

Oui..., notre corps dépérit, mais quelle grâce de réaliser que nous sommes épargnés de bien des maux parce que nous avons donné notre vie à Christ et que, ne péchant plus volontairement, la dégradation de notre corps ne ressemble pas à celle des personnes qui vivent dans le péché ou qui marchent continuellement dans la désobéissance.

Ainsi, si nous n'avons pas trop à nous plaindre de notre santé physique par rapport à ce que d'autres subissent, nous aurions peut-être à craindre que quelqu'un nous adresse les mêmes voeux que l'apôtre Jean adressait à Gaïus si nous nous rendons compte que notre vie avec le Seigneur n'est pas à la gloire de Dieu.

Je souhaite.... (est-ce que j'ose le faire ?) que tu prospères à tous égards et sois en bonne santé, COMME prospère l’état de ton âme.

Comment va ton (mon) âme ?

Est-elle desséchée, dégoûtée du pain de Dieu
, de SA parole au point qu'elle soit abandonnée dès que la réunion est finie (Nombres 11 : 6 ; 21 : 5) ?

Est-elle dans l'amertume, dégoûtée
de la vie ... ou de la Vie avec le Seigneur (Job 10 : 1) ?

Est-elle dans l'effroi, dans la peur à cause de toutes les mauvaises nouvelles quotidiennes dont les médias nous abreuvent ? Mauvaises nouvelles annoncées d'avance par les Saints Écritures !

Est-elle continuellement en soucis
au point d'étouffer la Parole de Dieu et de l'empêcher de porter du fruit (Matthieu 13 : 22) ?

Si tel était le cas, il est clair que personne ne voudrait que sa santé physique ressemble à celle d'une âme malade du péché, de l'insouciance, de l'indifférence, de la désobéissance, etc., etc.
Si les malédictions prononcées contre le peuple de Dieu, dans l'ancien Testament, ne semblent pas avoir une aussi grande portée dans le nouveau Testament, ne nous cachons pas derrière la grâce de Dieu pour penser que nous sommes immunisés contre les conséquences physiques du péché.

Depuis que le péché est entré dans le monde, un cortège de souffrances de maladies et de morts a accompagné les hommes qui ont vécu sur cette Terre.
Vous en doutez ? Vous doutez que le péché puisse affecter votre santé aujourd'hui ! Ce péché qui ne donne aucune satisfaction à la chair !
Alors..., pensez simplement que le fait de prendre la sainte Cène indignement a des conséquences qui semblent s'exprimer jusque dans notre chair ; « on ne se moque pas Dieu » (Galates 6 : 7) !

Celui qui mangera le pain ou boira la coupe du Seigneur indignement, sera coupable envers le corps et le sang du Seigneur...
...
C’est pour cela qu’il y a parmi vous beaucoup d’infirmes et de malades, et qu’un grand nombre sont morts. 1 Corinthiens 11 : 27-30

Comment va ton âme ?
À l'opposé de ce qui vient d'être relevé :

Mon âme a-t-elle soif de Dieu
(Psaume 42 : 2) ? « Je rafraîchirai l’âme altérée », dit l'Éternel (Jérémie 31 : 25)

Soupire-t-elle auprès de Lui
(Psaume 42 : 1) ?

Est-elle attachée au Seigneur
au point que, RIEN, pas même la tribulation, ne puisse nous séparer de l'amour de Dieu (Romains 8 : 39) ?

Déclare-t-elle que « l'Éternel est son partage » (Lamentation de Jérémie 3 : 24) ?

Sans doute puis-je avoir la pensée qu'il en est ainsi dans ma vie, mais rien ne vaut le jugement des autres.
C'est en s’appuyant sur les divers rapports des frères sur Gaïus, que l'apôtre Jean sera conduit à écrire : « Je souhaite que tu prospères à tous égards et sois en bonne santé, COMME prospère l’état de ton âme »
Il a pu formuler ce souhait parce que des frères avaient rapporté un excellent témoignage de ce Gaïus.

Si ce genre de bons voeux nous intéresse, nous ferions bien de nous examiner à la lumière des Saintes Écritures et de regarder si nous avons quelques traits de ressemblance avec ce frère (Gaïus) dont des enfants de Dieu ont fait l'éloge.

Voyons un peu ce qu'il est dit de lui et regardons si l'on peut dire la même chose de nous :

J’ai été fort réjoui, lorsque des frères sont arrivés et ont rendu témoignage de la vérité qui est en toi, de la manière dont tu marches dans la vérité. 3 Jean 3

La façon dont nous vivons notre vie chrétienne réjouit-elle le coeur des serviteurs de Dieu ?
Marchons-nous dans la vérité sans nous en écarter, sans jamais faire de compromis ?
Cette vérité est-elle toujours en nous au point que chacun soit en mesure de se rendre compte que Christ est réellement le centre de notre vie ?

Remarquez bien que C'EST LA FAÇON DONT NOUS MARCHONS DANS LA VÉRITÉ qui est relevée et non pas ce que nous prétendons être !

..
tu agis fidèlement dans ce que tu fais pour les frères, et même pour des frères étrangers, ont rendu témoignage de ta charité, en présence de l’Église...
... Tu feras bien de pourvoir à leur voyage d’une manière digne de Dieu.3 Jean 5-6

Notre fidélité est-elle reconnue ?
Je ne parle pas de notre présence aux rencontres fraternelles, mais de cette fidélité qui se remarque par l’engagement à servir, par le désir d'être des ouvriers avec Dieu !

Que faisons-nous pour les frères, comment les assistons-nous ?
Peut-on nous demander de soutenir ceux qui ont des besoins particuliers comme il a été demandé à Gaïus de le faire à l'égard de frères étrangers ?

Avant de penser aux finances, il serait juste de regarder si d'abord nous savons prier pour que les serviteurs de Dieu que nous connaissons aient un ministère qui porte de plus en plus de fruits.
La prière est un des besoins les plus importants (je parle pour vous comme pour moi). C'est au travers d'elle que nous montrerons notre amour et que nous ouvrirons notre coeur à l'Esprit de Dieu pour qu'il nous inspire afin que nous pratiquions les oeuvres qui ont été préparées d'avance (Éphésiens 2 : 10).
Sans prière... il n'y a pas d'amour véritable !

Sans la prière, les dons perdent de la valeur aux yeux de celui qui sondent les coeurs et les reins.
Il est certainement plus facile de donner de l'argent que de s'investir dans le corps de Christ, que de travailler efficacement pour l'avancement du Royaume de Dieu.

Ajoutons encore que si nous n'avons même pas à coeur le salut de ceux de notre famille, ceux de notre sang, comment pourrions-nous avoir à coeur des étrangers, quand bien même seraient-ils des frères ? L'amour de Dieu répandu dans notre coeur (Romains 5 : 5), n'est pas un amour sélectif !

Les quelques versets que nous venons de lire et qui concernaient Gaïus, ne nous relatent pas des exploits extraordinaires, ils mettent simplement en évidence ce qui est à la portée de chacun.

Tout le monde, sans exception, peut ressembler à Gaïus !
Sans aucun doute ce n'était pas pénible pour lui de servir parce que l'amour de Dieu était en lui et que c'était un plaisir continuel d'être disponible pour le service de Dieu.
Sa prédication à lui, consistait à être un témoin de Jésus-Christ, et il l'était tellement que :

- ça se savait ;
- ça se voyait ;
- ça se disait un peu partout !

- Que sait-on de nous ?
- Que voit-on de nous ?
- Que dit-on de nous par rapport à notre vie chrétienne ?

La vie de consécration de Gaïus était telle, que Jean a pu lui écrire :

Bien-aimé, je souhaite que tu prospères à tous égards et sois en bonne santé, COMME prospère l’état de ton âme.

Alors qu'une nouvelle année s'ouvre devant nous, je ne me sens pas la liberté de vous adresser les mêmes voeux que l'apôtre Jean a adressés à Gaïus par crainte que votre vie physique n'en subisse un appauvrissement si votre âme était en mauvaise santé.

Je ne me sens pas non plus la liberté de vous souhaiter « une bonne et heureuse année » à la façon du monde ou à celle des membres de l'Église de Laodicée qui n'auront pas soucis de prier pour les bénéficiaires de leurs voeux.

Sans aucun doute, mon coeur désire ardemment que vous prospériez tous et que vous soyez en bonne santé, mais il désire avant tout que votre âme, qui est immortelle, soit et reste en bonne santé jusqu'au jour où vous aurez atteint l'autre bord.

Ainsi la bonne année 2012 que je vous souhaite, ne sera bonne qu'à la condition que VOUS..., vous choisissiez continuellement la Vie : « j’ai mis devant toi (dit l'Éternel) la vie et la mort, la bénédiction et la malédiction. Choisis la vie, afin que tu vives, toi et ta postérité... (Deutéronome 30 : 19).

L'Église de Laodicée n'étant pas le modèle par excellence, ma prière n'est donc pas que vos corps soient en santé à la ressemblance de votre âme, mais que votre âme - qui fut rachetée à un grand prix - s'éveille toujours plus aux choses de Dieu afin que sa santé soit florissante et que vos corps en subissent les effets bénéfiques.
C'est aussi ce que je demande pour moi-même avant toute chose !

Enfin, quoiqu'il arrive dans cette année, souvenons-nous que Dieu ne peut pas mentir et que toutes ses promesses sont... « OUI et AMEN » !
Nous en souvenir sera bénéfique pour notre âme et contribuera à fortifier notre foi !

Attache-toi donc à Dieu, et tu auras la paix ;
Tu jouiras ainsi du bonheur
.
Job 22 : 21

***

Oui, les biens et la miséricorde m'accompagneront tous les jours de ma vie, et j'habiterai dans la maison de l'Éternel pour l'éternité. Psaume 23 : 6 (v. Ostervald)


J-M Ravé pour le 1er janvier 2012 - CP 474 - 2300 Chaux-de-Fonds – Suisse

Les textes bibliques, sans indication particulière, sont tirés de la Bible Segond.


 

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