Il est écrit: TA PAROLE EST LA VERITE(Jean 17.17)... cela me suffit !

La puissance de l'égalitarisme

***

On retrouve cette donnée dans la déclaration des droits de l'enfant: «... en vue d'assurer l'exercice de ce droit progressivement et sur la base de l'égalité des chances», y compris entre filles et garçons, âges différents, races différentes... En France aujourd'hui, un enfant étranger et un petit Français ont les mêmes chances de réussite; ceci est vraiment un bon principe. Mais ce qui est inquiétant, c'est le fait qu'on laisse des populations étrangères imposer leurs croyances et leurs pratiques religieuses dans les institutions dites laïques, alors que le christianisme est difficilement reconnu. Où donc est l'Egalité?Cette égalité des chances entre les hommes, prônée par les Droits de l'Homme, est un principe athée, de source franc-maçonnique.

C'est donc un principe anti-Dieu très dangereux. Cela implique que l'on ne considère plus la personne dans sa particularité et dans sa différence, ne laissant ainsi aucune place au principe chrétien de «l'unité dans la diversité». Il n'y a plus qu'une unité dans la conformité. C'est le but de la conscience collective. Le droit à la différence n'existe plus. Exemple: l'humanité est formée de différentes races: mais, dans cette diversité des caractéristiques propres à chaque race, il y a pourtant unité dans l'appartenance de tous à la race humaine. A l'inverse, cet égalitarisme de groupe nie la différence entre la race blanche et la race noire: on n'accepte plus qu'une race unique: métis! Ouvrons ici une parenthèse: il y a dans le métissage une volonté déterminée et propagée jusque dans l'Eglise, d'unifier les races par les mariages mixtes entre noirs et blancs. Le résultat est qu'un enfant métis n'a plus d'identité morale. Mais laissons ce qui n'est pas le sujet de cette étude.

 

L'égalitarisme conduit l'élève à se prétendre sur le même pied d'égalité que son professeur et à lui tenir ce langage: «J'ai huit ans, tu en as quarante, mais tu dois admettre qu'on est égaux. Tu n'as pas le droit de m'obliger à t'obéir». La puissance égalitaire agit encore dans trois autres domaines: le système d'auto-évaluation, le langage et le vêtement.

- Le système d'auto-évaluation permet aux enfants de faire le point sur leur connaissance: c'est un grand bienfait qu'ils puissent travailler à une évaluation de leur niveau scolaire; ils sont motivés à améliorer leurs performances. Malheureusement cette technique les conduit à se noter eux-mêmes: c'est l'auto-notation. Or un enfant ne dispose d'aucun point de repère pour effectuerune telle notation. La vérification des acquis ne constitue pas une base suffisante pour pratiquer cette auto-notation. C'est aller plus loin que le but initial. Il faut aussi penser que l'enfant a besoin d'un cadre bien défini qui lui permette de progresser, c'est normalement le rôle de l'évaluation.

- Pour le langage et le vêtement, il s'agit de conformisme et d'uniformisme: un même langage, un même vêtement sans distinction de race, d'origine sociale et éthique, d'âge, de sexe... Deux anecdotes pour illustrer:

En passant un jour devant un lycée avec un ami, nous avons remarqué que tous les jeunes étaient vêtus de jeans. Seule une jeune fille attendant à l'arrêt de bus se détachait de la masse: elle portait une robe. Nul doute que l'on devait se moquer d'elle.

On a importuné ma propre fille parce qu'elle portait généralement une jupe. Elle ne subissait de notre part aucune influence pour sa façon de s'habiller: elle ne désirait elle-même pas porter de pantalon, elle n'en avait pas envie. Mais les autres enfants, tout comme les adultes, ne pouvaient pas supporter quelqu'un de différent d'eux. Les vedettes de show-business donnent le ton en matière de mode. Elles sont toutes vêtues sur le même modèle. Un bon exemple de conformisme: dans certaines publicités, on ne sait pas si le spot vous met en présence d'un garçon ou d'une fille! Ils ne se distinguent même pas par la coiffure!

L'égalitarisme du langage a amené la mode du verlan (le parler à l'envers). Tout le monde ou presque, s'est aussitôt exprimé en verlan. A présent c'est un peu dépassé, alors une modification, ou une nouveauté devrait sortir. Donc les jeunes ont entre eux leur langage, et les adultes, pour avoir encore droit à une relation affective, doivent adopter ce langage.

Connaissez-vous l'histoire du jogging, excellente illustration de cet état de choses? Aux Etats-Unis, les adolescents sont allés faire du jogging pour ne plus aller à l'église. Les adultes, effrayés de voir ces jeunes de quatorze, quinze, seize ans faire du sport, au lieu de venir écouter la Parole de Dieu, sont allés courir avec leurs enfants. Ils ont adopté le même vêtement, le même langage, ceci sans distinction de race, de sexe, d'âge ou de classe sociale. En vérité, les adultes craignaient une cassure dans leurs relations avec leurs enfants!

Louis-Michel Fillatre

«Mais que se passe-t-il dans l'Ecole d'aujourd'hui?,, («JUSQU'AU BOUT»)

La Bonne Nouvelle 1/94

La Bonne Nouvelle - Droit de reproduction: prière de s'adresser au journal