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ONU : Vache
folle - plus de 100 pays dans le monde pourraient être touchés
Selon l'ONU la maladie
de la vache folle ne serait plus un problème propre à l'Europe. Au
moins 100 pays pourraient être touchés dans le monde. Les pays du
moyen-orient, de l'Europe de l'est et asiatiques ont importé de grandes
quantités de viande de boeuf provenant d'Angleterre pendant les années
80. Ces pays ont un grand risque d'être contaminés.
La vache folle fait
trembler les médias américains
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Si les Américains se
délectent toujours de leur traditionnel hamburger sans se soucier de la
panique suscitée outre-atlantique par la maladie de la vache folle,
leurs médias en revanche apparaissent terrifiés par un risque de
contamination aux Etats-Unis.
"La vache folle
peut-elle arriver jusqu'ici ?", s'interroge le quotidien populaire USA
Today qui a récemment choisi en une la photo d'un bovin à l'oeil
inquiet, en évoquant l'éventualité d'une "panique" générale.
Depuis trois semaines,
journaux et télévisions se sont emparés du sujet et diffusent à l'envi
les images et les informations "terrifiantes" sur des Européens qui
succombent d'une "mystérieuse maladie affectant le cerveau".
Les télévisions, qui
font état des développements de la maladie mettent l'accent sur son
aspect "local".
ABC News et MSNBC ont
ainsi montré l'inquiétude de responsables de la santé à New York
enquêtant sur la présence de gélatine dans des sucreries originaires
d'Allemagne et retirées de la circulation en Pologne.
Selon la presse, des
militaires américains, postés en Europe, pourraient être contaminés.
La décision soudaine du
département américain de l'Agriculture (USDA) de suspendre
temporairement des importations de viande de boeuf et de produits
associés, en provenance du Brésil, a été largement répercutée par la
presse.
Fin janvier, le prion
avait semblé approcher les côtes américaines lorsque les autorités
avaient révélé que plus de 1.200 bovins avaient été nourris au Texas
avec des farines contenant des protéines animales.
La préoccupation est
donc perceptible. Même l'austère Wall Street Journal est entré dans la
danse en citant un expert médical de l'Agence fédérale de contrôle
alimentaire (FDA). "Ce n'est pas parce que nous vivons de l'autre côté
de l'Atlantique, que nous sommes immunisés", écrit-il.
Plus ironique, le New
York Times sous-titrait cette semaine un de ses articles sur la
question, d'un cinglant: "Ils n'ont qu'à manger des chevaux".
"La seule nouveauté,
c'est la vaste couverture des médias américains qui a commencé très
récemment", constate le docteur Barbara Reynolds, du Centers for
Disease Control and Prevention (CDC), à Atlanta (Géorgie).
Car, dit-elle à l'AFP,
"les faits sont là: "Il n'y a pas aux Etats-Unis de cas déclaré
d'encéphalopathie spongiforme bovine (ESB) ni de sa variante humaine".
Dans la réalité, il
semble exister un décalage entre une couverture médiatique alarmiste et
les habitudes alimentaires pratiquement inchangées des consommateurs
américains.
La consommation de boeuf
a augmenté de 7% en valeur en 2000 pour totaliser 53 milliards de
dollars, selon le groupement américain des producteurs de viande,
American Meat Association. L'USDA constate une légère baisse de la
consommation annuelle de viande de boeuf pour 2001 par personne (54,4
kg) par rapport à 2000 (55,8).
Pour Michael Hansen,
porte-parole de l'Organisation de défense des consommateurs (OC) à New
York, "peu d'Américains sont conscients de l'existence de la maladie et
la plupart en ignore tout".
C'est pourquoi,
confie-t-il à l'AFP, "les comportements alimentaires des Américains
sont identiques. Mais cela va changer. La connaissance du sujet va
s'élargir et l'inquiétude va croître au sein du public".
D'autant, estime-t-il,
que les consommateurs vont bientôt réaliser que les vérifications
réalisées par les autorités sont insuffisantes. Selon l'OC, seules
2.000 têtes sont testées sur les 30 millions abattues ici chaque année.
Attila Harai, qui gère
le DC Coast, une des tables branchées, près de la Maison Blanche, est
serein: "Mes clients consomment toujours autant de steacks ...
Peut-être qu'à Washington, personne ne lit les journaux".
AFP
(Financial Times) ajouté
le 8/02/2001
Trouvé sur
http://voxdei2.free.fr/infos Point Final - Informations chrétiennes et
eschatologiques au quotidien.
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