Note de la bibliothèque «Regard»
Nous remettons en avant ce sermon publié en 1848, car son contenu correspond bien à notre époque si on prend en considération la patience de Dieu aux vues de l'inconduite et de l'abandon de la morale et de la foi que nous avaient enseignées nos ancêtres.
Les
avertissements
solennels, guerres, catastrophes, devraient nous
rappeler que notre vie ne tient qu'à un fil et que la mort peu
nous frapper indépendamment de notre âge ou de notre rang.
Avons-nous fait la paix avec Dieu? C'est la question qu'il faut impérativement se poser, car il n'y aura pas de seconde chance après que nous ayons quitté ce monde.
il est réservé aux hommes de mourir une seule fois, après quoi vientle jugement.
La voilà finie, ô notre Dieu, cette année (2024) qui nous menaçait de tant de maux, et où nous avons commis TANT DE PÉCHÉS!
Et
pourtant
nous subsistons encore, et tes grâces n’ont point cessé.
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Ah! que tu es bien toujours le même, plein de compassion et de miséricorde, lent à la colère, et abondant en gratuités! Non, nous ne t’avons pas assez béni dans le temps, quand tu as fait succéder aux angoisses de la disette les joies de l’abondance.
Déjà le désespoir et la mort parcouraient bien des contrées, et menaçaient la nôtre; encore une année comme la précédente, et c’en était fait de nous et du monde, quand un regard de ta bienveillance a tout changé... SUITE