Message précédent: 35 - Apprendre à être heureux quand le bonheur ne semble pas avoir la bonne couleur ( 2e partie)

(Les textes bibliques sans indication particulière sont tirés de la Bible Segond)

 Alors que les beaux jours nous invitent à la promenade, sachons aussi profiter des bons jours (spirituels) où nous goûtons la présence de Dieu dans notre coeur. Soyons reconnaissants pour ces beaux jours qui, tous ensemble, nous encouragent à aller de l'avant le coeur content. Réjouissons-nous des bontés de l'Éternel !

Mais..., hélas ! Il y a aussi les mauvais jours, ces jours maussades où le soleil reste caché derrière de sombres nuages qui déversent leurs larmes ; ces jours maussades où l'adversité pourrait, elle aussi, faire couler d'autres larmes. Tous ces jours où le soleil et Dieu semblent absents, ces jours où l'on a qu'un seul désir, celui de rentrer à la maison, qu'elle soit terrestre ou céleste.

Quel que soit le temps, l'enfant de Dieu, celui qui a accepté Jésus comme Sauveur et SEIGNEUR de sa vie, n'aspire véritablement qu'à une chose : celle d'être avec son Dieu. Ne le démontre-t-il pas par sa conduite, son langage, son zèle ? (2 Corinthiens 5: 14)

 J'aime cette expression qui peut être comprise de deux façons :

1° L'amour que Christ a pour nous ! L'amour que Dieu - notre Père céleste - a pour nous ! Cet amour qui a été répandu dans nos coeurs par le Saint-Esprit (Romains 5: 5) !
Un amour qui ne saurait nous laisser insensibles, car c'est un amour qui nous presse, nous étreint comme une mère serre son enfant dans ses bras .

2° L'amour que j'ai pour le Seigneur ; un amour qui, s'il est sincère me presse lui aussi et me pousse à répondre à cet amour en me livrant tout entier à LUI : esprit, âme et corps.

 Qu'en est-il de cet amour que nous aimons chanter ? Comment le vivons-nous pour autant que nous le vivions ? Est-ce que nous en ressentons les effets bénéfiques au point d'en faire profiter le corps de Christ et notre propre entourage ? Si oui..., comment manifestons-nous concrètement cet amour ?

 Nous sommes toujours en route vers l'autre bord, nous y allons par n'importe quel temps.
Si la semaine passée nous nous sommes arrêtés sur la béatitude qui parlait des débonnaires (des doux) "Heureux les débonnaires, car ils hériteront la terre ! "(v. L. S., v. D., v. D. M), " Heureux ceux qui sont doux..." (v. Bible annotée), nous en étions arrivés à constater que nous étions plus ou moins mal vêtus.
Nous nous en sommes rendus compte en comprenant que la douceur et la bonté n'étaient pas encore suffisamment visibles dans notre vie - en tout cas dans la mienne.

Cette absence de douceur et de bonté... Allez, soyons gentils..., ne parlons pas d'absence, il y en a quand même un peu, non ?
Cet embryon de douceur et de bonté que nous possédons ne s'est pas développé comme il aurait dû le faire, il a été gêné dans sa croissance.

Ce sérieux handicap nous oblige donc à nous attarder sur l'amour, un des composants du fruit de l'esprit ! L'amour une des facettes du fruit de l'Esprit dont l'importance est telle qu'il a été nommé en premier, et ça se comprend ! Souvenons-nous : "si je n'ai pas l'amour, je ne suis rien" (1 Corinthiens 13: 2) !
En réfléchissant à l'amour que nous manifestons à l'égard de Dieu ou de notre prochain, il est probable, si nous sommes honnêtes, que nous reconnaîtrons bien vite que nous ne sommes pas grand-chose ou bien peu de chose, si ce n'est... rien du tout !

Le fruit de l'Esprit, c'est l'amour, la joie, la paix, la patience, la bonté, la bénignité, la fidélité, la douceur, la tempérance... Ceux qui sont à Jésus-Christ ont crucifié la chair avec ses passions et ses désirs. Galates 5: 22-24

Nous avons tous en mémoire ce nouveau commandement que le Seigneur Jésus donna à ses disciples : "Je vous donne un commandement nouveau : Aimez-vous les uns les autres ; comme je vous ai aimés, vous aussi, aimez-vous les uns les autres." (Jean 13: 34).

Ne sommes-nous pas surpris d'avoir reçu un tel ordre, un tel commandement pour quelque chose qui semble si naturel ?
A-t-on besoin de commander à une mère d'aimer son enfant ?
A-t-on besoin de nous commander d'aimer notre épouse (ou notre mari) ?

À bien réfléchir, il faut répondre par l'affirmative au moins en ce qui concerne cette deuxième question !
OUI, nous avons besoin de recevoir l'ordre d'aimer notre épouse (ou notre mari) lorsque l'amour se trouve à l'étroit et qu'il est compressé par des sentiments d'animosité, de mécontentement ou, tout simplement, en raison de notre égoïsme ; sentiments que l'on rencontre aussi bien chez l'homme que chez la femme !

L'amour fait tellement défaut dans nos coeurs que nous devons apprendre à découvrir ce qu'est l'amour selon Dieu et non selon le monde. Nous devons aussi nous obliger à aimer indépendamment des circonstances ou des personnes (Jean 15: 17).

 L'amour parfait ne pouvant venir que de Dieu, car "Dieu est amour" (1 Jean 4: 8), il est compréhensible que cet amour ne se manifestera dans nos vies que si nous sommes en relation avec Dieu, si le Saint-Esprit a la liberté d'agir dans notre coeur.

Sans cette relation, l'amour que nous pourrions manifester n'aura pas cette touche particulière qui différencie l'amour que le commun des mortels porte à son semblable de l'amour de l'enfant de Dieu à l'égard de son prochain.

L'amour que le païen a pour son prochain est limité, tandis que l'amour que le racheté du Seigneur doit avoir est illimité. Illimité puisque nous sommes appelés à aimer nos ennemis (Matthieu 5: 44). Personne n'est exclu de l'amour : le pécheur est aimé et non son péché !

Pour que l'amour de Dieu, cet amour parfait se déverse dans notre coeur, deux conditions sont indispensables :
1° Aimer Dieu.
2° Laisser de la place à l'amour de Dieu dans notre coeur ; un amour que nous devons ensuite partager avec les autres.

Point N° 1: Aimer Dieu.

Là..., nous sommes dans la grande "foire aux illusions de l'amour" !
Une foire où l'on rencontre quantité de coeurs d'artichaut que leurs possesseurs effeuillent selon les circonstances. Une tranche de vie pour le Seigneur lorsque l'on a le temps d'avoir un peu d'affection pour lui, une autre tranche où les plaisirs du monde prennent le dessus, et ainsi de suite, jusqu'au jour où il faudra rendre compte d'une vie partagée entre une certaine fidélité et l'infidélité.

Une foire où l'on rencontre aussi une quantité non négligeable de fleurs de marguerites dont le dernier pétale arraché indiquerait, selon l'humeur du moment, le degré d'amour : "un peu, beaucoup, à la folie, passionnément ou...
... plus du tout lorsque le monde ou les choses qu'il contient ont reconquis ce coeur mal affermi dans la foi, ou lorsque l'épreuve de la foi a été un échec, ou encore que les prières n'ont pas été exaucées selon le souhait du demandeur.

Fort heureusement, à l'écart de cette "foire" on rencontre des coeurs droits qui, une fois qu'ils ont été donnés au Seigneur, l'ont été pour TOUJOURS !
Beaucoup disent qu'ils font partie de cette catégorie, c'est compréhensible, mais en font-ils réellement partie ?

Certains, oui ! Même s'il n'en a pas toujours été ainsi, même s'ils ont mis du temps à comprendre qu'ils ne pouvaient pas servir deux maîtres à la fois et qu'il fallait prendre une décision pour que leur foi en Dieu soit crédible (Matthieu 6: 24).
Ils y ont mis du temps, c'est vrai ! Mais maintenant qu'ils ont bien saisi le sens profond des paroles du Maître, ils savent qu'ils ne reviendront pas en arrière : ils ont fait leur choix ! L'avez-vous fait ? Savez-vous qui vous voulez servir ?

Comment peuvent-ils avoir l'assurance qu'ils aiment Dieu d'un amour véritable et comment peuvent-ils savoir qu'ils ne se trompent pas en faisant une telle affirmation ?
La réponse est donnée par le Seigneur Jésus lui-même :

Si vous m'aimez, gardez mes commandements. Jean 14: 15

Car l'amour de Dieu consiste à garder ses commandements. Et ses commandements ne sont pas pénibles... 1 Jean 5: 3

Versets bien connus dans le monde chrétien !
Versets que les vierges folles ont adaptés à leur mode de vie en gardant certains commandements tout en mettant de côté d'autres qui, à leurs yeux, ne semblent pas de la plus haute importance.

Maintenant, il est vrai que nous pourrions prétendre obéir à Dieu dans tous ses commandements, tel le jeune homme riche (Matthieu 19: 20). Comment savoir si nous ne nous trompons pas ?
La réponse est encore donnée par le Seigneur Jésus dans l'évangile de Jean, tout de suite après qu'il ait dit : "Si vous m'aimez... " :

Si vous m'aimez, gardez mes commandements
Et (ensuite ou à cause de cet amour) moi, je prierai le Père, et il vous donnera un autre consolateur, afin qu'il demeure éternellement avec vous... Jean 14: 15-16

Ce Consolateur est le Saint-Esprit ! Ce Saint-Esprit qui agira en nous ; nous en avons parlé tout à l'heure, mais il est bien de le répéter :

L'amour de Dieu est répandu dans nos coeurs par le Saint-Esprit qui nous a été donné... Romains 5: 5

Récapitulation :

- Dieu nous aime (Jean 3: 16).
- Nous répondons à son amour (Actes 3: 19, 1 Thessaloniciens 1: 9).
- En réponse à notre VRAIE conversion nous recevons en nous le Saint-Esprit (Jean 14: 16).
- Le Saint-Esprit étant en nous, l'amour de Dieu est alors répandu dans nos coeurs (Romains 5: 5)
- Conséquence: Nous aimons Dieu et nous aimons aussi notre prochain (1 Jean 3: 14).

Nous connaissons que nous aimons les enfants de Dieu, lorsque nous aimons Dieu, ET QUE NOUS PRATIQUONS SES COMMANDEMENTS. 1 Jean 5: 2

Tout semble simple et tout devrait "fonctionner" normalement, c'est-à-dire que nous devrions manifester à l'égard du Père céleste et à l'égard d'autrui, le même amour que le Fils de Dieu a manifesté à l'égard de son Père en marchant dans l'obéissance, et à l'égard des hommes en offrant sa vie pour eux.

Il est évident que notre vie est loin d'être comparable à celle de Jésus, raison pour laquelle il nous a été COMMANDÉ d'aimer !
Laissons de côté les coeurs d'artichauts, les champs de marguerites ainsi que ceux et celles qui négligent l'amour de Dieu et qui le prouvent en se désintéressant de ses commandements.

Regardons à notre vie afin de comprendre pourquoi nous ne manifestons pas plus d'amour les uns envers les autres, pourquoi nous sommes encore handicapés lorsqu'il est question de l'amour, de cet amour QUI A ÉTÉ DÉVERSÉ DANS NOS COEURS par le Saint-Esprit (Romains 5: 5).

Cet amour a été déversé dans nos coeurs !
Nos coeurs, à nous qui marchons dans l'obéissance ou qui cherchons à marcher de mieux en mieux dans cette obéissance.

Puisque cet amour EST DANS NOS COEURS, pourquoi a-t-il tant de peine à se manifester ?
C'est une question que je me suis souvent posée. Combien de fois n'ai-je pas demandé au Seigneur de me donner de l'amour et de la compassion tant j'étais conscient de ma pauvreté dans ce domaine-là ?
Combien de fois n'ai-je pas perdu du temps à demander à Dieu ce qu'il m'avait déjà donné : Cet amour a déjà été déversé, venons-nous de lire dans l'épître aux Romains.

Ce n'est que la semaine passée que j'ai réalisé que cet embryon d'amour n'avait pas eu la possibilité de se développer correctement dans mon coeur parce que je ne lui avais jamais laissé la place dont il avait besoin pour s'épanouir librement.
Vous avez compris ? Oui ! Alors passons à l'étape suivante pour que cet amour ne reste pas à l'état d'embryon :

Point N° 2: Laissons de la place à l'amour de Dieu dans notre coeur.

Laissons-lui TOUTE la place qu'il désire !
Plus il aura de place, plus nous pourrons le manifester !
Le problème c'est que notre coeur n'est pas extensible et que si l'amour est à l'étroit, c'est bien parce qu'il y a trop de choses dont il faut se débarrasser pour lui laisser de la place !

L'apôtre Paul, en parlant de l'amour qu'il avait pour les Corinthiens, disait : "Vous n'êtes point à l'étroit au dedans de nous" (2 Corinthiens 6: 12).
Par contre, en regardant l'attitude que les Corinthiens avaient à son égard, il s'aperçut que leur amour pour lui avait diminué : "vos entrailles se sont rétrécies" (2 Corinthiens 6: 12).
Il y avait moins de place qu'auparavant dans leurs coeurs parce que d'autres choses avaient pris plus d'importance. L'amour pour l'apôtre ne s'était pas éteint, il avait "seulement" diminué.

C'est nous qui gérons la place qu'il y a dans notre coeur !
Nous ne pouvons pas mettre davantage que ce qu'il peut en contenir, tout comme nous ne pouvons ajouter une heure de plus à un jour sans empiéter sur le lendemain. Nous devons donc apprendre à gérer aussi bien notre temps que notre coeur, sachant aussi que c'est notre coeur qui gère le temps consacré à Dieu !

Si en cette période du "Mundial 2010", tu choisis le foot plutôt que les rencontres fraternelles (cultes, réunions de prières, études bibliques, etc...), simplement parce que ton coeur a géré ton emploi du temps pour qu'il en soit ainsi. Tu as choisi les choses les plus importantes pour toi !

Bien sûr je parle du foot parce qu'il est d'actualité, mais..., sincèrement, combien d'autres plaisirs n'ont-ils pas déjà volé la place à Dieu ?
Le Seigneur ne pourrait-il pas aussi nous dire : "vos entrailles se sont rétrécies" ?
"Elles se sont rétrécies à mon égard parce que vous avez fait de mauvais choix, des choix dans lesquels je suis étranger ! Tu as aussi choisi les choses les plus importantes pour toi et je constate que je ne suis pas l'objet principal de ton amour.
Petite vierge folle, pense à ton éternité et devient sage si tu ne veux pas trouver la porte fermée, car elle le sera si tu préfères la folie à la sagesse !"

L'apôtre Paul, en constant que le coeur des Corinthiens n'était plus comme avant, les invite à revoir leur position pour qu'ils montrent le même amour que celui qui leur a été prodigué - Le Père et le Fils n'auraient-ils pas le même langage à notre égard ?

Vous n'êtes point à l'étroit au dedans de nous ; mais vos entrailles se sont rétrécies.
Rendez-nous la pareille, (je vous parle comme à mes enfants) : élargissez-vous aussi ! (2 Corinthiens 6: 12-13)

Donc, sachant que l'amour de Dieu - qui a été répandu dans nos coeurs - a besoin de plus de place, nous devons faire de l'ordre dans notre vie si nous voulons manifester, avec plus d'intensité, cet amour divin incomparable.

Pour nous aider, le passage de 1 Corinthiens 13: 4-7 (à lire) va nous permettre de prendre en considération tout ce qui entrave l'amour dans son développement.

- La charité (l'amour) n'est point envieuse,
- Elle ne se vante point, ne s'enfle point d'orgueil,
- Elle ne fait rien de malhonnête,
- Elle ne cherche point son intérêt,
- Elle ne s'irrite point,
- Elle ne soupçonne point le mal,
- Elle ne se réjouit point de l'injustice.

C'est intentionnellement que j'ai relevé les points négatifs qui dépeignent ce qui entrave l'amour. Ainsi il nous sera facile de regarder si, par exemple, l'envie, sous une forme quelconque, ne prend pas une place qui devrait être occupée par l'amour.
Si la vantardise ou l'orgueil ou le fait de se mettre en avant, ne compresse pas l'amour dans un recoin et l'empêche de se manifester.
De même, il nous sera plus facile de comprendre qu'en cherchant notre propre intérêt, il ne saurait être question de parler d'amour ou, s'il en est question, ce sera l'amour de soi, un amour qui ressemble à de l'égoïsme.

Si donc si nous demandons à Dieu de nous donner plus d'amour, acceptons de faire le ménage dans notre coeur, ce sera la seule façon pour que l'embryon d'amour, de bonté et de douceur croisse en nous à la gloire du Seigneur.
Gardons la pensée que nous devons marcher de progrès en progrès, même dans l'amour !
Que les épreuves ne soient pas des freins à l'entretien de notre amour pour Dieu et pour les frères. La mort de Jésus n'a pas fait périr l'amour de Dieu à notre égard ! Au contraire, elle l'a pleinement manifesté !
De même, la mort à nous-mêmes ne fera pas périr l'amour que Dieu a déversé dans nos coeurs par le Saint-Esprit, bien au contraire !

Nous avons connu l'amour, en ce qu'il a donné sa vie pour nous ; nous aussi, nous devons donner notre vie pour les frères. 1 Jean 3: 16

Maintenons-nous dans l'amour (Jude 1: 21) et excitons-nous à l'amour et aux bonnes oeuvres (Hébreux 10: 24) afin que nous soyons reconnus comme des disciples de Jésus-Christ. Ne nous relâchons pas, excitons-nous, ayons du zèle. Il n'y a pas d'amour passif ! Il n'y a pas d'amour sans démonstration, sans oeuvres !

Je (Jésus) vous donne un commandement nouveau : Aimez-vous les uns les autres ; comme je vous ai aimés, vous aussi, aimez-vous les uns les autres.
À ceci tous connaîtront que vous êtes mes disciples, si vous avez de l'amour les uns pour les autres. Jean 13: 34-35

Pour terminer, et afin de ne pas vivre dans l'illusion en croyant aimer les frères, rappelons-nous qu'il est impossible de les aimer - bibliquement - si l'amour de Dieu n'est pas en nous, c'est-à-dire si nous ne marchons pas dans l'obéissance aux commandements du Seigneur :

À ceci nous connaissons que nous aimons les enfants de Dieu, lorsque nous aimons Dieu, ET QUE NOUS PRATIQUONS ses commandements.

(Si nous ne pratiquons pas ses commandements, cela prouve que nous n'aimons pas Dieu et que nous sommes dans l'incapacité d'aimer les enfants de Dieu.)

Car voici en quoi consiste l'amour de Dieu : que nous gardions ses commandements. 1 Jean 5: 2-3 (v. Bible annotée)

Notre perfection dans l'amour dépend UNIQUEMENT de notre obéissance aux commandements du Seigneur qui sont une lumière sur notre sentier (Psaume 119: 105).

... celui qui garde sa parole, l'amour de Dieu est VÉRITABLEMENT PARFAIT en lui. 1 Jean 2: 5

C'est donc en suivant Jésus au plus près possible de ses enseignements que nous marcherons dans l'amour et dans la lumière ; une conduite qui permettra à l'amour de Dieu, répandu dans notre coeur, de développer.

Sa lumière, par le Saint-Esprit, éclairera nos coeurs et nous indiquera les choses à débarrasser pour que cet amour divin ne soit plus à l'étroit. C'est alors qu'il deviendra naturel de manifester l'amour que Dieu a déposé dans notre coeur.

"Merci mon Dieu pour l'amour que tu as déversé dans mon coeur par le Saint-Esprit.
Merci de ce que cet amour est réel, même si j'ai le sentiment de ne pas le posséder.
Merci de m'avoir donné l'intelligence de comprendre pour quelle raison il n'arrivait pas à s'extérioriser.

 Désormais je sais à quoi m'en tenir et je veux compter sur ta grâce pour entreprendre un grand nettoyage de ce coeur qui s'est embarrassé de bien des choses inutiles.
Apprends-moi..., apprends-nous à choisir la meilleure part afin que nous soyons utilisables pour l'avancement de ton règne, je te le demande dans le précieux nom de Jésus, ton Fils bien-aimé."

 Si vous gardez mes commandements, vous demeurerez dans mon amour, de même que j'ai gardé les commandements de mon Père, et que je demeure dans son amour. Jean 15: 10

Veillons les uns sur les autres, pour nous exciter à la charité et aux bonnes oeuvres. Hébreux 10: 24

À suivre : Apprendre à être heureux quand le bonheur ne semble pas avoir la bonne couleur ( 4e partie - l'Amour !)


J-M Ravé 12 juin 2010 - CP 474 - 2300 Chaux-de-Fonds - Suisse
C130.2010