Il est écrit: TA PAROLE EST LA VERITE(Jean 17.17)... cela me suffit !

Seize Petits Sermons

(pour vous mener de la mort à la Vie, de l'Enfer au Paradis)

IIe Sermon.

«Le péché est la transgression de la Loi.» 

1 Jean III. 4.

Je m'adresse à vous, qui êtes pécheurs, et je vous demande si vous avez jamais réfléchi attentivement sur ce que c'est que le péché?
Si vous avez étudié avec soin la parole de Dieu, pour avoir une idée juste de ce mal le plus grand de tous?
Si vous avez fait cette recherche, et que vous demeuriez encore dans le péché, votre état est fâcheux, votre salut court de grands risques.

Lisez avec attention le texte que je vous ai présenté, élevez votre cœur à Dieu, et dites: «Seigneur, donne-moi de connaître ce que c'est que le péché»

«Le péché est la transgression de la Loi.»
Mais quelle est cette Loi?
C'est la Loi d'un Dieu infiniment saint.
Mais où puis-je trouver cette Loi?
Elle est contenue dans les dix commandements.
Les ai-je lus ces commandements avec tremblement et émotion, en me demandant, aurais-je eu le malheur de transgresser quelque article de la Sainte Loi de Dieu.

Ai-je bien réfléchi qu'on peut désobéir à une Loi par la pensée, aussi bien que par des paroles ou des actions?
Ai-je réfléchi que la Loi est spirituelle et qu'elle embrasse les pensées,
les projets, les intentions du cœur, et que toute pensée irrégulière est une transgression de la Loi, que tout désir impur est un péché; que nous aurons à rendre compte au jour du jugement de toutes les paroles oiseuses que nous aurons proférées? Mat. X11.36.
Ai-je bien réfléchi que dans ce jour solennel du jugement, Dieu qui pénètre tout mettra en évidence les secrets de nos cœurs?

Hélas! combien de ces pensées oiseuses sont sorties de mon sein, sans que j'aie songé, sans que j'aie été convaincu que chacune d'elles était un péché! Gen. VI. 5.

Et en pensant aux mauvaises pensées qui ont souvent roulé dans mon esprit, ne me suis-je jamais écrié: «O Dieu, sois miséricordieux envers moi qui suis pécheur.»

Si le péché est la transgression de la Loi, c'est-à-dire, si je pèche en négligeant de m'avancer à la perfection que la Loi exige de moi quant à mes pensées, à mes paroles et à mes actions, aussi bien qu'en faisant les choses que la Loi défend quel compte n'aurai-je pas à rendre sans m'en être jamais douté?

Cependant, j'ai souvent confessé devant Dieu, d'avoir fait ce que je n'aurais pas dû faire, et d'avoir négligé de faire ce que j'aurais dû faire. «Hélas! je me suis moqué de Dieu en confessant de mes lèvres ce que je ne sentais pas dans le cœur.
O Seigneur! réveille donc ma conscience pour mieux connaître à l'avenir ce que c'est que le péché.



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