Promesses
1984 - 3 / No 71
H.LOSCHER
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HUMANISME ET
MARIAGE
Au sixième jour, Dieu
créa l'homme et la femme à son image. De la race de Dieu (Act 17.29),
l'homme avait reçu la mission de dominer sur la terre et de prendre
l'initiative pour laisser agir le génie créatif dont il fut doté, dans
le respect de la pensée du Créateur (Gen 1.26-31 ; 2.18-20). Mais il
lui fallait une aide semblable à l'homme, et Dieu forma une femme de la
côte qu'il avait prise de l'homme (Gen 2.22). Il avait donc pris une
côte de l'homme, partie latérale de sa poitrine, pour former la femme,
et non pas une partie de sa tête ou de ses pieds. Cette côte était près
du coeur de l'homme. Le texte dans Gen 2.18-25 nous enseigne plusieurs
vérités fondamentales sur le mariage :
Il n'est pas bon que
l'homme soit seul pour accomplir sa mission de gérer la terre. Cela
implique toutes les sphères, comme par exemple l'économie, la
politique, la culture, l'éducation, les arts, la science. - Dieu tira
la femme de l'homme. L'homme doit assumer sa responsabilité de chef du
foyer pour subvenir aux besoins matériels et spirituels de la famille,
dont la protection lui incombe.
- La femme est appelée à
être la compagne de son mari. Il y a donc complémentarité dans la tâche
que Dieu leur a confiée. Etant tirée de l'homme, elle partage sa
nature, image et ressemblance de Dieu.
- L'homme quittera le
foyer de ses parents pour s'attacher à son épouse. Il n'est pas
question de concubinage ou de polygamie, mais de monogamie. Les
relations sexuelles entre mari et femme constituent un merveilleux
moyen de communication du couple, dont l'union est tellement forte que
seule la mort physique peut la dissoudre.
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Promesses
1989 - 1 / No 87
Peter et Marianne Wenk
Avec
la permission de la Mission des traités, Le Ländli, CH-6315 Oberägeri
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Mariés deux fois
C'est l'échec
Il a voulu entreprendre
un voyage et puis... la roue s'est cassée. C'est l'accident, l'arrêt,
l'échec! A moins de subir une réparation de main compétente, la voiture
ne servira à plus rien.
N'y a-t-il pas une
grande ressemblance entre le voyage de cette diligence et la vie de
nombreux couples? Tant de jeunes époux sont partis pleins de joie et de
confiance pour leur voyage à deux. Un certain temps, leur mariage a
bien «roulé». Puis ont surgi des problèmes et il y a eu des collisions.
Un grand «craquement» - et le beau voyage était terminé.
Et maintenant? Un peu
bricoler?
S'accommoder à l'échec?
Ni l'un ni l'autre ne serait une vraie solution! Mais que faire lorsque
cela ne va plus? Il n'y a pas de «truc» miracle, mais il existe un
spécialiste compétent - même pour des mariages échoués: Jésus-Christ.
Si l'un des époux fait le premier pas et va demander de l'aide auprès
de lui, il est très possible que le «voyage» pourra continuer.
Le témoignage qui suit
est plutôt extraordinaire. Mais il prouve que Jésus-Christ est capable
de changer totalement une vie et de guérir un mariage raté.
0.
Klippel
«Nous nous sommes mariés
deux fois ... »
Peter: Je suis né près
de Bâle où j'ai fréquenté les écoles et fait mes études de droit à
l'université. J'ai grandi chrétiennement. Ma mère était engagée dans la
foi, ce qui m'avait en partie attiré, en partie repoussé. Lorsque
j'étais en faculté, je me suis éloigné de la foi de ma mère et j'ai
choisi mon propre chemin.
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Promesses
1988 - 4 / No 86
Anonyme
Texte intégral
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REMARIAGE - LA
REPONSE: UNE VISION
Maintenant elle était
morte, après 25 ans de mariage précédés de 7 ans de fiançailles (cela
existait encore, il y a un demi-siècle ... ). 32 ans qu'on s'était
connu, qu'on avait partagé joies et tristesses, jours exaltants et
jours de maladie. On avait eu 5 enfants, dont l'un était mort en bas
âge en Afrique, deux mariées, deux encore à la maison âgés de 10 et de
13 ans. Voilà. Plus de femme, plus de maman. Ce qu'elle était vide, la
maison, sans elle!
Quand je me recueillais
le matin, je priais: « Seigneur, montre-moi mon chemin, si je dois
rester ainsi, si je dois me remarier, et qui... » Non, personne que je
connaissais qui aurait pu prendre sa place comme épouse et mère.
Peut-être que le Seigneur voulait que je reste veuf; peut-être qu'il
avait en vue un service particulier, plus tard, sans femme. «
Montre-moi, Seigneur... »
Quelques mois plus tard,
j'ai vu son visage. Elle avait mon âge. Je l'avais connue jeune, nos
deux familles étant amies. Rien de plus, jamais la moindre pensée
amoureuse, elle n'était pas mon type (ni moi le sien). Mais je voyais
son visage chaque fois que je priais: « Seigneur, montre-moi... » Alors
j'ai été troublé. Je pensais: Non, pas elle! Puis j'ai cherché son nom
dans l'annuaire téléphonique, là où elle avait habité. Rien. Je me suis
dit: Mes parents doivent connaître l'adresse de la maison paternelle
habitée par ses vieilles soeurs célibataires (il y avait eu 12 frères
et soeurs).
Je suis allé visiter mes
parents. Ma mère, octogénaire, devait garder le lit. Quand je lui ai
demandé l'adresse - discrètement comme je croyais -, elle s'est dressée
d'un coup et m'a dit: « Alors tu penses aussi à elle (en la nommant)? »
J'étais abasourdi. « Comment se fait-il ... ? » - « C'est en priant
pour toi », qu'elle a répondu; « le Seigneur m'a montré qu'elle serait
la femme qu'il te faudrait. »
Et voilà. J'ai eu son
adresse, j'ai pris contact, et cela a plutôt mal commencé. Elle avait
un travail des attaches dans sa ville natale, et aucune envie de se
marier à 50 ans, étant restée vierge. Mais le Seigneur m'avait montré,
et à ma mère aussi. Je lui ai alors écrit une lettre où je lui
racontais ma vie, une sorte de curriculum vitae matrimonial. Long
silence, puis lettre-réponse avec toutes les raisons qui excluaient une
alliance entre nous deux. Après avoir déchiré plusieurs réponses
écrites pour la convaincre qu'aucune de ses raisons n'étaient vraiment
valables, je lui ai téléphoné, et elle m'a permis d'aller la voir, se
disant: Il verra bien qu'il se trompe.
Et nous avons vu tous
les deux que Dieu ne s'était pas trompé. Même qu'elle se serait
évanouie si j'avais essayé de l'embrasser avant de partir, m'a-t-elle
avoué plus tard. Une sorte de coup de foudre à retardement... Dieu
savait que nous étions faits l'un pour l'autre: même foi
inconditionnelle basée sur la Bible, parole de Dieu entièrement
inspirée du Saint-Esprit, mêmes études, mêmes goûts pour la musique,
les lectures, le style de vie - quoi, je n'aurais pas pu trouver mieux!
Et les enfants l'ont accueillie avec enthousiasme, aussi les déjà
mariés. Et c'est une grand-mère super.
Dieu avait répondu, il
m'avait montré celle qui est devenue une deuxième maman combien
appréciée et la source d'un deuxième bonheur que je n'osais espérer.
Remets ton sort à
l'Eternel, il te soutiendra (Ps 55.23).
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La Bonne Nouvelle
1/94
Louis-Michel
Fillatre
«Mais
que se passe-t-il dans l'Ecole d'aujourd'hui?,, («JUSQU'AU BOUT»)
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La puissance d
e l'égalitarisme
On retrouve cette donnée
dans la déclaration des droits de l'enfant: «... en vue d'assurer
l'exercice de ce droit progressivement et sur la base de l'égalité des
chances», y compris entre filles et garçons, âges différents, races
différentes... En France aujourd'hui, un enfant étranger et un petit
Français ont les mêmes chances de réussite; ceci est vraiment un bon
principe. Mais ce qui est inquiétant, c'est le fait qu'on laisse des
populations étrangères imposer leurs croyances et leurs pratiques
religieuses dans les institutions dites laïques, alors que le
christianisme est difficilement reconnu. Où donc est l'Egalité?Cette égalité des
chances entre les hommes, prônée par les Droits de l'Homme, est un
principe athée, de source franc-maçonnique.
C'est donc un principe
anti-Dieu très dangereux. Cela implique que l'on ne considère plus la
personne dans sa particularité et dans sa différence, ne laissant ainsi
aucune place au principe chrétien de «l'unité dans la diversité».
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Appel de Minuit
04 / 1999
Texte
intégral
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Quand les
écoles dispensent un enseignement du "bas"
Des penseurs en matière
d'éducation:
Les écoles sont minées
par l'occultisme
Selon le professeur de
pédagogie Reinhard Franzke (de Hanovre), les écoles officielles de la
République fédérale d'Allemagne sont minées par des pratiques occultes
d'inspiration extrême-orientale: «De plus en plus de professeurs se
tournent vers les exercices de relaxation corporelle et respiratoires.
Avec leurs élèves, ils pratiquent le yoga, le training autogène, le Qi
Gong et le Tai Chi. Des professeurs de religion incitent même leurs
élèves à se livrer à la pratique du pendule et à interroger des esprits
de personnes mortes en faisant bouger des verres.»
Et Franzke de continuer:
Lors des soi-disant exercices de silence et des voyages de
l'imagination (aussi appelés voyages dans le rêve), les enfants doivent
s'ouvrir en transes à un autre monde, quitter le corps et entrer en
contact avec des êtres imaginaires comme des conducteurs d'esprits et
des gnomes. Les écoles ont, dans des projets de sorcellerie, préparé
des jeunes à ladite sorcellerie, aux sortilèges et à la magie. Les
parents qui ont voulu faire exempter leurs enfants de cet enseignement
ont été menacés de fortes amendes ou insultés par le corps professoral.
D'après Franzke, les
élèves sont de plus en plus enseignés sur la base du chamanisme et des
«saints écrits. d'Extrême-Orient, et non sur le fondement du
christianisme comme le prescrivent les lois scolaires. Il voit dans
cette évolution une «destruction systématique de la liberté de la foi
et de la conscience». Ce professeur de pédagogie à l'université de
Hanovre a déclaré à notre informateur que, chaque jour, il reçoit des
appels de mères angoissées. Le danger est là, bien réel, que des
enfants soient psychiquement gravement marqués par ces pratiques
occultes. Mais personne n'entreprend rien pour s'y opposer.
(P.-D. No 42/1998)
Il y avait jadis un
enseignement biblique dans les écoles. On priait avant le début du
cours. Un crucifix était accroché à un mur de la classe. Mais, hélas,
on a cessé de prier; l'enseignement religieux a été remplacé par un
enseignement social et les croix ont disparu. Aux cours bibliques on a
substitué des leçons qui affirment que toutes les religions conduisent
à Dieu; et la salle de classe est mise à la disposition de pratiques
occultes. Mais là où Dieu n'est plus l'objet d'un enseignement, le
diable impose ses doctrines et les fruits suivent. Le but final de
l'instruction biblique doit être «un amour venant d'un coeur pur, d'une
bonne conscience et d'une foi sincère». Mais qu'en est-il advenu? Nous
trouvons la réponse à cette question en 1 Timothée 4, 1: «Mais l'Esprit
dit expressément que, dans les derniers temps, quelques-uns
abandonneront la foi pour s'attacher à des esprits séducteurs et à des
doctrines de démons.»
En tant que parents,
professeurs et individus, nous avons la grande responsabilité d'autres
personnes. Jésus a déclaré: «Et quiconque reçoit en mon nom un petit
enfant comme celui-ci, me reçoit moi-même. Mais, si quelqu'un
scandalisait un de ces petits qui croient en moi, il vaudrait mieux
pour lui qu'on suspendît à son cou une meule de moulin, et qu 'on le
jetât au fond de la mer Malheur au monde à cause des scandales! Car il
est nécessaire qu'il arrive des scandales; mais malheur à l'homme par
qui le scandale arrive!» (Matth. 18, 5-7)
N.L.
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Promesses
1992 - 1 / No 99
Thomas
Filipczak
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Socialisation
ou individualisation de l'enseignement
Réglé et discipliné, à
l'instar du bon militaire de jadis, le «hussard noir» de la République
est aux ordres d'une idéologie. Donc, point de réflexion, point
d'interrogation: il suffit d'appliquer les ordres.
Mes collègues français
qui enseignent dans les collèges de l'Hexagone ne se reconnaîtront
guère dans ce portrait peu flatteur. Ils auront raison. Car un
professeur, c'est avant tout une individualité qui réfléchit.
Mais la réflexion n'est
qu'une petite parcelle de la vocation qui anime tout véritable
pédagogue. Car encore faut-il disposer des moyens qui permettront la
mise en oeuvre d'actes pédagogiques. Souvent le professeur ne peut que
philosopher sur la tâche qui lui est confiée. Les classes sont
surchargées, les réunions pédagogiques peu suivies, les moeurs
dissolues, les parents inexistants, l'administration trop
impersonnelle, la politique trop envahissante, etc. Alors que faire? La
majorité silencieuse avance bon gré mal gré jusqu'à l'âge de la
retraite, d'autres militent dans le syndicalisme, d'autres encore
commentent avec ironie la versatilité des divers ministères de
l'éducation nationale.
Les chercheurs qui
«opèrent» dans les départements des sciences de l'éducation s'évertuent
à nous faire comprendre qu'il existe une «potion magique» qui, à long
terme, va répondre aux désirs des familles et des enseignants. Et l'on
insiste sur l'idée que l'Ecole construit le citoyen de demain.
C'est pourquoi l'Etat
doit non seulement surveiller les écoles, mais encore les orienter vers
ses propres fins. Qu'il nous suffise ici de rappeler que cette
philosophie de l'éducation se fonde sur la doctrine de Hegel, pour qui
l'Etat est la réalisation la plus parfaite de l'Idée, soit sur les
conceptions politiques d'un Platon ou même d'un Aristote. Ce qui
constitue essentiellement ces philosophies, c'est la prévalence de la
Société sur l'Individu et le droit de celle-là de disposer des
destinées de celui-ci.
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