Il est écrit: TA PAROLE EST LA VERITE(Jean 17.17)... cela me suffit !

Archéologie

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D'après Christianity Today

octobre 1997
Q J. H. Alexander

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Après 50 ans, les Manuscrits de la Mer Morte...

Une date mémorable.

Le 29 novembre 1947, l'ONU décidait le partage de la Palestine, Juifs et Arabes recevant leurs zones définies. Un vote historique où USA et URSS se « disputèrent » l'honneur d'être la première des grandes puissances à reconnaître le futur État d'Israël... et pour de longues décennies, ce fut probablement la seule fois qu'elles manifestèrent un tel accord dans l'auguste arène de Manhattan. Ce vote mémorable avait déclenché une explosion de joie, tant parmi les communautés juives du monde entier que parmi les ressortissants israélites déjà établis en Palestine.

Des Esséniens... aux Bédouins de la région de Qumran.

Dieu règle les contingences de l'histoire.

Un demi-siècle d'inutiles palabres.

Une saine réaction en notre fin de siècle...

... et des prises de position.

 


En ce temps-là, la Bible

No 15 pages III-II.

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Les manuscrits de Qumrân

L'histoire commence comme un conte de fée : il était une fois - en 1947 de notre ère - un petit berger qui avait perdu une de ses brebis sur les rivages de la mer Morte. Elle s'était réfugiée dans l'une des grottes de la falaise rocheuse qui surplombe la « mer salée », non loin de Jéricho. Pour l'en déloger, le petit berger lança une pierre dans la cavité. Un bruit mat répondit et donna à penser au garçon qu'elle avait heurté autre chose que la paroi.

Le jeune berger se hissa dans la grotte et se trouva en présence de plusieurs jarres contenant de vieux rouleaux de parchemin. Il s'empara de quelques bribes et s'en alla.

De retour à Bethléem, le bédouin vint offrir ses manuscrits à un marchand d'antiquités musulman.

Jetant les yeux sur la trouvaille, le marchand crut reconnaître des écritures syriaques et conseilla à son jeune « client » d'aller les vendre au monastère syrien de Bethléem. Les moines achetèrent en effet les fragments les mieux conservés : les autres furent acquis par l'Université hébraïque, alertée entre temps : puis le tout fut confié à l'Ecole américaine de recherches orientales, qui, avec l'aide de savants de divers pays, publia par la suite chaque document au furet à mesure de son déchiffrage.

Un monastère de l'Ancien Testament

Le manuscrit complet du livre d'Isaïe

© En ce temps-là, la Bible


NOUVELLES D'ISRAEL

Décembre 1995
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Massada: découverte du quartier général des romains

- Des fouilles effectuées récemment au pied de la forteresse de Massada ont permis de découvrir l'emplacement du quartier général de commandant Lucius Flavius Silva. Pour la première fois, des parties du bâtiment ont pu être mises à jour, notamment la salle à manger qui contenait encore de la vaisselle de grande valeur en verre et en terre cuite ainsi que des ustensiles de cuisines et des pots.

Durant le siège de Massada par Silva en 73-74 après J-C., sa troupe, ainsi que sept autres détachements encerclèrent les fortifications. Les Romains voulaient ainsi forcer la capitulation des derniers Juifs de la révolte lancée huit ans plus tôt.

Au cours de cette guerre, le Temple de Jérusalem fut également détruit en l'an 70.

Les responsables du ministère des Parcs nationaux et du Tourisme envisagent l'exploitation touristique de ce lieu, devenu l'un des symboles de l'héroïsme dans l'histoire juive

© Nouvelles d'Israël


Nouvelles d'Israël

07 / 1992
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Mine d'or en Israël

Israël est décrit dans la bible comme le «pays où coulent le lait et le miel». On vient de constater qu'à une époque, Israël possédait aussi de l'or.

Des archéologues israéliens peuvent se prévaloir de cette découverte. En procédant à des fouilles dans la région de l'oued Tawachin - à 5 km au nord d'Elath - ils ont mis au jour une mine d'or qui était exploitée à l'époque du gouvernement islamique (à dater du 8e siècle de notre ère). Selon les découvertes, elle a été utilisée pendant plus de 300 ans. Les archéologues ont trouvé dans la vallée plus de 800 outils destinés au tamisage et au broyage de l'or non traité. La concentration d'or était de 20 g par tonne. L'extraction de l'or des rocs présentant une telle concentration est très compliquée; c'est pourquoi l'exploitation requérait la présence de centaines de mineurs. Lors des fouilles, on a découvert des vestiges de tentes. C'est là que vivaient les travailleurs chargés de broyer l'or. La mine a apparemment été abandonnée après que la plus grande partie de l'or eut été extraite et que la poursuite de l'extraction se fut révélée trop coûteuse. (ZL)

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Nouvelles d'Israël

05 / 1997
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Modèle de l'autel du Temple

Le personnel de l'entreprise chargée des travaux à la mer Morte ont reconstitué, avec l'aide et sous la direction de son directeur général, Uri Ben-Nun, le modèle de l'autel qui a servi pour l'offrande des sacrifices dans le Temple à Jérusalem. Les mesures du modèle correspondent exactement à celles de l'autel du Temple.

La construction de l'autel repose sur le souhait du rabbin Israël Ariel, qui est le directeur de l'Institut du Temple à Jérusalem. Cet établissement s'occupe de l'étude et des recherches sur le Temple. Les ouvriers de l'exploitation de magnésium, tous des juifs croyants, ont construit le modèle pendant leur temps libre. L'autel est en métal et en béton coulé.

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Nouvelles d'Israël

03 / 1991
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On a trouvé des sarcophages de la famille sacerdotale de Caïphe

On a récemment découvert dans une caverne des sarcophages dans lesquels les noms des membres de la famille sacerdotale de Caïphe sont gravés; ce sépulcre date de l'époque du second Temple et se trouve dans la «Forêt de la paix» près de Jérusalem. D'après le Nouveau Testament, Jésus fut livré aux Romains dans le palais du souverain sacrificateur Caïphe. Le porte-parole de l'Administration israélienne des monuments anciens a déclaré que l'on avait trouvé, lors des travaux dans le parc de la forêt, un caveau contenant douze sarcophages, lesquels, à l'époque du deuxième Temple, servaient pour la conservation des ossements. Sur quelques-uns d'entre-eux ont été gravés les noms des morts en lettres hébraïques, et sur certains le nom de la famille Caïphe. Sous un des cercueils, on a dégagé un crâne dans lequel se trouvait une pièce de monnaie en bronze du temps du gouverneur Agrippa III (42 après Jésus-Christ). La coutume qui consistait à mettre des pièces de monnaie dans la bouche des morts était très répandue à cette époque. Quelques jours après cette intéressante trouvaille, les archéologues firent une autre découverte sensationnelle. Non loin de Sichem (Naplouse), on tomba sur une synagogue samaritaine qui, vraisemblablement, avait été construite vers le troisième ou quatrième siècle avant Jésus-Christ. C'est la plus ancienne maison de prière samaritaine mise à jour jusqu'à présent, la première en Samarie. L'opinion a prévalu jusqu'à maintenant que le mont Garizim était le seul lieu culturel des Samaritains dans la région.

L'entrée se trouve du côté est de la synagogue, dans la direction du mont Garizim sur lequel se dressait le temple des Samaritains. Son sol était décoré de mosaïques multicolores représentant diverses sortes de céréales, un chandelier à sept branches, un coffret pour la torah, un citronnier, une harpe et des figures géométriques. Les Samaritains s'en tenaient à une stricte observance des commandements bibliques. C'est pourquoi - conformément au second commandement: «Tu ne te feras point d'image taillée» - les mosaïques ne contiennent aucune représentation d'individus ou de symboles divins, lesquels apparaissaient dans les synagogues juives de cette époque.

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NOUVELLE D'ISRAEL

Juin 1995 / P 33
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NOUVELLE D'ISRAEL

Août 1995 / P 34

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Porte du corroyeur (la)

Après la "porte du fumier" se situant dans la muraille de la vieille ville de Jérusalem, on vient de découvrir les fondations de la "porte du corroyeur"; cette porte, utilisée à l'époque du second temple, fut mise à jour exactement à l'endroit prévu par les archéologues. Elle sera de nouveau ouverte et se joindra ainsi aux huit portes déjà existantes situées dans la muraille autour de la vieille ville.

Les fouilles autour de cette porte font partie d'un formidable projet, pour lequel ont été investis 39 millions de shekels, et dont l'achèvement prévu pour l'an prochain (1996), entre dans les préparatifs des festivités organisées pour le 3000 ème anniversaire de Jérusalem.

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La porte a deux mètres de large et un mètre cinquante de haut. Une rue passait, au temps des Romains, par cette porte, qui était probablement appelée "porte des corroyeurs". Elle avait été fermée quand, à l'époque ottomane, l'ancienne muraille du temps des musulmans avait été démolie, et remplacée sur ses fondations par l'actuelle.

... L'ouverture de cette porte est une partie de la première tranche du programme "Vallée du roi"....

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Nouvelle d'Israël

02 / 1999
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La porte de Jéricho a-t-elle été mise à jour ?

Les archéologues donnent de nouveau raison à la Bible

Une équipe d'archéologues italiano-palestinienne a dégagé les vestiges de ce qu'elle considère comme la porte de l'antique ville de Jéricho.

Un des chercheurs italiens, Lorenzo Nigro, a déclaré qu'une porte se trouve à sept mètres de profondeur et a été construite entre 1.900 et 1.550 avant Jésus-Christ. «Nous sommes persuadés que c'était la seule porte de la ville», a affirmé le savant.

Depuis plus de cent ans, des fouilles sont effectuées à Jéricho, la plus vieille colonie connue de la civilisation occidentale; et pourtant, ce n'est que maintenant que l'on a découvert cette porte. Si cette affirmation des chercheurs devait s'avérer exacte, il s'agirait vraisemblablement de la porte de Jéricho datant du siège mis devant la ville par Josué, le fils de Nun (ca 1400-1250 avant Jésus-Christ).

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Nouvelles d'Israël

07 / 1997
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Qui est l'auteur des rouleaux de parchemin?

Ostrakon, une inscription à l'encre découverte il y a un an sur un tesson d'argile dans les ruines de Qumran au bord de la mer Morte et déchiffrée par la suite, confirme la thèse de certains chercheurs. Ceux-ci avaient émis l'hypothèse que les anciens habitants de Qumran étaient les auteurs des rouleaux de parchemin qui y avaient été découverts.

Il y a longtemps que l'on avait trouvé, dans les ruines de Qumran, les vestiges d'une demeure remontant à l'époque du deuxième Temple (du 2e siècle avant Jésus-Christ à l'an 60 après Jésus-Christ). Cette demeure comportait une salle à manger, plusieurs pièces, des bains rituels et un scriptorium où les rouleaux de parchemin auraient été copiés.

Les chercheurs sont d'avis que l'ostrakon constitue un début de preuve archéologique pour une partie des épigraphistes. Ceux-ci avaient estimé que ce sont les habitants de Qumran qui avaient rédigé les rouleaux et les avaient cachés dans des égouts. D'autres chercheurs considèrent que les ruines de Qumran constituent une partie de la place forte qui n'aurait rien à voir avec les rouleaux découverts, qui auraient appartenu aux archives d'une secte. Ils y auraient été acheminés de Jérusalem et cachés dans un tunnel vers la fin de la période du deuxième Temple.

L'ostrakon déchiffré, dont il semble qu'il s'agisse d'un document de donation, parle d'un homme du nom de Choni. Choni avait, par cet écrit, transféré ses biens à une secte juive, la secte de Qumran. L'ostrakon énumère les biens de Choni et atteste leur transfert au responsable de la secte. Le don de ses biens était une des conditions d'adhésion à la secte de Qumran, qui vivait en collectivité. Le processus décrit sur le tesson d'argile est rigoureusement identique à celui décrit dans un des rouleaux de parchemin découverts dans les années 50 dans les grottes. Les chercheurs en concluent que la secte s'était effectivement établie dans les grottes de Qumran et vivait dans le respect absolu des lois consignées dans les écrits en question.

L'ostrakon déchiffré ainsi que de nombreux autres extraits des rouleaux de parchemin de la mer Morte et autres écrits antiques faisant état de la mystérieuse secte de Qumran, ont été exposés en mai au Musée d'Israël. Cette exposition exceptionnelle était consacrée au 50ème anniversaire de la découverte des premiers rouleaux dans la région de Qumran.

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Nouvelles d'Israël

01 / 1998
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Quittance datant de l'époque du Temple

Une trouvaille archéologique tout à fait rare a été faite récemment: il s'agit d'un morceau de vase en argile sur lequel figurent 13 mots en ancien hébreu, parmi lesquels «le saint temple» ainsi que les noms «Joas» et «Joakhal», deux rois d'Israël.

Cette pièce a servi, en ce temps lointain, de «quittance» pour paiement de trois shekels. Elle avait été présentée au souverain sacrificateur du temple à Jérusalem. Cet édifice avait été construit par le roi Salomon au 10 ème siècle avant Jésus-Christ; et il avait été détruit par la suite par les Babyloniens. Il s'agit manifestement de la plus ancienne quittance: elle date de 3000 ans.

Ce morceau d'argile avec son inscription avait d'abord été trouvé par des voleurs d'objets antiques, qui effectuaient illégalement des fouilles. Un collectionneur bien connu, Shlomo Mosiev, l'avait acheté il y a quelques années. Cet homme, domicilié à Londres, transféra cette pièce à un institut de recherches, qui établit son origine à l'époque du premier temple.

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