Nouvelle d'Israël
03 / 1999
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Récupération
des rouleaux de la Thora
Cinquante anciens
rouleaux de la Thora, qui avaient été découverts dans un pays arabe
dont le nom n'a pas été révélé, sont enfin revenus en Israël après un
long périple.
Les rouleaux
fabriqués
il y a plusieurs centaines d'années avec des peaux animales tannées
appartenaient à une communauté juive de ce pays et avaient été cachés
par les membres de cette communauté avant leur fuite en Israël.
Il y a environ un
an, un
antiquaire collectionneur non juif avait découvert ce trésor au cours
d'une visite dans ce pays et l'avait ramené en Europe. Plus tard, il
avait montré ces rouleaux de la Thora à un ami juif qui, voyant qu'il
s'agissait d'un précieux trésor culturel, réussit à convaincre
l'antiquaire collectionneur de les rapatrier en Israël.
La Halakha, la loi
religieuse juive, stipule qu'un rouleau de la Thora est un objet
«vivant» et sacré. Le rapatriement d'un rouleau de la Thora d'un pays
ennemi vers Israël est un devoir religieux assimilé à une libération de
juifs prisonniers.
Les rouleaux
ramenés en
Israël ont été expertisés par le rabbin Ovadia Joseph, leader du
mouvement Shas. Celui-ci a confirmé leur authenticité et a été très
impressionné par leur rareté. Les rouleaux ont ensuite été examinés et
restaurés par plusieurs experts et rabbins avant d'être exposés dans
plusieurs synagogues en Israël.
Commentaire:
Cet article est
vraiment
symptomatique de ce qui se passe aujourd'hui. En effet, des juifs
rentrent au pays de leurs ancêtres et, parallèlement, la Parole de Dieu
revient aussi en Israël. Là où se trouve un Juif, se trouve aussi la
Parole de Dieu. Avec la diaspora du peuple d'Israël à travers le monde,
l'Evangile s'est répandu parmi les païens. Maintenant que nous
approchons de la fin des temps, c'est l'inverse qui se passe: l'ère des
nations se termine et il commence à faire sombre dans le monde. La
période de grâce touche à sa fin. Par contre, la lumière commence à
briller de plus en plus fort en Israël. Voici comment se déroulera la
fin des temps: un monde totalement impie se dressera contre Israël; le
Seigneur reviendra pour détruire ces nations et Israël se convertira.
Le prophète Ezéchiel faisait déjà allusion à cet événement lorsqu'il
prédit: «Ainsi parle le Seigneur, l'Eternel. Esprit (Esprit de Dieu),
viens des quatre vents (des quatre coins de la terre), souffle sur ces
morts (dans le pays d'Israël), et qu'ils revivent!» (Ez. 37, 9).
Lentement, l'esprit de Dieu commence à se retirer du monde des nations
pour agir là où Il se trouvait au commencement:en Israël. CM
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Nouvelles d'Israël
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Appel de Minuit
10 / 1999
N.L.
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La reine
de
Saba: des archéologues ont découvert sa ville
Cinq ans
d'affilée, un
archéologue anglais, le Dr Patrick Darling ne put s'empêcher de
retourner au Nigéria. A coups de machette, il se taillait un sentier
dans la forêt vierge, à la poursuite de son unique rêve: découvrir le
royaume de la reine de Saba.
Et voici qu'il
atteint
son but: il met au jour des remparts d'une ville, hauts de 23 mètres.
Depuis dix ans
déjà, on
fait des fouilles dans une région de 256 kilomètres carrés.
La reine de Saba.
Elle
était belle, noire et riche, nous dit la Bible (AT) en racontant la
visite qu'elle a rendue au roi Salomon.
Voici 500 ans déjà
que
le conquérant portugais Perreiro donnait des indications grâce
auxquelles les chercheurs de l'Uni Bournemouth ont pu faire leur
découverte.
A-t-on vraiment
trouvé
la ville de la reine de Saba? Qui le dira? D'après Flavius Josèphe,
elle était reine d'Ethiopie. Des historiens modernes croient que l'on
doit chercher le royaume de Saba dans l'actuel Yémen et les pays
voisins. Quoiqu'il en soit: l'histoire de la reine de Saba est vraie!
Nous la trouvons dans 1 Rois 10 et 2 Chroniques 9. Au fil des siècles,
le récit biblique au sujet de cette reine et de ses liens avec Salomon
a inspiré de célèbres poètes, compositeurs et peintres, bien que 1 Rois
10 n'y consacre pas plus de 13 versets et 2 Chroniques seulement 12.
Dans l'Evangile de Matthieu et dans celui de Luc, Jésus ne la cité que
dans un seul verset.
La reine de Saba,
dit
l'histoire, ayant entendu parler de la grande sagesse de Salomon,
voulut le rencontrer et l'écouter. Elle se mit donc en route pour
Jérusalem, accompagnée de sa très grande suite et d'une incroyable
quantité de cadeaux. Elle posa d'innombrables questions et énigmes à
Salomon, mais celui-ci sut toujours y répondre. Constatant ainsi que
les richesses et la sagesse de ce monarque dépassaient de loin tout ce
à quoi elle s'attendait, elle s'écria: (je ne le croyais pas avant
d'être venue et d'avoir vu de mes yeux Et voici, on ne m'en a pas dit
la moitié. Tu as plus de sagesse et de prospérité que la renommée ne me
l'a fait connaître» (1 Rois 10, 7). Mais Salomon, lui aussi, fut
tellement impressionné par la reine qu'il lui donna généreusement tout
ce qu'elle désirait: «Le roi Salomon donna à la reine de Séba tout ce
qu'elle désira, ce qu'elle demanda, et lui fit en outre des présents
dignes d'un roi tel que Salomon. Puis elle s'en retourna et alla dans
son pays, elle et ses serviteurs» (v. 13).
Cette histoire
nous
peint un merveilleux tableau prophétique du Roi de tous les rois,
Jésus-Christ, et de Son royaume à venir Les peuples viendront alors des
extrémités de la terre pour Le voir et pour écouter Son insondable
sagesse. La paix et la justice que Jésus apportera à Sa seconde venue,
les richesses qu'Il distribuera et la transformation du monde qu'Il
opérera, dépasseront de loin tout ce que l'homme peut imaginer. Voilà
pourquoi nous nous réjouissons et demandons que le Seigneur vienne
bientôt!
Dans la vision de
cette
époque glorieuse en Sion, sous le règne du Messie, Esaïe s'écrie: «Tu
seras couverte d'une foule de chameaux, de dromadaires de Madian et
d'Epha; ils viendront tous de Séba; ils porteront de l'or et de
l'encens, et publieront les louanges de l'Eternel. Les troupeaux de
Kédar se réuniront tous chez toi; les béliers de Nebajoth seront à ton
service; ils monteront sur mon autel et me seront agréables, et je
glorifierai la maison de ma gloire. Qui sont ceux-là qui volent comme
des nuées, comme des colombes vers leur colombier? Car les îles
espèrent en moi, et les navires de Tarsis sont en tête, pour ramener de
loin tes enfants, avec leur argent et leur or, à cause du nom de
l'Eternel, ton Dieu, du Saint d'Israël qui te glorifie» (Es. 60, 6-9;
voir aussi Ps. 72, 10-15; Es. 66, 1821; Michée 4, 1-2, Apoc. 21, 2426).
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Nouvelles d'Israël
03 / 1998
Texte
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Sceau
royal
On a récemment
retrouvé
le sceau d'un antique roi de Judée, encore pourvu de son cartouche
intact. Il reproduit la signature autographe d'Ahaz Ben Jotam, un roi
juif du huitième siècle avant notre ère. L'ustensile porte également
une empreinte digitale, peut-être celle du monarque en personne.
Le sceau a fait
son
apparition sur un marché d'antiquités, où il a été acquis pour une
somme inconnue par un collectionneur privé.
Le sceau,
parfaitement
conservé, est en argile séchée dans laquelle est gravée la signature du
souverain. Il était apposé au bas de la plupart des documents
officiels. Le verso du sceau comporte un fragment de rouleau de papyrus
fourni en même temps que le sceau.
Achaz fut le père
du roi
Ezéchias. Il régna de 732 à 716 avant Jésus Christ. De lui, on lit dans
la Bible:
«Achaz avait vingt
ans
lorsqu'il devînt roi et régna seize ans à Jérusalem» (2 Rois 16, 2).
Le sceau a été
exhumé
lors de fouilles en Judée, sans toutefois que l'on puisse désigner
d'emplacement exact.
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Nouvelles d'Israël
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Nouvelles d'Israël
09 / 1999
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Sensationnelle
découverte de pièces de monnaie avant la fin du millénaire
Une équipe
d'archéologues sous la direction du professeur Yizhar Hirschfeld de
l'Université hébraïque de Jérusalem a découvert dans l'antique
Tibériade un trésor contenant, entre autres, des pièces de monnaie en
bronze, sur lesquelles on pouvait voir une image de Jésus. Cette
trouvaille a fait sensation partout dans le monde en raison du fait que
les pièces avaient été estampées à la fin du premier millénaire et
retrouvées peu avant le tournant du deuxième millénaire.
La datation se fit
par
une comparaison avec d'autres pièces de monnaie, qui avaient été
découvertes dans les territoires de l'Empire byzantin, c'est-à-dire
dans l'actuelle Turquie. Il est manifeste que les pièces trouvées à
Tibériade parvinrent en Israël depuis la capitale de l'époque,
Constantinople, maintenant Istanbul.
Les pièces
présentent un
portrait de Jésus avec l'inscription «Roi des rois» ou «Le Messie
éternel» ainsi qu'une croix. L'image ressemble à des représentations
bien connues de Jésus, notamment celles conservées dans le monastère de
Sainte Catherine dans le Sinaï, et datant du 3e Siècle.
Les pièces de
monnaie
furent trouvées dans trois grandes amphores, avec des centaines
d'objets en bronze d'origine musulmane, sous le parquet d'une maison
située sur les hauteurs de l'antique Tibériade. Les archéologues
pensent qu'il s'agit de la demeure d'un riche commerçant apparemment
chrétien, qui vivait au 10e siècle, à l'époque de la conquête d'Israël
par les musulmans.
Commentaire:
Jésus ne peut
rester
caché en Israël. Peut-être les Israéliens sont-ils amenés par de telles
découvertes à réfléchir davantage sur la personne de Jésus-Christ.
Peut-être aussi, de cette manière, sont préparés des juifs qui
appartiendront aux 144.000 scellés d'Israël (Apoc. 7), qui se
convertiront après notre enlèvement. Ces pièces de monnaie, vieilles de
1000 ans, ne rappellent-elles pas le Fils de Dieu qui sera d'éternité
en éternité, car il est écrit: «Jésus-Christ est le même hier,
aujourd'hui et éternellement» (Hébr. 13, 8)? CM
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Nouvelles d'Israël
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NOUVELLE D'ISRAEL
Juillet 1995
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Table
des pains de proposition (la)
On
a découvert près de la ville de Sichem (Naplouse), un beau pavement de
mosaïque dans une synagogue samaritaine datant du 4 ème siècle après
Jésus-Christ.
Sur
cette mosaïque figurent des images du temple avec notamment des cornes
de bélier, une pelle ramasse-cendres, une pince ainsi que la table des
pains de proposition - qui se trouvait jadis dans cet édifice religieux
- sur laquelle on peut voir des morceaux de ces pains ainsi que des
plats.
C'est
la première découverte d'une mosaïque montrant une table avec des pains
de proposition. Jusqu'à présent, ce genre d'image représentant une
telle table ne figurait que sur les pièces de monnaie de l'époque de
Bar Kokhba.
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Nouvelles d'Israël
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En ce temps-là, la Bible
No 27 pages II-III.
M.-C.
HALPERN
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TIRSA la
capitale abandonnée
L'histoire fournit
maints exemples de cités qui, un temps florissantes métropoles, furent
ensuite réduites à un rôle secondaire, avant de disparaître
complètement. d'est le cas de Tirsa, pendant un demi-siècle capitale du
royaume d'Israël. Jéroboam 1er, (835-910 av. J.-C.), délaissent Sichem,
avait choisi d'y résider Baasha (909-886), roi-soldat, vaille à ce
qu'elle soit une place forte capable de résister à son voisin du sud,
le roi Asa de Juda, aussi bien qu'à celui de l'est : la Syrien. Omri
l'abandonna vers 880 avant notre ère, après qu'elle ont été endommagée
par la guerre civile. Il voulut habiter la neuve Samarie.
On admet
aujourd'hui que
le Tell el-Farah, qui se dresse à une douzaine de kilomètres au nord de
Sichem, est bien le site de l'antique Tirsa. Comme il en va de la
plupart des cités dont l'histoire a retenu le nom, celle-ci a une
excellente position stratégique d'où l'on peut surveiller toutes les
voies de communication de la région et notamment les gués du Jourdain,
vers Galaad. Partout alentour, s'étend une plaine riche et fertile.
Cette situation
privilégiée et deux sources abondantes attirent là des occupants dès le
40 millénaire av. J.-C. C'est à la période chalcolithique (qui marque
le début de l'utilisation du cuivre : 4000-3200 av. J.-C.) qu'ils
s'installent. Vivant dans des huttes grossières, ils creusent alors des
fosses, retrouvées bien nettes, pour emmagasiner leurs réserves.
Coupée en deux
par un
« mur de la honte »
© En
ce temps-là, la Bible
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