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Il est écrit:
TA PAROLE EST LA VERITE  (Jean 17.17)
Cela me suffit...
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(Notre confession de foi: ici)
Il est écrit:
TA PAROLE EST LA VERITE
(Jean 17.17)
Cela me suffit...



Passons vers l'autre bord


5 - "Pourquoi m'appelez-vous Seigneur, Seigneur...?"

Message précédent: 4 - De l'esclavage à la liberté - De la liberté à "l'esclavage"

Qu'est-ce que votre vie ? Vous êtes une vapeur qui paraît pour un peu de temps, et qui ensuite disparaît. Jacques 4: 14 (v. L. S)

Le monde passe, et sa convoitise aussi ; mais
celui qui fait la volonté de Dieu demeure éternellement. 1 Jean 2: 17 (v. L. S)

Qu'on le veuille ou non, nous sommes en route vers l'autre bord !
Croyants ou incroyants, nous sommes tous appelés à traverser la vie qui nous a été donnée afin d'arriver sur l'autre bord; sur le bord de l'éternité pour récolter ce que nous avons semé ici-bas : "
Celui qui sème pour sa chair moissonnera de la chair la corruption ; mais celui qui sème pour l'Esprit moissonnera de l'Esprit la vie éternelle" (Galates 6: 8).

Sur ce rivage-là, les choses seront différentes de tout ce que nous avons connu ici-bas, car il n'y aura plus la possibilité de "rattrapage" si nous ne sommes pas arrivés là où nous espérions nous trouver. Il n'y aura plus la possibilité de faire demi-tour ou de faire marche arrière pour reprendre le chemin qui mène à la vie. Ce chemin où divers panneaux de signalisation nous mettent en garde afin de ne pas dévier de la voie droite : "
Sois sage ; dirige ton coeur dans la voie droite (Proverbes 23: 19).

Il nous faut donc être très attentifs à la façon dont nous conduisons notre vie afin de ne pas s'écarter de cette voie au risque de se perdre.
Il est important de savoir qui est notre conseiller, qui nous accompagne tout au long de ce chemin.
Pour ma part, je désire que ce soit le Seigneur Jésus qui me conduise (sous son joug). Je désire être dans sa barque, car lui seul a autorité sur tous les éléments (
Marc 4: 36 à 41), et lui seul sait exactement ce qui est bon pour moi, lui seul connaît le chemin puisqu'il est "LE Chemin, LA Vérité et LA Vie !" (Jean 14: 6).

Pour être dans cette barque, il est nécessaire que je sois libre.
Libre d'y monter, et surtout libre d'y rester. Libre de me mettre sous le joug de Christ, attaché à SA Parole afin d'être dans l'incapacité d'en sortir aux chants des sirènes qui voudraient me séduire et m'entraîner à leur suite dans la perdition.
Que de chants de sirènes aujourd'hui ! Que de tentations qui nous harcèlent, qui nous encouragent afin que nous prenions en main le contrôle du navire pour le mener dans une direction différente que celle choisie par le Seigneur des seigneurs !

La semaine passée nous avons mis en avant deux pensées fortes dont nous devons nous rappeler si nous voulons arriver vers l'autre bord et bénéficier de la place qui a été préparée pour les fidèles.

La première consistait à passer de l'esclavage à la liberté, puis ensuite de
la liberté à "l'esclavage" pour rester VÉRITABLEMENT LIBRE !
Nous ne reviendrons pas sur ce qui a été dit, chacun comprenant fort bien qu'autrefois nous n'étions pas libres de suivre le Seigneur Jésus, pas libre de monter dans sa barque pour traverser la vie en sa compagnie.

Depuis, nous avons obtenu la liberté, mais, pour ne plus subir l'influence malsaine du prince des ténèbres sous laquelle nous étions avant de suivre Jésus, il nous appartient de devenir VOLONTAIREMENT "ESCLAVES DE CHRIST" selon l'expression employée par l'apôtre Paul dans
1 Corinthiens 7: 22.

La seconde pensée pourrait se résumer avec ce texte de l'Écriture :
"....
que toute langue CONFESSE que Jésus-Christ est Seigneur, à la gloire de Dieu le Père (Philippiens 2: 11).

Cette reconnaissance permanente, que "Jésus-Christ est Seigneur", va nous permettre de résister plus facilement aux attaques de l'adversaire de nos âmes.
Mais, si confesser que Jésus-Christ est Seigneur est le fait de
le déclarer devant les hommes comme Seigneur et Sauveur de notre vie (Luc 12: 8-9), faut-il encore que nous ne nous contentions pas de répéter simplement des mots !
En effet,
nous devons agir en sorte que les mots que nous prononçons correspondent avec le message que nous voulons faire passer, avec le témoignage de notre vie !

La semaine passée, nous avions vu comment l'apôtre Pierre avait "remis les pendules à l'heure" en mettant en avant que Jésus est (1) SEIGNEUR et (2) Sauveur !
UN ordre de présentation qui n'est pas toujours respecté. Un désordre qui en mène plusieurs à la dérive parce qu'ils ne gardent à l'esprit que "Jésus Sauveur" ! De là découle la conduite "libertine" (adultère spirituel) de plusieurs croyants qui font ce qu'ils veulent.
N'ayant pas de Roi sur eux, ils font comme les Israélites qui croyaient en Dieu, mais qui vivaient leur foi selon la convenance de chacun : "
En ce temps-là, il n'y avait point de roi en Israël. Chacun faisait ce qui lui semblait bon" (Juges 17: 6).

Pour que nous ne tombions pas dans les mêmes travers, il est important que nous ne changions pas l'ordre de présentation puisque de toute éternité le Fils de Dieu est Dieu, qu'il est le Seigneur des seigneurs, le Roi des rois.
Il est sorti de Dieu !
Il était en Dieu, et Dieu était en lui, avant, comme après son incarnation :

Et maintenant toi, Père, glorifie-moi auprès de toi-même de la gloire que j'avais auprès de toi avant que le monde fût. Jean 17: 5 (v. L. S)

Croyez-moi, je suis dans le Père, et le Père est en moi ; croyez du moins à cause de ces oeuvres.
Jean 14: 11 (v. L. S)

Il est sorti de Dieu en prenant la forme d'un serviteur, en abandonnant,
pour un temps, la gloire qu'il avait auprès du Père avant que le monde ne soit créé. Il est venu pour offrir le salut aux hommes de bonne volonté, il est venu s'offrir lui-même afin de subir, à notre place, la juste condamnation que nous méritions.

Jésus est donc SEIGNEUR !
Ce fait étant indiscutable, la question du jour que nous trouvons dans le sous-titre de cette semaine, est certainement une des plus importantes qui nous ait été posée
puisqu'elle a été posée par le Seigneur Jésus en personne (Luc 6: 46) :

Pourquoi m'appelez-vous Seigneur, Seigneur... ?

Il attend une réponse de notre part même si, momentanément, j'ai tronqué sa question. En effet, si nous avons la bonne réponse, si nous avons la bonne attitude, cette seconde partie de la question n'aura pas sa raison d'être ("et ne faites-vous pas ce que je dis").

C'est sans doute parce qu'il aura remarqué une conduite qui n'est pas encore conforme à ce qu'il demande, qu'en définitive il devra la poser dans son entier à une grande majorité de ses bien-aimés afin qu'aucun d'entre eux ne périsse et que tous arrivent à la repentance (
2 Pierre 3: 9).

Je suis conscient que cette question peut en embarrasser plusieurs, mais l'occasion nous est donnée de méditer, de réfléchir sérieusement sur les rapports que nous avons avec le Fils de Dieu.
Pourquoi employons-nous le nom de "Seigneur" lorsque nous adressons nos prières à Jésus ?

Ce vocabulaire est chaudement recommandé par Jésus lui-même puisqu'il approuvait ses disciples lorsqu'ils employaient ce langage. Toutefois, nous devons noter que
le Seigneur dût faire une correction dans la façon dont ils s'exprimaient afin de remettre à leur juste place, les titres qu'ils employaient pour l'honorer.

Vous m'appelez (1) Maître et (2) Seigneur ; et vous dites bien, car je le suis.
Si donc je vous ai lavé les pieds, moi,
(1) le Seigneur et (2) le Maître, vous devez aussi vous laver les pieds les uns aux autres... Jean 13: 13-14 (v. L. S)

Voyez comme le Fils de Dieu inverse l'ordre des titres qui lui ont été donnés, faisant passer celui de "Seigneur" avant celui de "Maître". Sachons respecter l'ordre qu'il a lui-même établi !

Par la suite l'apôtre Pierre, ayant bien compris que Jésus EST SEIGNEUR, insistera sur la prééminence de cette qualité pour qu'à notre tour nous n'oubliions pas que JÉSUS EST : " (1) SEIGNEUR et (2) Sauveur" (
2 Pierre 1:11 ; 2: 20 ; 3: 2 ; 3: 18).

Un autre texte va encore nous montrer que cet apôtre tient à nous faire comprendre l'importance de ce titre : "
sanctifiez dans vos coeurs, Christ le Seigneur" (1 Pierre 3: 15), pas Christ le Sauveur, mais Christ le SEIGNEUR !

Ce titre est bien plus qu'un titre honorifique, car il représente une fonction, un rang dans l'échelle de la création.
Ce titre ne provient pas des hommes, mais de Dieu qui a tenu à ce que cet homme, Jésus, soit reconnu comme "Dieu fait homme".

Que toute la maison d'Israël sache donc avec certitude que Dieu a fait Seigneur et Christ ce Jésus que vous avez crucifié.... Actes 2: 36 (v. L. S)

Rappelons-nous que, de toute éternité Jésus est Dieu, "Jésus leur dit :
En vérité, en vérité, je vous le dis, avant qu'Abraham fût, je suis" (Jean 8: 58)
"
Je suis", nom donné par l'Éternel à Moïse qui l'interrogeait sur ce qu'il devait dire au peuple hébreu afin qu'il reconnaisse son ministère de libérateur : "Je suis celui qui suis... C'est ainsi que tu répondras aux enfants d'Israël : Celui qui s'appelle "je suis" m'a envoyé vers vous" (Exode 3: 14).

Si Jésus, en tant qu'homme, a eu un commencement, Jésus en tant que Dieu, sorti de Dieu, n'a jamais eu de commencement et n'aura pas de fin.
Relisons ensemble le chapitre 1er de l'Évangile de
Jean du verset 1 au verset 4 + le verset 14:

Au commencement était la Parole (Jésus), et la Parole (Jésus) était avec Dieu, et la Parole (Jésus) était Dieu.
Elle
(Jésus) était au commencement avec Dieu.
Toutes choses ont été faites par elle (Jésus), et rien de ce qui a été fait n'a été fait sans elle (Jésus).
En elle
(Jésus) était la vie, et la vie (Jésus) était la lumière des hommes....

(Jésus leur parla de nouveau, et dit : Je suis la lumière du monde... Jean 8: 12)

... Et la parole (Jésus) a été faite chair, et elle (Jésus) a habité parmi nous, pleine de grâce et de vérité...

Cette petite révision nous permet de mieux comprendre la grandeur du Fils de Dieu, sa grandeur AVANT qu'il ne fut un homme.
Il est donc incontestable que le titre de "DIEU" et de "SEIGNEUR" lui fut donné avant qu'aucun autre titre ne lui ait été donné !
Écoutons l'Éternel parler de son Fils, notre Seigneur et notre Sauveur :

il a dit au Fils : Ton trône, ô Dieu, est éternel ; Le sceptre de ton règne est un sceptre d'équité ; Tu as aimé la justice, et tu as haï l'iniquité ; C'est pourquoi, ô Dieu, ton Dieu t'a oint d'une huile de joie au-dessus de tes égaux.
Et encore : Toi,
Seigneur, tu as au commencement fondé la terre, Et les cieux sont l'ouvrage de tes mains ; Ils périront, mais tu subsistes ; Ils vieilliront tous comme un vêtement, tu les rouleras comme un manteau et ils seront changés ; Mais toi, tu restes le même, Et tes années ne finiront point. Hébreux 1: 8-12 (v. L. S)

C'est lui, Jésus, LE SEIGNEUR, qui a créé le monde visible et invisible ! Ajoutons encore que c'est aussi avec ce dernier nom que l'Apocalypse conclut la Parole de Dieu écrite: "
Que la grâce du Seigneur Jésus soit avec tous ! " (Apocalypse 22. 21)
Si nous parcourons ce dernier livre, nous voyons que Jésus n'est plus présenté comme Sauveur. Ce qualificatif-là n'est plus employé, par contre celui de Seigneur ne fait que le confirmer dans sa majesté.
À nous de bien comprendre que, lorsque nous serons arrivés à l'autre bord, nous serons en face du Seigneur Jésus dans
les fonctions de Seigneur et de Juge, non de Sauveur. Le temps du salut sera révolu, mais le temps du Seigneur se poursuivra éternellement.

Toute cette entrée en matière nous permet maintenant de mieux saisir l'importance de ce titre de "SEIGNEUR" que nous employons dans nos prières et de répondre enfin à la question du jour. Question qui n'est pas de moi, mais du Fils de Dieu :

"Pourquoi m'appelez-vous Seigneur, Seigneur... ?"

Nous l'appelons "Seigneur" parce qu'il est Dieu !
Mais cela nous amène-t-il réellement à avoir une position juste de créature face à son Créateur ?
Il est à craindre que, dans beaucoup d'esprits, l'humanité du Fils de Dieu soit bien plus reconnue que sa divinité, que sa royale autorité.
Dès lors ne nous étonnons pas de ce qu'une partie, toujours plus grande, du monde chrétien, désire vivre la démocratie spirituelle !
Une démocratie où l'autorité suprême est soumise à la décision de la majorité du peuple !

C'est bien parce qu'il en est ainsi dans de nombreuses vies que le Seigneur nous interpelle et nous pose sa question (au complet cette fois-ci) :

Pourquoi m'appelez-vous Seigneur, Seigneur ! et ne faites-vous pas ce que je dis ? Luc 6: 46 (v. L. S)

La réponse est simple, elle vient d'être donnée : La démocratie spirituelle ! Une démocratie qui commence par une attitude personnelle qui s'appuie sur ces " MOI JE PENSE QUE" et non sur la Parole de Dieu.
Ainsi chacun de ceux et celles qui s'appuient sur leur "Moi je pense que", une fois associés entre eux, discutent de leurs propres pensées, essaient de les faire concorder ensemble à coup de compromis pour former un genre d'oecuménisme évangélique où la Parole de Dieu, en tant qu'écrit, et la Parole de Dieu faite chair, n'ont plus rien à dire !

Aux yeux de ce genre de croyants, ils DEVRAIENT (la Parole écrite et la Parole faite chair) se soumettre à la volonté populaire, s'adapter au siècle présent ! C'est ça la démocratie ! Celui qui gouverne officiellement, celui qui a été élu par le peuple doit agir comme le peuple le veut ou autrement il est... "VIRÉ" et remplacé par quelqu'un d'autre à la prochaine occasion !

STOP ! Stop! ne nous égarons pas!
Nous n'avons pas élu Jésus comme Dieu, comme Seigneur, c'est lui qui nous a élus... enfin... il a élu ceux qui auront marché en vainqueurs jusqu'au bout !

Quelles étaient les dernières paroles du Seigneur Jésus avant de monter au Ciel ?
Quelle était la conduite des disciples au début de l'Église ?

... enseignez-leur à observer tout ce que je vous ai prescrit. Matthieu 28: 20 (v. L. S)

Ils persévéraient dans
l'enseignement des apôtres... Actes 2: 42 (v. L. S)

En lisant ces deux versets, nous devrions comprendre que nos "MOI JE PENSE QUE" ne feront JAMAIS le poids face à la Parole de Dieu. Heureusement d'ailleurs, car il y a, pour ainsi dire, autant de façon de penser que d'hommes sur la Terre !

Alors..., Jésus va-t-il se plier aux décisions de la majorité ? Absolument pas !
Les vierges folles, celles qui ont "manipulé" les Écritures, qui ont arrondi les commandements de Dieu, celles-ci, quoiqu'en chemin, trouveront la porte fermée !
Un retentissant "
Je vous le dis EN VÉRITÉ, je ne vous connais pas" (Matthieu 25: 12), tel le maillet frappant sur le bureau du juge, viendra signer une condamnation éternelle, sans qu'il y ait possibilité de faire recours contre une sentence qui avait été clairement expliquée lorsqu'elles s'étaient engagées à donner leur vie à Christ.

Et l'amour dans tout cela ? L'amour de Dieu, où est-il ?
L'amour de Dieu s'est manifesté tout au long de leur vie, tout au long de notre vie, aussi bien par de nombreuses bénédictions que par de nombreuses exhortations !
L'amour de Dieu ne pourra pas être pris en défaut ! Par contre, c'est bien notre manque d'amour, nos infidélités, qui nous conduiront vers la perdition si nous ne prenons pas garde à ce temps de patience qui nous est encore accordé.


Pourquoi une telle sévérité ? Parce que la désobéissance est autant coupable que la divination (1 Samuel 15: 23) !
Parce que la désobéissance a été LE péché qui a entraîné l'humanité dans la perdition (
Genèse 3: 17) !
Parce que la désobéissance nous fait prendre la place de Dieu et le placer, lui, le Créateur, en arrière plan chaque fois que nous piétinons sa Parole en refusant de la mettre en pratique.

Quelle perversité est la vôtre ! Le potier doit-il être considéré comme de l'argile, pour que l'ouvrage dise de l'ouvrier : Il ne m'a point fait ? Pour que le vase dise du potier : Il n'a point d'intelligence ? Esaïe 29: 16 (v. L. S)

Nous l'appelons Seigneur parce qu'il est Dieu ?
OK ! Mais quelle image avons-nous de ce Dieu assis sur son trône ?
Comment les anges et les créatures célestes qui n'ont jamais péché, se comportent-ils devant la majesté divine ?
Leur attitude est empreinte de respect, d'adoration, de soumission.
À combien plus forte raison, nous qui avons été sortis de la fosse de destruction (
Psaume 40: 2), ne devrions-nous pas les égaler, si ce n'est les dépasser - pour autant que ce soit possible - tant nous devrions être reconnaissants du salut qui nous a été accordé !
Au lieu de cela, il est à craindre que Dieu ne soit obligé de nous interroger comme il interrogea autrefois le peuple qu'il s'était choisi !

Si je suis père, où est l'honneur qui m'est dû ? Si je suis maître, où est la crainte qu'on a de moi ? Malachie 1: 6 (v. L. S)

Nous nous rendons compte que l'homme naturel, l'homme charnel ne sait pas se tenir devant Dieu, qu'il n'a pas conscience de la sainteté du Seigneur, qu'il n'a pas la crainte de sa juste justice.

Nous nous rendons compte, qu'à notre tour, nous pourrions être encore bien plus charnels que nous le pensons ! Bien plus soumis aux lois du prince des ténèbres qu'à celles de Dieu pour ne pas avoir "dévoré" les Paroles du Seigneur (Jérémie 15. 16).

Maintenant, et une fois de plus, je parle pour moi. Je fais mes réflexions à voix haute afin que chacun puisse en profiter, car, il ne fait aucun doute que personne, au milieu de nous, n'est encore arrivé à la perfection. Tous, moi comme vous, vous comme moi, nous avons besoin d'être exhortés dans ces temps où plusieurs abandonneront la foi, où plusieurs l'ont déjà abandonnée et où d'autres sont en passe de l'abandonner.

Je dois donc prendre de plus en plus conscience que, si je fais passer MA volonté avant celle du Seigneur, je cours à un échec puisque
la réalité montrera qu'il n'est ni mon Seigneur ni mon Dieu !
Que si je mets continuellement en avant mes "MOI JE PENSE QUE", j'ai la garantie d'être bien souvent en dehors de la volonté de Dieu, ses pensées étant nettement supérieures aux miennes (Esaïe 55:9).
C'est donc une fois de plus une bénédiction que le Seigneur Jésus m'accorde en me posant cette question :

Pourquoi m'appelles-tu Seigneur, et ne fais-tu pas ce que je dis ?

Une bénédiction qui va me permettre de réaliser que le fait d'être appelé "enfant de Dieu" ne me libère pas de la soumission que je dois avoir à son égard.
Mon nouveau rang ne me donne pas la permission de piétiner les lois comme les "fils à papa" le font assez souvent ! Dieu ne fait pas de favoritisme (
1 Pierre 1: 17).
La protection à laquelle j'aspire ne dépend pas du rang du Seigneur, mais plutôt de ma soumission à son égard.
Mon avenir éternel est fortement lié à l'oeuvre que Christ a faite en ma faveur, mais, si par ma folie, je ne veux pas me soumettre à SA discipline, il va de soi qu'il ne peut plus me conduire. La seule façon qui convient pour être conduit par Christ jusqu'au bon port, c'est de se placer sous son commandement, sous son joug, dans la soumission et de le laisser faire !

Marche devant ma face, et sois intègre. Genèse 17. 1 (v. L. S)

Celui qui marche dans l'intégrité trouve le salut... Proverbes 28: 18 (v. L. S)

"Seigneur Jésus..., je veux continuer à t'appeler "SEIGNEUR" tout en faisant en sorte que ce titre ne sonne pas faux dans ma bouche.

Je veux t'appeler "SEIGNEUR", parce que je désire me placer et rester sous ton autorité sachant que TA Parole est l'unique lumière qui puisse éclairer mon chemin.

Je veux t'appeler "SEIGNEUR" , parce que je prends la ferme décision de me placer sous ton joug afin d'aller là où tu as envie de me conduire.

Il est vrai que mon coeur tremble un peu à l'idée de m'abandonner totalement entre tes mains, non pas que je doute que tu me conduises mal, mais..., moi, Seigneur..., moi, j'ai la crainte de ne pas être à la hauteur de tes exigences.
J'ai peur de salir ton nom et j'ai d'autant plus peur lorsque le Ciel semble être d'airain au-dessus de ma tête et que je ne discerne plus ta volonté, que je ne vois point le moindre petit nuage à l'horizon...

Je veux t'appeler "SEIGNEUR" quand même, et faire plier ma volonté à la tienne tout en étant reconnaissant pour les bontés que tu as eues à mon égard, ainsi que pour les épreuves qui ont été indispensables pour me rapprocher de toi.

Je veux t'appeler "SEIGNEUR" et apprendre à mieux vivre pour la gloire de ton nom.

Je veux t'appeler "SEIGNEUR" et rester attaché à ta maison jusqu'à la fin de mes jours, parce que tu es un Maître qui a mes destinées dans ta main, tu es un Maître lent à la colère, tu es un Maître qui a payé de sa vie mon bonheur éternel.

Béni soit ton nom, mon Seigneur et mon Dieu ! Que ma vie te glorifie afin que je n'aie point à rougir devant toi et que tu n'aies pas à avoir honte de moi lorsqu'il sera l'heure d'ouvrir le livre de ma vie. Amen. "


Dieu l'a souverainement élevé, et lui a donné le nom qui est au-dessus de tout nom, afin qu'au nom de Jésus tout genou fléchisse dans les cieux, sur la terre et sous la terre, et que toute langue confesse que Jésus-Christ est Seigneur, à la gloire de Dieu le Père. Philippiens 2: 9-11 (v. L. S)

Puissent mes actions être bien réglées, Afin que je garde tes statuts !
Psaume 119: 5 (v. L. S)

À suivre :
Où est la crainte que l'on a de moi ?

J-M Ravé 24 octobre 2009 - CP 474 - 2300 Chaux-de-Fonds - Suisse
c021109


 

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