Il est écrit: TA PAROLE EST LA VERITE(Jean 17.17)... cela me suffit !

CHAPITRE IX

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« Je me réserve ma liberté à partir du printemps », avait dit Vinet à l'entrée de l'hiver qui devait être le dernier de sa vie ; et en attendant ce bienheureux printemps, il redouble de courage pour mener à bien les tâches qu'il a acceptées. A côté de ses cours libres aux étudiants, il s'occupe avec sollicitude de l'école des jeunes filles qui porte aujourd'hui son nom, cette école qui devait, à son idée, faire non pas des femmes savantes, mais « des femmes instruites, sérieuses et sensées. » Lui-même y fait un cours, et comme l'école traverse, au point de vue pécuniaire, des temps assez difficiles, il abandonne à la caisse scolaire le produit de ce cours, soit une somme de 1.300 francs. La dernière leçon qu'il y donna, au début de février 1847, se terminait sur ces paroles, que les élèves écoutèrent avec émotion, tant l'accent en était celui d'une voix sur le point de se taire pour toujours :

« Lorsque la colombe s'échappa de l'arche, elle trouva partout la terre inondée ; elle chercha en vain sur cette mer immense un endroit pour reposer son aile, et, tremblante d'effroi, elle revint à l'arche. 0 mon âme ! jetée dans ce monde impur et dangereux, toi aussi, tu ne sais où te poser. Partout de la boite qui te souillerait, des épines qui te déchireraient... Envole-toi comme la colombe; reviens dans l'arche du salut ! » (1)

Ses forces déclinantes lui rendaient difficile de parler en publie, et dans les premiers temps de l'année 1847 un tel effort lui devint impossible. La dernière de ses prédications fut sur ces paroles du Christ : Je suis le pain de vie. Celui qui vient à moi n'aura point de faim, et celui qui croit en moi n'aura jamais soif. « Il semblait ce jour-là sous une inspiration divine », devait dire un de ceux qui eurent le privilège de l'entendre.

Mais dans le peu de temps qui lui est encore laissé, ce qui l'occupe et l'absorbe surtout, c'est l'organisation de cette Eglise libre qui est sa véritable fille spirituelle. Dans la modestie de ses débuts, l'oeuvre est grande, car la fondation d'une Eglise libre dans le canton de Vaud n'est rien de moins que l'avènement de l'Eglise libre dans l'Europe de Luther et de Calvin.

Les dissidences précédentes, avait-il dit, quelle qu'ait pu être leur importance morale, avaient d'autres caractères et un autre sens. Celle-ci (qui n'est pas même dans l'acception ordinaire du mot, une dissidence) a été, sur le continent, le premier exemple d'une Eglise de multitude s'affranchissant de la tutelle de l'Etat... L'esprit humain fait de longs pas, mais de plus longues pauses. Celle que s'est imposée le principe protestant a duré trois siècles. Le semi-catholicisme où nous faisons halte est désormais épuisé : il n'y a de vivace que le catholicisme entier et le protestantisme entier ; il n'y a de vivant que l'Evangile. Il faut à la fois que notre protestantisme devienne chrétien et que notre christianisme devienne protestant. L'Eglise libre du canton de Vaud n'est qu'une étincelle, mais qui tombe sur des matières bien combustibles. Tout, dans ce monde occidental, convie à grands cris les chrétiens à une retraite sur le mont sacré... (2)

Quant à la confession de foi que l'Eglise naissante est en train d'élaborer, Vinet insiste pour qu'elle soit d'une grande sobriété au point de vue dogmatique :

S'il appartient à l'Eglise de confesser sa foi, dit-il, il faut que cette confession soit accessible à la plus humble servante, au plus ignorant manoeuvre, si d'ailleurs ils sont chrétiens ; il faut que chacune des parties dont cette confession se compose trouve un écho dans leur coeur. Tout autre système nous ramène à notre insu, et sans doute contre le voeu de ses défenseurs, à la foi d'autorité... Ce que nous proposons est une nouveauté, nous l'avouons, mais ce n'est pas la seule. Ce sont aussi de grandes nouveautés que l'introduction des laïques dans les conseils de l'Eglise, et que la création d'une Eglise libre. (3)

On croit ici trouver un écho du soupir qu'avait poussé Vinet lors d'une de ses graves maladies, un ami se trouvant auprès de son lit : « Ah ! mon ami, s'était-il écrié, ce n'est pas la théologie qui aide à mourir ! »

Il ne devait pas avoir, sur ce chapitre, satisfaction complète. Sans doute devançait-il trop son temps ; car nombreux étaient encore parmi les chrétiens et surtout parmi les ecclésiastiques ceux qui prenaient de bonne foi les spéculations de leur petite intelligence pour des pensées de Dieu, et qui estimaient en conséquence que la théologie, et leur théologie, est indispensable pour mourir et pour vivre.

Depuis le début de l'année, l'état du malade avait beaucoup empiré. Atteint, selon toute apparence, d'une tumeur de l'estomac, les douleurs étaient maintenant cruelles et presque incessantes. Il essayait pourtant de s'occuper encore, lisait un peu, écrivait quelques lettres. Mais quelle était la direction habituelle de ses pensées, son dernier agenda suffit à le montrer. « Je crois, Seigneur, subviens à mon incrédulité ! » lit-on sur la page de tête. Et plus bas : « S'exercer à mourir. » Plus loin

« Nul ne meurt bien si d'avance il n'est mort. »

Parmi les lettres que Vinet tout près du grand départ, s'efforce encore d'écrire pour rendre quelque service, remercier d'une attention ou pour ne pas décourager quelque travailleur obscur qui réclame ses conseils, on ne peut lire sans émotion ces lignes relatives à un manuscrit que quelque temps auparavant lui avait soumis une jeune femme. L'oeuvre, sans doute, était pâle : avec quelle délicatesse il en laisse entrevoir l'insignifiance, sous des mots qui, tout en évitant l'éloge, ressemblent moins à un blâme qu'à une paternelle caresse :

... Vous risquez peu à mettre sur le compte de ma mauvaise santé, qui me retient au lit une bonne partie de la journée, le long retard de ma réponse. Vous l'avoir fait longtemps attendre n'est pas, au reste, mon seul regret. J'ai encore celui de ne pouvoir vous répondre comme vous paraissez le souhaiter et comme je le souhaiterais moi-même. Ma mémoire est trop faible pour cela. J'ai fort présente et dans sa fraîcheur l'impression que j'ai reçue des Lettres de Gustave : elles ont laissé en moi comme un doux et léger parfum de roses, et je n'oublie pas que cette reine des fleurs a un rôle dans cette petite nouvelle. Je me souviens aussi que ce n'est pas précisément une nouvelle ; il n'y a point de noeud à dénouer, parce qu'il n'y en a point de formé ; on distingue quelques figures aimables, qui ne deviennent point des personnages; le drame bourgeonne sans éclore. Il y aura bien, en revanche, quelque drame intellectuel, un dialogue intérieur, une sorte d'action dont une seule âme fait les frais ; mais je n'en ai pas un souvenir distinct. Ce qui me reste, je vous le répète, c'est un parfum, et le souvenir de m'être souvent baissé pour cueillir sur ce terrain émaillé des pensées gracieuses ou intimes, que je mettais à ma boutonnière, mais qui peu à peu en sont tombées. Ma mémoire est ici toute seule en faute... (4)

Avril était venu, mais un avril sombre, assez froid. Le malade, alité maintenant, aspirait au soleil, et le soleil refusait ses rayons. En revanche les témoignages d'amitié, de respect, de tendre affection, affluaient de toute part. Vinet essaie souvent d'y répondre lui-même ; il a pour cela un petit cahier et un crayon placés à portée de sa main. D'autres fois il dicte ses réponses à sa femme, comme le jour où on lui apporte de la part d'une amie une botte de roses :

... Comme pour me dissimuler un retour d'hiver que je sens trop bien, vous me faisiez apporter les plus brillants symboles du printemps. Le sentiment d'une bonté si peu méritée, la magnificence royale de ces fleurs dont la pourpre de Salomon eût été jalouse à meilleur droit que du lis de la Palestine ; le dirai-je aussi ? le contraste que forme leur éclat, l'énergie de leur jet, la suavité de leur parfum avec ma décrépitude actuelle, tout cela a porté presque jusqu'aux larmes l'émotion que J'ai naturellement ressentie ; et je doute que votre Xérès, que je crois délicieux, ait rien de plus enivrant que la vue de ce bouquet que je fais sans cesse approcher de moi...

Quand les médecins ne savent plus que faire et', que dire, ils parlent de changement d'air. Ils conseillèrent Clarens, plus abrité que Lausanne, plus ensoleillé que le quartier de la cathédrale. On souffre à la pensée de ce mourant tiré de son lit, mis en voiture, soumis, dans un état de faiblesse extrême, à la fatigue du trajet de Lausanne jusqu'au bout du lac. Des amis, MM. S. Chappuis et Charles Secrétan, étaient venus d'avance préparer l'arrivée du malade, et, avec l'aide du médecin qui l'accompagnait, ils le portèrent sur la couche qu'il ne devait quitter, peu de jours après, que pour le départ sans retour.

«Je me réserve ma liberté à partir du printemps... » La liberté qu'allait lui apporter le printemps n'était pas celle à laquelle il avait pensé. Combien plus entière, plus belle et radieuse ! Pourtant, cette autre liberté, pour l'accueillir, il lui fallut plier sa grande âme à un dernier acte d'obéissance. Vinet ne s'était jamais « piqué de rien », il n'avait jamais rien affecté. Il ne se piqua de rien et n'affecta rien le jour où la mort lui fit signe. Il y eut combat ; mais la lutte fut brève et la victoire complète. Ainsi que lui-même l'avait dit d'un autre, « il aimait à vivre, et comment n'aurait-il pas aimé une vie si pleine d'intérêt, et qui avait tant des caractères de la véritable vie ? Il faut peut-être avoir déjà goûté la vie du ciel pour la préférer sans hésitations et sans réserve à une vie d'activité intellectuelle et religieuse, remplie de bonnes oeuvres, de grandes pensées et de douces affections... L'exilé aussi, quand il a formé des amitiés dans l'exil, les salue en pleurant au moment de retourner dans la patrie qu'il redemande depuis si longtemps et à laquelle jamais il n'eût voulu renoncer. Et sa patrie trouvera-t-elle injurieux pour elle le soupir qu'il accorde en partant aux consolateurs de son exil ? Il aimait la vie et s'en est vu séparer aussi tranquillement que s'il ne l'eût point aimée. C'est le triomphe de la foi de détacher de la vie une âme qui vit d'une vie si pleine, si forte, si multipliée; car peut-être on ne sait pas combien l'abondance des pensées fait vivre davantage, et rend par conséquent la mort plus étrange et plus difficile. Quand la foi donne cette paix, quand l'exaltation ou une excitation étrangère n'est pour rien dans ce consentement à la mort, alors on ne peut s'empêcher de bénir une telle foi et d'en adorer l'auteur... Si simple, si modeste, si chrétienne, une telle mort devrait mettre en goût de mourir. » (5)

Oui, simple, modeste, telle allait être la mort de Vinet; et l'on peut bien dire de ce lit de mort ce qu'a dit d'un autre lit de mort ce Bossuet qu'il avait tant aimé ; « Une sainte simplicité fait ici toute la grandeur. »

Il se doutait bien peu, d'ailleurs, le semeur infatigable qui avait si généreusement fécondé les champs de la pensée, que son labeur interrompu n'en fournirait pas moins dans l'avenir, à de nombreuses âmes, le pain spirituel. Un arbre foudroyé qui tombe sans avoir donné ni fruit ni ombrage... C'est ainsi qu'il se voyait. Après tant de renoncements, le renoncement de partir sans avoir achevé son oeuvre lui fut encore imposé. Mais à l'exemple de son Maître, il « s'était rendu obéissant »; et ce fut sans murmure, sinon sans regrets, qu'il répondit à l'appel.

Aucune amélioration ne s'était produite après l'arrivée à Clarens. La faiblesse, au contraire, augmentait rapidement. Mais les idées restent lucides, et le malade parvient encore, pour rendre un service, à dicter une lettre terminée par ces mots : « J'en dirais davantage si la force ne m'échappait » et à laquelle sa femme ajoute ce post-scriptum : « Pardonnez, Monsieur, ce barbouillage. J'écris sur mes genoux, pour mieux entendre mon mari qui est excessivement faible. Tant de voeux ne semblent pas devoir être exaucés. Les voies de Dieu ne sont pas nos voies, et peut-être aurez-vous la dernière lettre d'un homme qui vous aime particulièrement. Je le recommande et nous tous à votre prière. »

Laissons ici la parole à l'amie genevoise qui avait accueilli Auguste Vinet à son foyer et lui servait de mère. Elle était accourue à Clarens, comme plusieurs autres amis, apportant une consultation écrite d'un médecin renommé. « Jusque-là, dit-elle, j'avais espéré que les lumières de notre habile docteur Prévost pourraient encore être utiles, mais je vis bien qu'il n'y avait plus d'espoir.

« Ce soir-là (avant-veille de la mort) nous étions plusieurs personnes réunies dans un cabinet attenant à la chambre du malade; par intervalles, ses gémissements nous brisaient le coeur. Tout à coup nous entendîmes la voix de sa femme s'élever dans une fervente prière et avec larmes...

« La nuit suivante fut très mauvaise.. Il souffrait horriblement. Sa pauvre femme était en détresse. Vers le matin, les douleurs se calmèrent un peu. Cependant lorsqu'arrivèrent les deux médecins, ils le jugèrent si mal qu'ils nous dirent qu'on devait lui donner tout ce dont il aurait envie. Il sentait lui-même la vie lui échapper, et pour s'assurer s'il voyait encore, il demanda un livre et ses lunettes. Sa femme lui apporta un volume des Girondins qu'il lui rendit presque aussitôt en disant : « Cela va plus mal ou peut-être mieux. » Ce fut ce même jour que j'eus le bonheur d'être admise auprès de son lit et de recevoir sa bénédiction, qu'il me donna avec une ferveur de coeur qui s'adressait à l'amie de son fils. « Soyez mille fois bénie, me dit-il en pressant sur ma main ses pauvres lèvres déjà livides, je voudrais pouvoir vous dire tout ce que je sens. »

« Auguste, qui venait d'arriver de Genève, s'agenouilla, sanglotant, auprès du lit de son père, lui demandant pardon de tous les chagrins qu'il avait pu lui causer. Son père lui dit : « Oh ! j'ai tout pardonné... Si j'ai eu à pardonner. » Un peu plus tard, il désira qu'on appelât sa soeur, puis la domestique, et il dit à sa femme : « Sophie, dis-leur... » Mme Vinet prit alors une plume pour que son fils pût lire à mesure qu'il parlait : « Ecoutez-moi tous... Elise est-elle là ? Et Henriette ? Je demande pardon à Dieu et aux hommes des scandales nombreux que j'ai donnés, principalement à mes alentours, par mes impatiences et mon intolérance. Dites à mon fils de rester attaché au Seigneur Jésus, puisqu'il l'a rencontré, et que s'il perd un père, il lui reste trois mères. Restez bien unis ensemble. »

« Ses amis, les pasteurs Espérandieu et Leresche arrivèrent ce jour-là ; le dernier l'aborda en lui parlant des consolations du Christ. Le malade lui répondit en levant les yeux au ciel : «En lui la vie ! »

« Vers le soir on le changea de lit, et l'on bassina ses membres avec du vin chaud, ce qui sembla le soulager beaucoup; il paraissait décidément mieux. Le docteur, à sa visite du soir, lui trouva peu de fièvre, et parut étonné de ce changement dans son état; il annonça que la nuit serait bonne. Cette prévision ne se réalisa malheureusement pas, mais elle permit à Mme Vinet, épuisée de fatigue, de se jeter sur son lit pour quelques heures en laissant son mari aux soins de M. le pasteur Espérandieu.

« Durant cette dernière nuit, ils causèrent ensemble par intervalles, puis M. Espérandieu prit la Bible et lut la prière sacerdotale, que M. Vinet écouta avec joie. Il lui offrit ensuite de prier avec lui, et désira connaître ce que le malade voulait qu'on demandât à Dieu pour lui. « Demandez pour moi toutes les grâces répondit M. Vinet, même les plus élémentaires. » Cette humilité qui était le trait distinctif de son christianisme lui fit répondre à un autre ami qui lui disait qu'on priait beaucoup pour lui : « Priez pour moi comme pour la plus indigne des créatures. »

« A une heure du matin, sa femme fut réveillée par ses gémissements ; il recommençait à éprouver de fortes angoisses. Toute la famille se leva ; on fit tout au monde pour le soulager, mais on vit bien que la fin approchait. Il se sentait défaillir; il prit un peu de café, mais se plaignit qu'il lui faisait mal. Vers le matin, sa femme lui ayant adressé une question, il répondit : « Je ne peux plus penser. » - « 0 Dieu, aie pitié de moi ! » répéta-t-il souvent dans cette dernière nuit. Ce furent ses dernières paroles. Lorsque sa femme, le voyant changer de plus en plus, lui demanda s'il l'entendait encore, il fit signe que oui. Elle le pria de lui dire encore une fois son nom; mais cela ne lui fut pas possible. Alors elle l'embrassa en disant : « Eh ! bien, qu'il n'y ait plus pour nous que le nom de Jésus. Je te remets entre ses bras. » Peu après, il expira sans agonie.

« C'était le mardi 4 mai 1847, à cinq heures du matin. » (6)

Ainsi, « l'âme forte et sereine » de la compagne de ses jours terrestres l'avait suivi jusqu'à l'extrême bord du radieux mystère... en attendant le jour encore lointain où elle-même serait admise à en franchir le seuil. Elle aussi pouvait dire, comme l'inconnu dont la main traça jadis ces mots sur le tronçon d'une colonne romaine

Hieme el aestate,
Et prope et procul,
Usque dum vivam et ultra. (7)

Un ami de Vinet, M. Marquis, revendiqua le privilège de lui rendre les derniers honneurs dans son château du Châtelard, au-dessus de Clarens. C'était un de ces jours de lumineux printemps, trop beaux pour la terre, où le lac, les montagnes, le ciel, se fondent en une suprême harmonie, annonciatrice des invisibles splendeurs. De tous côtés, dit un témoin oculaire, les sentiers se couvraient de gens vêtus de noir, et bientôt six cents personnes furent réunies dans la grande salle voûtée, cette salle où peu de mois auparavant retentissait encore la voix qui s'était tue pour toujours.

Après un culte présidé par le pasteur Leresche, le cercueil, porté par des étudiants, prit, suivi de la foule, le chemin du cimetière. Au milieu des sanglots étouffés, ou y déposa la forme périssable, « poudre rendue à la poudre. » Mais ceux qui avaient aimé cette âme, fidèle reflet comme on l'a dit, de l'auguste personne du Maître, tout en pleurant saluaient l'être immortel, invisible, présent pour toujours parmi eux.


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BIBLIOGRAPHIE

Archives VINET. (Faculté libre de théologie de Lausanne).

ASTIÉ. Esprit d'Alexandre Vinet.

- Le Vinet de la légende et celui de l'histoire.

BRIDEL (Philippe). Alexandre Vinet, sa personne et ses idées.

- La Philosophie politique et sociale d'Alexandre Vinet.

- L'apologétique d'Alexandre Vinet.

CART (Jacques). Histoire du Mouvement religieux dans le canton de Vaud.

LECOULTRE. Le Père d'Alexandre Vinet.

PRESSENSÉ (Ed. de) Alexandre Vinet d'après sa correspondance avec Henri Lutteroth.

RAMBERT (Eugène). Alexandre Vinet, histoire de sa vie et de ses ouvrages.

Vinet d'après ses poésies.

SECRÉTAN (Henri). Lettres de Vinet à Isaac Secrétan.

SCHÉRER (Ed.). Alexandre Vinet, notice sur sa vie et ses écrits.

SAINTE-BEUVE. Portraits contemporains, tome III.

- Derniers portraits.

SEIPPEL (Paul). Escarmouches.

SEILLIÈRE (Ernest). Alexandre Vinet, historien de la pensée française.

VINET (Alexandre). Oeuvres.

- Lettres.

Le Fantôme du Bonheur, roman. Calmann-Lévy.

Le Miroir aux Alouettes, roman. Plon-Nourrit. (Couronné par l'Académie française). Epuisé.

La belle Madame Colet, une déesse des romantiques. Fontemoing.

La Pensée d'Édouard Rod. Morceaux choisis précédés d'une Introduction. Perrin.

Les joies et les tribulations de Zaza (Pour les enfants). Epuisé.

La noble vie d'une Femme. Payot. (Couronné par l'Académie française).

Un grand serviteur : J. Fréd. Oberlin. Editions Labor.

TRADUCTIONS :

 

NEWTON. La Bible, études critiques. Fischbacher.

Mme HUMPHRY WARD. Marcella. Fischbacher. (Epuisé.) Sir George Tressady. Perrin.

BEATRICE HARRADEN. Des ombres qui passent. Perrin. L'Oiseleur. Hachette (Epuisé).

(1) Cité par RAMBERT, p. 573.

(2) Liberté religieuse et questions ecclésiastiques, p. 627.

(3) Liberté religieuse et questions ecclésiastiques, p. 650.

(4) Lettres, II, 372.

(5) Mélanges, p. 242 et suiv.

(6) Journal religieux (Neuchâtel), 18 et 25 mai 1882.

(7) L'hiver et l'été, de près et de loin, tant que je vivrai et par delà...
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