Il est écrit: TA PAROLE EST LA VERITE(Jean 17.17)... cela me suffit !

Témoignages de conversions

«QUICONQUE INVOQUERA LE NOM DU SEIGNEUR SERA SAUVE »
«VENEZ A MOI, VOUS TOUS QUI ETES FATIGUES ET CHARGES...»
« CELUI QUI CROIT EN MOI VIVRA... »
« NOUS SOMMES GRATUITEMENT JUSTIFIES PAR SA GRACE... »
« CEUX QUI SONT EN JESUS-CHRIST SONT DE NOUVELLES CREATURES... »


Ces témoignages attestent que le « prosélytisme » foncièrement évangélique est aussi actuel et aussi nécessaire aujourd'hui qu'au premier siècle. Qu'on demande aux catholiques qui ont cherché et souffert pendant de longues années avant de trouver la paix du coeur, s'ils estiment avantageux pour l'évangélisation les efforts d'unité avec l'Eglise qui les avait privés de la Parole de Dieu, donc de la « Vérité qui affranchit ! »

Ces récits datent des toutes dernières années et peuvent servir d'exemples parmi beaucoup d'autres expériences de conversions, comme il s'en produit dans toutes les Eglises évangéliques.


«QUICONQUE INVOQUERA LE NOM DU SEIGNEUR SERA SAUVE »

Mon témoignage est un chant de reconnaissance que j'élève vers mon Sauveur. Depuis très jeune, j'ai toujours eu une nature qui me poussait vers l'Absolu. C'est pourquoi, bien que je fusse élevée dans un foyer très religieux je ne me sentais pas satisfaite des enseignements que je recevais. Mes questions restaient trop souvent sans réponses, ou bien les réponses n'étaient pas assez nettes ni assez claires, et souvent ma mère, qui était très dévote, me grondait en me disant que j'étais trop curieuse, trop exigeante et que je devais me contenter des explications reçues au catéchisme et pendant les prédications.

Cependant, j'aimais Dieu, et très souvent il m'arrivait de douter des enseignements de l'Eglise sans avouer à personne que je n'étais pas convaincue. J'ai été très longtemps à la persévérance et j'allais à la messe régulièrement, mais au fond de moi-même je n'arrivais pas à croire à certains dogmes qui me paraissaient inventés par les hommes. Je me disais souvent que Dieu ne peut être aussi semblable aux hommes. J'attendais autre chose, sans savoir d'où me viendrait la réponse.

En me mariant je fus surprise de constater que mon mari comprenait ces choses exactement comme moi. Alors, comme nous aimions Dieu de la même manière, nous avons résolu de communier directement avec Dieu et nous priions ensemble sans nous servir du chapelet et sans neuvaines ni pèlerinages. Nous sommes restés en bonnes relations avec l'Eglise, sans pratiquer les sacrements. Lorsque, pour la première fois, nous avons rencontré des croyants évangéliques, leur foi nous plaisait beaucoup, mais l'enseignement reçu sur la Vierge Marie nous empêchait alors de croire au simple Evangile. Aujourd'hui, mieux instruite, tout est devenu clair pour moi au sujet de la bienheureuse mère de notre Sauveur. Les croyants évangéliques l'aiment sans en faire leur corédemptrice, puisque Jésus-Christ est leur seul Sauveur.

La perte de mon mari fut la catastrophe dans ma vie spirituelle. Je ne savais plus où j'étais. Que faire ? Pratiquer sans foi ou à moitié, me répugnait ; ne pas croire me désolait davantage. Après bien des difficultés je me suis mise à prier sans cesse, en disant : « Seigneur, je ne veux pas perdre mon âme, tu ne m'as pas créée pour me rejeter ensuite. Conduis-moi et fais-moi savoir ce que je dois faire. »

A la fin de l'année 1958, j'ai perdu une excellente amie, que je considérais comme une soeur à cause de son bon coeur. J'ai assisté à ses derniers moments et J'ai vu son angoisse et son incertitude. Née dans la religion catholique, elle aimait Dieu mais ne pratiquait pas sa religion. Elle vivait sans aucune certitude et sans connaître la Parole de Dieu. Sa mort m'a causé une très grande affliction. J'étais perplexe. Je redoublais alors mes supplications, disant à Dieu de tic pas permettre que cela dure jusqu'à ma mort, de m'éclairer sur mon sort terrestre et éternel.

Au chevet de cette amie je rencontrais parfois une dame évangélique avec qui je parlais de la religion. Je n'avais encore jamais lu la Bible. Je recherchais donc cette nouvelle amie, je la pressais de questions auxquelles elle répondait avec patience et amour. Invitée par elle a une réunion évangélique, j'acceptai avec une joie immense.

Sitôt que j'entendis le message biblique, je ressentis ce que jamais je n'avais éprouvé jusqu'alors. C'était bien ce que, depuis si longtemps, je souhaitais entendre ! C'était la confiance, lit confirmation de « l'Absolu » ; c'était la foi (lui s'éveillait en moi, lit lumière qui jaillissait de la Parole de Dieu. Ma joie devint à ce moment-là inexplicable, je pressentais que la délivrance était proche. Je me mis à lire les Saintes Ecritures et chaque passage dans les différents livres bibliques donnait raison à mes pressentiments, que je croyais être mauvais, tout simplement parce que contraires aux enseignements que j'avais reçus.

Un soir, il était question de Nicodème, qui vint trouver Jésus pour lui demander ce qu'il fallait faire pour hériter la vie éternelle : « Que faut-il faire pour être sauvé ? » Et Jésus lui répondit : « Il faut naître de nouveau ! » J'ai trouvé ce chapitre très logique et très conforme à mes aspirations vers Dieu : il faut tout remettre à neuf, tout recommencer d'après les désirs de notre Créateur et Sauveur. Abandonner entièrement notre vie à Dieu. Je compris que c'était le seul moyen d'être sauvée : par la seule grâce de Dieu en Jésus-Christ. J'étais tellement bouleversée d'avoir trouvé auprès de Dieu la solution si longtemps cherchée vainement ailleurs, que je répétais dans mon coeur : « Merci, Seigneur ! Merci, Seigneur ! Tu as exaucé mes prières ! » Je désespérais de jamais trouver Dieu, et ce soir-là je me suis donnée à Jésus-Christ entièrement et irrévocablement. J'avais reçu mon Sauveur, par la foi, et le bonheur qui m'inondait me faisait verser des pleurs de joie !

Depuis ce jour ma vie a totalement changé. La certitude d'être sauvée par la pure miséricorde de Dieu est un BIEN incomparable. Il en est comme d'un condamné à mort qui reçoit sa liberté ! C'est ce qui se produit au moment de notre conversion à Dieu : on se sent une nouvelle créature

Mme S. L.


«VENEZ A MOI, VOUS TOUS QUI ETES FATIGUES ET CHARGES...»

J'appartenais à la religion catholique. Mon père était un fervent pratiquant et ma mère continue à servir dévotement son Eglise, dévouée à toutes les confréries. J'ai donc été élevé dans les mêmes traditions.

A 11 ans, j'ai fait ma première communion et peu après j'ai reçu la confirmation. Parvenu à l'âge adulte, je ne communiais plus régulièrement, je faisais simplement mes Pâques, et cela jusqu'en 19.58.

Sans but dans la vie, sans idéal, je ne faisais que suivre aveuglément des traditions humaines. Pensant que de cette manière j'arriverais à obtenir le salut de mon âme, je me faisais le devoir d'assister tous les dimanches à la messe. Quand, pour des raisons indépendantes de ma volonté, je ne pouvais y aller, je me sentais bouleversé et inquiet.

Pourtant, il m'arrivait qu'en sortant de la messe je n'étais pas du tout satisfait, mais plutôt angoissé parce que je n'y avais rien compris.

Par la suite il m'a été donné de lire des ouvrages qui devaient m'éclairer sur beaucoup de choses restées obscures pour moi et memontrer l'erreur de la confession auriculaire, des indulgences, du culte des saints, etc, etc... Mais, comme un véritable esclave de la tradition, je continuais à persévérer dans cette voie obscure et incompréhensible.

C'est à l'occasion d'un service religieux évangélique, lors d'un enterrement, que j'ai entendu pour la première fois le message simple et direct de la Parole de Dieu. J'en ai été tellement touché, qu'à mon retour chez moi j'ai simplement déclaré à ma famille : « Je suis à présent certain d'une chose : je ne mourrai pas dans la religion catholique ! »

C'est ainsi que, peu de temps après, j'achetai deux Bibles, de traducteurs différents. Tout au début, je trouvais la lecture de ce Livre très difficile, ayant commencé par l'Ancien Testament, comme s'il s'agissait d'un quelconque roman, car je n'avais pas encore été instruit de la manière de lire les Saintes Ecritures. Parfois l'idée m'est venue d'abandonner la lecture, mais Dieu m'a aidé à persévérer. D'autant plus que dès la lecture du Nouveau Testament j'ai compris ces paroles de Jésus, dans l'Evangile selon Matthieu : « Venez à moi, vous tous qui êtes fatigués et chargés, et je vous donnerai du repos. » J'ai compris alors que ces paroles m'étaient adressées, car vraiment j'étais fatigué et chargé, dans mon âme et dans mon coeur, à cause de mon péché.

Par la suite, sur l'invitation de quelques amis, j'ai été amené à assister aux réunions évangéliques, où j'ai appris à connaître Dieu et à l'aimer, ainsi que mon prochain. Petit à petit la vérité est entrée dans mon coeur et a complètement transformé ma manière de penser. Je déclare publiquement que c'est avec joie que je me suis entièrement donné à Jésus-Christ, que j'ai reçu comme mon Sauveur et comme mon Maître. C'est à partir de ce moment-là que j'ai connu le vrai bonheur, la vraie paix et que j'ai trouvé le réconfort spirituel que je n'avais jamais connu auparavant. Je suis un homme nouveau et un homme parfaitement heureux.

Je loue Dieu, je le glorifie de tout mon coeur et de toute mon âme. Car j'étais aveugle et il m'a donné la vue

J'étais mort, comme Lazare, et il m'a ressuscité !

M. B.


« CELUI QUI CROIT EN MOI VIVRA... »

Jusqu'à l'âge de 17 ans j'étais une catholique fervente et pratiquante et je me croyais en règle avec Dieu. Mais un jour, au cours d'une conversation avec une amie, autrefois catholique comme moi et gagnée au simple et pur Evangile, je fus mise en face des Saintes Ecritures. Qui devais-je croire ? Ceux qui m'avaient enseignée dès mon enfance ou la Bible, Parole de Dieu ? Car j'avais remarqué que mes croyances étaient fondées en grande partie sur des paroles et des traditions humaines nullement en rapport avec les textes bibliques.

D'autre part, j'avais été frappée par les paroles (lu prophète Jérémie (chapitre 17) où l'homme de Dieu blâme ceux qui se confient dans la créature humaine et où il exhorte les croyants à n'écouter que la voix divine. Je memis donc à étudier plus à fond les Saintes Ecritures et chaque jour je découvrais des vérités qui m'avaient été cachées. Je priais Dieu afin qu'Il m'aide à trouver le vrai chemin, car Je commençais à comprendre que ce n'est pas une religion qui sauve, mais le Christ lui-même. par la foi totale que nous mettons en lui. J'étais bien étonnée aussi de ces paroles de Jésus : « A moins de naître de nouveau, vous ne pouvez entrer dans le Royaume des cieux » (Jean, chapitre 3).

Invitée à assister à une petite réunion évangélique en famille, je fus impressionnée par la manière dont ces croyants, tous d'origine catholique, invoquaient Dieu. Je voulus aussi Lui adresser mes supplications, mais ce ne furent que des larmes de repentance qui jaillirent de mes yeux. Tout mon être fut remué et je vécus alors les instants les plus décisifs de ma vie. Je me relevai peu après avec un coeur rempli de joie, car je me savais pardonnée par Jésus-Christ. J'avais saisi le don de sa grâce, par la foi simple et personnelle en mon Sauveur. J'avais réalisé en quelques instants ces paroles de l'apôtre Paul : « Vous avez reçu l'Esprit d'adoption, par lequel nous crions: Père ! L'Esprit lui-même rend témoignage à notre esprit que nous sommes enfants de Dieu. » (Romains 8 - 1.3-16.)

Ainsi, j'étais passée par la « nouvelle naissance » dont le sens m'avait paru si mystérieux quelque temps auparavant. Et je pris la décision de suivre fidèlement Jésus-Christ, qui représente maintenant pour ma foi TOUT ce dont j'ai besoin. Je le sais depuis huit ans. Je me suis convertie à LUI, je l'ai accepté comme mon Sauveur et comme mon Maître, alors que je ne le connaissais jusque-là qu'au travers d'un culte où les choses humaines occupaient une trop grande place. A présent je peux dire à tous combien la vie est belle quand on a fait la paix avec Dieu, comme on vit joyeux et sans crainte, ayant l'Eternel pour Berger. Car il est VIVANT et il appelle toute créature à Lui, par son Fils Jésus, qui a dit : « Celui qui croit en moi VIVRA_ et l'eau (vive) que je lui donnerai deviendra en lui une source qui jaillira jusque dans la vie éternelle. » (Jean 4 : 14.)

Puisque le Christ me suffit pleinement, pourquoi irais-je chercher mon bonheur ailleurs ? N'est-il pas l'Envoyé du Père, le Médiateur et le souverain Berger des brebis ?

J. B. institutrice.


« NOUS SOMMES GRATUITEMENT JUSTIFIES PAR SA GRACE... »

J'aimerais préciser tout de suite que ma conversion n'a pas été simplement un changement de religion, mais une expérience profonde et bénie pour mon âme, qui a trouvé en Jésus-Christ son Sauveur et son Maître.

J'étais une catholique très pratiquante. Ma mère est une sincère fidèle de l'Eglise de Rome et c'est elle qui m'a appris l'amour de Dieu, autant que peuvent le faire les principes dans lesquels j'ai été élevée.

D'abord « Jeannette », puis aspirante-guide, enfin militante de la Jeunesse Etudiante Catholique, j'ai fait de longs cercles d'études sur les « Vérités de l'Eglise ». Son architecture intellectuelle, qui fait la part du mystique et du rationnel, et puis ses prétentions historiques, auraient pu me gagner à tout jamais. Mais je lisais souvent la Bible (Edition Maredsous, avec l'Imprimatur) et chaque fois la limpidité en même temps que l'autorité du message évangélique me faisaient sentir toute la distance qui séparait ma religion (que je pratiquais de tout mon coeur) de la « Parole de Dieu ».

Bien que je n'eusse à cette époque que 15 ans, un travail s'accomplissait en moi, lentement mais sûrement. Je pense à ces paroles de Jésus : « Nul ne vient à moi, si mon Père, qui est dans les cieux, ne l'attire ». Dieu était à l'oeuvre dans mon coeur et le travail de la grâce a commencé à ce moment-là. Entendre Jésus frapper à la porte de notre coeur, c'est déjà la grâce ; et puis, accepter de l'écouter avec soin, c'est déjà notre réponse à son appel. Ainsi le Seigneur a préparé mon coeur pendant six ans.

De plus en plus, je lisais la Parole de Dieu. Un mot revenait souvent dans les épîtres apostoliques : la Croix. Je sentais que la Croix dominait le message de l'Evangile, tandis que dans ma religion les points dominants étaient l'eucharistie et le culte de Notre Dame. En effet, l'Eglise catholique n'attribue-t-elle pas à l'absorption de l'hostie ce verset : « Celui qui mange ma chair et boit mon sang a la vie éternelle » et n'appelle-t-elle pas Notre Dame la « Médiatrice de toutes les grâces » ?

J'entendis nettement, au milieu de toutes les voix humaines, la voix de Jésus, qui est celle du Salut. Je compris que « le sang de Jésus me purifie de tout péché » (1 Jean 1 : 7), que j'étais « lavée, justifiée, sanctifiée, au nom du Seigneur Jésus-Christ » (l Cor. 6 : 11). Je saisis cette vérité que tous ceux qui acceptent Jésus comme leur Sauveur personnel étaient « une race élue ». « ... Car nous sommes gratuitement justifiés par sa grâce, par le moyen de la Rédemption qui est en Jésus-Christ. » (Romains 3 : 24.)

J'ai donc accepté, par un acte de foi profond et personnel, le Don de mon Sauveur, l'amour infini de mon Dieu. Quelle délivrance ! Quelle joie ! Je commençais à renaître. Je sortais de mes ténèbres pour accéder à la lumière. Ouvrant mon coeur à Dieu, j'ai expérimenté cette parole de l'apôtre Paul : « Là où le péché abonde, la grâce surabonde ». Je reconnus ma misère, mon erreur et mon péché ! Comment, à côté de l'oeuvre unique de notre Seigneur Jésus-Christ, les oeuvres venant de notre coeur pervers auraient-elles une valeur quelconque ? Quelle confiance accorder à nos propres mérites ?

Mais quelle joie profonde, inexprimable, que de pouvoir placer notre FOI entière en Jésus-Christ ! « Tout est accompli » a dit notre Sauveur à Golgotha. J'étais placée devant la Grâce et je n'avais qu'à croire en LUI, en son sacrifice, en l'amour infini de Dieu pour moi. Amour manifesté à la Croix, par le Sauveur, pour moi pauvre âme perdue ! Et la vie éternelle coulait dès lors dans mon pauvre coeur : « Car Dieu a tant aimé le monde, qu'il a donné son Fils unique, afin que quiconque croit en lui ne périsse point, mais qu'il ait la vie éternelle. » (Jean 3 : 16.)

Selon le langage biblique, j'étais « née de nouveau ». Aujourd'hui je peux dire : « Je sais en qui j'ai cru » (2 Timothée 1 : 12). Mais il me restait à obéir au commandement de notre Seigneur : « Celui qui croira et qui sera baptisé sera sauvé » (Marc 16 : 16). Il fallait que je confesse publiquement, par le symbole du baptême, ma communion avec le Sauveur ressuscité : « Ayant été ensevelis avec lui par le baptême, vous êtes aussi ressuscités en lui et avec lui, par la foi en la puissance de Dieu, qui l'a ressuscité des morts » (Col. 2 : 12).

Aujourd'hui ce commandement est accompli et j'en suis heureuse. L'apôtre Pierre déclare : « Le baptême est l'engagement d'une bonne conscience envers Dieu » (1 Pierre 3 : 21). Maintenant commence « le bon combat de la foi », selon les paroles de l'apôtre Paul. Et l'un de nos cantiques nous apprend à dire : « Je prends ce qu'il me donne, la couronne avec la croix ». Ainsi, nous aurons la victoire, car, selon sa promesse, Christ vit en nous. Et notre espérance est de proclamer avec foi : « Christ revient bientôt

H. N., institutrice.


« CEUX QUI SONT EN JESUS-CHRIST SONT DE NOUVELLES CREATURES... »

Je suis né d'une famille catholique. J'ai été baptisé, j'ai fait ma première communion et j'ai été confirmé. J'allais à la messe régulièrement, car j'aimais les cérémonies religieuses et très souvent j'ai éprouvé de la tristesse de n'avoir pu faire mes études pour être prêtre. Car j'avais le grand désir de servir Dieu.

Tout jeune déjà j'avais envie d'étudier la Parole de Dieu, afin de savoir ce que Dieu réclame de nous, ce qu'il dit de nous et pour savoir pourquoi nous sommes sur une terre de souffrances et de misère. La religion que je pratiquais alors ne m'apprenait pas assez clairement ces choses et j'avais l'impression très nette qu'il me manquait le plus important. Je n'avais pas la paix du coeur, j'étais spirituellement aveugle et je vivais forcément la vie du monde avec toutes ses mauvaises habitudes, appuyé par la religion qui prétend être capable d'arranger la situation de tout le monde.

Un camarade, étonné de m'entendre raisonner ainsi, m'offrit un jour de me prêter une Bible, ce que j'acceptai tout de suite. Je lus tout le Nouveau Testament, de la naissance de Jésus-Christ jusqu'à l'Apocalypse, mais je n'y trouvai pas la religion telle que je la pratiquais. Au contraire, je voyais tout ce qui meséparait de la foi des premiers chrétiens et tout ce que les hommes avaient ajouté à la Parole de Dieu.

Par exemple, la religion m'avait appris que le baptême efface le péché originel et qu'il rend chrétien. Mais la Bible nous apprend que c'est la foi en Jésus-Christ, après une sincère repentance, qui fait de nous des chrétiens et que le baptême est « l'engagement d'une bonne conscience devant Dieu » (1 Pierre 3 : 21), après notre conversion.

La religion m'avait enseigné que la communion pascale est une rencontre directe et personnelle avec le Christ vivant, agissant et passant dans notre existence, ce que je n'ai jamais remarqué au cours de mes nombreuses communions. Je restais toujours le même jeune homme et puis le même homme, sans que ma vie change jamais en quoi que ce soit. Alors que nous lisons dans 1 Corinthiens 11 : « Ainsi, toutes les fois que vous mangez de ce pain et que vous buvez de cette coupe, vous rappelez la mort du Seigneur, jusqu'à ce qu'il vienne ». Et puis : .« Faites ceci en mémoire de moi ! » Là je compris que c'est l'Esprit de Dieu qui nous met en communion avec Dieu, par notre Sauveur Jésus-Christ éternellement vivant, et (lue la Sainte Cène est un symbole qui nous rappelle tout ce que le Sauveur a fait pour nous délivrer du péché et du jugement.

Ma religion m'avait appris à prier devant le crucifix ou d'autres images du Christ et des saints, mais Jésus déclare: « Dieu est Esprit et il faut que ceux qui l' adorent, l'adorent en esprit et en vérité » (Jean 4 : 24).

Devant de telles révélations j'étais de plus en plus perplexe. D'autant plus que la Parole de Dieu, que je lisais de jour en jour avec plus d'attention, m'apprit que le jugement attend le pécheur s'il ne se repent pas et s'il ne se convertit pas. C'est alors que je lus les paroles d'espérance de l'apôtre Pierre à la foule réunie le jour de la Pentecôte : « Repentez-vous et que chacun de vous soit baptisé au nom de Jésus-Christ pour obtenir la rémission de ses péchés ; et vous recevrez le don du Saint-Esprit » (Actes 2 : 38).

J'avais bien été baptisé dans mon enfance, mais jamais je ne m'étais repenti de ma vie de péché. En plus, j'avais la nette impression que ce n'était pas le Saint-Esprit qui habitait en moi, mais l'esprit de ce monde, quoique je ne fusse pas un plus grand pécheur que tous ceux qui m'entouraient. Je partageais leur vie de tous les jours, avec ses luttes, ses peines, ses plaisirs et ses obligations religieuses. Mais les Saintes Ecritures m'avaient ouvert les yeux.

C'est alors que j'ai eu l'occasion d'entendre pour la première fois de nia vie une prédication évangélique et j'ai été très étonné des choses qui étaient prêchées. J'avais entendu dire que tous ceux qui ne sont pas catholiques servent le diable et pourtant j'entendais la plus pure Parole de Dieu ! Pendant quelque temps j'étais pressé de deux côtés, d'un côté j'aimais écouter cette parole qui répondait si parfaitement à mes recherches, de l'autre je suivais mes amis en leur cachant mes nouvelles convictions. Mais j'allais souvent au culte évangélique et c'est ainsi que J'appris comment on obtient la vie nouvelle par la foi an seul Sauveur, Jésus-Christ. C'était en 1962. Je me suis humilié devant Dieu, en LUI disant : « Je me reconnais pécheur devant Toi. Je ne peuxmesauver moi-même par mes oeuvres. Aie pitié de moi et fais-moi grâce ! » C'est alors que j'ai confessé à Dieu directement toute nia vie passée, sachant qu'il est présent et qu'il écoute les supplications de ses enfants égarés. Immédiatement une paix infinie inonda mon coeur, je me relevai rayonnant de bonheur. Je savais que j'étais devenu un chrétien, une « nouvelle créature », rachetée par la foi an sacrifice unique de mon Sauveur. J'ai trouvé beaucoup de versets qui m'ont fondé dans cette foi, ancrée dans les promesses du Seigneur et non plus dans les paroles humaines. J'étais donc sauvé, pardonné, et je le sais d'autant mieux que ma vie a changé depuis ce jour-là. Ce quimeprouve que je suis dans la bonne voie. Je ne suis plus le même. A présent je vis d'une autre manière, je suis heureux, joyeux et content de vivre. Je remercie Dieu chaque jour pour Sa grâce et Sa bénédiction. Je suis encore jeune et je veux consacrer ma vie à ce Sauveur que j'aurais tellement voulu servir dans mon enfance. Maintenant je le peux, de tout mon coeur, en rendant témoignage partout des grandes choses qu'Il a faites pour moi.

S. V.


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