Il est écrit: TA PAROLE EST LA VERITE(Jean 17.17)... cela me suffit !

AVANT-PROPOS DE LA 4e EDITION

CE QU'EN PENSENT LES LECTEURS

Les citations faites ici en guise d'introduction à la nouvelle édition, sont des témoignages rendus à la vérité biblique. Car nombreux sont encore, dans tous les milieux, les chrétiens qui voient les dangers de la confusion actuelle entre la charité que nous devons à notre prochain et la vérité qui nous conduit au salut en Jésus-Christ. Si donc cet appel à la conscience des chrétiens bibliques en est à sa 4e édition, c'est qu'il a rencontré un écho favorable auprès de nombreux croyants.

Une expression cependant me paraît exagérée dans ces lettres, c'est le « courage » que mentionnent certains lecteurs. Car j'estime qu'il n'est pas nécessaire d'être courageux pour prendre position pour la vérité quand elle apparaît si évidente et si convaincante ! Au contraire, c'est un honneur qu'elle nous fait de nous appeler à rendre témoignage à la beauté et à l'autorité de l'Evangile de Jésus-Christ.

Je viens de lire avec un très grand intérêt votre 3e édition de l'ouvrage « Illusions et trahisons de notre temps » et je désire vous en remercier très sincèrement. Vous faites des citations très importantes et très utiles que je suis heureux de connaître et au besoin d'utiliser le cas échéant. J'ai déjà eu l'occasion de lire votre citation de la page Il devant un groupe mixte de catholiques et de protestants à l'occasion de la semaine de prière de l'unité et de dire, à partir de ces paroles du pape, combien est grande notre inquiétude lorsque notre recherche de l'unité est autre chose qu'une commune recherche de la rencontre avec Jésus-Christ.

Pasteur P. F. de l'Eglise Réformée de France.

 

Je vous remercie de tout coeur pour votre livre parce qu'il est vrai et bon. Avec vous dans l'actuel dur combat de la foi et de la vigilance, comme dans celui de la fidélité absolue aux Saintes Ecritures.

Pasteur A. B. de l'Eglise Réformée de France.

 

Merci beaucoup pour l'envoi de votre livre passionné... et passionnant et lucide à la fois... Très sympathiques messages en Christ.

Pasteur F. G. de l'Eglise Réformée de France.

 

J'ai lu avec beaucoup d'intérêt votre excellent ouvrage et je suis personnellement entièrement d'accord avec vous. C'est un coup de clairon que doivent entendre tous nos frères protestants. Soyez remercié pour cette prise de position courageuse... Je vais recommander chaudement votre ouvrage et j'en répandrai personnellement le plus possible.

Pasteur W. M. (France).

 

J'ai reçu votre brochure et souhaite que cela porte du fruit. Il est nécessaire d'éclairer les gens avant qu'il ne soit trop tard. Un esprit d'erreur diabolique règne actuellement, où allons-nous ?

Pasteur G. M. (Suisse).

 

Votre étude m'a réjoui. Dieu merci, nous sommes encore plusieurs à combattre pour la vérité.

Pasteur L. V. (Suisse).

 

Nous sommes en effet en un temps bien difficile, où la confusion s'installe de plus en plus dans les esprits, et les chrétiens risquent de sombrer dans le compromis. Il y a encore, heureusement, bien des croyants qui cherchent à voir clair et qui sont décidés à rester fidèles.

Pasteur R. C. (Suisse).

 

Je vous remercie de l'envoi de votre brochure. Je l'ai littéralement dévorée et je vous félicite pour la franchise de votre message. Nul doute qu'il contribuera à aider bien des chrétiens à voir clair.

Pasteur A. F. (France).

 

Je suis parfaitement d'accord avec vous sur le fondement de notre foi. La vérité n'a que faire du paganisme romain, il faut au contraire affirmer notre foi en la Parole de Dieu... Cela a créé une fausse sécurité dans nos populations qui croient qu'on est chrétien par des sacrements auxquels on n'a pris aucune part. Je vois ici, à l'hôpital, combien peu de malades ont une Bible avec eux, tandis qu'ils ont des quantités de livres et de journaux. L'oecuménisme n'a pas provoqué de réactions violentes, le public n'essaie pas de comprendre. Il pense à une nouvelle forme d'association religieuse. Au reste, dans le monde, la religion a-t-elle encore de la valeur ?

Docteur A. M. (Suisse).

 

J'ai lu plusieurs fois votre brochure. Je l'approuve pleinement, car vous dites avec courage ce qui mérite d'être dit. Vous opposez nettement les conceptions évangéliques à celles d'un pseudo-christianisme faussé et édulcoré. Je vous sais gré de nettement opposer la simplicité et la logique de l'Evangile aux conceptions magiques, sacramentelles et à l'organisation hiérarchisée... J'approuve les tournures claires et incisives de vos phrases...

J. H. Professeur agrégé (France).

 

Permettez-moi de vous remercier très vivement pour l'envoi de votre livre dans sa nouvelle édition. Vous avez mille fois raison d'attirer l'attention du grand public et des membres de nos églises sur la marée qui semble être en train de tout submerger. Plus que jamais, nous avons à tenir haut le flambeau de la vérité et à dire même des choses qui ne plaisent pas à tout le monde. Que Dieu nous fasse la grâce, puisque nous sommes engagés dans le même combat, de proclamer toujours cette vérité dans la charité. Evidemment que nous pouvons prendre pour nous Galates 1 : 10 : « Est-ce la faveur des hommes que je désire, ou celle de Dieu ? Est-ce que je cherche à plaire aux hommes ? Si je plaisais encore aux hommes, je ne serais pas serviteur de Christ. »

R. P. Docteur en Droit (Suisse).

 

Je ne veux pas attendre pour vous dire l'intérêt que j'ai pris à la lecture de « Illusions et trahisons » et le profit que j'en ai retiré, car votre travail jette une lumière dans les esprits.

Comme on est heureux de voir défendue avec cette lucidité et ce courage la position strictement évangélique, celle du chrétien, digne de ce nom, qui ne veut connaître d'autre autorité que la Parole inspirée, d'autre exemple que la pratique apostolique!

Par delà l'oecuménisme, ce reniement, vous faites le procès du catholicisme qui, par ses sacrements, matérialise la religion « esprit et vie », et fourmille de pratiques superstitieuses contre lesquelles s'insurge le bon sens le plus élémentaire autant que le sens spirituel de l'enfant de Dieu, mais qui fait l'affaire de la multitude qui ne pense pas et de ceux qui redoutent les saintes exigences de l'appartenance au Christ-Roi.

C. L. Ancien Conseiller à la Cour d'Appel.

 

Je suis entièrement d'accord avec vous, car je suis parmi ceux qui souffrent de tous ces discoureurs sur un soi-disant oecuménisme... Je suis d'accord avec vous pour ce que vous dites de la communauté de Taizé... Puisse votre brochure aider à éclairer beaucoup d'âmes qui se laissent entraîner par certains courants très en vogue...

Mme L. R. (France).

 

Je viens de lire votre brochure et j'en suis enchantée. Que Dieu bénisse votre bon combat contre ce mouvement des plus dangereux : l'oecuménisme. Le protestantisme se suicide, c'est incroyable mais c'est vrai

Mme M. B. (France).

 

Nous avons bien reçu votre brochure. C'est vraiment bouleversant de voir comme les protestants renoncent facilement à leurs privilèges et se laissent aveugler par l'oecuménisme. Nous vous soutenons de notre intercession.

C. E. C. (Suisse).

 

Je vous remercie pour « Illusions et trahisons de notre temps ». Je suis entièrement d'accord avec tout son contenu et je me réjouis du ton d'indignation qui l'anime. Trop peu de voix claires et fortes se font entendre dans ce sens. En Suisse, presque toute la presse est acquise à l'idée (ou plutôt l'idole) de l'Unité... Maintenant les autorités fédérales patronnent l'abolition des articles de la Constitution interdisant le territoire aux Jésuites...

H. H. L. (Genève).

 

Voici, enfin, deux extraits de lettres reçues de Taizé :

... Nous ressentons comme une douleur personnelle la séparation des chrétiens... Nos divisions empêchent l'évangélisation des non-chrétiens. « Qu'ils soient un pour que le monde croie. » Tant que cette unité n'est pas réalisée, le monde ne croira pas, c'est là une affirmation de Jésus lui-même, que l'expérience de tous les jours confirme. Cette division est un scandale pour les musulmans par exemple. Aucune erreur, aucune liturgie, aucune église, ne nous semble être de quelque importance au regard de cette grande faute des chrétiens : leurs divisions. Tout ce qui unit les chrétiens ou simplement les hommes, nous semble bon. Tout ce qui divise est mauvais, même la meilleure théologie ou la meilleure intention...

Frère P. de la Communauté de Taizé.

 

Pour ma part... je crois bien que c'est le baptême qui nous introduit dans l'Eglise de Jésus-Christ. C'est là l'enseignement que mon Eglise (Réformée des Pays-Bas) m'a donné. Mais, pour d'autres chrétiens, il y a d'autres critères d'appartenance à l'Eglise. Les uns et les autres, nous reconnaissons tous que Dieu nous adresse une urgente invitation à la conversion personnelle. C'est pourquoi je crois qu'il est possible de se parler et de se rencontrer, de se comprendre même, entre membres d'Eglises du Réveil et d'Eglises historiques. Soyez sûr d'ailleurs que, sans rencontre consciente avec le Christ vivant, aucun de nos frères n'aurait pu discerner la vocation que le Seigneur lui adresse ni y répondre.

Nous croyons de même que l'unité ne se fera que par la conversion réelle à Jésus-Christ de tous ceux qui se disent chrétiens et qui ne vivent pas comme tels. Et pour vivre comme chrétiens, de vraies rencontres entre ceux qui se réclament de Jésus-Christ peuvent être une aide. Si l'Evangile nous invite à aimer notre prochain, ne devons-nous pas, alors, être prêts à nous voir, à nous rencontrer les uns les autres, même s'il ne nous est pas possible, peut-être, d'approuver chez l'autre telles ou telles de ses opinions ou attitudes ?

J'espère de tout coeur que vous aurez un jour l'occasion de nous rendre visite. Nous pourrons alors, je l'espère, dialoguer et mettre au clair ce qui peut encore vous paraître ambigu ou incompréhensible...

Frère L., de la Communauté de Taizé.

 

Je réponds aux frères de Taizé :

1) « Nos divisions empêchent l'évangélisation des non-chrétiens... », déclare le frère P.

C'est là une théorie gratuite, car l'unité sans une fidélité absolue aux exigences de Dieu ne produirait aucun résultat de qualité. Les responsables du Conseil oecuménique des Eglises n'ont-ils pas dit que pour rester ensemble il fallait éviter à tout prix de discuter des idées, des opinions et des dogmes particuliers à chaque Eglise ! Est-ce là l'unité dont parle Jésus et qui existe d'une façon parfaite entre le Père et le Fils ? Pourquoi les musulmans se convertiraient-ils à Jésus-Christ le jour où ils verront tous les baptisés réciter ensemble le Pater, assister à la messe en commun et se rendre ensemble aux mêmes lieux de pèlerinage ? Il y a des raisons infiniment plus profondes à leur hostilité au christianisme que la division de la chrétienté. Si celle-ci n'avait pas déjà failli à sa haute mission avant Mahomet, peut-être n'y aurait-il jamais eu cette vague d'islamisme pour submerger des peuples entiers, et aujourd'hui gagner une partie importante de l'Afrique.

 

2) Tout ce qui unit les chrétiens, ou simplement les hommes, nous semble bon... »

Il sera difficile de s'accorder avec les notions d'unité des frères de Taizé, puisque la vérité a moins de prix à leurs yeux que la factice et illusoire unité d'Eglises foncièrement en désaccord sur la question primordiale de l'obéissance à Jésus-Christ.

 

3) Pour ma part, je crois que c'est bien le baptême qui nous introduit dans l'Eglise de Jésus-Christ », déclare le frère L...

Si donc le baptême des nourrissons (sans la participation consciente du baptisé) introduit effectivement l'enfant dans l'Eglise, Corps de Jésus-Christ, est-il logique de parler de conversion ? Si on entre dans l'Eglise, c'est qu'on est réellement enfant de Dieu et racheté de Jésus-Christ. La conversion est-elle encore nécessaire si on peut y entrer par un sacrement? Il est donc essentiel de définir clairement le sens du terme « chrétienté », ensemble des baptisés par tradition, et le « Corps de Christ », composé de croyants « nés de nouveau » par la grâce d'En-haut.

 

4) Nous croyons de même que l'unité ne se fera que par la conversion réelle à Jésus-Christ de tous ceux qui se disent chrétiens et qui ne vivent pas comme tels. »

Ici, enfin, nous pourrions tomber d'accord avec les frères de Taizé ! Malheureusement, cette conversion de tous les baptisés (pour ainsi dire immunisés contre elle par le sacrement baptismal qui supplante la « nouvelle naissance ») sera difficilement réalisable, avec les méthodes d'évangélisation de notre « chrétienté ». Et tous les chrétiens authentiques le regrettent sincèrement. Car il reste, dans toutes les Eglises, « le petit troupeau » qui prie, lutte et témoigne au nom de Jésus-Christ.

 

5) Nous devons être disposés à dialoguer.

C'est évident, et les chrétiens attachés à la Bible n'ont pas attendu que vienne la Communauté de Taizé pour dialoguer et pour s'entretenir avec tous ceux qui veulent bien les écouter. Ils n'ont pas attendu les rencontres de Taizé pour évangéliser et pour rendre témoignage à l'amour de Dieu pour l'humanité. Aujourd'hui Taizé se présente comme l'instrument providentiel pour prouver au monde la réalité de l'amour chrétien. Or, ce n'est pas la charité envers les aberrations romaines qui est le critère de l'amour de Dieu et du prochain. Les chrétiens évangéliques «dialoguent» donc aussi, et ils essaient de comprendre leur prochain en y mettant tout leur coeur, surtout pour amener des pécheurs à la repentance et à la vie nouvelle en Christ, suprême raison d'être du christianisme. Nous nous réjouissons de toute occasion qui nous est donnée d'écouter avec sympathie et bienveillance ceux qui ne partagent pas nos convictions, et puis de les entretenir de notre foi biblique.

***

L'oecuménisme progresse lui aussi à grands pas. Déjà les non-chrétiens participent aux rencontres inter-ecclésiastiques, comme on l'a vu l'été passé, au Mont Saint-Michel. Au milieu des moines de l'Abbaye se trouvaient le président de la Fédération Protestante de France, les frères de Taizé, des anglicans, des juifs et des musulmans, dont le recteur de la mosquée de Paris.

Quand on réfléchit aux torts irréparables causés à la conscience par l'inacceptable dogmatique romaine, on se demande ce que les protestants peuvent faire et dire dans des lieux de pèlerinage catholiques.

A en croire le R.P. Riquet, certains protestants ont regretté de ne pouvoir participer à la messe du Mont Saint-Michel! Car en parlant « de la communion eucharistique à laquelle les chrétiens séparés de Rome n'ont pas encore accès », il déclare : « Cette exclusion demeure au coeur des plus fervents artisans de l'oecuménisme la grande souffrance. Nos frères de Taizé la ressentent non moins que nous. » (Le Figaro, 25 octobre 1966.)

 

Comme ils avaient tort, les Huguenots et tous les persécutés pour la foi, de ne pas assister à la messe pour sauver leur vie ! Il leur eût été si facile d'éviter les galères et les prisons ! Mais eux, au moins, savaient ce que voulait dire « combattre le bon combat de la foi ». Beaucoup de protestants ne semblent pas admettre que la situation spirituelle désastreuse des peuples « chrétiens » est en grande partie l'oeuvre de l'Eglise de Rome, qui a osé mettre ses sacrements pleins de superstitions à la place du message de vie de Jésus-Christ. En plus, et c'est très grave, Rome s'oppose encore aujourd'hui à l'évangélisation des peuples par les églises évangéliques, en jetant sur elles le discrédit par d'odieuses calomnies. Rome a ainsi endossé une terrible responsabilité devant Dieu et devant l'histoire.

Pourtant, il semble que les occasions soient nombreuses et propices pour présenter le pur Evangile aux très nombreux catholiques de très bonne foi qui ne savent plus « à quel saint se vouer ». Car nous assistons à un désarroi très grave au sein du catholicisme.

Dans un article « Le latin, rempart contre la subversion », le professeur (très catholique) de Corte, de l'Université de Liège, écrit : « Que l'Eglise soit en crise, il faut avoir du toupet pour le nier. » Et le cardinal Ottaviani s'est adressé à tous les évêques du monde en leur disant: « La foi est en danger! » D'autre part, des ouvrages nombreux aux titres suggestifs ont été publiés : A propos de la nouvelle religion - Appel aux évêques et aux prêtres - Les nouveaux prêtres - Sainte colère - Ces prêtres qui souffrent - La foi au goût du jour - Vatican Il: Pierre ou le chaos. Il est établi qu'une inquiétude profonde s'est emparée d'un grand nombre de catholiques très sincères. Ils ne réalisent pas comment leur Eglise « une, sainte, catholique et apostolique » se trouve si divisée depuis le récent concile. Ils ne comprennent pas les innombrables divergences d'idées et de méthodes d'action, ni surtout les doutes que le concile a révélés au sein de l'Eglise. D'après l'ancien « saint-office », les atteintes les plus graves causées à la foi touchent le mystère eucharistique, le mépris de l'enseignement du pape, la confession des péchés.

Qui donc se portera au secours de ces consciences troublées ? Si les Eglises protestantes étaient à la hauteur de leur grandiose vocation, elles pourraient être pour beaucoup « lumière du monde » et « sel de la terre », selon les paroles de Jésus. Mais on a peur d'être accusé de faire du « prosélytisme » ! Et puis, il y a l'oecuménisme et la hantise de l'unité qui peuvent devenir les obstacles majeurs à toute entreprise d'envergure dans l'évangélisation du monde. Sous aucun prétexte il ne faut peiner une « Eglise-soeur » qui fait partie du C.O.E. ou qui pourrait un jour s'y rallier. A moins de prêcher un Evangile qui plaise à tout le monde, mais alors il est à craindre qu'il ne serve pas à grand-chose. Cependant, l'offre généreuse de l'Evangile attend toujours d'être prise au sérieux : « Allez dire aux invités : Venez, car tout est prêt ! »

Pour toutes ces raisons les chrétiens évangéliques ne se tairont pas. Ils publieront, malgré les modestes moyens dont ils disposent mais revêtus de la force invincible du glorieux Ressuscité, que

« nous avons tout pleinement en LUI ». E. I.


INTRODUCTION

Ces quelques réflexions n'ont pas la prétention d'apporter de l'inédit aux débats actuels sur l'unité et l'oecuménisme. Plus modestement et tout simplement c'est une voix de plus qui s'élève contre la trahison et le reniement de la foi évangélique fondée sur les Saintes-Ecritures.

La plupart des Eglises « chrétiennes » sont comme fascinées par les trois mots dont elles attendent, pourrait-on croire, le salut de l'humanité tout entière: le Concile, l'Oecuménisme et l'Unité. Cependant, à l'inverse de ce que beaucoup pensent, ces termes recouvrent plutôt un très grave malaise pour ne pas dire qu'ils cachent une véritable défaite religieuse. Car de plus en plus notre monde moderne se passe de religion, la foi profonde et vivante se raréfie et l'indifférence gagne les foules.

A qui la faute ? Une seule réponse s'impose à la conscience chrétienne: ce sont les compromis et l'abandon de la vérité, la négation du pur Evangile et la trahison de la mission reçue qui ont produit le désastre religieux qui caractérise notre temps. Semblable au raz de marée qui s'abat sur le rivage, cette débâcle suscitée par un faux christianisme risque de tout emporter, à moins que les chrétiens conscients du malheur qui menace ne se ressaisissent et ne remontent avec foi et détermination jusqu'à la source de la Parole de Dieu, éternellement « vivante et efficace » (Hébreux 4 :12).

« ... Tu dis: Je suis riche, je me suis enrichi, et je n'ai besoin de rien. Et tu ne sais pas que tu es malheureux, et misérable, et pauvre, et aveugle et nu! je te conseille d'acheter de moi de l'or éprouvé par le feu, afin que tu deviennes riche ; des vêtements blancs, afin que 'tu sois vêtu et que la honte de ta nudité ne paraisse point ; et un collyre pour oindre tes yeux, afin que tu voles. je reprends et je châtie tous ceux que J'aime, aie donc du zèle, et repens-toi... » (Jésus : Apocalypse 3 14-22).


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