Il est écrit: TA PAROLE EST LA VERITE(Jean 17.17)... cela me suffit !

PREFACE DE LA PREMIÈRE EDITION

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L'Evangéliste selon l'Evangile.


Le centenaire du beau réveil spirituel de certaines Eglises des Hautes-Alpes de France, célébré en 1925, a rappelé aux chrétiens français la dette de reconnaissance que nos Eglises protestantes ont contractée envers Félix Neff. Cet éminent serviteur de Jésus-Christ fut, en effet, l'instrument du réveil dans ces vallées, alors presque inaccessibles ; il mourut à la fleur de l'âge., usé par les fatigues excessives qu'il s'était imposées dans sa sainte et juvénile ardeur. Il était juste que cette mémoire fût remise en lumière ; il était nécessaire que la génération actuelle apprit à connaître cette belle vie. Nous remercions Dieu d'avoir mis au coeur de l'un de nos amis, fils de l'auteur si regretté de l'Histoire de la Bible en France, de rassembler dans ce livre l'essentiel des Lettres de Félix Neff, depuis longtemps épuisées, et de nous donner ainsi une autobiographie de l'apôtre des Hautes-Alpes.

Il est à remarquer que c'est de la Suisse, et plus particulièrement de Genève, que nous vinrent la plupart des hommes dont Dieu se servit pour raviver la foi évangélique dans nos Eglises de France, que la persécution d'abord, puis l'incrédulité, avaient presque entièrement ruinées. D'Ecosse était venu à Genève, en 1816, un laïque comme on en voit peu, Robert Haldane ; ce fut par lui, par ses études approfondies de la Parole de Dieu, auxquelles il invita à prendre part quelques jeunes pasteurs et étudiants en théologie : César Malan, Gaussen, Merle d'Aubigné, Frédéric Monod, Ami Bost, Henry Pyt, Empaytaz, que le réveil commença. Ajoutons à ces noms ceux de Marc Wilkes et de Charles Cook, venus d'Angleterre en France pour y prêcher l'Evangile. Nous devons beaucoup à tous ces hommes de Dieu. Gloire à Celui dont ils furent les fidèles messagers, dans un temps où l'ultramontanisme envahissait la France, et où il semblait que nos Eglises eussent perdu la force de le combattre, ayant perdu jusqu'au sens même de l'Evangile !

 

La vie de Félix Neff met en lumière, pour le lecteur attentif, les caractères du véritable évangéliste.

Et d'abord, qu'est-ce qu'un Evangéliste ?

Une pratique déplorable, anti-scripturaire, a fait de ce mot le synonyme de pasteur en sous-ordre, comme si l'existence d'une sorte de clergé inférieur n'était pas contraire, à l'esprit de la Réforme, à l'esprit même de l'Evangile. En prenant ce mot dans son sens biblique, l'Evangéliste, c'est le porteur de la Bonne Nouvelle, l'homme qui va de lieu en lieu appeler à la conversion les âmes Perdues.

Le ministère de l'Evangéliste, dans les Eglises primitives, tenait le milieu entre celui de l'apôtre et celui du pasteur (Eph. IV : 11). L'Evangéliste était un missionnaire. D'ailleurs, il n'y avait point de limites infranchissables entre, les divers ministères : Philippe, diacre de l'Eglise de Jérusalem, devint l'évangéliste - nous dirions aujourd'hui le missionnaire, - de la ville de Samarie, et eut l'honneur d'amener à la foi et de baptiser le premier païen converti dont il soit fait mention dans les Actes des Apôtres (Actes VIII : 26-40). Timothée, pasteur, ou évêque, d'une grande Eglise, est exhorté par Paul, son père spirituel, « à faire l'oeuvre d'un évangéliste :» (2 Tim. IV : 5). S'il était nécessaire d'établir une hiérarchie entre les divers ministères, il faudrait se demander si l'homme que Dieu emploie à réveiller les âmes, à convertir des païens ou des mondains, à fonder des Eglises, ne remplit pas une fonction plus importante que celle du berger qui nourrit, surveille et conduit le troupeau des fidèles. Mais, hâtons-nous de le répéter, l'esprit hiérarchique est totalement absent du Nouveau Testament ; il est contraire à l'Esprit de vie, de liberté, d'humilité et d'amour, qui doit régler toutes les relations entre les divers membres du Corps de Christ.

Dira-t-on que les considérations qui précèdent sont sans importance ?

La vie de Félix Neff est une preuve qu'une déviation de cette sorte peut avoir de graves conséquences. Neff eut, dès son arrivée dans l'Eglise de Mens, de très grands encouragements, à ce point que les autorités s'en émurent : on était alors sous le règne de Charles X, le roi catholique. Neff n'avait pas reçu la consécration pastorale ; on prit prétexte de ce fait, pour lui interdire les chaires officielles. Il eût été facile de faire tomber cette barrière en donnant à Neff l'imposition des mains qui eût fait de lui, aux yeux de l'autorité, un pasteur en titre. Mais 'on ne pouvait demander à aucun Consistoire, à aucun Synode, de prendre sur lui la responsabilité d'une pareille énormité : consacrer un homme qui n'avait point passé par une Faculté de Théologie ! Le pauvre Neff dut aller demander cette consécration à des pasteurs fidèles de Londres, qui s'empressèrent de, la lui conférer. L'acte n'était pas régulier aux yeux de l'administration des Cultes, et fit suspecter Neff de favoriser des menées politiques de la part des Anglais 1 Il dut quitter Mens. Ce fut toujours sans autorisation officielle que l'admirable jeune homme remplit les fonctions pastorales dans les paroisses abandonnées de la région alpestre, où il usa sa santé, pourtant robuste, et qui aurait probablement soutenu les fatigues d'un apostolat moins rude... Dieu fait concourir toutes choses au bien de ceux qui l'aiment, et Félix Neff est plus grand pour avoir été ainsi mal traité que s'il avait eu des succès plus faciles ; mais je plains les hommes dont l'intolérance bigote causa indirectement la mort prématurée d'un pareil témoin de Jésus-Christ.

Ce qu'il faut remarquer en Neff, c'est la netteté de sa conversion ; il est passé réellement de la mort à la vie, du royaume de. Satan à celui de Christ. Il le sait ; il en rend témoignage à la gloire de Dieu, sans honte et sans orgueil. Voilà, dirai-je, l'une des qualités essentielles de l'Evangéliste. Il peut n'être qu'un théologien médiocre, - si l'on entend par théologien l'homme qui raisonne doctement sa foi, l'homme qui connaît l'histoire des dogmes et de toutes les hérésies qui ont déchiré l'Eglise... Mais il y a une chose qu'il sait bien: c'est qu'il est né de nouveau. Nous n'avons jamais entendu parler d'une vie chrétienne vraiment féconde, qui n'ait eu comme point de départ une conversion radicale. Wesley, Whitefield, Finney, Spurgeon, Adolphe Monod, Coillard - et tant d'autres - ont connu la douleur de la repentance, l'allégresse du pardon et le témoignage intérieur du Saint-Esprit. Depuis saint Paul, en Passant par Augustin et Luther, cette note profonde et joyeuse (nous demandons au lecteur de vouloir bien méditer ces deux adjectifs), a caractérisé la prédication vraiment conquérante. Là où cette note a manqué, il n'y a pas eu, il n'a pu y avoir de conversions franches, de vies chrétiennes bien épanouies.

L'Evangéliste - ou missionnaire - doit avoir une vision tragique du péché, et de la mort éternelle qui en est le salaire. Il doit avoir aussi un très vif sentiment de l'infinie valeur de la grâce qui lui a été faite, et qu'il est chargé de proclamer aux autres. Il ne saurait aller trop loin dans l'un et l'autre sens : il ne peindra jamais le péché trop noir, ni la Grâce trop lumineuse. « Mes péchés, mes péchés 1 » C'est le premier mot de l'âme qui s'éveille aux grandes réalités. Ce fut celui des Juifs pieux se pressant au baptême de Jean ; ce fut aussi celui de Luther et de la Réforme. Et le second, c'est celui-ci : « Va en paix, ta foi t'a sauvé 1 » Qui n'a pas confessé sa misère morale et son incapacité de se relever par lui-même ; qui n'a pas accepté la grâce offerte au Calvaire à tout pécheur qui se repent ; qui n'a pas au dedans de lui le témoignage, du Saint-Esprit qu'il est désormais enfant de Dieu, - celui-là est impropre à prêcher l'Evangile.

L'Evangéliste est essentiellement la voix et la main du Sauveur, et ce mot contient et promet toutes les délivrances. Mais ne voit-on pas combien ce serait rabaisser la personne et l'oeuvre de Jésus-Christ, que de limiter ces délivrances à celles qu'Il veut bien opérer dans nos corps mortels, dans la société temporelle, sur ce globe voué à la destruction 2 Les bienfaits temporels et sociaux de l'Evangile ne sont que la menue monnaie de Dieu, jetée en aumône à ce pauvre monde. Mais que ces bienfaits sont peu de chose en comparaison de la vie éternelle, et comme ils sont hors de

proportion avec la grande douleur de Gethsémané, avec le grand Sacrifice du Calvaire, avec la résurrection éclatante du troisième jour ! Ah certes, tous les châtiments du péché ne se récoltent pas sur terre ! Il y a d'autres enfers que les bouges et les geôles d'ici-bas..., il y a l'Eternité ! Béni soit Celui qui « nous a régénérés, pour une espérance vivante, pour la résurrection de Jésus-Christ d'entre les morts, pour un héritage qui ne se peut corrompre, ni souiller, ni flétrir » ! (1).

L'Evangéliste est donc, de toute nécessité, un croyant convaincu par son expérience personnelle de la vérité des doctrines qu'il prêche, et qui ne craint pas de se servir de cette expérience dans ses prédications. Paul, le grand docteur en théologie, un intellectuel s'il en fût un au monde, lorsqu'il paraît devant la foule ameutée (Actes XXII) ou devant le tribunal du roi Agrippa (Actes XXVI), ne trouve rien de plus probant pour démontrer la vérité de son Evangile, que de raconter sa propre histoire : il a rencontré Jésus sur le chemin de, Damas. Celui qui n'a pas rencontré Jésus, le Crucifié et le Ressuscité, sur son chemin à lui (car chacun de nous a le sien), ne peut avoir de message vraiment salutaire à faire entendre aux âmes. « Il m'a aimé et s'est livré Lui-même pour moi » (Gal. II, 20). Rien ne vaut un tel témoignage, quand il est sincère. Mais il faut, pour parler ainsi, beaucoup d'humilité. Il y a quelque danger d'orgueil à être un avocat éloquent ; mais il est toujours humiliant de n'être qu'un simple témoin, et de raconter sa propre histoire, l'histoire d'un coupable qui a été l'objet d'une grâce imméritée!

Il nous reste à dire quelques mots sur les méthodes et les moyens dont l'Evangéliste doit savoir faire usage pour atteindre et gagner les âmes.

Félix Neff était et resta un enfant du peuple ; il avait, comme son Maître, l'âme simple, c'est-à-dire ennemie de tout ce qui, de près ou de loin, tend à remplacer la foi par la vue, la parole par le spectacle, l'émotion religieuse par les sensations artistiques, la doctrine par les formes, la réalité par l'apparence. 0 divine simplicité de l'Evangile et de Celui qui le prêcha, le vécut, le réalisa pleinement sur la Croix ! 0 splendeur de la Vérité sans les oripeaux de l'éloquence humaine, sans autre beauté que la sienne ! En ce temps où le cabotinage se glisse partout, qu'ils soient mille fois bénis, les hommes de Dieu qui, à l'exemple de Neff, savent se tenir à la sobriété évangélique, à l'absence du Moi dans la chaire ou hors de la chaire; savent parler à propos, et à chacun son propre langage : ouvriers avec les ouvriers, paysan avec les paysans, hommes enfin parlant à des hommes, avec l'accent de la conviction, avec la flamme de l'amour divin, avec ce je ne sais quoi qui contraint à l'attention et au respect l'auditeur le moins préparé à entendre la Parole de Dieu !

Ce feu sacré brûlait en Félix Neff, j'irai jusqu'à dire, le consumait. Mais l'intensité des sentiments n'excluait Pas, chez lui, la bonne humeur juvénile ; il ne posait pas au pontife ; il savait se faire aimer, même des incroyants ; il avait cette qualité de nature, que la grâce de Dieu avait sanctifiée : le don d'adaptation. Qualité rare : savoir inspirer le respect et l'affection tout ensemble ; parler des choses de Dieu sans trivialité et sans emphase ; être simple et digne à la fois...

Jeunes prédicateurs qui lisez ces lignes, permettez à un vétéran, conscient, hélas ! de ses déficits, mais que l'expérience a quelque peu instruit, de vous dire ceci :

Soyez convaincus des vérités bibliques ; soyez les hommes du Livre ; soyez les adorateurs ardents du Dieu qui s'est fait homme sans cesser d'être Dieu ; aimez-le. comme Celui dont le sang a lavé vos péchés, payé votre rançon, gagné pour vous le droit à la Vie éternelle. Ah oui ! aimez-le d'un amour unique, humble, obéissant ; que vous ne puissiez penser à Lui sans une reconnaissance infinie ; que son Nom fasse vibrer votre coeur comme rien au monde ne saurait le faire, pas même l'amour le plus pur et le plus fort qui puisse naître entre deux créatures humaines. Pensez-y toujours, parlez-en souvent, - et que toutes vos prédications aient pour centre la Croix. Tout cela sera produit en vous, si vous le voulez, par le Saint-Esprit. C'est lui, essentiellement, qui fait les évangélistes, qui ordonne et consacre les ambassadeurs du Christ. Recevez donc le Saint-Esprit ! Puis allez ! Je ne m'embarrasse pas de savoir où vous irez, ni comment vous parlerez : dans des temples, dans des salles publiques, en plein air sur un tréteau de foire... La majesté de l'Evangile ennoblira tous les lieux où vous parlerez, illuminera votre regard, donnera à vos paroles une autorité surnaturelle, message de vie pour ceux qui veulent vivre, et de mort pour ceux qui préfèrent périr ! Mais votre parole ne sera jamais sans effet, et vous entendrez un jour - bientôt - celle qui vous récompensera infiniment plus que ne le feraient tous les suffrages des hommes :

« Cela va bien, bon et fidèle serviteur... Tu as été fidèle en peu de chose..., entre dans la joie de ton Maître ! »

Avril 1926. R. SAILLENS.

 

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AVANT-PROPOS


Cette édition diffère notablement de la précédente.

La plupart des documents que nous avions utilisés furent rassemblés et publiés par Ami Bost (2), qui crut devoir adapter maint passage sans indiquer ses coupures et ses corrections.

Nous avons eu entre les mains, grâce à l'obligeance du pasteur J.-D. Benoît (3), un grand nombre de lettres, journaux, plans de sermons de Félix Neff lui-même. Le pasteur Forissier, si qualifié pour ce travail, a fourni l'énorme labeur de trier, de déchiffrer, de transcrire, de comparer avec les textes parus ces précieux manuscrits, sur lesquels on ne se penche sans émotion. Grâce à lui, des trésors enfouis dans ces vieux papiers ont pu être mis à profit.

Ce volume a été ainsi enrichi, non seulement d'importantes rectifications, mais encore de lettres inédites, provenant pour la plupart de la même source (4).

Entre temps, le pasteur P. Gothié faisait un très beau travail sur le catéchuménat de Félix Neff (5). Entraîné par son sujet, il a fouillé tout ce qui concernait Neff et, au prix de patientes recherches, mis au jour des pages de haute valeur, perdues dans des publications rares ou oubliées ; nous avons recueilli ces trouvailles à notre tour.

Mais nous serions bien loin d'avoir dit tout ce que le présent volume doit à ces deux amis si nous ne rappelions les conseils qu'ils nous ont donnés et la peine qu'ils ont prise pour revoir notre manuscrit ligne après ligne. Combien a-t-il gagné à cet examen !

Cependant, l'essentiel n'est pas d'écrire l'histoire il faut la continuer.

Ce n'est pas par goût de l'inédit, ni simplement pour combler quelques lacunes et mieux fixer certains traits particuliers, que nous avons exhumé tous ces documents.

« Peu ne s'en fallait, écrivait son collègue Blanc, que ses contemporains ne considérassent Neff comme un saint exempt de péché : ce qui l'affligeait profondément. » Certes, sa mémoire serait offensée si nous le proposions comme un modèle parfait en tous points. Il a laissé tant de traces de ses difficultés intimes, il a si humblement reconnu ses imperfections, que nous ne pourrions l'exalter, si peu que ce soit.

Mais de quelles leçons, de quelles lumières on s'enrichit à méditer sur ces drames intérieurs, sur le travail de cette âme et à voir Neff toujours reprendre pied et retrouver sa sérénité ! C'est ainsi que le secret de telles expériences n'est point perdu.

D'autre part, dans la mesure - et elle nous paraît grande, - où Neff a été un serviteur fidèle, soumis aux divines disciplines, son exemple est toujours à suivre. - Or, l'exemple d'un homme qui a pris l'Evangile au sérieux, cela veut dire beaucoup. - Sa personne et ses paroles ne protestent-elles pas, aujourd'hui comme il y a un siècle, contre toutes les tiédeurs, toutes les ignorances, toutes les hostilités qui se liguent contre la foi « transmise aux saints une fois pour toutes » ?

Son zèle, sa vigueur et sa pondération, son esprit d'à-propos ; son horreur des compromis en matière de foi, son âpre franchise et son exquise sensibilité, sa tendresse même ; sa « douceur terrible » ; sa méthode de travail, rigoureuse et souple à la fois, s'appliquant aux détails d'une activité pastorale complète; par-dessus tout, le continuel souci de se conformer à l'Ecriture ; la certitude, la précision de toutes ses affirmations, leur forme toujours adéquate ; enfin les résultats dont Dieu couronna une foi si simple : tous ces traits, et combien d'autres, donnent à la personne et aux écrits de Neff une valeur d'actualité permanente.

S. LORTSCH.

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1. Cela ne veut pas dire, certes, que le missionnaire, ou que l'Eglise en général, et chaque chrétien en particulier, puissent se désintéresser des misères de l'humanité, et ne rien faire pour y porter remède. Toute l'histoire de la civilisation est là pour attester que ceux qui ont mis au premier plan de leurs efforts la vie éternelle, ont été, par surcroît, « le sel de la terre ». 
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2. Lettres de Félix Neff, 2 volumes, 1842. Sauf indication contraire, tout ce que nous publions de Neff est extrait de cet ouvrage. Il est juste de dire, comme nous l'a fait remarquer M. Forissier, que peut-être Bost ne posséda parfois que des copies dues à la mère de Neff et déjà corrigées par elle.
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3. Ces documents avaient été réunis pas le pasteur Daniel Benoît qui se proposait d'écrire une biographie complète de Neff. Il ne put malheureusement mener cette oeuvre à bien. Son neveu, le pasteur J.-D. Benoît a confié ces documents, après nous les avoir communiqués, à la Société de l'histoire du protestantisme français. Nous avons indiqué par un astérisque les emprunts que nous leur avons faits.
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4. Nous avons utilisé également les ouvrages suivants :
A. MARCHAND : Félix Neff. Thèse de Montauban, Toulouse, 1868. Ses fils, les pasteurs E. et L. Marchand ont eu l'amabilité de nous communiquer, en outre, de nombreuses lettres inédites.
J.-Ch. WACHSMUTH : Essai sur la vie et l'oeuvre de Félix Neff. Thèse de Genève, 1917.
A. CHATONEY : Essai sur la vie et la pensée de Félix Neff. Thèse de Paris, 1927.
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5. Etude sur le catéchuménat de Félix Neff et celui d'Oberlin. Thèse de Paris, 1931. Cette thèse contient une bibliographie remarquablement détaillée de tout ce qui a paru de ou sur Neff. Elle est à consulter par quiconque voudra étudier le sujet.
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