>

Il est écrit:
TA PAROLE EST LA VERITE  (Jean 17.17)
Cela me suffit...
REGARD
Bibliothèque chrétienne online
EXAMINEZ toutes choses... RETENEZ CE QUI EST BON
- 1Thess. 5: 21 -
(Notre confession de foi: ici)
Il est écrit:
TA PAROLE EST LA VERITE
(Jean 17.17)
Cela me suffit...



Passons vers l'autre bord


22 - L'insensé dans presque tous ses états.
Du pire au meilleur
(des insensés) ... pour le même résultat (2)


Message précédent: 21 - L'insensé dans presque tous ses états. - Dans quel état suis-je? (1)

C'est de l'abondance du coeur que la bouche parle. Matthieu 12: 34 (v. L. S)

Décidément, cette parole du Seigneur ne manquera pas de faire couler encore beaucoup d'eau sous les ponts. En effet comment rester silencieux devant une telle vérité ? Nos oreilles ne sont-elles pas continuellement malmenées par ce que nous entendons, autant dans le monde que dans la bouche de certains croyants ? Ne malmenons-nous pas d'autres oreilles, y compris celles du Seigneur, par l'objet de nos conversations ?

Comme vous le voyez, nous avons repris la maquette de la semaine passée ; cette maquette où deux personnages vivaient leur vie en se rendant aussi bien à l'Église qu'à leurs activités dans le monde.
Nous avons vu qu'ils étaient, symboliquement attachés par un élastique qui les ramenait à ce que contenait leur coeur. Ils se ressemblaient tout comme nous pouvons leur ressembler. Ils se ressemblaient, mais étaient tellement différents l'un de l'autre, que leur destination éternelle, d'après ce qu'enseignent les Écritures, allait être différente.

C'est en enlevant la façade de leur maison que nous avions découvert leurs coeurs. L'occasion nous étant donnée, nous en avons profité pour regarder ce qu'ils contenaient. Dieu le fait constamment dans notre vie et voit, lui aussi, tout ce qui nous passionne.

Pour l'un c'était le Seigneur Jésus et tout ce qui concerne son Royaume, c'est-à-dire que, quels que soient les sujets de conversation, il revenait toujours à Jésus.

Pour l'autre, quoique allant à l'Église régulièrement, quoique lisant sa Bible et priant, il revenait lui aussi à ce qui animait véritablement son coeur, mais c'était le monde, les plaisirs du monde : sport, loisirs, cancans, etc., etc... Quels que soient les sujets spirituels abordés, il ou elle faisait tout pour revenir à des choses mondaines.

Le tableau n'étant pas complet, vous remarquez que j'ai rajouté un troisième personnage dans cette maquette. Un 3e qui, comme les précédents, va à l'Église et s'occupe de ses affaires dans l'environnement où Dieu l'a placé.

"C'est de l'abondance du coeur que la bouche parle", nous disait le Seigneur Jésus, mais qu'en est-il de celui qui ne dit rien ? Qu'en est-il de notre 3e personnage puisque c'est de lui qu'il va être question maintenant ?

Ôtons la façade. Comme pour les autres, nous voyons qu'un élastique le relie bien à son coeur. Que contient son coeur ? En réalité on ne sait pas trop !
Aucun mot n'est vraiment lisible, ce sont des lettres pêle-mêle, assemblées n'importe comment, des mots qui n'ont aucun sens, reflet de sa vie qui n'a pas plus de sens que les mots que vous venez de découvrir !

Serait-ce un insensé ? Un insensé silencieux qui, par son silence, laisserait entendre qu'il est sage parce qu'il se tait ? Voyons ce que pourrait dire la Parole de Dieu concernant certains "silencieux" :

L'insensé même, quand il se tait, passe pour sage... Proverbes 17: 28 (v. L. S)

Même le sot, s'il sait se taire,
passe pour sage ; pour intelligent, s'il sait tenir ses lèvres closes. (v. Sefarim, Bible du Rabbinat français)

Ainsi donc, celui qui se tient silencieux peut passer pour un sage tout un étant un insensé ! C'est d'ailleurs ce que Job disait à ses amis : "Que n'avez-vous gardé le silence ? Vous auriez passé pour avoir de la sagesse !" (Job 13: 5).

La bouche, en parlant de l'abondance du coeur, peut montrer que son possesseur est un insensé si ce coeur est rempli des choses du monde.
Mais la bouche, en restant close, pourrait aussi mettre en évidence que la personne en question est autant insensée que celle qui vient d'être citée et, qu'en conséquence, la finalité sera la même pour chacune d'entre elles !

Sans aller aussi loin concernant ce troisième personnage dont Dieu seul connaît véritablement le coeur, nous allons plutôt dire qu'il se tait tout simplement parce qu'il n'a pas grand-chose à dire. Son coeur ne bouillonne pas pour Dieu comme celui des auteurs du Psaume 45 (les fils de Koré) :

Des paroles pleines de charme bouillonnent dans mon coeur. Je dis : Mon oeuvre est pour le roi ! Que ma langue soit comme la plume d'un habile écrivain !

Si notre personnage n'a pas grand-chose à dire, c'est parce que son coeur ne déborde pas de reconnaissance. Son coeur n'est pas plein ou n'est pas encore plein !
Sans doute a-t-il de l'affection pour le Seigneur ! De l'affection..., pas encore de l'amour !
Sans doute la Parole de Dieu est-elle ouverte assez régulièrement, mais, comme elle n'a pas encore reçu la liberté pleine et entière d'exercer son autorité, cette personne se retrouve coincée et ne sait plus trop bien dans quelle direction aller. Dieu ou le monde ! Le monde ou Dieu ! Un choix qu'il est indispensable de faire, car il n'y a pas de neutralité dans ce domaine.

Ainsi, la Bible est reconnue comme la Parole de Dieu, cela va sans dire, mais comme le coeur n'est pas encore bien réceptif à la semence divine, comme il est tellement encombré, la bonne semence a très peu de place pour se développer et produire du fruit en abondance.

Ce coeur-là n'est pas celui d'un incroyant ! Bien au contraire ! La peur de la perdition éternelle, la peur de l'enfer étant là, cette personne va essayer de tout faire afin d'avoir quelques garanties pour se persuader qu'elle sera du bon côté lorsqu'elle passera la frontière de la mort.
Quelques garanties qui ne la rendent pas heureuse, qui ne lui donnent pas la joie du salut !

N'ayant pas cette joie, son visage ne s'illumine jamais à l'écoute de la Bonne Nouvelle tandis que son assurance du salut est souvent malmenée par le doute !

"C'est de l'abondance du coeur que la bouche parle", son coeur ne débordant pas pour son Sauveur, la bouche ne saurait s'ouvrir pour évacuer le trop-plein d'eau vive :

Celui qui croit en moi, des fleuves d'eau vive couleront de son sein. Jean 7: 38 (v. L. S)

Hudson Taylor disait que :

"Si Christ n'est pas le Seigneur DE TOUT, il n'est pas le Seigneur DU TOUT !"

 Ne serait-ce point la caractéristique de notre 3e personnage ?
Il désire le salut de son âme, il est d'accord d'accepter Jésus comme Sauveur, mais il ne le veut pas comme le Seigneur et Maître de sa vie.
Il craint trop que l'obéissance inconditionnelle à Dieu ne lui fasse perdre quelques avantages du monde ! Avantages passagers qu'il faudra perdre de toute façon lorsque nous serons arrivés vers l'autre bord. Que l'on aille au Ciel ou en enfer, nous perdrons tout ! Rien de ce monde ne nous suivra dans l'éternité !

La conduite de ce personnage pourrait bien nous rappeler des souvenirs. Souhaitons que ce ne soit que des souvenirs et qu'il ne représente pas l'image de ce que nous sommes maintenant. Souhaitons que rien ne nous empêche de répondre favorablement à ce : "... que t'importe ? Toi, suis-moi !" (Jean 21: 22).

- (Jésus) lui dit : Suis-moi. Cet homme se leva, et le suivit. Matthieu 9: 9
- Aussitôt, ils
laissèrent les filets, et le suivirent... Aussitôt ils laissèrent la barque et leur père, et le suivirent... Matthieu 4: 20-22
- ... ayant ramené les barques à terre,
ils laissèrent tout, et le suivirent. Luc 5: 11

Ces textes de la Parole de Dieu mettent en avant des personnes qui ont obéi à l'appel du Maître. Mais ils rappellent en même temps qu'il y a beaucoup d'appelés (Matthieu 22: 14), que le chemin qui mène à la Vie est un chemin étroit (Matthieu 7: 14) et qu'il y en a peu qui s'engage à marcher à la suite du Seigneur parce qu'ils ne veulent pas se "désembarrasser" des choses de la vie, des choses qui les retiennent fortement à ce monde !

Il n'est pas de soldat qui s'embarrasse des affaires de la vie, s'il veut plaire à celui qui l'a enrôlé" 2 Timothée 2: 4 (v. L. S)

Si l'apôtre Paul parle de soldats, c'est pour nous faire comprendre que nous sommes des soldats. D'ailleurs, n'avait-il pas déjà invité les croyants à revêtir l'armure du combattant (Éphésiens 6: 13-18) ?

Qu'est-ce qui m'embarrasse dans la vie ?
Qu'est-ce qui m'empêche de servir le Seigneur ?
Qu'est-ce qui m'empêche de répondre à son appel "viens et suis-moi" ! (Viens... suis-moi... reste avec moi !)

Nous désirons tous et toutes hériter de la Vie éternelle, n'est-ce pas ? Les vierges folles aussi le désiraient, ne l'oublions pas !
Elles s'étaient engagées dans le chemin étroit en compagnie des vierges sages... Elles leur ressemblaient et pourtant la porte ne leur fut point ouverte lorsqu'elles frappèrent pour demander à entrer !
La porte était fermée pour les vierges folles parce qu'au moment opportun, elles ne se trouvèrent pas prêtes.
Reconnaissant leur manquement, elles allèrent se mettre en ordre. BRAVO ! Mais c'était TROP TARD, la porte s'était fermée pendant ce temps-là, l'heure du salut était passée !

Regardons encore notre maquette : Il y a trois personnages qui se ressemblent ! Trois personnages qui vont à l'Église comme vous y allez.
Vous êtes l'un d'entre eux, car, comme eux, vous êtes de ceux qui ont un certain intérêt pour les choses de Dieu. Ce sont des "croyants" dont la différence se fait D'ABORD par le contenu de LEUR coeur ! Un coeur que seul le Seigneur connaît parfaitement.

En ouvrant la Bible dans l'Évangile de Marc, ce disciple nous présente la rencontre de Jésus avec un personnage qui avait le même désir que le nôtre : hériter de la Vie éternelle !
C'était un homme droit..., TRÈS droit. Il avait pratiqué les commandements de Dieu dès sa jeunesse, certainement suite au bon enseignement de ses parents qu'il n'a pas manqué de respecter.

En dépit de son engagement dans les voies de Dieu - depuis sa plus tendre enfance - il se rendait compte qu'il n'avait pas encore l'assurance de la Vie éternelle : "Bon maître... que dois-je faire pour hériter la Vie éternelle ? " (Marc 10: 17).

Nous qui connaissons la Parole de Dieu, nous savons qu'il est venu vers la bonne personne, il est venu vers Jésus, il est venu entendre SA parole !

Retenez bien cela : IL EST VENU ENTENDRE SA PAROLE ! Il est venu entendre la Parole du Seigneur, la Parole de Dieu ! (Comme vous êtes venus l'entendre !)

Nous voyons un homme qui a compris la Parole de Dieu ! (Comme vous l'avez certainement comprise !)
Nous voyons un homme QUI A CRU à la Parole de Dieu ! (Comme vous l'avez certainement crue !)
Et nous voyons que sa foi dans cette Parole ne l'a pas sauvé ! Pourquoi ?

PARCE QU'IL NE L'A PAS MISE EN PRATIQUE !

 Pour cette raison, il ne put suivre Jésus et répondre à son invitation : "SUIS-MOI !" (Marc 10: 21)
Un texte de l'Écriture nous dit pourtant : "Crois au Seigneur Jésus et tu seras sauvé !" (Actes 16: 31).
L'attitude de ce jeune homme nous prouve que nous pouvons "croire" et ne pas être sauvés ! Comment cela peut-il se faire ? Tout simplement parce que :

CROIRE OBLIGE CELUI QUI CROIT
À AVOIR UN COMPORTEMENT QUI SOULIGNE SON ENGAGEMENT

 Vous pouvez croire en Jésus et refuser de le suivre !
Le jeune homme riche a cru la Parole du Seigneur Jésus ! Personne ne peut contredire cette vérité ! Il l'a tellement crue, que cette Parole l'a fait fuir sans qu'il ne prononçât un seul mot !
S'il n'avait pas cru, il aurait pu rester aux pieds du Seigneur et parler avec lui comme l'ont fait tant de Pharisiens et tant d'autres personnes qui n'étaient pas d'accord avec sa doctrine.

Lui, il n'est pas resté, il s'est enfui ! Il a fait demi-tour ! IL A TOURNÉ LE DOS À JÉSUS ! Il retourna dans son monde, reprit ses affaires et retrouva certainement ses loisirs, mais il les retrouva sans pour autant connaître la joie..., la joie et l'assurance de la Vie éternelle !

Il n'a pas voulu s'engager pour Christ parce que le prix demandé était trop élevé !
Cet homme était un insensé, non pas parce qu'il n'a pas réfléchi, mais qu'il n'a pas réfléchi correctement en tenant compte des Écritures. Souvenons-nous :

Insensé = "Implique l'absence de jugement, l'impossibilité de discerner les conséquences des choses, le plus souvent par la faute d'une violente passion".

Pour ce jeune homme, nous supprimerons "l'absence de jugement", car, précisément, c'est son mauvais raisonnement qui l'a conduit à prendre la mauvaise décision.
Pour lui, la Vie éternelle ne faisait pas le poids face à ce qu'il devait abandonner pour suivre Jésus.

Combien sont-ils dans son cas ?
Combien y en a-t-il qui ne veulent pas lâcher ce qui les empêche de suivre Jésus comme il le leur demande ?
Combien ont-ils choisi leur petit confort, leurs loisirs aux simples rencontres que l'Église propose ?
Des Églises qui se vident régulièrement lors des rencontres sportives importantes, lors des jeux olympiques ou lorsque le soleil brille trop fort et que la nature invite aux pique-niques. Ainsi chacun est attiré par ce qu'il aime le plus, par ce qui remplit son coeur.
Qu'aimes-tu le plus au point de délaisser le secondaire, TON secondaire pour te livrer à ta passion ?

Le jeune homme riche est retourné à ce qu'il aimait ! Sa démarche première était pourtant la bonne : "Que dois-je faire pour hérité la Vie éternelle ?" "Que dois-je faire de bon (ou "de bien" - selon les versions) pour avoir la Vie éternelle ?" (Matthieu 19: 16).

Comme lui, il y en a de moins en moins qui veulent s'engager à marcher sincèrement et continuellement à la suite de Jésus, car c'est trop leur demander que de se "désembarrasser" des choses de la vie de ce monde !

Il y a de moins en moins qui veulent rester fidèles, car, comme les Galates (O Galates, dépourvus de sens ! qui vous a fascinés... - Galates 3: 1), comme eux ils ont perdu leur bon sens en donnant la priorité à la chair au lieu de prendre la victoire sur elle...
... en triomphant par l'Esprit que Dieu a mis en nous et par Jésus-Christ qui a tout accompli pour que nous marchions en vainqueur !

Un engagement à suivre Jésus implique un abandon total, sans restriction :

Si quelqu'un vient à moi, et s'il ne hait pas son père, sa mère, sa femme, ses enfants, ses frères, et ses soeurs, et même sa propre vie, il ne peut être mon disciple. Luc 14: 26 (v. L. S)

Si nos proches doivent passer APRÈS le Seigneur, nos propres plaisirs ne doivent-ils pas encore en être plus éloignés ?
Tout ce qui fait l'agrément de notre vie, tout ce qui satisfait notre chair - dans le bon sens du terme - tout cela ne devrait-il pas laisser la place au Roi des rois lorsqu'il nous invite ? Qu'en pensez-vous ?

Vouloir sauver sa vie, ses loisirs, son quotidien au détriment de l'appel de Dieu est, pour le moins, un frein à la sanctification !

Celui qui voudra sauver sa vie la perdra, mais celui qui la perdra à cause de moi (Jésus) la trouvera. Matthieu 16: 25 (v. L. S)

Suis-je disposé à "perdre" parfois momentanément, certains plaisirs terrestres et légitimes pour le plaisir de vivre éternellement avec le Seigneur ?

Un engagement implique un abandon total, sans restriction !
Pour mieux le comprendre, j'aimerais citer en exemple celui d'une commerçante à la retraite qui s'engagea à servir à un étal de marché.

Son service fut tel, qu'elle était présente par n'importe quel temps ! Qu'il pleuve, qu'il neige, ou qu'il vente, vous étiez sûrs de la trouver à son poste pour un libre service. C'était du bénévolat, rien que du bénévolat. C'est ainsi qu'elle a donné une partie de sa vie, de son temps.... SANS RESTRICTION AUCUNE ! Elle s'est consacrée le mieux possible à ce qu'elle aimait !

Prenons-en de la graine ! Prenons-en d'autant plus que sa fidélité l'a poussée à placer au second plan ses loisirs et sa vie familiale.
Je m'explique : Plutôt que d'aller se reposer à sa caravane, comme le ferait tout bon retraité qui en aurait les moyens, pour elle, il était impensable de partir à ce lieu de villégiature pendant les heures de marché. Le service avant tout, quoiqu'en dise son entourage !

En parodiant l'Écriture, nous dirions que le marché était devenu sa vie et que sa vie était réglée en fonction.... de l'horaire des marchés ! Mieux encore !
Elle fit "des disciples" capables de la remplacer pour le jour où elle ne serait plus en mesure d'accomplir son bénévolat. C'est ainsi qu'une de ses petites-filles prit la relève.

Un tel dévouement, qui serait mis au service du Seigneur, devrait certainement contribuer à lui ouvrir les portes du Royaume de Dieu : "C'est bien, bon et fidèle serviteur - servante - entre dans la joie de ton maître" (Matthieu 25: 21).
Par contre, un service au rabais pour le Seigneur deviendrait, pour chacun d'entre nous, la preuve évidente que notre amour pour les choses de Dieu serait bien plus faible que celui pour le monde. L'amour, sans sacrifice, est-il encore de l'amour ?

L'exemple de notre retraitée devrait parler à notre coeur et nous inviter à manifester une consécration identique, mais... POUR LE SEIGNEUR ! Il s'attend, et l'Écriture est là pour le prouver, il s'attend à ce que l'on en fasse au moins autant pour lui que cette retraitée en a fait pour le monde.

Retenons le mot de "CONSÉCRATION" et souvenons-nous que nous sommes des serviteurs et des servantes qui devraient être au service du Maître et rester à son service.
En repensant à cette tranche de vie et en considérant mon parcours, je me rends compte que, malgré la bonne volonté que nous avons pour servir le Seigneur, le coeur a bien souvent des ratés parce qu'il est tortueux !

Le coeur est tortueux par-dessus tout, et il est méchant : Qui peut le connaître ?
Moi, l'Éternel, j'éprouve le coeur, je sonde les reins, Pour rendre à chacun selon ses voies, Selon le fruit de ses oeuvres.
Jérémie 17: 9-10 (v. L. S)

Le coeur est rusé plus que toute chose... (autres versions)


Dieu éprouve nos coeurs tout comme le Seigneur Jésus a éprouvé le coeur du jeune homme riche en lui révélant ce qui était son obstacle personnel pour hériter de la Vie éternelle. Dieu éprouve nos coeurs pour que nous sachions si nous l'aimons véritablement.

Prenons garde que notre "consécration" ne soit pas une consécration d'apparat où on donne l'illusion, aux autres et à soi-même, que l'on a décidé de suivre le Seigneur; de le servir comme il le demande tout en gardant ce qu'il nous a demandé de lâcher !

Le coeur est rusé plus que toute chose et très corrompu... Le coeur est trompeur par-dessus tout, et incurable ... Le coeur est rusé, et désespérément malin... Jérémie 17: 9-10

La perle de grand prix, qui représente le Royaume de Dieu (Matthieu 13: 45-46), n'a de valeur que pour ceux et celles qui sacrifient tout pour l'obtenir. On ne garde - dans son coeur - que ce qui a le plus de valeur à nos yeux.
Le jeune homme riche n'était pas condamnable à cause des biens qu'il avait, il était condamnable parce que ses biens avaient plus de valeur que la Vie éternelle, du moins à ses yeux !

Nous n'avons peut-être pas de grands biens dans ce monde, mais nous pouvons avoir des biens qui sont grands à nos yeux. Tellement grands, qu'ils finissent par avoir une place plus importante dans notre vie que celle du Seigneur Jésus.

La richesse, les biens de ce monde..., l'attachement insensé à ce qui va disparaître ont conduit le jeune homme riche à tourner le dos à Jésus !
Qu'est-ce qui pourrait me faire changer de direction ? Qu'est-ce qui pourrait me rapprocher du Seigneur ou, au contraire, m'en éloigner ?

Au fur et à mesure que nos années passent, nos pensées devraient être de plus en plus tournées vers les choses d'en haut. Si nous n'apprenons pas à le faire dès maintenant, il est à craindre que, le temps passant, les choses de Dieu perdront de leur valeur au point que certains ne s'y intéresseront plus du tout !
Allez faire un tour dans les homes de personnes âgées... vous verrez la triste réalité de ce que je viens de dire :

... souviens-toi de ton créateur pendant les jours de ta jeunesse, avant que les jours mauvais arrivent et que les années s'approchent où tu diras : Je n'y prends point de plaisir...

La suite de ce verset décrit les signes de la vieillesse et se termine par un avertissement pour chacun d'entre nous :

... Dieu amènera toute oeuvre en jugement, au sujet de tout ce qui est caché, soit bien, soit mal.
Ecclésiaste 12: 1-14 (v. L. S)

Attention à ne pas faire partie de ceux qui ne trouvent pas ou plus leur plaisir en Dieu !

Sachez qu'il y a en au moins deux parmi nous !
Deux qui, s'ils ne changent pas de conduite, passeront l'éternité là où il y aura des pleurs et des grincements de dents. Non pas d'après mon appréciation personnelle, mais d'après de ce que le Seigneur Jésus a déclaré à diverses reprises.

OUI... ! Il y a en au moins deux parmi nous !
Réfléchissons un instant..., plaçons-nous devant le Seigneur...
Ces deux personnes..., nous les voyons sur cette maquette. Plaise à Dieu qu'ils ne soient que sur cette maquette et non en chair et en os dans cette salle.

Faisons attention de ne pas nous laisser entraîner par le poids des choses du monde qui nous ont peut-être déjà donné l'occasion de tourner le dos à Jésus.

Quand lui avons-nous tourné le dos ?
Chaque fois que nous n'avons pas voulu tenir compte de son appel à venir vers lui. Chaque fois que nous avons refusé de le suivre lorsqu'il nous invitait à venir dans sa maison ou qu'il nous demandait d'accomplir une oeuvre qu'il avait préparée d'avance.

Les Églises se vident, non pas parce qu'il y a de plus en plus de païens qui ne veulent pas entrer ! Elles se vident parce que les croyants n'aiment plus suffisamment le Seigneur pour lui donner de leur temps et faire en sorte que sa maison soit pleine !

Ne soyons pas des insensés... ne restons pas des insensés !
Sachons écouter et comprendre ce que le Fils de Dieu, assis à la droite du Père, déclare toujours à ceux et celles qui se sont relâchés dans leur amour pour Dieu :

Ce que j'ai contre toi, c'est que tu as abandonné ton premier amour.

Souviens-toi donc d'où tu es tombé, repens-toi, et pratique tes premières oeuvres ; sinon, je viendrai à toi, et j'ôterai ton chandelier de sa place, à moins que tu ne te repentes. Apocalypse 2: 4-5 (v. L. S)

En conclusion :

Si donc vous êtes ressuscités avec Christ, cherchez les choses d'en haut, où Christ est assis à la droite de Dieu.
Affectionnez-vous aux choses d'en haut, et non à celles qui sont sur la terre. Colossiens 3: 1-2 (v. L. S)

***

 Veux-tu poursuivre du regard ce qui va disparaître ?
Car la richesse
(nos biens terrestres, nos loisirs, le monde...) se fait des ailes, Et comme l'aigle, elle prend son vol vers les cieux. Proverbes 23: 5 (v. L. S)

Pourquoi jeter les yeux sur des biens qui bientôt ne seront plus ? (v. Ostervald)

***

Affectionnez-vous aux choses d'en haut,
et non à celles qui sont sur la terre.

 À suivre: Et si tu agissais COMME un insensé sans en être un !"(3)

J-M Ravé 27 février 2010 - CP 474 - 2300 Chaux-de-Fonds - Suisse

 C220310


 

- haut de page -