Il est écrit: TA PAROLE EST LA VERITE(Jean 17.17)... cela me suffit !

Chapitre 18

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1 Après cela, ayant quitté Athènes, il vint à Corinthe, et y ayant trouvé un certain Juif nommé Aquila, originaire du Pont et récemment arrivé d'Italie avec sa femme Priscilla, parce que Claude avait ordonné que tous les Juifs sortissent de Rome, il s'attacha à eux; et comme il exerçait le même métier, il demeura chez eux pour travailler; car de leur métier ils étaient fabricants de tentes. Mais chaque sabbat il discourait dans la synagogue et gagnait des Juifs et des Grecs.

XVIII, 1-4. Corinthe était à cette époque la capitale de la province romaine d'Achaïe, laquelle comprenait le Péloponnèse et l'Hellade proprement dite, c'est-à-dire à peu près le territoire qui forme le royaume de Grèce actuel. La ville avait été détruite l'an 146 av. J.-C. César l'avait rétablie, et en peu de temps elle s'était élevée au premier rang des cités grecques par son commerce et son excellente situation maritime sur l'isthme.

Le fait de l'expulsion des Juifs de Rome par l'empereur Claude est raconté aussi par Suétone (Claude 25), et plus obscurément par Dion Cassius (60, 6). Le premier de ces auteurs se sert à cette occasion de cette expression devenue fameuse: Judœos impulsore Chresto assidue tumultuantes, qui a donné lieu à des interprétations très-diverses. On y a vu une persécution des chrétiens, ou bien des discordes plus ou moins bruyantes entre les Juifs et les chrétiens; mais il est plus probable qu'il y a ici une méprise de la part de l'historien, qui aurait confondu les chrétiens, devenus déjà plus célèbres de son temps, avec les Juifs contre lesquels l'empereur avait rendu son édit. Quoi qu'il en soit, cet incident nous servira de jalon pour la chronologie apostolique, en tant qu'on en peut fixer la date avec assez de vraisemblance à l'an 52 de l'ère chrétienne. L'édit d'ailleurs n'eut point d'effet durable. À peu d'années de là, il y a une communauté juive nombreuse à Rome, et de plus, des chrétiens auxquels Paul a pu écrire une épître.

Aquila est dit Juif, et rien n'empêche d'admettre qu'il l'était encore au moment de son arrivée à Corinthe. Cependant nous ne lisons pas que Paul l'ait converti et partout ailleurs il est nommé comme membre de l'Église. Ce nom de Juif lui revient donc plutôt à cause de son origine et nous comprenons que par l'édit de Claude les chrétiens de Rome, qui ne s'étaient pas encore séparés de la synagogue, ont dû être frappés tout aussi bien que les Juifs proprement dits.

Le métier d'Aquila et de Paul a été pris tour à tour pour celui de tapissier, de corroyeur, de bourrelier, de mécanicien, voire même de machiniste de théâtre. Le mot grec dit littéralement fabricant de tentes; or, les tentes étaient faites de grosses toiles de poil de chèvre, qui se fabriquaient surtout dans la patrie de Paul, en Cilicie, d'où leur est venu le nom de cilice, usité surtout au moyen-âge. Nous voyons ici que l'apôtre, tout en faisant des études de théologie, avait aussi appris un métier, d'après le principe des rabbins de son temps, qui recommandaient aux savants le travail manuel. Cela était d'autant plus facile et plus utile, que les études se faisaient alors uniquement de mémoire et jamais au moyen de la plume. Les épîtres nous font voir en maint endroit que Paul était fort heureux de pouvoir gagner son pain par son propre travail, sans être à charge à personne.

5 Mais quand Silas et Timothée furent arrivés de la Macédoine, Paul se consacra tout entier à la prédication, en proclamant devant les Juifs le Christ Jésus. Mais comme ils lui faisaient opposition et qu'ils l'injuriaient, il secoua ses vêtements et leur dit: «Que votre sang retombe sur votre tête! Moi, j'en suis innocent, et désormais je m'adresserai aux païens.» Et il sortit de là et vint à la maison d'un prosélyte nommé Just, laquelle était contiguë à la synagogue.

8 Cependant Crispus, le chef de la synagogue, crut au Seigneur avec toute sa famille, et beaucoup de Corinthiens qui l'entendaient embrassaient la foi et se faisaient baptiser. Et le Seigneur, pendant la nuit, dans une vision, dit à Paul: «N'aie pas peur, mais parle et ne te tais point! Car je suis avec toi et personne ne mettra la main sur toi pour te faire du mal; car un peuple nombreux est à moi dans cette ville.» Et il demeura là un an et six mois, continuant à enseigner parmi eux la parole de Dieu.

XVIII, 5-11. À Corinthe, comme partout ailleurs, Paul avait essayé d'abord d'enter l'Église sur la Synagogue. L'opiniâtreté des Juifs lui ayant fait manquer ce but, il la constitua à part. C'est cette circonstance qui est indiquée par ces mots:Il sortit de là. On ne veut pas dire qu'il quitta la maison d'Aquila pour demeurer ailleurs, mais qu'il ne fréquentait plus la synagogue et qu'il organisa des réunions privées de chrétiens dans la maison de Just, prosélyte, c'est-à-dire non circoncis.

Depuis l'arrivée de ses deux collègues (qui, d'après ce récit, ne l'auraient pas rejoint à Athènes), Paul se consacra tout entier à la prédication (texte vulgaire: il était pressé par l'esprit); il donna plus d'extension à son enseignement et cessa probablement de réserver la majeure partie de son temps à son métier de tisserand. Cela fait voir en même temps que la besogne croissait et que le nombre des croyants allait en augmentant. (Pour Crispus, voyez 1 Cor. I, 14.)

Secouer les habits (la poussière), est un acte symbolique, et par suite une locution proverbiale pour marquer la séparation complète, la rupture de toute espèce de lien et de rapport, comp. Matth. X, 14. Le sang est nommé également dans un sens figuré. Paul veut dire: Je décline toute responsabilité relativement à votre destinée future. La phrase s'explique d'autant plus facilement que la perte spirituelle est nommée une mort, par les Juifs comme par les chrétiens. — L'expression: un peuple nombreux est à moi, rappelle l'idée exprimée plus haut, chap. XIII, 48. Dieu sait et connaît ceux qui lui appartiennent et qui, dans un moment donné, se prononceront dans ce sens. Il faut que l'évangélisation continue pour que ce moment arrive.

C'est dans les dix-huit mois du séjour de Corinthe qu'on place avec le plus de vraisemblance la rédaction des deux épîtres aux Thessaloniciens, les plus anciennes de Paul que nous possédions.

12 Cependant lorsque Gallion fut devenu proconsul de l'Achaïe, les Juifs s'élevèrent d'un commun accord contre Paul et le traduisirent devant le tribunal, en disant que cet homme engageait les gens à rendre à Dieu un culte contraire à la loi.

14 Mais au moment où Paul allait prendre la parole, Gallion dit aux Juifs: «S'il s'agissait d'un délit ou d'une méchante fraude, ô Juifs, j'accueillerais votre plainte, comme de raison; mais s'il s'agit de discussions relatives à un enseignement et à des noms propres et à votre loi particulière, regardez-y vous-mêmes: moi je ne veux pas me faire juge dans de pareilles causes.» Et il les renvoya du tribunal.

17 Alors la foule se saisissant de Sosthènes, le chef de la synagogue, le battit en face du tribunal, sans que Gallion s'en souciât aucunement.

XVIII, 12-17. M. Annasus Novatus, surnommé Gallio, d'après son père adoptif L. Junius Gallio, était fils du rhéteur Sénèque et frère du philosophe (Tacite, Ann. XV, 73; XVI, 17). Son frère rend un témoignage très flatteur à la douceur de son caractère. Il fut nommé proconsul de l'Achaïe à l'époque même du séjour de Paul à Corinthe et les Juifs profitèrent de son arrivée pour se débarrasser de l'importun novateur. Le nouveau proconsul, pensaient-ils, se laissera facilement entraîner à le condamner pour un prétendu délit politique, l'introduction d'un nouveau culte étant sévèrement défendue par la loi. Quelques interprètes cependant traduisent: contraire à notre loi. En apparence, cette explication est favorisée par la réponse de Gallion, mais cette réponse sera encore parfaitement sensée, si nous admettons l'autre arrière-pensée dans l'accusation. Le proconsul, qui affecte un suprême dédain pour les Juifs et qui le montre si bien que la populace ose, en sa présence, le traduire en action, veut bien ne voir, dans ce qu'on lui dit des enseignements de Paul, qu'une querelle d'école, et pas du tout une nouvelle religion. C'est chose curieuse, que l'opinion traditionnelle, qui s'est formée sur Gallion, n'ait pas remarqué ce qu'il y avait de mépris pour l'évangile, du moins d'inintelligence, dans son arrêt ainsi formulé. On a fait de lui à peu près un chrétien, comme de Gamaliel, et ce préjugé a profité à son frère, dont la fable a fini par faire un ami intime de Paul.

Le tribunal, c'est-à-dire le siège du juge, était sur la place publique; les demandeurs présentaient leur requête, et étaient admis, si la plainte paraissait fondée. Le défendeur était entendu seulement quand la cause était retenue. On voit par l'arrêt de Gallion que les Juifs avaient développé l'accusation en y introduisant des noms (Jésus, Christ).

Il va sans dire que c'était la populace grecque qui profita de l'occasion pour se ruer sur les Juifs, bien que les éditions modernes aient biffé le nom des Grecs dans le texte. Sosthènes a pu être chef de la synagogue conjointement (XIII, 15 avec Crispus ou après lui. Il ne faut pas le confondre avec celui qui est nommé dans la suscription de la première épître aux Corinthiens.

18 Cependant Paul, après s'être arrêté assez longtemps encore, prit congé des frères et s'embarqua pour la Syrie, et avec lui Priscilla et Aquila, après s'être fait couper les cheveux à Cenchrées: car il avait fait un vœu. On prit terre à Éphèse et il y laissa les autres. Lui-même alla à la synagogue et s'y entretint avec les Juifs; mais quand ils lui demandèrent de s'y arrêter plus longtemps, il n'y consentit point, mais en prenant congé d'eux il dit: «Il faut absolument que je passe la prochaine fête à Jérusalem; mais je reviendrai chez vous s'il plaît à Dieu.» Puis il s'embarqua pour quitter Éphèse, descendit à Césarée, monta à Jérusalem, et après avoir salué l'Église, il descendit à Antioche, d'où il partit, après un court séjour, en traversant successivement le pays des Galates et la Phrygie, pour fortifier tous les disciples.

XVIII, 18-23. Ce voyage de Paul est raconté ici avec une extrême brièveté, et les épîtres ne nous fournissent pas de plus amples détails sur cette époque. Voyez cependant l'introduction à l'épître aux Galates. — Le voyage allait de Corinthe en Syrie, ce dernier nom pris dans le sens de la géographie politique des Romains, où il comprend tout le gouvernement du proconsul résidant à Antioche, lequel s'étendait sur tout le littoral de la Méditerranée, depuis le mont Taurus jusqu'à l'isthme de Suez. Paul voulait se rendre à Jérusalem avant d'aller à son ancienne station d'Antioche. Mais n'ayant pas trouvé à Corinthe de bâtiment frété pour un port de la Palestine, il alla d'abord à Éphèse et y resta jusqu'à ce qu'il trouvât une occasion directe pour Césarée, alors chef-lieu politique de la Judée.

À Éphèse, il se sépara d'Aquila qui voulut s'établir dans cette ville et que nous y trouvons encore bien plus tard (1 Cor. XVI, 19. 2 Tim. IV, 19). Paul lui-même profita des quelques jours dont il disposait, pour jeter dans les esprits les premières semences de l'évangile. À la synagogue il pouvait agir sur des Juifs et sur des prosélytes, et il paraît que les premières impressions ne lui furent pas défavorables. Mais pressé d'atteindre le but prochain de son voyage, il ne put profiter de cette occasion et résolut dès lors d'y revenir pour exploiter ce nouveau champ de la mission.

Arrivé à Césarée, il monta, le texte ne dit pas où, mais il faut sans doute suppléer le nom de Jérusalem. Car ce ne pouvait être que pour aller à Jérusalem qu'il avait débarqué à Césarée, où il n'avait rien à faire. Nous savons d'ailleurs par l'usage constant de l'Ancien Testament qu'on disait simplement monter et descendre, quand il s'agissait de voyages aboutissant à, ou partant de la ville sainte et de son temple. Pour un voyage direct de Césarée à Antioche, il était impossible de se servir du mot descendre. Cependant le nom même de Jérusalem manquant dans le texte (v. 22), d'anciens copistes ont omis toute la phrase du v. 21 (il faut que je passe la fête à Jérusalem), parce qu'on n'admettait pas que l'apôtre eût fait une pareille déclaration sans la réaliser. Plusieurs éditions modernes ont consacré cette omission. Ces copistes ignoraient l'usage local du terme.

Enfin, d'Antioche à Éphèse, la route la plus courte et la moins pénible aurait été la voie de mer. Paul préféra passer par l'intérieur du continent en traversant les provinces montagneuses de l'Asie mineure (les provinces supérieures, XIX, 1), où il avait des églises à visiter.

Il reste une difficulté dans cette partie du récit relativement à ce qui s'est passé à Cenchrées, l'un des deux ports de Corinthe, avant l'embarquement. Il y est question d'un vœu, mais on n'est pas d'accord sur son objet, ni sur ses conditions, ni même sur la personne qui l'aurait fait. D'après la construction de la phrase, dont nous avons cherché à conserver l'équivoque dans notre traduction, on peut supposer que c'est Aquila qui avait fait le vœu et beaucoup d'interprètes ont adopté cette manière de voir, de peur de mettre sur le compte de Paul quelque acte de dévotion purement judaïque. Nous ne partageons pas ce scrupule, et nous admettons que c'est de Paul que Luc veut parler. Voici nos raisons: 1° un acte d'Aquila n'était d'aucun intérêt pour le lecteur, surtout dans un morceau si avare de détails; 2° Paul est le principal sujet de tout ce qui précède et de ce qui suit; 3° Luc raconte lui-même (XXI, 26) un acte pareil comme accompli par Paul; 4° les vœux des Juifs pouvaient avoir des motifs variés, la forme en consistait habituellement en ce que, pendant un temps librement déterminé, on laissait croître les cheveux, et on s'abstenait de vin, et à la fin on offrait un sacrifice. Or, les sacrifices ne pouvaient être offerts qu'à Jérusalem et nulle part ailleurs. Ce seul fait décide la question. C'est Paul, et non Aquila, qui va à Jérusalem. C'est Paul qui déclare qu'il faut qu'il y aille (car autrement il aurait manqué à sa parole engagée à Dieu). Il se fit donc couper les cheveux au moment de s'embarquer, pour commencer la période votive, et rien ne nous empêche de penser que le vœu se rapportait au voyage même, aux dangers qu'il pouvait amener, et en vue desquels Paul, selon le pieux usage de sa nation, promettait un acte spécial d'action de grâces après une heureuse issue. Tant qu'il n'y attachait pas l'idée d'un acte méritoire, il ne se trouvait pas en contradiction avec ses principes théologiques.

24 Cependant il arriva à Éphèse un certain Juif nommé Apollos, originaire d'Alexandrie, un homme éloquent et versé dans les Écritures. Cet homme était instruit dans la doctrine du Seigneur et fervent d'esprit, il prêchait et enseignait soigneusement ce qui concernait Jésus, bien qu'il ne connût que le baptême de Jean. Or, quand il commença à se produire comme orateur à la synagogue, Priscilla et Aquila, qui l'entendirent, le prirent avec eux et lui exposèrent la doctrine plus exactement.

27 Comme il se proposait de passer en Achaïe, les frères l'y encouragèrent et écrivirent aux disciples de lui faire bon accueil, et quand il y fut arrivé, il se rendit très utile aux croyants par la grâce, car il réfutait les Juifs publiquement et avec vigueur, en leur démontrant par les Écritures que Jésus était le Christ.

XVIII, 24-28. Apollos, abréviation hellénistique d'un nom grec plus long, Apollonius ou Apollodore. Quelle était la position ou croyance religieuse de cet homme, quand il arriva à Éphèse? On le dit instruit dans la doctrine (litt.: le chemin) du Seigneur; les éditions modernes impriment même qu'il enseignait ce qui concernait Jésus. Mais alors qu'est-ce que le tisserand Aquila a pu avoir à apprendre encore à un homme certainement plus savant que lui? Et qu'est-ce que signifie cette note: il ne connaissait que le baptême de Jean. Dans le morceau suivant, nous verrons d'autres personnes qui également ne connaissent que le baptême de Jean et qui ne savent rien de Jésus et du Saint-Esprit. Paul les instruit et les baptise. Ainsi ceux qui ne connaissent que le baptême de Jean ne sont pas chrétiens. Apollonius ne l'était donc pas non plus. Il prêchait en sa qualité de savant théologien et exégète juif dans la synagogue d'Éphèse, où Aquila l'entendit. Cela prouve que les chrétiens d'origine juive, les amis de Paul même, n'étaient pas nécessairement séparés de la synagogue. Aquila l'entendit donc, le trouva fervent d'esprit, prêchant avec force et conviction ce qui concernait Jésus (c'est-à-dire les éléments messianiques de l'Ancien Testament que les chrétiens savaient devoir être rapportés à Jésus), car il était instruit dans la doctrine du Seigneur, dans cette théologie de l'espérance et de l'avenir, dont beaucoup de Juifs se nourrissaient dès avant l'avènement de Jésus; mais il ne connaissait que le baptême de Jean. Or, Jean avait baptisé en vue de celui qui devait venir (XIX, 4). Apollos étudiait les Écritures et les interprétait en vue de cette espérance qu'il partageait du fond de son cœur. Ce qui lui manquait encore, c'était le nom propre, le nom historique du Messie attendu, c'était la certitude qu'il s'était déjà manifesté. Voilà ce que le simple tisserand pouvait lui apprendre. Les copistes ont eu tort d'effacer le nom de Jésus au v. 25. Comprenant parfaitement que Luc n'a pas pu vouloir dire qu'Apollonius prêchait Jésus nominativement, ils voyaient une contradiction, une absurdité même dans l'emploi de ce nom. Notre explication fait voir que cette contradiction n'existe pas.

Apollonius alla s'établir comme prédicateur à Corinthe, où il resta jusqu'au second séjour de Paul dans cette ville. Paul fit sa connaissance à cette occasion (et le recommanda à Tite (III, 13), quand Apollonius passa par l'île de Crète en se rendant de nouveau à Éphèse?) Plus tard, nous le trouvons avec Paul dans cette dernière ville (1 Cor. XVI, 12). Voyez, en général, les introductions à ces deux épîtres. On y constatera l'importance et la portée de sa prédication à Corinthe, où il rendit de grands services par la grâce, c'est-à-dire, à l'aide de Dieu qui lui avait accordé des talents particuliers pour ce ministère.

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