«VOTRE PÉCHÉ VOUS TROUVERA»

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(Nombres XXXII, 23.)

L'un de nos amis nous a envoyé le récit suivant, exemple frappant du fait que, si Dieu supporte avec une grande patience ceux qui pèchent contre Lui, son jugement reste suspendu sur leur tête et les atteint sûrement, à moins qu'ils ne s'amendent.

Il y a maintenant quinze ans qu'un homme qui professait appartenir à Christ et qui faisait partie d'une assemblée chrétienne, en fut exclu à cause de sa mauvaise conduite. Depuis lors il n'assista plus à aucune réunion religieuse.

Assurément il n'était pas heureux dans cette position, aussi, pour se distraire, il allait le dimanche au café ou à la pêche. Cela dura ainsi pendant toutes ces années, lorsqu'il y a quelque temps, le Seigneur l'arrêta subitement dans sa mauvaise voie.

Il était parti un dimanche, comme d'habitude, avec un panier de provisions, dans l'intention de pêcher toute la journée, et on le retrouva noyé, on ne sait comment, dans un endroit où l'eau n'était pas même assez profonde pour couvrir entièrement son corps.

Il n'y a qu'un seul chemin, ordonné de Dieu, soit qu'il s'agisse de la délivrance d'un pécheur ou du relèvement d'un enfant de Dieu tombé dans le piège de l'adversaire.

Ce chemin est celui d'une confession simple et entière de la faute,

et le jugement de soi-même en la présence de Dieu.

C'est ce que nous voyons chez David après son horrible péché.

Il dit à Dieu: «Je t'ai fait connaître mon péché et je n'ai point caché mon iniquité; j'ai dit: Je ferai confession de mes transgressions à l'Éternel».

Et il a pu ajouter: «Et tu as ôté la peine de mon péché».

Jouissant ensuite du pardon, après avoir tout exposé à Dieu, il dit: «J'enseignerai tes voies aux transgresseurs, et les pécheurs se convertiront à toi» (Psaume XXXII, 5: Je t’ai fait connaître mon péché, je n’ai pas caché mon iniquité; J’ai dit: J’avouerai mes transgressions à l’Éternel! Et tu as effacé la peine de mon péché; LI, 13: J’enseignerai tes voies à ceux qui les transgressent, Et les pécheurs reviendront à toi.).

C'est aussi de cette manière que l'apôtre Pierre a été préparé pour son service dans l'apostolat après avoir renié le Seigneur. Son cœur fut brisé par la grâce infinie de Jésus, et il apprit à se connaître quand le regard du Seigneur produisit en lui les larmes amères du vrai repentir. (Luc XXII, 61,62: Le Seigneur, s’étant retourné, regarda Pierre. Et Pierre se souvint de la parole que le Seigneur lui avait dite: Avant que le coq chante aujourd’hui, tu me renieras trois fois. Et étant sorti, il pleura amèrement.).