AVENEMENT
Mars 1997 No 105
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Ray Rising: un
missionnaire américain détenu 810 jours par des ravisseurs colombiens
RAY RISING, UN
MISSIONNAIRE AMERICAIN, A ETE DETENU HUIT CENT-DIX JOURS PAR DES
RAVISSEURS COLOMBIENS
Qu'est-ce qui vous a
permis de tenir le coup?
C'est le Seigneur, et
Lui seul, Ses promesses et les versets bibliques que j'avais mémorisés.
J'ai demandé et reçu un Nouveau Testament en espagnol de la part des
guérilleros en avril 94. Il contenait également quelques Psaumes. Dieu
m'a donné trois promesses, au travers des Psaumes. Psaume 121: «Rien de
mal ne vous arrivera.» Psaume 46: «Ne crains rien, car je suis avec
toi». Et Psaume 146, que Dieu me libérerait, car Il délivre les
captifs. Evidemment, Il ne m'a pas dit quand!
Quelles ont été vos
heures les plus sombres?
Les anniversaires et les
fêtes de Noël loin de ma famille.
Comment votre famille
a-t-elle vécu cette situation ?
Ma femme a cherché à
s'occuper le plus souvent possible, afin que les jours défilent malgré
tout. J'ai cherché à faire de même. J'ai développé une routine. Lorsque
je priais le matin, je demandais au Seigneur de me donner une journée
paisible et reposante, et à la fin de la journée, je disais: «Merci
Seigneur de me porter au travers du jour suivant.» Et cela pendant huit
cent-dix jours.
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AVENEMENT
Janvier 1993 No 55
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Au-delà de la
douleur 1993
- Le 20 janvier, un an
après la catastrophe de l'Airbus d'Air-Inter (87 morts), une pierre
commémorative sera déposée au mont Ste - Odile (Alsace), en attendant
qu'une stelle définitive soit érigée sur le site, au mois de juin. Un
verset biblique y sera gravé, à l'initiative de madame Suzy Riff: dans
cet accident elle a perdu son mari et sa fille de 24 ans.
Courageusement, avec l'aide de Dieu, madame Riff a su surmonter sa
détresse. Elle témoigne avec pudeur de cette année difficile.
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Promesses
1985 - 1 / No 72
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Hommage à
Francis A. Schaeffer
Nombreux sont ceux que
l'enseignement de F.A. Schaeffer a touchés profondément. C'est pour moi
un privilège et une joie de pouvoir évoquer en cette occasion
solennelle et émouvante certains aspects de son ministère, qui fut, à
bien des égards, prophétique. Les réflexions qui suivent seront
accompagnées de citations bibliques afin de souligner la permanence et
l'actualité de la sagesse divine.
Nous considérerons
d'abord le début de la Genèse ("Au commencement, Dieu créa les cieux et
la terre", Gen 1.1) que nous rapprocherons du prologue de Jean ("Au
commencement était la Parole et la Parole était avec Dieu et la Parole
était Dieu", Jean 1.1,2). Lorsque j'ai rencontré Francis Schaeffer,
dans les années 64/65, je vivais un temps de crise existentielle, de
perplexité intellectuelle et de recherche théologique. Curieusement,
plusieurs années de théologie m'avaient conduit à douter de l'existence
même de Dieu. C'est malheureusement une expérience que bien des jeunes
ont faite dans des facultés de théologie en Europe comme aux
Etats-Unis. C'est à la fois un drame et un scandale. Bien des hommes et
des femmes sont aujourd'hui athées, agnostiques ou sans espoir, parce
qu'ils ont reçu un enseignement qui les a détournés de la vérité.
Aussi, lorsque j'ai rencontré Francis Schaeffer, c'était à Lausanne sur
un quai de gare, après une étude biblique qu'il avait donnée dans un
café de la ville. J'ai été frappé par son humanité et sa compréhension.
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Promesses
1985 - 1 / No 72
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Le combat de
Francis Schaeffer
Théologien, docteur,
pasteur, penseur, conférencier, Schaeffer fut par-dessus tout un
lutteur, un homme engagé dans le combat et à la pointe du combat.
Non pas un combat
d'école, académique, futile, stérile. Schaeffer ne craignait pas de
descendre sur le terrain et d'entrer dans la mêlée, d'être directement
aux prises avec les courants de pensée de la société d'aujourd'hui.
Vivant avec son temps,
Schaeffer "collait" à la modernité. Aussi n'était-il pas pris au
dépourvu, ni dépassé, ni déphasé. Témoin attentif et analyste averti de
la culture contemporaine, il en dépistait les formes de pensée, "le
message".
A ce message, il
opposait celui de la Bible, dont il célébrait et démontrait la
grandeur, l'unicité, l'adéquation à la réalité telle qu'elle est.
C'est ce qui explique le
côté apologétique de son oeuvre. Le christianisme, la révélation
judéo-chrétienne, est, comme il se plaisait à le répéter, "titanique".
Elle seule apporte les réponses que l'homme cherche désespérément.
Inutile de vouloir les trouver dans les systèmes humains, dans la
pensée profane. Au fond, le combat incessant et "tous azimuts" livré
par Schaeffer - non dans un esprit de polémique, mais de compassion et
d'amour - tendait à cette seule fin: par la glorification raisonnée de
l'Evangile, amener les gens, hors de l'Eglise et dans l'Eglise, à
penser bibliquement, chrétiennement, pour leur salut et pour la gloire
de Dieu.
Le combat dans le
domaine logique
Le combat dans le
domaine philosophico-théologique.
Le combat dans le
domaine de l'anthropologie
Le combat dans le
domaine de l'expérience religieuse
Le combat dans le
domaine de la sotériologie (doctrine du salut)
Le combat dans le
domaine de l'ecclésiologie (doctrine de l'Eglise)
Le combat dans le
domaine de l'inspiration des Ecritures.
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AVENEMENT
Janvier 1995 No 79
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Mère Sofia:
l'instrument de Dieu
- Mère Sofia ouvre son
coeur à la liberté de l'autre
- Vêtue d'une robe bleue
et d'une veste en cuir, mère Sofia vit avec les blessés de la vie à
Lausanne. Elle a créé le "parachute", lieu de prévention, sans drogue
ni alcool, pour les jeunes vivant avec le Sida et / ou motivés pour
vivre différemment.
Elle a lancé "macadam
journal", le journal des sans-abri, en Romandie.
Elle a ouvert le
"sleep-in", une unité d'accueil située aux anciens abattoirs de
Lausanne, qui héberge des personnes de tous horizons à un prix modique.
Elle est l'instrument de
Dieu, son coup de coeur va au respect de l'autre, ses coups de gueule,
entre autres à la rigidité de l'Etat et au regard étatique des églises.
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Promesses
1991 - 2 / No 96
Ernest
Lorenz
Tiré
de «Sens Unique»
avec
autorisation
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SOS dans le ciel
J'aimerais vous informer
d'un fait qui, pour n'être pas tout récent, peut encore vous porter
secours aujourd'hui. Au début de l'été 1953, une terrible catastrophe
aérienne a été évitée de justesse à Genève. Voici le récit d'un des
passagers:
«Arrivant de l'Etat
d'Israël, nous devions atterrir à Genève, mais pour une raison que nous
ignorions, nous décrivions de grands cercles au-dessus de l'aéroport de
Cointrin... Dix minutes, vingt minutes, trente minutes s'écoulèrent
ainsi. Nous nous demandions pourquoi le capitaine ne posait pas son
appareil au sol. Quarante minutes... Notre anxiété augmentait. Nous
désirions savoir ce qui pouvait bien empêcher notre avion d'atterrir...
quand nous entendîmes la voix du capitaine dans le haut-parleur:
- Passagers, je ne veux
pas vous alarmer; cependant j'ai une mauvaise nouvelle à vous
communiquer. Je ne puis abaisser le train d'atterrissage. C'est la
raison pour laquelle j'ai survolé si longtemps la ville de Genève.
Pendant ce temps j'ai déployé tous mes efforts pour faire descendre les
roues, mais sans y parvenir. Il nous reste un seul espoir, c'est que
l'instrument de contrôle n'ait pas fonctionné. Il indique que les roues
ne sont pas abaissées, mais il est possible qu'elles le soient tout de
même. J'ai demandé par radio au personnel de Cointrin de se tenir près
de la piste d'atterrissage; je vais la survoler deux ou trois fois très
bas et j'espère que, malgré l'obscurité, on pourra voir si les roues
sont descendues ou non. Espérons que, tout à l'heure, je pourrai vous
donner une bonne nouvelle.
L'avion survola deux ou
trois fois la piste, puis nous entendîmes à nouveau la voix du
capitaine à travers le haut-parleur:
- Passagers, les
nouvelles ne sont pas bonnes.
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AVENEMENT
Janvier 1995 No 79
Texte
intégral
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Trajectoire
d'un ancien homosexuel
- "On ne transgresse pas
impunément certains interdits divins"
L'homosexualité n'est
pas une variation normale, quoique marginale, de l'affectivité et de
son expression sexuelle.
Elle n'est pas non plus
une tare psycho-affective, entraînant une souffrance continue,
constituant une sorte de « croix » à porter, poussant le chrétien à se
consumer dans une fausse abstinence.
Non! du point de vue
divin, l'homosexualité est une abomination, c'est une aberration
totale, et premièrement spirituelle reposant sur un mensonge satanique.
Sur le plan
psychologique, les ouvrages sérieux semblent s'accorder à ranger
l'homosexualité, avec d'autres pratiques sexuelles anormales, sur le
plan des perversions, sinon de l'expression de troubles dans le
développement psycho-affectif de l'individu.
Sur le plan spirituel,
il s'agit ni plus ni moins d'un mensonge et d'une séduction, semblables
à ceux auxquels nos premiers parents ont succombé en Eden. C'est une
aberration spirituelle: Dieu a créé l'être humain homme et femme, et a
prévu son épanouissement, et même son devenir affectif dans une
relation «hétérosexuelle» profonde: le mariage.
Quant à moi, j'étais
homosexuel. Non seulement j'avais pratiqué l'homosexualité, mais
j'étais devenu homosexuel. J'avais volontairement cédé au mensonge et à
la séduction. Certes, le terrain sur lequel mon homosexualité avait
pris racine et avait fructifié était fertile: une personnalité peu
affermie en l'absence de modèle masculin fort, aggravée par le rejet
très précoce d'un père immature, et par la peur de quelques figures
féminines dominatrices (plus par vocation que par ambition).
Cependant la décision
finale m'a totalement appartenu. Nous ne sommes pas obligés de nous
rebeller contre Dieu et Sa création.
Après ma rencontre avec
Jésus-Christ il a fallu faire le chemin inverse: confession et
cessation de la pratique. Mais la tentation restait très forte. Il a
donc fallu une intervention libératrice du Seigneur quant aux
conséquences spirituelles de mes actes: on ne transgresse pas
impunément certains interdits divins. Enfin, après la liberté, la
guérison: une restauration totale, physique, morale et affective, au
diapason de la Vie Nouvelle en Jésus-Christ, et par-dessus tout la joie
d'une communion avec Dieu, Père et Fils, dans la liberté, la justice et
la sainteté.
Jean-Marie,
Grenoble Témoignage recueilli parle Dr J. L. Wolga
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AVENEMENT
Août 1992 No 50
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Vaudois depuis
huit siècles
- Retrouvailles des
descendants de P. Valdo dans le Lubéron
- Au coeur du 17 ème
siècle, Pierre Valdo (ou Valdes), un riche négociant de Lyon, vend tous
ses biens et distribue la recette aux pauvres par obéissance à
l'Evangile.
Ce geste, imité par
plusieurs de ses amis, sera contesté puis combattu par l'Eglise
officielle.
Quatre siècles plus
tard, des vaudois réfugiés dans le massif du Lubéron, en Provence,
subirent la plus grave persécution de leur histoire.
Dans ce même lieu, à
Mérindol (Vaucluse) , leurs descendants, ont décidé de se retrouver du
10 au 13 juillet pour évoquer l'histoire des "pauvres de Lyon",
précurseurs de la Réforme
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AVENEMENT
Novembre 1995 No 89
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Verwer Georges
- Pêcheur d'hommes: fondateur d'OM
- Georges Verwer est
l'un de ces hommes-phare de la chrétienté de la fin du vingtième
siècle... il est le fondateur d'Opération Mobilisation, une gigantesque
organisation missionnaire employant 2 000 personnes à plein temps dans
36 nations.
Avec des effectifs
gonflés jusqu'à 6 000 personnes pour des actions ponctuelles, OM
utilise également deux bateaux pour l'évangélisation autour du monde,
le Logos et le Doulos
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AVENEMENT
NOVEMBRE 1989 No 8
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Une vie
nouvelle (Alain)
Actuel animateur des
Compagnons de Daniel en Suisse romande, Alain est un délivre de la
drogue. Son témoignage.
J'étais mal dans ma peau
à cause de problèmes familiaux importants. Cela se traduisait depuis
mon enfance, par des perturbations à l'école, des changements de
collège, par un rejet des autres, par une intégration difficile avec
les professeurs. Petit à petit, je me suis fait des copains parmi les
foireurs, les derniers de la classe. Ce qui m'a très vite conduit à la
délinquance (vols, vandalisme, alcool) pendant la période de
l'adolescence. Quand j'étais en apprentissage, j'ai commencé à sortir
plus sérieusement le soir, toujours avec les mêmes copains. On allait à
des surprises-parties et c'est là qu'on a commencé à fumer du hasch.
J'avais 17 ans. C'était par curiosité la première fois, mais j'ai
trouvé ça bien et j'ai continué. Je buvais surtout beaucoup d'alcool.
Plusieurs collègues de travail étaient «alcoolos» et m'invitaient à
boire avec eux.
Ensuite, je suis allé
avec une autre bande de copains dans le «milieu». Là j'ai fumé plus
régulièrement. J'ai touché au hasch, à la marijuana, un peu au LSD, à
l'opium mélangé au hasch. Je consommais toujours beaucoup d'alcool. Une
fois, j'ai pris des médicaments avec de l'alcool et suis tombé dans une
sorte de coma pendant une dizaine d'heures. A cette époque-là, j'ai
constaté que la drogue était plus l'enfer que le paradis. Les problèmes
grandissaient et la déchéance aussi. Je me posais beaucoup de questions
sur la vie, la mort, le but de l'existence. J'ai vu que je ne
maîtrisais plus ma vie.
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