Passons vers l'autre bord
41 - Jésus dit : "recevez
mes instructions."
Apprendre à être
heureux... (8e
partie) - Que le
juste pratique encore la justice... (a)
Message
précédent: 40 - Apprendre à être
heureux quand le bonheur ne semble pas avoir la
bonne couleur ( 7e partie) Retour vers les
Béatitudes
(Les textes bibliques sans indication
particulière sont tirés de la Bible
Segond) Comme promis, nous faisons une escale entre deux
béatitudes, entre celle qui déclarait
"Heureux ceux qui ont faim et
soif de la justice, car ils seront
rassasiés"
(Matthieu 5: 6), et celle qui nous
parlera de la miséricorde.
Cette étape est indispensable, car en
parlant de justice, notre aventure nous a conduits
à prendre en considération un texte
de l'Apocalypse qui nous exhorte à marcher
encore et toujours dans la justice
(même si nous subissons l'injustice).
Que celui qui est injuste
soit encore injuste, que celui qui est
souillé se souille encore ; et que le juste pratique
encore la justice, et que celui qui est saint se
sanctifie encore.
Voici,
je
(Jésus)
viens
bientôt, et
ma
rétribution est avec moi, pour rendre à chacun selon
ce qu'est son oeuvre. Apocalypse 22: 11
À partir du moment où c'est le
dernier message donné par le Fils de Dieu,
il convient d'y prêter une grande attention
ainsi qu'à son contexte. Pour cela, ouvrons
nos Bibles et lisons
Apocalypse 22: 6 et
22: 11 à 16.
***
L'idéal serait de lire les chapitres
21 et 22 dans leur entier, ce que je
vous invite à faire à la maison.
En le faisant, vous verrez que nous avons
l'avantage de connaître la fin (terrestre) de l'histoire
de l'humanité. Et, dans cette
humanité, nous avons le grand
privilège de choisir la fin de
notre propre histoire terrestre.
Mais..., attention !
Il n'est pas question de choisir le meilleur final
parce que l'avenir éternel dans le Royaume
de Dieu est ce qu'il y a de mieux ! Même
les païens espèrent la
félicité éternelle !
Non ! Nous choisissons la fin de notre
histoire, non pas selon nos pensées,
mais par la direction que nous avons
donnée à notre vie.
Nous choisissons concrètement cette
direction en dirigeant notre vie dans un chemin
particulier qui aboutira, soit à la Vie
éternelle, soit à la perdition
éternelle.
Nos rêves n'ont rien à voir là
dedans, pas plus que nos prétentions, nos
souhaits ou notre perception de l'avenir.
Chacun peut rêver de faire telle ou telle
carrière professionnelle, mais, pour
parvenir au but, il faut suivre la filière
adéquate, étudier avec
assiduité, éventuellement faire
des sacrifices et, bien entendu, passer tous
les tests, toutes les épreuves qui
diront, si oui ou non, l'objectif a
été atteint.
Dieu a aussi défini un chemin si nous
avons choisi que la fin de notre histoire terrestre
se termine, vers l'autre bord, dans la
félicité !
Comme pour la carrière professionnelle,
toute une série d'épreuves marquera
le parcours de celui et celle qui désirent
prendre cette voie. Refuser de participer aux
épreuves, c'est prendre le risque
d'être recalé et de ne plus "courir avec
persévérance dans la carrière
qui nous est ouverte"
(Hébreux 12: 1).
Nous nous sommes lancés dans la vie
chrétienne et, comme pour tout lancement, il
y a d'indispensables corrections de trajectoire
à faire, car nous sommes loin d'être
parfaits.
Vouloir ignorer ces corrections va nous faire
manquer le but à atteindre parce que nous
ne serons plus sur la bonne voie ; nous aurons
dévié !
Je te
montre la voie de
la sagesse, Je te
conduis dans les
sentiers de la droiture.
Si tu marches, ton pas ne sera point
gêné ; Et si tu cours, tu ne
chancelleras point.
Retiens
l'instruction,
ne t'en dessaisis
pas ; Garde-la, car elle est ta
vie. Proverbes 4: 11-13
Ainsi, il est indispensable de se laisser
conduire par le Saint-Esprit, d'avoir de la
bonne volonté et d'être
dociles si nous voulons goûter à
l'arbre de Vie dans le Royaume de Dieu
(Apocalypse 22: 14).
Je cours vers le
but, pour
remporter le prix de la vocation céleste de
Dieu en Jésus-Christ. Philippiens 3: 14
Dans les quelques versets qui ont fait l'objet de
notre lecture, plusieurs points sont à
souligner :
1 - Ces paroles sont certaines et
véritables. (Double affirmation)
2 - Le Seigneur a envoyé son ange
pour montrer à ses serviteurs les choses
qui doivent arriver bientôt. (nous sommes
prévenus)
3 - L'incitation à garder la
même direction que celle qui a
été prise jusqu'à
présent. (qu'elle fut bonne ou
mauvaise)
4 - La rétribution
approche.
5 - Le rejet formel de diverses
catégories de personnes.
6 - Le rappel aux Églises que ces
paroles sont véridiques. (3e
affirmation)
Ce qui m'a frappé le plus dans cette liste,
c'est que le Seigneur semble ne plus avoir le
même langage que lorsqu'il était sur
la Terre.
En effet, alors qu'il était un homme parmi
les hommes, il n'a jamais cessé
d'annoncer la repentance, or, maintenant que
nous le voyons dans la gloire, il exhorte ses
auditeurs à rester ce qu'ils sont,
à marcher dans la voie qu'ils se sont
choisie.
- Que celui qui est injuste
soit encore injuste,
- Que celui qui est souillé se souille
encore ;
- Que le juste
pratique encore la justice,
- Que celui qui est saint se sanctifie
encore.
J'en suis d'autant plus étonné qu'au
début, dans les lettres de l'Apocalypse, le
Seigneur exhortait les différentes
Églises à marcher dans la
fidélité :
- Souviens-toi donc
d'où tu es tombé, repens-toi, et pratique tes
premières oeuvres...
(2: 5)
- Sois fidèle
jusqu'à la mort, et je te donnerai la couronne de
vie...
(2: 10)
- Repens-toi
donc... (
2: 16)
- Ce que vous avez,
retenez-le
jusqu'à ce que je vienne...
(2: 25)
- Rappelle-toi donc comment
tu as reçu et entendu, et garde, et
repens-toi.
(3: 3)
- Retiens ce que tu
as, afin que
personne ne prenne ta couronne.
(3: 11)
- Aie donc du zèle,
et repens-toi.
(3: 19)
Et, pour couronner le tout, chaque Église...
- chaque auditeur - est invité(e) à
combattre jusqu'au bout : "A CELUI QUI
VAINCRA..."
Que le Seigneur nous exhorte à pratiquer
encore la justice, nous le comprenons parfaitement,
même si nous ne savons pas encore trop ce que
cela signifie !
Qu'il nous encourage à poursuivre notre
marche dans la sanctification, nous pouvons tout
aussi facilement le comprendre ! Comment
pourrait-il nous demander d'en faire moins alors
que nous devrions être parfaits comme le
Père est parfait ?
(Matthieu 5: 48)
Dans un cas comme dans l'autre, ces deux
exhortations, la pratique de la justice et la
sanctification, s'adressent à des
personnes qui se sont déjà
démarquées de l'ensemble par leur
conduite, leur engagement, leur témoignage,
leur fidélité, leur...
OBÉISSANCE. Pour ces raisons elles sont
invitées à poursuivre leur chemin
dans la même direction.
Quant aux personnes qui sont injustes ou qui sont
souillées, l'Écriture, à
diverses reprises, dit bien qu'elles n'entreront
pas dans le Royaume de Dieu. Pourquoi donc le
Seigneur les laisse-t-il aller à la
dérive ?
Que c'est-il donc passé pour que le juste
Juge - qui ne fait pas d'erreur - ne les exhorte
plus à sortir de leurs
ténèbres alors qu'il avait
dépêché son ange afin d'avertir
les sept Églises à marcher en
vainqueur ?
D'une part, il faut prendre en considération
que l'Apocalypse s'adresse uniquement aux
Églises et aux membres qui la composent.
Ainsi, il n'est pas question des païens qui
vivent sans se préoccuper des commandements
de Dieu, il s'agit bien d'enfants de Dieu.
D'autre part, nous savons, par l'apôtre
Pierre
(2 Pierre 3: 9) "que Dieu use de patience"
envers ses enfants, ce qui laisse supposer qu'il a
affaire à des enfants qui ne sont pas
encore bien disciplinés.
Parce qu'il en est ainsi, nous réalisons
que le Père céleste attend
patiemment qu'ils se repentent et qu'ils
changent de comportement.
Il attend, car il ne veut pas qu'ils
périssent !
Sans doute ont-ils besoin de temps, d'exhortations
parce qu'ils sont devenus lents à comprendre
(Hébreux 5: 11) ? Le
Seigneur sait tout cela et c'est pourquoi il use de
patience. N'est-il pas un Dieu d'amour qui aime ses
enfants, même ceux qui ne sont pas
"aimables" ?
Il use de patience parce que, dans
l'Église de Jésus-Christ, il y a
des personnes qui, si elles ne se repentent pas de
leurs péchés et si elles ne changent
pas de conduite, vont se trouver exclues du Royaume
de Dieu !
"Dehors les...", avions-nous lu tout
à l'heure. Dieu est patient..., patient...,
patient.... mais ne tirons pas trop sur la
corde ! N'abusons pas trop de cette
patience !
Nous pouvons tous rendre grâce au Seigneur de
ce qu'il a usé de patience à notre
égard et que cette patience n'a pas
été vaine pour la majorité ou
la grande majorité d'entre nous. Conscients
de nos égarements passés, nous sommes
infiniment reconnaissants qu'il ne nous ait pas
abandonnés à notre sort. Poursuivons
donc notre marche et persévérons
comme il nous le demande.
Mais voilà... ! Nous constatons que
le Fils de Dieu - glorifié - parle d'une
époque où la patience ne semble plus
être de mise.
Bien sûr il n'est pas question d'une
période particulière étant
donné que l'avertissement s'adresse à
l'ensemble des Églises.
D'Éphèse à Laodicée, la
chrétienté est avertie que, dans la
vie de certains individus, il viendra un moment
où ils seront livrés à
leurs passions sans que plus rien ne les retienne
s'ils ne veulent pas se conformer à la
volonté de Dieu clairement définie
dans les saintes Écritures.
"À celui qui vaincra.... !"
Ils n'ont pas voulu prendre la victoire ou bien ils
ont remis à plus tard la décision de
reprendre le bon chemin.
Auraient-ils fatigué Dieu par leur
persistance à ne pas vouloir changer de
comportement ?
Cela s'est déjà vu dans l'Ancien
Testament !
Tu m'as fatigué par
tes iniquités. Esaïe 43: 24
Vous fatiguez
l'Éternel par vos paroles, Et vous dites : En quoi
l'avons-nous fatigué ? Malachie 2: 17
Avons-nous compris que la patience de Dieu a des
limites même si elle est infinie ?
Avons-nous compris qu'à l'instant où
le Seigneur Jésus parle à son
disciple bien-aimé, il dit que, pour
certains, le point de non-retour a
été atteint ?
Que celui qui est
injuste soit
encore injuste, que celui qui est souillé
se souille
encore...
Voilà donc que, dans
l'Église de Jésus-Christ -
l'Église dans son ensemble et
indépendamment de l'époque que ses
membres traversent... - voilà des
personnes qui n'ont jamais voulu prendre au
sérieux les avertissements du
Seigneur ! Avertissements aussi bien faits
au travers de sa Parole que par ses serviteurs.
Contrairement à Job (
23: 12), elles ont refusé
de faire plier leur volonté à celle
du Seigneur.
Ces personnes n'ont pas quitté
l'Église, elles pensent encore faire partie
du corps de Christ, mais, en réalité,
elles n'en font plus partie, elles ont
été abandonnées à leurs
passions.
Il y a bel et bien un fossé entre ceux qui
sont encouragés à marcher dans la
justice et dans la sainteté et ceux qui sont
livrés aux passions de leur coeur, passions
qui ont pris la place numéro un dans leur
vie.
Les uns, ceux qui doivent persévérer
dans la justice et la sainteté, ont su
faire les sacrifices qui convenaient. Ayant
compris que la Vie éternelle - dans le
Royaume de Dieu - était
irremplaçable, ils ont renoncé
à certains "plaisirs légitimes"
qui deviennent "illégitimes" lorsque l'amour
pour Jésus doit passer en
priorité.
Faisons-nous partie de cette
catégorie ? Sommes-nous
encouragés à marcher dans la justice
et dans la sainteté ?
Quant aux autres, ceux à qui l'on dit que
désormais ils peuvent continuer à
faire ce qu'ils avaient toujours envie de faire,
ils sont arrivés à ce point de
non-retour parce qu'ils ont
préféré sacrifier sur des
autels étrangers le temps qui est
dévolu au Seigneur. Succombant ainsi
à la tentation, Ils ont ainsi
préféré écouter la voix
de l'adversaire de nos âmes qui leur a
inculqué une "religion" au rabais".
Aucune tentation ne vous est
survenue qui n'ait été humaine, et
Dieu, qui est
fidèle, ne permettra pas que vous soyez
tentés au delà de vos
forces ; mais
avec la tentation il préparera aussi le
moyen d'en sortir, afin que vous puissiez la
supporter.
1 Corinthiens 10: 13
Heureux l'homme qui
supporte patiemment la
tentation ;
car, après avoir été
éprouvé, il recevra la couronne de
vie, que le Seigneur a promise à ceux qui
l'aiment. Jacques 1: 12
La sensibilité à la Parole de Dieu ou
aux pensées de l'adversaire de nos
âmes sera proportionnelle à ce que
représentent pour nous les saintes
Écritures et les commandements de Dieu.
Plus nous y attacherons notre coeur, moins
le monde pourra nous séduire, et plus il
nous sera facile de sacrifier des plaisirs
terrestres au profit des plaisirs qui nous sont
accordés lorsque nous sommes réunis
ensemble "là où
l'Éternel envoie la
bénédiction"
(Psaume 133).
D'aucun pourrait penser que l'été
n'est pas une saison favorable et que le temps des
vacances n'est pas une période qui facilite
les rencontres avec le Seigneur !
S'il en est ainsi, il faudrait prier pour que le
retour de Jésus - venant chercher son
Église - ne se fasse pas en
été ! Ce serait dommage de
manquer le grand rendez-vous !
Mais, en pensant ainsi, ou nous sommes
égoïstes, ou nous annulons purement et
simplement son retour, l'été
étant toujours quelque part sur la
Terre !
En réalité, jamais les vacances n'ont
été un obstacle pour continuer
à avoir les réunions que nous avons
en semaine !
Rien ne nous empêche de faire une
réunion de prières en famille le jour
où nous avions l'habitude de la faire en
semaine avec les frères et soeur dans la
foi.
Rien ne nous empêche de prendre du temps pour
étudier un passage des Écritures ou
écouter un message enregistré pour
que l'étude biblique ne soit pas
occultée ! (La technique d'aujourd'hui
peut bien servir à autre chose qu'aux
loisirs, elle peut contribuer à la gloire de
Dieu et pour notre édification si elle est
bien utilisée).
Rien ne peut donc nous empêcher de servir
Dieu durant le temps des vacances !
Rien ! Excepté que...., si en temps
normal nous avions mille et une excuses pour ne pas
participer aux rencontres fraternelles, les
vacances favoriseront ces relâchements au
point de supprimer aussi le culte. Et cela sans
aucune arrière-pensée suffisante pour
changer sa façon de vivre ou de
penser !
En réalité, ce n'est pas
l'été qui est à mettre en
cause ! C'est le coeur qui n'est pas bien
disposé !
Autrefois, il faut le confesser, notre famille
faisait aussi le minimum parce que c'étaient
les vacances.
Fort heureusement, depuis, nous avons grandi dans
la foi et la connaissance de Dieu.
Nous avons compris l'importance qu'il y a
à ne pas mettre le Seigneur en vacances,
à ne pas le mettre partiellement en dehors
de notre vie.
Il est vrai que la tentation est grande de
sacrifier ce qu'il faut garder à tout prix,
c'est le but de la tentation, de l'épreuve
destinée à tester notre foi et notre
amour pour Dieu. Mais cette tentation, comme toutes
les autres, n'est pas au-dessus de nos forces,
Dieu ayant promis de nous donner le moyen d'en
sortir.
ATTENTION ! À force de succomber
à la facilité, il est à
craindre qu'il n'y ait plus du tout de tentation,
plus du tout de résistance et que l'habitude
de mettre Dieu un peu à l'écart de sa
vie ne devienne une seconde nature !
Que celui qui est injuste
soit
encore injuste, que celui qui est souillé
se souille
encore ; et que le juste
pratique
encore la justice, et que celui qui est saint
se sanctifie
encore.
Des membres de l'Église marchent donc
dans l'injustice, c'est-à-dire qu'ils ne
font pas ce qui est juste aux yeux de Dieu.
Cela ne veut pas dire qu'ils sont
forcément malhonnêtes, tricheurs,
qu'ils trompent les autres, qu'ils fraudent.
Non ! Il n'y a pas besoin de faire tout cela
pour être injuste ! Il suffit
"simplement" d'obéir aux hommes plutôt
qu'à Dieu :
Jugez s'il est
juste, devant Dieu, de vous obéir
plutôt qu'à Dieu... Actes 4: 19
(Jugez si ce ne serait pas injuste de vous
obéir plutôt qu'à Dieu...)
Oserais-je ajouter qu'il suffit de
"s'obéir à soi-même"
plutôt qu'à Dieu pour ne plus
être juste ? De faire notre propre
volonté plutôt que celle de celui qui
nous a sauvés ! De faire notre propre
"religion" en pratiquant ce que nous voulons,
quand nous le voulons !
D'autres encore marchaient dans la
souillure. Là aussi, n'imaginons pas
qu'ils vivaient tous dans la débauche,
qu'ils avaient tous une vie dissolue.
Pour bien comprendre cette pensée, il faut
prendre son contraire, celui qui est
présenté dans le même
verset : "que celui qui
est saint se sanctifie encore".
Il y a donc opposition entre "souillure" et
"sainteté". On ne peut pas être
souillé et saint en même temps !
On est soit l'un, soit l'autre !
En ne voulant pas se mettre à part pour
le Seigneur, c'est ce que veut dire "se
sanctifier", ils ont choisi de vivre une vie
chrétienne sans consécration.
N'étant pas consacrés -
réservés pour Dieu - ils vivent
dans la liberté que le monde leur
présente. Un monde qui tolère un peu
de religiosité et qui fermera les yeux aussi
longtemps que la "foi" de ces gens-là sera
tenue en laisse.
La consécration, nous le savons tous, est le
fait de se réserver
soi-même pour une activité
particulière. Par exemple, une personne a
consacré sa vie à la protection de la
nature ou une autre a consacré ses loisirs
à un sport particulier.
Chacune a ainsi défini que sa vie ou une
portion de sa vie était EXCLUSIVEMENT
réservée à une activité
particulière.
Si je dis que J'AI DONNÉ MA VIE À
CHRIST - toute ma vie - cela veut aussi dire
que je lui ai CONSACRÉ cette vie-là
dans son entier. N'est-ce pas ce que Jésus
attend de ceux et celles qui sont passés par
les eaux du baptême ? Nous ne nous
appartenons plus à nous-mêmes, car
nous avons été rachetés
à grand prix
(1 Corinthiens 6: 19-20).
Bien entendu, il ne saurait être question de
défaites survenues après des luttes,
défaites qui ne sauraient être le
signe d'un manque de consécration.
Ces défaites, au contraire, prouvent qu'il y
a eu de la résistance de notre part, mais la
chair étant encore trop faible, nous avons
perdu une bataille.
Perdu une bataille et non pas la
guerre !
À la prochaine occasion nous prendrons soin
de réclamer avec plus d'insistance le
secours du Seigneur.
C'est ce que tout enfant de Dieu ne manquera pas de
faire !
C'est ce qui sera JUSTE de faire. C'est aussi ce
qui montrera que nous marchons dans la
sainteté. Mis à part pour Dieu
cherchant toujours à marcher de
progrès en progrès
(1 Thessaloniciens 4: 1).
Que le juste
pratique encore la justice,
Que celui qui est
saint se sanctifie encore.
Plaise à Dieu que ces paroles nous soient
adressées plutôt que les
précédentes :
Que celui qui est
injuste soit encore injuste, que celui qui est
souillé se souille encore.
"Encore" indique la persistance d'une
action ou d'un état à un moment
donné par opposition à ne… plus.
(dictionnaire Larousse)
Que la grâce
et la miséricorde de Dieu se manifestent
dans nos vies et que, dans sa bonté et sa
patience, il interpelle au moins encore une fois
ceux et celles qui
ont besoin d'être repris afin de s'entendre dire :
"Aie donc du
zèle, et repens-toi
(Apocalypse 3: 19)", plutôt que de les laisser
esclaves de leurs passions qui les
éloigneraient définitivement de
lui.
En parlant ainsi à leurs coeurs et
s'ils
obéissent à sa voix, ils auront alors la
possibilité d'entendre ce que tout enfant de
Dieu fidèle a envie d'entendre :
"Que le juste
pratique encore la justice, et que celui qui est saint se sanctifie
encore."
(Est-ce bien cette dernière pensée
que le Seigneur a envie de me dire ?)
N'ayant fait que frôler la "pratique de la
justice", nous y reviendrons lors de notre
prochaine rencontre afin de comprendre comment -
pratiquement et non en théorie - nous
pouvons pratiquer la justice.
Pour vous, bien-aimés,
vous édifiant vous-mêmes sur votre
très sainte foi, et priant par le
Saint-Esprit,
1- Maintenez-vous dans l'amour de
Dieu, en attendant
la miséricorde de notre Seigneur
Jésus-Christ pour la vie
éternelle.
2 - Reprenez les
uns, ceux qui
contestent ;
3 - Sauvez-en
d'autres en les
arrachant du feu ;
4 - et pour d'autres encore, ayez une pitié
mêlée de crainte, haïssant
jusqu'à la tunique souillée par la
chair. Jude 1: 20-23
À suivre : Apprendre à être
heureux... (8e
partie) - Que
le
juste pratique encore la justice... (b) - Mode d'emploi
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J-M Ravé 17 juillet 2010 - CP 474 - 2300
Chaux-de-Fonds - Suisse C290910
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