SECTION IV. - chronologie des Evangiles.

 

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§ 142. Difficultés et solutions probables. - La chronologie des Evangiles est un sujet à la fois très-intéressant et très-difficile. Il nous suffira d'indiquer ici les résultats certains obtenus par les travaux et les recherches les plus récentes.

L'ère chrétienne commence avec l'an 754 de Rome; elle fut fixée, par Denys-le-Petit , au sixième siècle. Elle fut généralement admise au huitième siècle, et fut adoptée par Bède. Peu après, nous la trouvons employée pour les actes publics par Pépin et par Charlemagne. Or , Hérode-le-Grand mourut l'an de Rome 750, immédiatement avant Pâques (c'est-à-dire entre la fin de mars et la fin d'avril ) ; ce fait est constaté par Josèphe et confirmé par l'astronomie, qui prouve qu'une éclipse de lune, qu'on dit avoir eu lieu immédiatement avant la mort de ce prince, a eu lieu en effet dans l'année 750. Si l'on met quatre ou six mois pour la visite des mages et la fuite en Egypte , la naissance de notre Seigneur ne peut être postérieure à janvier 750 ou même octobre 749 (voyez Matth. , Il , 1-6. Josèphe , Antiq. , XVII; XVIII , 1 , XVII , 9, 3). D'où il suit que l'ère chrétienne porte un retard de quatre ans au moins, opinion à laquelle se rangent presque tous les chronologistes.

La conclusion à laquelle le témoignage de Josèphe nous conduit est confirmée par un autre témoignage. - Luc, III, 1, 2, 23, nous apprend que Jean commença son ministère dans la quinzième année du règne de Tibère, et que Christ avait environ trente ans à l'époque de son baptême. Tous les deux , probablement, ne commencèrent leur oeuvre publique que lorsqu'ils eurent atteint leur trentième année (voyez Nomb. , IV, 3, 35, 39, 43, 47). Tibère fut associé à l'empire par Auguste (et le texte original de Luc implique qu'il date de cette époque) vers l'an 764 de Rome; or, la quinzième année du règne de Tibère commence en 779. Par conséquent , Christ naquit en 750 ou 749. - Nous voyons encore , par Jean , II, 20, que le temple était en reconstruction depuis quarante-six ans. Josèphe constate qu'Hérode commença à élever cet édifice dans la dix-huitième année de son règne, à dater de la mort d'Antigone, 714. D'où il suit que lorsque notre Seigneur parlait, c'est-à-dire à l'époque de sa première pâque, et probablement à l'âge de trente ans et demi, on était dans la soixante-cinquième année, à partir du commencement du règne d'Hérode, ou en l'an 779 de Rome. D'après ce calcul encore , Christ doit être né vers 749. - Les Pères latins, d'ailleurs, ont une tradition qui fait mourir Christ sous le consulat de Rubellius et de Fufius, c'est-à-dire en 782 ou 783 ; en supposant que son ministère ait duré trois ans et demi, nous arrivons de nouveau à l'an 749 pour la date de sa naissance.

Ce point de vue nous représente notre Seigneur comme ayant commencé son ministère à l'âge de trente ans. Ussérius, sans s'arrêter aux preuves de ce fait , et par une fausse interprétation de Luc, III, suppose que notre Seigneur commença son ministère dans sa trente-quatrième année, c'est-à-dire en l'an 30 de l'ère chrétienne ; mais cette conclusion est aujourd'hui généralement abandonnée.

Il y a aussi différentes opinions sur la durée de son ministère. Les trois premiers évangélistes semblent ne donner que les événements qui se rapportent à un seul voyage; le dernier mentionne trois et probablement quatre voyages (voyez la section suivante). Ussérius n'admet que trois voyages, et fait durer le ministère de notre Seigneur deux ans et demi. Creswell et Robinson croient qu'il est fait mention de quatre voyages , et portent la durée du ministère de Jésus à trois ans ou trois ans et demi.

La date précise de la mort de notre Seigneur n'est point douteuse ; le jour seul de sa naissance est sujet à des conjectures. - Lardner le fait naître entre août et novembre 748 ou 749 ; et Greswell maintient qu'il naquit le 5 avril 750.

Mais déjà, depuis le troisième ou quatrième siècle, le 6 janvier et le 25 décembre furent choisis comme jours anniversaires de sa naissance et de son baptême par les deux principales sections de l'Eglise.

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SECTION V. - Harmonie des Evangiles.

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§ 143. Importance d'une vue synoptique des Evangiles. - Les Evangiles nous offrant une précieuse relation de la vie de notre Seigneur , il est du plus grand intérêt de les comparer et de chercher l'ordre chronologique des événements qu'ils décrivent. Les évangélistes sont leurs propres et leurs meilleurs interprètes.

Chaque récit complète l'autre , dans les détails aussi bien que dans les faits les plus importants. Le trait caractéristique de leur témoignage, c'est l'unité dans la diversité. Ces avantages n'apparaissent que dans la comparaison des récits les uns avec les autres. Ce travail est, sous plusieurs rapports, facile à faire.

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§ 144. Difficultés quant à la fixation de l'ordre chronologique. -

Un arrangement chronologique précis des événements et des discours est plus difficile, quoique non moins intéressant, qu'une vue synoptique des Evangiles. Ce dernier travail peut être fait par chacun ; une harmonie chronologique demande plus de recherches et plus d'études. L'ordre adopté dans l'Harmonie de la Société des traités religieux de Londres, ordre basé sur les travaux du docteur Robinson, comparés avec ceux de Greswell et de Wieseler, est peut-être le meilleur. On en possède une traduction française faite par les soins de M. Tiddy (Bruxelles).

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§ 145. Nombre des Pâques. - Quand on veut fixer l'ordre des événements dans les Evangiles , la première question à décider est celle du nombre de Pâques célébrées par notre Seigneur durant son ministère. Les trois premiers évangélistes n'en mentionnent qu'une ; le quatrième, au moins trois (Jean, II, 13; VI, 4; XIII, 1) et probablement quatre (V, 1) (1). Quelques-uns , comme sir I. Newton et le docteur Macknight, en ont même supposé une cinquième, mais sans preuves suffisantes. Un très-petit nombre de commentateurs tiennent pour un seul voyage; un grand nombre , tels que Lardner, Bengel , Benson , en admettent trois ; mais la plupart , avec Grotius, Lightfoot, Newcome, Hengstenberg, en reconnaissent quatre.

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§ 146. Quel est celui des évangélistes qui a le plus suivi l'ordre chronologique? - Une vue extrême qui, si elle était vraie, rendrait nulle toute tentative d'harmonie des Évangiles, a été soutenue par Osiander (1537) et d'autres luthériens. Selon eux, chaque évangile aurait observé un ordre strictement chronologique, et tous les événements qui, dans deux évangiles, occupent différentes places,, quoique en apparence identiques, seraient complètement distincts. Mais dans des temps plus récents, des vues plus sages ont prévalu,, dues spécialement aux travaux de Calvin et de Bengel. Il est maintenant généralement reçu que les évangélistes ne prétendent en aucune manière se rattacher à l'ordre chronologique, et qu'aucune harmonie ne peut être faite sans quelques transpositions dans l'ordre des faits et des discours. Tous les théologiens modernes sont d'accord sur ce principe, et ils ne diffèrent que dans l'importance qu'ils attachent à l'ordre suivi par chaque évangéliste. Dans les tables chronologiques , données par le docteur Robinson , ]'ordre- de Jean n'est jamais altéré, quoique, parmi les événements qu'il raconte, il ait introduit de grandes portions des autres évangiles. L'ordre de Marc n'est interverti que deux fois , celui de Luc guère davantage, celui de Matthieu l'est plus que tous les autres ; toutefois, dans aucun cas, il n'y a des altérations sérieuses.

Les trois premiers évangiles sont quelquefois appelés synoptiques, parce que leurs récits ont entre eux beaucoup plus d'analogie qu'ils n'en ont avec celui de Jean.

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§ 147. Des rapports des Evangiles entre eux. - On est frappé de deux faits quand on compare les Evangiles. Ils renferment des ressemblances, des rapports d'expressions si marqués, que l'on ne peut admettre qu'ils soient purement accidentels ; et d'un autre côté, ils contiennent des contradictions apparentes. Le premier fait, a été diversement expliqué. Une opinion longtemps répandue supposait que le premier évangile écrit avait servi de base à la rédaction des suivants; et chacun des trois premiers évangiles a tour-à-tour été considéré comme ayant servi de point de départ aux autres. Cette idée n'a cependant aujourd'hui plus guère de défenseurs. Les écrivains sacrés eux-mêmes ne laissent percer en rien une dépendance pareille à celle que leur attribuerait cette opinion. Les passages et les expressions semblables sont &ailleurs peu nombreux comparativement aux parties spéciales à chacun; de sorte que cette théorie crée plus de difficultés qu'elle n'en explique. Une seconde hypothèse admet que les trois évangélistes se sont servis d'un évangile commun, maintenant perdu; mais l'absence de tout témoignage traditionnel à l'appui de cette théorie et la difficulté de l'expliquer, de manière à rendre compte des faits reconnus, ont conduit la plupart des critiques à la rejeter. La dernière supposition, c'est que tous les Evangiles reposent sur des récits déjà familiers aux écrivains inspirés , par la fréquente répétition qu'ils en auraient faite ou entendu faire.

Les principaux événements de la vie de notre Seigneur, et son enseignement furent certainement répandus et racontés bien des années avant la rédaction d'aucun des Evangiles, et beaucoup d'expressions et de descriptions identiques devaient par là même être fixées et comme stéréotypées dans l'esprit des écrivains sacrés. Olshausen a combiné la première et la dernière de ces opinions; Matthieu et Luc ont été écrits , selon lui , d'une manière complètement indépendante , tels qu'ils sont, et Marc a eu l'évangile de Matthieu sous les yeux. Ces théories sont importantes, surtout pour détruire les objections qu'on a quelquefois essayé de tirer des rapports littéraux des écrivains inspirés. Il est à remarquer que la dernière hypothèse explique les faits sans ajouter aux difficultés matérielles.

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§ 148. Divergences apparentes. - Les contradictions apparentes des Evangiles ne sont pas nombreuses, mais elles sont évidentes, et elles ont probablement donné lieu à plus de difficultés que la ressemblance entre d'autres récits des Evangiles. Voici quelques exemples de ces divergences.

Les généalogies (Matth., I , 1-47. Luc, III, 23-32). La solution de la difficulté se trouve dans le fait que Matthieu a tracé la descendance du Seigneur par Joseph, et Luc l'a donnée par Marie.

La vocation de Pierre (Matth. , IV, 18-22. Marc, I, 16-20. Luc, V, 1 - 11. Greswell suppose deux faits différents. Robinson s'en tient à un seul, et pense, avec Spanheim, que l'un des évangélistes supplée ce que l'autre a omis; de cette manière, il n'y a pas de contradiction.

Le sermon sur la montagne (Matth. , V, 1. Luc , VI, 20). Greswell pense que le sermon fut prononcé deux fois; Robinson suppose qu'il ne le fut qu'une fois, mais il termine le récit de Luc à VI , 19. Une troisième solution explique le mot dans une plaine VI, 17) en entendant par là un lieu uni, un plateau sur la montagne (Matth. , V, 1).

Les deux démoniaques (Matth., VIII, 28. Luc, VIII, 26. Marc, V, 2). Matthieu parle de deux démoniaques ; Marc et Luc n'en mentionnent qu'un seul. Le Clerc fait observer que le plus renferme le moins, et que celui-ci ne détruit pas le premier ; il y avait deux démoniaques, mais l'un a joué un rôle plus actif que l'autre , et c'est celui-là qui a frappé surtout l'esprit de Marc et de Luc. On lit dans Matthieu les Gergéséniens, dans Marc et Luc les Gadaréniens; Gergesa était comprise dans le district de Gadara.

Le serviteur du centenier (Matth. , VIII, 5-12; Luc, VII, 1-10). Quelques-uns supposent qu'il y a eu deux faits arrivés dans la même ville et à peu près à la même époque. Ce que Matthieu attribue au centenier, Luc le rapporte à ses amis et aux anciens d'entre les Juifs , ce qui n'est pas une façon extraordinaire de parler (comp. Marc, X, 35, et Matth. , XX, 20). Une autre explication suppose que le centenier et les anciens allèrent tous auprès de Jésus , l'un plus tard que les autres.

Les deux aveugles de Jéricho (Matth., XX, 29-34. Marc, X, 46-52. Luc, XVIII, 35-43). Il y a ici plusieurs difficultés apparentes; Matthieu parle de deux aveugles et Luc d'un seul. Matthieu et Marc placent l'évènement au départ de Jésus-Christ de Jéricho; Luc le place à son entrée dans cette ville. Greswell, après Lighfoot, regarde ces miracles comme distincts; l'un ayant eu lieu quand Jésus-Christ entrait à Jéricho , et l'autre quand il en sortait.

Toutefois, le mot employé par Luc peut signifier (en grec) être près, et répond à notre locution : dans le voisinage (1 Rois, XXI, 2. Deut., XXI, 3. Ruth., II, 20. Philip., II, 30). De Wette et quelques autres traduisent : Comme Christ s'en allait près de Jérusalem, à Jéricho , etc. (voyez Luc, versets 31, 19, 29, 41). Il est facile de supposer qu'une partie de la scène se passa au moment où Jésus entrait à Jéricho, et qu'il n'y avait dans ce moment-là qu'un seul aveugle ; la guérison aurait eu lieu à la sortie, et un second aveugle, partageant les espérances et la foi du premier, se serait joint à lui pour demander sa guérison.

Ces exemples montrent les difficultés qui peuvent se rencontrer et les divers moyens employés pour les résoudre. Mais, quelque interprétation que l'on admette, les leçons morales du récit restent entières.

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§ 149. Importance de l'étude des Evangiles. - L'étude synoptique et chronologique des Evangiles fournit très-souvent d'importants enseignements.

Que l'on considère, par exemple, le récit de la première partie de la vie de Jésus-Christ. Le premier acte d'adoration lui fut offert par des Gentils, dont les riches présents fournirent à sa famille un secours inattendu lorsqu'elle fut obligée de s'enfuir devant la haineuse jalousie d'Hérode. L'histoire de la jeunesse de notre Seigneur, jusqu'à l'âge de douze ans, se résume en un mot : « Il croissait et se fortifiait en esprit, étant rempli de sagesse, et la grâce de Dieu était sur lui (Luc, Il, 40). »

Il ne se hâta point pour revêtir le caractère public de sa mission même. Après son baptême, il s'écoule encore un intervalle de quelques mois avant qu'il ne se révèle, à son voyage à Jérusalem, comme « un docteur envoyé de Dieu. » Cet intervalle il le passa en partie dans le jeûne, surmontant la tentation et endurant une souffrance mystérieuse. Il apprit ainsi à secourir ceux qui sont tentés (Héb., II, 18). Cette tentation précéda son entrée dans le ministère et suivit la reconnaissance publique que le Père avait faite de lui lors de son baptême. La même voix se fit entendre sur la croix. Des faveurs et des promesses particulières précèdent très-souvent de cruelles souffrances; les unes et les autres préparent à l'accomplissement des fonctions ou des devoirs les plus douloureux.

Son caractère de Fils est reconnu par trois déclarations : la première, à sa naissance, indique sa nature divine (Luc, 1, 35); la seconde, à son baptême, montre la divinité de sa mission; la troisième, à sa transfiguration, manifeste sa dignité royale et son autorité : « Ecoutez-le. » A sa résurrection elles furent toutes confirmées, et il fut déclaré « le Fils de Dieu avec puissance. »

La première révélation faite de son entrée en activité se rapporte à son royaume (Matth., III, 2), la seconde à son sacrifice (Jean, 1, 29).

Son premier miracle eut lieu en Galilée; dès le début il voulait déclarer que dans son caractère officiel il ne connaissait ni distinctions, ni relations terrestres ou conventionnelles, et qu'il sympathiserait avec toute créature humaine dans la joie comme dans la douleur.

Le premier de ses actes publics (Jean, II, 15) et aussi l'un des derniers fut la purification du temple. Il montrait par là qu'il était le Seigneur, et il accomplissait la prophétie de Mal., III, 1.

Le premier de ses discours qui nous soit rapporté est sa conversation avec Nicodème sur la régénération, le salut par la foi et l'amour de Dieu manifesté par le don de son Fils unique.

Un tiers à peu près des Evangiles est consacré à raconter l'histoire des sept derniers jours de sa vie terrestre, renfermant sa passion et sa crucifixion. Il explique lui-même l'importance tout exceptionnelle donnée à la narration de ces faits. « Voici , l'heure est venue où le Fils de l'homme doit être glorifié. En vérité, en vérité, je vous dis : Si le grain de froment tombant dans la terre ne meurt point , il demeure seul; mais s'il meurt il porte beaucoup de fruits (Jean, XII, 24). »

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§ 150. Des miracles et des paraboles. - La connexion des miracles et des paraboles n'est pas moins intéressante à étudier.

Quant aux paraboles en général, voyez Ire partie, § 115. Quant aux miracles, prenons pour exemples les chapitres VIII et IX de Matthieu : Christ commence par guérir, en le touchant, un homme que la loi avait déclaré impur; puis il continue en établissant par des faits son pouvoir sur toutes les maladies (14-17), sur les démons (verset 16), sur la nature physique (23-27) et sur les animaux sans intelligence (28-34). Qu'aurait-il pu dire de plus concluant pour faire comprendre la puissance et l'étendue de sa domination?

Au chapitre IX nous le voyons dans l'exercice de sa royauté spirituelle; il pardonne les péchés (1-8) ; il exauce les prières quand elles lui sont adressées directement (20-22) ou sur l'intercession d'autres personnes (23-26), formulées par plusieurs (27-31), ou non formulées (32, 33). Peut-être ne faut-il pas trop insister sur les détails et sur la classification qu'on en pourrait tirer, mais ils n'en sont pas moins caractéristiques, et il est toujours utile de les examiner avec soin et de chercher à s'en rendre compte.

De même quant aux diverses résurrections opérées par Jésus. Il en est mentionné trois, chacune avec des circonstances différentes. Dans le cas de la fille de Jaïrus, le souffle vient à peine de mourir sur les lèvres de l'enfant; dans le second cas, c'est un jeune homme, le fils de la veuve de Nain; il est mort depuis quelque temps, on l'emporte pour l'enterrer; dans le troisième cas enfin, celui de Lazare, c'est un homme fait, il sent déjà, il est depuis quatre jours au sépulcre. Mais pour Jésus les difficultés ne sont rien; celui qui peut délivrer avec beaucoup peut aussi délivrer avec peu ; il ressuscite les morts sur leur lit funèbre , dans le cercueil, et même dans la tombe. Chaque miracle porte d'ailleurs avec lui ses enseignements particuliers.


Table des matières

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(1) Voyez pour ce passage, Winer Gramm, § 19 , 4. Matth. , XXVII, 15. Marc, XV, 16. Et pour toute la question, l'Harmonie des Evangiles indiquée plus haut.